it's my life ...
CARACTÈRE : Aaron est une vraie pile électrique. Dynamique, il est toujours prêt à faire la fête et à s'amuser. Il profite grandement de sa jeunesse en sortant, en rencontrant du monde, et en élargissant ses découvertes. Il ne s'arrête pas à son univers, il aime découvrir de nouvelles choses. C'est un homme ouvert d'esprit, il déteste les préjugés, et il n'osera jamais parler de quelqu'un sans le connaître. Aaron aime la solidarité, et en fera preuve avec ses proches, comme avec n'importe qui. Affectueux, tendre, Aaron est un grand romantique qui portera une attention toute particulière à son âme soeur, sans pour autant être collant. Néanmoins, il est jaloux, et n'hésitera pas à le montrer, il ne supporte pas que l'on essaye de lui ''voler'' une personne chère, et sa sensibilité sera mise à l'épreuve. Impulsif, il peut démarrer au quart de tour si on ose l'insulter ou s'en prendre à un de ses proches. Malgré ce petit détail, c'est une personne patiente qui saura comprendre les sentiments de ses amis, il ne brusque jamais les choses. Le meilleur remède pour consoler quelqu'un ? Le rire ! Aaron fera son possible pour faire sourire ceux qui ont l'âme en peine, par de l'humour absurde par exemple. Souriant, courtois et galant, Aaron sait parfaitement qu'il n'est pas au-dessus de tout le monde, et gardera sa place en tant que tel. Modeste, il ne peut pas s'auto-complimenter, la prétention et la frime ne font pas parties de son vocabulaire. Autant se faire complimenter par les autres... Objectif, Aaron reste une personne posée qui ne se basera pas sur ses propres vécus pour donner des ordres. Aaron a bien entendu des faiblesses, dont ses phobies, qui le hantent et le rendent incontrôlables. Squalophobe et kénophobe, Aaron ne supporte pas les requins ou l'obscurité, ces deux phobies provoquent des crises d'angoisses, de la paranoïa excessive et une perte de contrôle de son esprit. Aaron est un très mauvais menteur, et lorsqu'il ne dit pas la vérité, il a un tic beaucoup trop distinct : il regarde en l'air en se grattant la nuque
HISTOIRE :
-se racle la gorge, et s'assoit correctement sur le tabouret- C'est bon, ça tourne ? Parfait. Bonjour, je m'appelle Aaron James Berry. Je suis né le treize octobre de l'année mille neuf cent quatre vingt huit, j'ai donc vingt trois ans, bientôt vingt quatre, le temps passe vite... Je suis né à Seoul, la capitale de la Corée du Sud. Je sais, je n'ai pas du tout une tronche de coréen, mais c'est une longue histoire, et comme je suis ici pour raconter ma vie, je ne vais pas me gêner ! Ma mère était étudiante en journalisme à l'époque, et mon père jouait de la guitare, il voulait absolument devenir musicien, il s'exerçait depuis ses dix ans, et il était certain d'y arriver. Sauf que mon grand-père était à la tête d'une grande société internationale, ma famille possède une grande ligne d'entreprises, et comme cette société se transmet de génération en génération, mon père se devait de la récupérer. Et c'est ce qu'il a fait, il abandonné son idée de devenir musicien pour maintenir cet héritage. Et c'est à ce moment qu'il a rencontré ma mère, ça a été le coup de foudre. Trois ans après leur rencontre, ils se sont mariés, sans le consentement de ma grand-mère paternelle, mais je crois que ma mère n'en a jamais eu quelque chose à faire... Elle a toujours été très autonome, indépendante et mature, en tout cas, ce sont les échos que j'ai de ma famille, et à force, ça fini par rentrer. A l'époque, mon père ramenait beaucoup d'argent qu'ils n'en auraient eu besoin, et elle n'acceptait pas son aide financière, elle a toujours voulu se débrouiller. Et avec le temps et à force de faire des efforts, elle a obtenu son diplôme et s'est mise à travailler pour un journal new yorkais. Mes parents y sont restés un an d'ailleurs, à New York, et ensuite ils sont partis en Corée du Sud, mon père devait s'occuper de l'entreprise qui s'y trouvait, et comme ça risquait d'être long, mieux valait qu'ils y emménagent, à Seoul pour être précis. -silence dans la salle, les techniciens lancent des regards suspicieux- Non, ils n'ont pas mangé de chien. -soupir général de soulagement- Bref, six mois après leur arrivé, ma mère a accouché. Vous savez maintenant pourquoi je suis né à Seoul !
J'y ai vécu jusqu'à mes cinq ans, et je peux vous assurer que ce n'était pas évident. Eh ouais, vous ne vous en rendez pas compte, mais imaginez, vous êtes le seul gamin à l'école à ne pas avoir les yeux bridés ! Parfaitement, c'est difficile ! -croise les bras- Mais comme je n'avais jamais vu d'autres pays, je m'y habituais, et puis, je parlais coréen couramment, en parallèle à l'anglais. Mes parents n'avaient pas l'intention de me faire oublier que je ne suis coréen à proprement parler. Mais bon, à mes six ans, on a quitté la Corée pour venir s'installer à New York. Là aussi, ça a été dur. J'ai du changer mes habitudes, les coutumes, le quotidien, tout était différent de ce que j'ai vécu à Seoul, alors pour m'y habituer, j'ai fais un sacré effort... heureusement, mes parents étaient là, ça va de soi, alors l'intégration a été facile en fin de compte. Vers mes sept ans, j'ai découvert un intérêt profond pour la musique, en particulier pour les groupes datant des années 70, voire un peu avant... Aerosmith, AC/DC, Def Leppard... et ça variait, en parallèle ma mère me faisait écouter du Ray Charles et du Django Reinhardt, ou encore du Chuck Berry, Little Richard... Tout ça pour dire que j'ai eu une éducation musicale assez vaste, et ça m'a valu de vite m'attacher à ce domaine culturel, au point de vouloir en faire mon métier plus tard. -sourire nostalgique- Les enfants de mon âge voulait être astronaute, ou policier, moi, j'ai toujours voulu être mon musicien. Mon père me soutenait qui plus est, il n'avait pas l'intention de m'entraver, contrairement à mon grand-père qui voulait absolument que je reprenne la société après mon paternel. D'ailleurs, il a toujours été omniprésent dans mon quotidien, si bien que grâce à lui, j'ai eu un professeur à domicile, pour apprendre les bonnes manières, l'art de la conversation... et des langues étrangères. En parallèle à mon anglais et mon coréen courants, je me suis mis à apprendre le français, une langue bien trop compliquée à mon goût qui plus est. A mon entrée au collège, j'ai du suivre des cours de piano. Alors, entre les cours à l'école, la guitare, les langues, les cours de bonnes manières, et le piano, je n'avais plus de temps pour moi, c'était presque impossible à gérer. Je ne remercierais jamais assez ma mère pour m'avoir aidé d'un grand secours à l'époque.
C'est au collège que j'ai rencontré Tyler, mon meilleur ami, lui aussi passionné de musique. Il en faisait depuis ses cinq ans, et même si nous venions d'un univers totalement différent, nous avions beaucoup de points communs, ce qui nous a immédiatement rapprochés. Ensuite, à ma deuxième année dans cette école, j'ai commencé à apprendre l'espagnol, mais en cours, alors ça ne compte pas. Chez moi, avec ce cher professeur engagé par mon grand-père, j'entamais l'allemand. Oui, comptez. Coréen, anglais, français, espagnol, allemand, je peux vous assurer qu'il y a de quoi exploser ! -hausse les épaules- Passons. Arrivé au lycée, j'ai toujours été avec Tyler, nous étions inséparables, on commençait même à composer nos propres morceaux ! Bien évidemment, nous avions dans l'idée de monter un groupe plus tard, l'idée était merveilleuse, et on n'avait pas l'intention d'abandonner tant que ce projet ne venait pas à bout. A seize ans, mon apprentissage du français et de l'allemand étaient terminés, mais mon grand père n'avait aucunement l'intention de me laisser tranquille, bien au contraire ! Je devais maintenant apprendre le japonais... Eh oui, le japonais, l'avenir dit-on. A dix sept ans, Tyler et moi avons obtenu notre diplôme, et nous avons directement commencé à rechercher d'autres musiciens pour notre groupe. En cinq mois, nous étions au complet. Jay, Mike et Steven nous ont rejoint, et nous étions fin prêts ! Bien sûr, en parallèle, je me suis violemment disputé avec mon grand père, qui refusait que je choisisse cette voie... difficile, mais je n'ai pas cédé. Et pour lui montrer que j'étais capable de faire ce dont j'avais envie, moi et mon groupe avons quitté New York pour nous rendre à Washington. Tyler y avait un oncle, qui pouvait nous aider à démarrer dans le monde de la musique. Il nous a été d'une grande aide, un sacré tremplin pour notre carrière. Mais ce n'était pas suffisant, et nous décidâmes de rentrer à New York, pour commencer des études, il fallait que nous ayons une roue de secours au cas où notre carrière de musicien ne fonctionnerait pas.
Seulement, au dernier moment, nous avons changé d'avis. On a opté pour Miami, histoire de quitter un peu NY et de se changer les idées... Ca a porté ses fruits, puisque nous avons tous trouvé une activité ici. Je suis étudiant en littérature. Tout est bon pour moi, je ne me plains pas de mon quotidien ni même de mon entourage... seulement, depuis quelques mois, on m'a diagnostiqué un énorme soucis de santé. Je pensais que j'avais juste une vue fragile, que je pourrais régler le problème avec une paire de lunettes, mais c'est bien plus que ça. Je vous redirais le nom de cette maladie quand je m'en souviendrais. -hausse les épaules- Quoi qu'il en soit, je deviens progressivement aveugle, sauf si on arrive à me sortir de là avec une opération chirurgicale... je l'espère... -grand silence, il lève les bras en l'air- Mais la vie est belle ! Ne tirez pas ces tronches ! Quoi ? C'est fini ? Ah... -salut la caméra et quitte le champ- |