Prenez soin de vous Mily… Ces mots résonnaient sans cesse dans ma tête depuis plus d’un mois. Un putain de mois. C’était tout de même énorme. Je n’aurais jamais cru rencontrer un homme pour en tomber amoureuse en moins d’une heure. Comment cela est-il possible ? Je me le demandais bien… Je ne supportais pas cette situation. Asthme de mon cul, je fumais de plus en plus, alors que quand j’avais appris pour son asthme j’avais écrasé ma clope et m’était dit qu’il fallait que je cesse. Bonne blague. Fixant longuement le mur en ardoise de ma chambre, je pris mon crayon craie avant de me dessiner sur le pan du mur avec un nuage au-dessus de ma tête, et de la pluie. Triste, voilà ce que j’étais aujourd’hui. Je devrais être contente, nous étions vendredi mais non, même pas je n’arrivais pas à l’être et c’était terriblement affreux. Marquant la phrase qu’il m’avait sorti avant de partir, je me mis à dessiner un billet de cinquante dollars à côté dans un effet qui virevolte dans le vide, comme si je ne le récupérais pas. Ce dessin avait une tout autre signification. Des paroles, un billet qui volait. Je n’attendais simplement que son propriétaire revienne. Il ne reviendrait pas. Posant le crayon sur le bureau, je descendis du lit avant de prendre mon short en jean et l’enfiler. Court se stoppant juste sous les fesses, j’enfilais une brassière cachant juste mes seins avant d’enfiler un haut simple large coupé sur les côtés et presque déchiré sur le devant, dévoilant faiblement la naissance de ma poitrine.

D’habitude j’aurais mi un soutiens gorge, mais au bar, avec tous les poivrots, autant éviter… Enfilant simplement une paire de basket je me maquillais rapidement mettant du noir sur mes yeux, ayant envie de faire ressortir mes yeux, j’attachais mes cheveux dans un chignon libre. Du parfum et j’étais fin prête. Je pris mes affaires et filait en cuisine pour voir mon frère et ma sœur manger. Ils étaient tous les deux concentrés sur la télévision. Comme tous les soirs en fait. Sauf quand il y avait école bien entendu, Cléa dormait déjà à cette heure-ci. J’avais, plutôt nous avions de la chance avec Nino, c’était que Cléa était une vraie marmotte, elle se couchait vers vingt-deux heures mais ne se réveillait que vers dix heures. Ça nous laissait tout de même de quoi dormir. Allant à leur rencontre, je déposais un franc baisé bien claquant sur chacune de leur joue avant de rire quelque peu. « Ne la couche pas trop tard, et ne te couche pas trop tard non plus… » Sur ces paroles, je m’en allais au bar. Pile à vingt et une heure. Allant directement derrière le bar, je me mis à servir les clients, parlant avec certains, encaissant certaines boissons, je regardais les gens entrer et sortir. C’était une bonne soirée, il y avait du monde. Comme tous les vendredi soir en fait. N’ayant pas une seule minute à moi, je pris un torchon pour nettoyer le comptoir, avant d’aller dans la salle pour récupérer les verres vides et bien entendu laver les tables. Regardant des gens sortir, je le vis. Me figeant. Je sentis mon cœur ayant un raté. Nolan. Cela faisait plus d’un mois qu’il n’était pas venu… à mes yeux ce n’était rien, une simple rencontrer et comme une conne adolescente, j’étais tombée amoureuse. Pathétique Lhoà.

Frottant la table, je tournais un regard vers le comptoir, ma collègue me faisant signe d’aller chercher sa commande puisque j’étais coté salle. Non seulement il venait mais en plus il allait sur une table. Autant me dire clairement qu’il ne voulait plus me parler. Moi qui lui avais changé les idées… Vive le remerciement. Je n’avais même pas utilisé ses cinquante dollars. Ils étaient sur ma table de nuit. Arrivant près de lui, je me stoppais en le détaillant longuement. Il n’était pas rasé. Ce qui me fit tilt au vu de la conversation que nous avions eu la dernière fois. Détaillant longuement sa barbe je soupirais faiblement en pinçant mes lèvres. « Bonsoir, vous prendrez quoi ? » soufflai-je comme si nous ne nous connaissions pas, évitant son regard avant de le fixer droit dans les yeux. « Bonsoir. » Haussant un sourcil, je le regardais sans trop comprendre. Bonsoir ? Même pas, je veux quelque chose ? Savait-il qu’il fallait consommer pour rester ? « Un café, s’il vous plait. » Hochant la tête je parti sans rien dire allant derrière le comptoir avant de préparer le café. Une fois fait, je lui apportais repartant aussi sec continuer mon activité. Le voyant me regarder a chaque fois que je relevais la tête, je me sentais cruellement mal à l’aise. A chaque fois qu’il finissait sa tasse, j’allais lui en donner une autre. Je ne comptais même plus le nombre de café qu’il avait ingurgité. Il était deux heures. Que faire ? Il me fixait, comme s’il attendait que je vienne lui parler. Super. Allant dans la réserve, je pris plusieurs bouteilles de coca-cola, avant de me stopper devant de quoi manger. Chips… Oh oui ! J’en pris un grand paquet avant de prendre deux verres au cas où et le rejoint comme si de rien était. M’installant en face de lui je posais les verres sur la table les chips et posa le goulot du coca sur le bord de la table. Appuyant un coup sec je fis sauter la capsule me servant alors un verre. « Coca ? Ou vous voulez que je vous fasse un café ? J’ai fini mon service, donc ne vous inquiétez pas… » Dis-je sans le regarder avant de boire de longues gorgée de coca avant d’ouvrir le paquet de chips et manger. M’affalant bien dans la banquette je fermais les yeux en soupirant faiblement. « Vous avez perdu votre rasoir et Stacy a eu la flemme de vous en racheter un ? » Demandai-je l’air de rien avant de le regarder à nouveau plongeant la main dans le paquet avant de m’empiffrer de chips.

Idiot … je l’étais clairement ! J’avais beau avoir terriblement conscience du fait qu’elle ne voulait pas de moi dans sa vie, je ne pouvais pas m’avouer vaincu aussi rapidement. Et ce, pour la simple et bonne raison que j’avais découvert que … Bon sang, j’étais éperdument amoureux d’elle. Je la voulais comme jamais je n’avais voulu d’aucune autre femme. Si j’avais été célibataire, différence d’âge ou non, j’aurais tout fait pour la conquérir. Mais là … Là je n’étais plus sûr de rien. Je ne pouvais pas croire qu’à même pas dix huit ans, elle soit prête à se coltiner un trentenaire marié jusqu’au cou et sans doute à vie. Même si elle m’avait affirmé que je trouverais une femme qui m’aimerait assez pour accepter une telle relation. Je ne parvenais à croire que ça puisse être son cas. Et ce serait lui demander un sacré sacrifice, que de lui faire une telle demande. Or, je n’avais pas le droit, pas le droit du tout … Pas vrai ? « NOLAN ! » Je sursautai franchement sur mon siège et relevai un regard ahurit, pour voir la jeune femme en face de moi. Cette femme qui me servait d’épouse depuis douze ans et qui semblait avoir encore amélioré ses entrées. Avant, je guettais son arrivée dans mon bureau, avec une grande appréhension. Cette fois ci, je n’avais même pas eus le temps de me préparer psychologiquement. Mon cœur se mit à tambouriner avec violence et je dus prendre de longues et lentes inspirations, pour ne pas faire une crise. Je ne voulais surtout pas lui montrer qu’elle était capable de m’infliger ce genre de trucs à la con. « Tu m’expliques un peu pourquoi tu as annulé la production des cupcake météo ? Et bon sang, tu ne trouves plus tes rasoirs ou quoi ? Tu as vu ta dégaine ? On dirait un homme important qui se prend pour un rocker. Tu le sais pourtant que je n’aime pas ça, tu le sais ! » Je soupirai en me laissant tomber dans le fond de mon siège et la regardant sans même vraiment la voir. Dieu que cette femme me sortait pas les yeux. « Le jour où tu rencontres quelqu’un qui éprouve l’envie de manger un truc gris parce qu’il représente un nuage, tu me feras signe. J’ai déjà dis le genre de couleurs que je ne voulais même pas voir dans la production. Tu es passée outre apparemment, puisque je n’étais pas au courant de cette … Collection de cupcakes. » Soupirais-je d’une voix lasse, sans répondre concernant ma barbe de trois jours. Après une discussion vaine, puisque je refusais tout dialogue, elle quitta enfin mon bureau, me laissant seul avec mes pensées.

Lorsque je quittai le bureau à presque vingt et une heures, ma décision était prise. Je devais la voir, je le devais vraiment. Quitte à avoir un refus pur et simple de sa part, au moins je serai fixé pour de bon et je saurais si je m’étais fais un film du début à la fin quant à un véritable feeling entre nous, ou s’il existait bel et bien. Il était presque vingt et une heures trente lorsque je me garais près du bar. Et pourtant, durant la demi-heure suivante, je ne fis rien d’autre que tourner encore et encore en route, sans oser entrer. Je me contentais de l’observer de loin, de la guetter, de l’admirer …Et bon sang de fantasmer littéralement. Elle était toujours aussi belle que dans mes souvenirs. Ses cheveux relevés en chignon lâche, un vêtement qui laissait apparaître son corps aux proportions parfaites … J’avais autant envie de la prendre dans mes bras, que de me retrouver dans un lit avec elle. Mais je devais de suite arrêter ce genre de pensées qui étaient pour le moins, mal placées. Ainsi, je finis par entrer dans le bar, après avoir prit plusieurs bouffées d’oxygène, pour tenter de me rassurer un tant soit peu. J’allai m’installer à une table tranquille et la guettai du coin de l’œil. J’eus la chance que ce soit elle qui vienne me servir … Mais fus déçu par l’évidente distance qu’elle installa entre nous. Durant tout le temps de la soirée, elle m’apporta les cafés que je demandais, sans jamais m’adresser la parole, plus qu’il ne le fallait. Et lorsqu’arriva la fin de son service, je n’eus même pas le courage de l’appeler pour qu’elle me rejoigne. Tout courage m’avait déserté. Je n’avais aucun chance, c’était fini, je ne m’étais donc pas trompé. Pourtant, à ma grande surprise, elle me rejoignit et s’installa en face de moi. Encore sur le cul de la voir si proche de moi, je la regardai sans savoir quoi dire, durant un long moment, me forçant à respirer. « Coca ? Ou vous voulez que je vous fasse un café ? J’ai fini mon service, donc ne vous inquiétez pas… » Enfin, je réalisai qu’elle avait apporté des chips et du coca. Cela devait forcément signifier qu’elle avait un peu de temps à m’accorder, non ? Un tant soit peu rassuré, je me forçai à sourire légèrement, bien que j’eus la gorge fortement noué à cet instant. « Je pense avoir assez de caféine dans le sang, merci … » Soufflais-je doucement, en la contemplant longuement. Même si elle me semblait amincit, elle était toujours aussi belle. Je la regardai s’affaler dans la banquette, en souriant un peu plus encore. « Vous avez perdu votre rasoir et Stacy a eu la flemme de vous en racheter un ? » Aussitôt, mon sourire disparu. Je m’étais attendu à tout sauf à ça. Et je ne pouvais nier le fait que je me sentais mal à présent, de voir la distance qu’il y avait entre nous. Me parler de Stacy semblait me démontrer clairement, combien elle n’oubliait pas que j’étais marié et le fait qu’elle voulait sans doute me le rappeler à moi aussi. Je me sentis blêmir franchement et baissai le regard sans savoir que répondre. Dire que c’était elle qui m’avait fait réfléchir là-dessus et que c’était à elle que je pensais lorsque je décidais de ne pas me raser le matin, serait me couvrir littéralement, de ridicule. « Je … J’ai juste oublié … » Trois jours de suite .. Mais peut-être ne ferait-elle pas attention à ce détail. Je redressai ensuite la tête pour regarder alentours, sans oser la regarder elle. Je ne pouvais plus lui dire finalement. Il fallait juste … Que je fuis. « Alors … Ce … Ca va ? Le … Travail ? Votre frère et … Votre sœur ? » Balbutiais-je alors, de plus en plus gêné et mal à l’aise, en sentant une fine couche de sueur recouvrir mon visage, sous une crise de panique grandissante. Ne surtout pas oublier de respirer, surtout pas. Ce n’était pas le moment de faire une crise d’asthme …

Nolan… Je n’avais que ce prénom à la bouche depuis qu’il était entré dans le bar. Il n’avait pas le droit de me faire ça, de venir et de faire comme si de rien était, un mois après notre rencontre, alors que nous avions été… Terriblement proche, il fallait dire ce qui était. J’avais été proche de lui tout comme lui… J’en étais tombée amoureuse et je m’en voulais d’avoir était si faible… C’était déroutant, que faire ? Encore plus quand le dit homme a plus de trente ans. Je savais que mon âge le dérangeait, je n’étais pas non plus demeuré… Et je pouvais le comprendre, j’avais pourtant tout essayé pour qu’il essaie de ne pas y penser, mais le fait qu’il me dise qu’il voulait une fille comme moi… C’était de trop, des paroles à ne pas dire. Peut-être qu’il manquait de tact mais il m’avait blessé. C’était pire qu’une réponse négative si je lui avais clairement demandé. Je savais déjà que j’en souffrirais de par sa relation… De par son mariage et j’étais prête à l’accepter… Mais pas à recevoir ce genre de chose, non pas encore… Pas déjà. Une fois mon service fini, je ne perdis pas de temps à prendre verre, coca, et chips afin de le rejoindre. Ses regards, sa façon de me regarder, il fallait que j’aille le rejoindre… Je me le devais… Sinon je savais que j’allais le regretter et ceux pour le restant de ma vie… Une fois installée en face de lui la bouteille ouverte et le verre remplit de coca, je lui demandais s’il voulait du coca, ou bien même un café, en lui annonçant que j’avais fini mon service. « Je pense avoir assez de caféine dans le sang, merci … » Souriant en coin en le regardant longuement, je me demandais comment il pouvait avoir bu autant de café. Personnellement j’aimais le café mais je n’en avais jamais bu autant.

Je me demandais même si mon corps pourrait supporter autant de caféine. Je buvais bien du coca, ça devait bien faire le même effet non ? Bien sûr que oui… mais lui au vu des verres qu’il s’était enfilé, je me demandais s’il allait dormir cette nuit. « Vous êtes sûr que vous arriverez à dormir cette nuit ? Je n’ose pas compter le nombre de verre que je vous ai servi… » soufflai-je doucement en remplissant énergiquement ma bouche de chips l’air de rien. J’avais faim. Depuis vingt heures que je n’avais rien mangé, alors autant dire que j’avais grandement besoin de manger. Puis le stress. De le voir surtout… Respirant un grand coup, je lui demandais alors l’air de rien s’il avait perdu son rasoir et si Stacy avait eu la flemme de lui en racheter un. Tant mieux dans un sens, il était terriblement beau avec sa barbe. « Je … J’ai juste oublié … » Fronçant les sourcils en voyant sa réaction, je ne savais pas ce que j’avais sincèrement dit de mal. Je m’étais peut être mal pris en lui parlant. Je voulais juste lui faire remarquer qu’il avait une barbe, et bon dieu j’aimais terriblement cela. Elle lui allait à merveille. J’avais envie de frotter ma main dedans, simplement et purement. Rien de plus rien de moins… Il avait l’air en décomposition, comme si je l’avais vexé et blessée. Tout à coup c’est moi qui me sentis mal. Et s’il me tapait une crise d’asthme ? Je n’aurais pas l’air conne. Merde… « Alors … Ce … Ca va ? Le … Travail ? Votre frère et … Votre sœur ? » On s’en foutait d’eux…

C’était surtout lui qui m’inquiétait le plus là pour le moment. Posant rapidement mon paquet de chips sur la table, je me levais rapidement avant de presque courir au comptoir, remplissant un verre d’eau fraiche, et en remplir un autre en y mettant du sucre dedans. Revenant en m’installant alors à ses côtés je posais les deux verres sur la table. « Mon frère et ma sœur vont bien oui, ils sont surement en train de dormir à l'heure qu’il est… » Marmonnai-je doucement avant de prendre l’eau sucrée et la lui tendre rapidement en caressant sa joue de ma main libre. « Buvez, vous êtes pale… Je ne voudrais pas vous faire du bouche à bouche… J’en profiterai trop ! » Dis-je pour lui changer les idées en souriant en coin. « Et après vous boirez l’eau nature, ça vous fera du bien Nolan… croyez-moi… » Murmurai-je doucement en prenant le paquet de chips pour en chiper à nouveau avant de prendre mon verre de coca et en boire à grande goulée. J’aimais bien trop le coca-cola pour m’en passer en fait. Reniflant faiblement, je relevais lentement ma main sur sa joue en souriant en coin tirant les faibles poils que je pouvais alors attraper. « Quand je disais pour votre rasoir, je me suis mal exprimée je crois…. Je suis heureuse que vous l’ayez fait… Elle vous va à merveille… » Sans rien dire de plus je m’approchais de lui et colla ma joue contre la sienne faisant mine de me frotter avant de rire faiblement. « Vous êtes doux… » Et voilà. Lhoà, t’as déjà oublié qu’il t’a foutu en plan pendant un mois…

« Vous êtes sûr que vous arriverez à dormir cette nuit ? Je n’ose pas compter le nombre de verre que je vous ai servi… » C’était une question qui méritait d’être posée en effet. J’avais tant de caféine dans le sang, que je sentais celui ci pulser avec force dans mes veines, à chaque battement puissant de mon cœur. A moins qu’il ne s’agisse plutôt de l’effet qu’avait la jeune femme sur moi ? Ce qui, avouons le, ne me surprendrait pas tant que cela. Et ce, pour la simple et bonne raison que j’avais pu constater lors de notre première rencontre, à quel point elle me faisait un effet … Pour le moins destructeur. J’avais cru mourir d’une attaque tant mon cœur s’était affolé ce jour là c‘était dire. Et aujourd’hui, il réagissait de la même façon, tout simplement. Mon cœur s’emballait, le sang pulser et battait fortement dans mes tempes … Bref, j’étais dans un état pitoyable. Et le café n’arrangeait vraiment rien, le bougre. « Je crois que j’ai bu assez de café pour ne pas dormir de tout le week-end. » Finis-je par dire, en souriant quelque peu en coin devant une telle perspective. Au moins, je ne serais pas obligé de rejoindre Stacy dans le lit et je ne serais pas non plus obligé d’attendre des heures et des heures, malgré la fatigue grandissante, avant de pouvoir la rejoindre en songeant qu’elle dormirait enfin. Bref, si je pouvais ne pas dormir, cela m’arrangerait bien. Je commençais à être un tant soit peu rassuré quant à l’accueil de Lhoà, au moment où finalement, elle brisa tous mes espoirs. Me parler de Stacy alors que j’étais venu pour parler d’elle et d’un éventuel nous, me fit brutalement et douloureusement retomber sur terre. Il était certain à présent, qu’elle ne voulait pas de moi et que je m’étais simplement monté un film énorme. Sans compter le fait que si je ne m’étais pas rasé, c’était en grande partie en pensant à elle. Alors l’entendre me dire que c’était obligatoirement involontaire … Me fit plus de mal que de bien. Raison pour laquelle, déjà décidé à me raser dès que je serais chez moi, je lui répondis que j’avais oublié. Mensonge. Je n’aimais pas ça … Mais je ne pouvais tout de même pas lui dire clairement, que c’était par rapport à elle, que je ne m’étais pas rasé depuis plusieurs jours et que ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait en un mois.

Alors que je me sentais de plus en plus mal et paniqué, je tentais, entre deux respirations difficiles, de lui demander des nouvelles d’elle, de son frère et de sa sœur. C’était une question comme une autre et dans l’immédiat, la seule chose à laquelle je pensais, c’était de fuir au plus vite. Je la vis alors se lever en abandonnait chips et coca derrière elle et mon cœur se serra un peu plus. Tant d’ailleurs, que j’eus besoin de ma ventoline pour ne pas m’étouffer et crever pour de bon, sur place. Je fermai ensuite les yeux et sursautai presque lorsque je réalisai qu’elle était de retour et s’était assise à mes côtés. Je me passai faiblement la langue sur les lèvres pour les humidifier, en regardant les verres sans comprendre. « Mon frère et ma sœur vont bien oui, ils sont surement en train de dormir à l'heure qu’il est… » J’hochai faiblement la tête sans la regarder, bien trop gêné pour cela. J’avais honte comme jamais, d’avoir été dans un état aussi pitoyable, devant elle. Et au final, même si je les appréciais sans les connaître, je n’avais pas envie de parler de son frère et de sa sœur. Je me figeai légèrement et fronçai les sourcils, lorsqu’elle caressa lentement ma joue et regardai le verre qu’elle me tendait, sans comprendre, pendant plusieurs secondes. « Buvez, vous êtes pale… Je ne voudrais pas vous faire du bouche à bouche… J’en profiterai trop ! » Sans répondre, je pris le verre pour le porter à mes lèvres et le boire d’une traite, oubliant une nouvelle fois de respirer. Concernant le bouche à bouche … Je ne doutais pas que c’était une plaisanterie qui visait à me faire sourire à défaut de rire, histoire de me changer les idées. « Et après vous boirez l’eau nature, ça vous fera du bien Nolan… croyez-moi… » Toujours sans un mot, j’obéis. Je posai le verre vide pour porter l’autre à mes lèvres et le boire tout aussi rapidement et sans broncher. Etre aussi obéissant, était une habitude que j’avais prise voilà longtemps et de laquelle je ne parvenais pas à me détacher si aisément. « A défaut de passer ma nuit dans un lit, je vais la passer aux toilettes, avec tout ce que j’ai bu. » Murmurais-je d’une voix faible et hésitante.

« Quand je disais pour votre rasoir, je me suis mal exprimée je crois…. Je suis heureuse que vous l’ayez fait… Elle vous va à merveille… » Je soupirai doucement en fermant les yeux. Le pensait-elle sincèrement ou disait-elle cela uniquement pour tenter de me rassurer un tant soit peu et calmer la crise que je venais de faire ? Elle m’avait affirmé être d’une franchise à toute épreuve et je ne pouvais que la croire dans le fond. C’était le moins que je puisse faire en tout cas. « Ah oui ? Ca ne me donne pas un air trop … Négligé ? » Demandais-je faiblement en lui lançant un bref regard en coin avant de détourner le regard, pour éviter le sien. Je me figeai plus encore, lorsqu’elle colla sa joue à la mienne, en faisant alors mine de s’y frotter avec lenteur. J’avais l’impression … de vivre un rêve ! Oui … Ou quelque chose dans ce goût là en tout cas. « Vous êtes doux… » Je laissai échapper un bref gémissement, sans pouvoir m’en empêcher et fini par poser une main dans ses cheveux toujours retenu par un chignon, pour garder mon visage contre le sien, tandis que je fermais les yeux. « Pas autant que vous … » Soupirais-je d’une voix douce. Après une brève hésitation, je finis par enrouler mon bras autour de ses épaules, pour l’attirer contre moi et ainsi la prendre dans mes bras. J’enfouis ensuite mon visage dans son cou, en posant ma main libre sur son dos et inspirai longuement son odeur en souriant quelque peu en coin. « Vous n’avez pas oublié le parfum aujourd’hui, Mily … » Lâchais-je d’une voix douce, en restant ainsi un long moment, à simplement la serrer contre moi et à profiter de sa douce odeur. Je relevai ensuite la tête, pour déposer un tendre baiser sur sa joue, avant de me reculer à peine, pour rencontrer son regard, du mien. « J’étais venu … Avec un but bien précis … Et vous m’avez … tout perturbé. » Lâchais-je doucement, en riant faiblement et me sentant alors rougir.

« A défaut de passer ma nuit dans un lit, je vais la passer aux toilettes, avec tout ce que j’ai bu. » Sans trop réellement comprendre sur le coup, je lui lançais un regard totalement ahurit par la suite. Il était sérieux ? L’imaginer debout devant des toilettes en train de pisser c’était… comment dire, c’était bizarre, ce n’était pas le genre de vision que j’aurais voulu avoir. Riant faiblement, je levais les yeux au ciel. « Certes va falloir évacuer oui… Merci pour les infos, je vous imagine très bien. Au moins vous ne dormirez pas avec l’autre c’est un bon point ! » Soufflai-je l’air de rien. Parlant de sa barbe tout en mangeant des chips, je compris que je venais de mal m’exprimer, et je ne tardais pas à courir pour aller chercher deux verres d’eau. Un nature et un sucré, avant de venir m’assoir à ces cotés lui tendant le sucré pour qu’il le boive. Il était bien trop pale à mon gout. Je le laissais boire en lui disant de boire l’autre par la suite tout en m’excusant du fait que je m’étais mal exprimé. J’adorais sa barbe… « Ah oui ? Ça ne me donne pas un air trop … Négligé ? » secouant lentement la tête de façon négative, je détaillais sa barbe en souriant en coin. Et puis même si cela lui donnait un air négligé, je ne doutais absolument pas du fait qu’il serait beau… Terriblement beau même !

« Oh que oui… vous êtes terriblement beau Nolan… Et vous n’avez pas l’air négligé… » soufflai-je doucement en souriant franchement pour le coup, avant de venir frotter ma joue contre la sienne, restant tout contre lui, pour lui faire part qu’il était terriblement doux. Sentant sa main se poser sur mes cheveux, je le laissais faire comprenant qu’il me tirait vers lui pour ne pas que je m’en aille. « Pas autant que vous … » Frissonnant longuement, mon cœur s’emballant quelque peu, je le laissais me tenir. Comme si c’était normal, comme s’il pouvait se le permettre. Je ne savais pas ce qu’il se passait, mais ça se faisait. Nous ne nous étions vu qu’une fois… Pourquoi agir de la sorte, comme si nous le pouvions… « J’ai une peau de bébé je l’avoue… » soufflai-je doucement en déglutissant longuement fermant alors les yeux de bien-être. C’était plaisant de l’avoir enfin près de soi, terriblement même. Sentant sa main glisser pour enrouler alors son bras autour de mes épaules, je le laissai faire. Me serrant contre lui, je soupirais de bien-être. Le sentant me tirer encore plus à lui, je lâchais un bref gémissement. Son visage dans mon cou, je penchais la tête en arrière souriant en coin, en poussant un long râle de plaisir. Mon cœur battant de plus en plus vite, je dus me rappeler de respirer tant les émotions étaient forte en moi. Sa main dans mon dos, je posais faiblement la mienne sur l’une de ses cuisses la lui caressant lentement.

« Vous n’avez pas oublié le parfum aujourd’hui, Mily … » Riant doucement sur le coup, je me sentis faiblement rougir. C’est vrai que je m’étais parfumé. Une tout autre odeur que la vanille ou bien même l’amande. Le parfum comportait surtout des touches de rose, de fruité, il y avait un peu de vanille mais tellement enfouit dans les autres senteurs. Me serrant un peu plus contre lui, je poussais un bref soupire de bien être en remontant ma main sur le haut de sa cuisse l’air de rien. « Je pense toujours à vous quand je me parfum… » susurrai-je doucement l’air de rien pour lui avouer dans un sens que je pensais donc à lui assez souvent, pour ne pas dire constamment, car je pensais bel et bien à lui tous les jours, même en dormant puisque je rêvais souvent de lui. Parfois qu’il revenait me voir, parfois qu’il m’embrassait, parfois que l’on vivait ensemble, ou que j’étais sa femme et qu’il n’avait jamais eu Stacy dans sa vie. C’était des rêves assez destructeurs. Je pourrais les appeler des cauchemars, mais cela serait mentir. Il n’était pas dans la liste des cauchemars. Se redressant, je le laissais faire avant de rougir sous son baiser sur ma joue. Je ne m’y étais pas attendu. Frissonnant en portant doucement ma main sur ma joue je plongeais mon regard dans le sien, comme perdue, comme cherchant les mots dans ses yeux. « J’étais venu … Avec un but bien précis … Et vous m’avez … tout perturbé. » Fronçant doucement les sourcils, je le regardais sans réellement comprendre. Il était venu me voir pour me dire quelque chose ? Ou juste pour me voir. Quel était son but ? J’étais totalement intriguée maintenant qu’il m’avait sorti ce genre de chose. Je voulais en savoir un peu plus… Posant ma main sur sa joue, je caressais faiblement ses poils, les tirants lentement avant de m’approcher a mon tour de sa joue l’embrassant faiblement en restant contre un petit moment avant de me redresser, restant près de son visage, comme si nous allions nous embrasse. Je pouvais presque sentir son souffle contre ma peau. « Ah bon ? Je vous perturbe donc tant que cela ? Dite moi ce que vous étiez venu faire ici alors… Je me sens impatiente… » murmurai-je lentement en le regardant droit dans les yeux. Ma main sur sa joue, je l’a remontais à ses cheveux les fourrageant, en les tirant en arrière, le décoiffant l’air de rien, lui donnant un air totalement négligé, chose que j’aimais particulièrement même. Baissant rapidement mon regard sur ses lèvres, je passais instinctivement ma langue sur mes lèvres, comme pour montrer que j’avais envie de l’embrasser, et c’était bel et bien le cas en fait. Je voulais dévorer ses lèvres, m’en délecter un long et terrible moment.

« Certes va falloir évacuer oui… Merci pour les infos, je vous imagine très bien. Au moins vous ne dormirez pas avec l’autre c’est un bon point ! » Bon … Certes, mentionner le fait que j’allais très certainement passer ma nuit dans les toilettes, à uriner, n’était apparemment pas une bonne idée du tout. C’était même carrément con, de raconter un truc pareil. Non seulement elle s’en foutait parfaitement, ce qui était aisé à comprendre. Mais aussi et surtout … Franchement, quelle classe de raconter ça. Super glamour ! J’allais la faire fuir pour de bon cette fois, c’était plus que certain. « D’habitude je réfléchis un peu plus avant de parler … » Marmonnais-je faiblement en songeant qu’elle était et resterait, sans doute, la seule personne avec qui je ne prenais même pas la peine de réfléchir avant de parler. Sans doute parce que je me sentais beaucoup trop à l’aise lorsque j’étais avec elle. J’étais à peu près certain de pouvoir tout me permettre, ou presque, quand j’étais avec elle, sans avoir à craindre qu’elle ne me juge ou se foute ouvertement de moi. Mais comme tout le monde, elle avait tout de même ses limites. Et apparemment, naïf comme je l’étais, je venais de les franchir. Je ne pouvais que la comprendre d’ailleurs … Après une brève crise de panique et d’asthme, lorsque j’avais cru entendre un refus pur et simple de sa part, de l’éventualité que nous puissions nous voir encore un peu plus longtemps, elle remit le sujet de ma barbe, sur le tapis. De toute évidence, elle lui plaisait vraiment, ce qui me fit légèrement sourire. Je la regardais donc en lui demandant si ça ne faisait pas négligé. « Oh que oui… vous êtes terriblement beau Nolan… Et vous n’avez pas l’air négligé… » Je souris faiblement en soupirant alors doucement de bien être et détournai le regard sans trouver quoi que ce soit à redire à cela. Inconsciemment, j’avais laissé cela en songeant que je lui plairais peut-être davantage si je ne me rasais pas de deux ou trois jours. Ce qui me semblait complètement idiot, pour un homme de mon âge. J’avais la sensation d’être un adolescent fou amoureux pour la première fois de sa vie et prêt à tout pour conquérir l’élue de son cœur. Certes, c’était à peu près le cas, du début à la fin.

Un moment plus tard, elle s’amusa à frotter lentement sa joue contre la mienne, en me faisant remarquer que j’étais doux. Je souris en coin en maintenant sa tête prisonnière, pour rester de la sorte le plus longtemps possible, et lui faisant remarquer que je ne l’étais pas autant qu’elle. « J’ai une peau de bébé je l’avoue… » Je souris en coin en continuant de frotter lentement ma joue contre la sienne, en fermant alors les yeux pour en profiter plus encore. « Il n’y a vraiment que ça qui fasse bébé, chez vous … » Soupirais-je d’une voix douce, au creux de son oreille, sans même m’en rendre véritablement compte. Je ne tardais pas à la prendre dans mes bras pour la serrer doucement mais fermement contre mon corps, en enfouissant alors mon visage dans son cou pour me délecter de sa douce odeur. Je ne tardai d’ailleurs pas à mentionner le fait qu’elle n’avait pas oublié son parfum cette fois ci, contrairement à la fois précédente. Un parfum qui m’envoutait plus que de raison, à m’en faire perdre totalement la tête. « Je pense toujours à vous quand je me parfum… » Je ris quelque peu en tentant de graver ses mots en moi. Ainsi, il lui était arrivé de penser à moi. Sans doute souvent, si elle se parfumait tous les jours ou presque. Autant dire que c’était vraiment loin d’être pour me déplaire. « Et je pense toujours à vous, quand arrive l’heure de se raser. » Finis-je par avouer d’une voix douce, en riant quelque peu sur le coup. Elle venait de m’avouer qu’elle pensait souvent à moi … Je me sentais … Euphorique ! Raison, sans doute, pour laquelle j’éprouvai alors une véritable flambée de courage. Je me détachai à peine d’elle pour plonger mon regard dans le sien et lui faire remarquer qu’elle m’avait presque fait oublier que j’étais venu ici avec quelque chose derrière la tête. Je soupirai de bien être en sentant sa main sur ma joue et penchai légèrement la tête vers celle-ci, pour profiter plus encore de sa caresse. J’entrouvris alors quelque peu les lèvres, en voyant son visage atrocement près du mien, son souffle heurtant ma peau à chaque expiration de sa part. Je sentis mon cœur s’emballer fortement, une nouvelle fois.

« Ah bon ? Je vous perturbe donc tant que cela ? Dite moi ce que vous étiez venu faire ici alors… Je me sens impatiente… » Oui, j’allais lui dire. J’allais lui avouer que j’étais tombé fou amoureux d’elle et que si elle était prête à m’accepter tel que j’étais en sachant que j’étais marié … Alors j’étais là et bel et bien là, prêt à tromper ma femme et pas qu’une fois. Prêt à la tromper pour vivre une relation hors normes, idylliques et foutrement amoureuse … avec une mineure. A vrai dire, je me foutais royalement de son âge, je l’aimais, point. Je la laissai alors glisser une main dans mes cheveux et vis sa langue passer entre ses lèvres, alors qu’elle semblait prise dans la contemplation des miennes. L’envie de l’embrasser fut plus forte que jamais et pourtant je dus lutter pour ne pas craquer. Parler avant, agir après. « Je … oui … Je, j’étais venu parce que … Euh … Je … » Je soupirai quelque peu et fermai les yeux pour ne plus regarder ses lèvres, tant j’étais en train de perdre la tête, mais surtout mes mots. « Je suis venu pour vous parler de … Vous savez … Quand je suis venus … vous m’avez conseillé de coucher avec une femme autre que Stacy et que … Je … Je ne l’ai pas fais hm … Mais je suis tombé amoureux de … Cette fille si … unique et parfaite. Maintenant … Je ne sais pas comment faire pour le lui dire … Je … J’ai vraiment envie de le lui dire, de le lui faire comprendre … Mais je ne sais pas faire, je suis complètement idiot et … J’ai besoin d’aide. » Certes, ce n’était très certainement pas la meilleure entrée en matière qui soit. Mais si elle me poussait à aller parler à cette soit disant autre fille … Je n’aurais plus qu’à prendre mes clic et mes clac et partir. J’étais sans doute idiot de ne pas le lui dire clairement, mais je ne savais pas que faire ni comment. J’étais perdu et amoureux pour la toute première fois de ma vie.

« D’habitude je réfléchis un peu plus avant de parler … » Riant quelque peu sans pouvoir m’en empêcher je le regardais amusée. Il n’y avait pas que l’alcool qui le faisait parler ! Mais aussi la caféine ! Ou alors il était vraiment comme ça naturellement sans s’en rendre compte… « Hum, je pense que la caféine vous réussit moins que l’alcool, va falloir revenir Nolan… Ce n’est pas bon… Va falloir que je vous mette à l’eau plate. L’eau gazeuse pourrait vous faire parler encore. » Soufflai-je en mangeant des chips avant de parler de sa barbe. Apparemment j’ai mal fait au vu de la crise qu’il allait nous faire. Allant chercher deux verres d’eaux, un sucré et l’autre pas, je m’installais à ses côtés pour lui faire boire les deux avant de lui dire que j’aimais sa barbe… Oui je l’aimais et j’en profitais pour frotter ma joue à la sienne lui annonçant qu’il était doux avant qu’il ne me tienne contre lui, comme pour m’empêcher de partir. « Il n’y a vraiment que ça qui fasse bébé, chez vous … » Gémissant faiblement je me serrais un peu plus contre lui, totalement heureuse et contente de l’entendre me dire ce genre de chose. C’était plaisant, je savais déjà qu’à ses yeux je faisais bien plus que dix-sept ans, et tant mieux, j’espérais tellement qu’il puisse se passer quelque chose entre nous. Mais plus le temps passait et moins j’en doutais. Il était marié, non amoureux, mais fidèle… « Tant mieux alors…De toute façon, une femme avec une peau de bébé, je suis sûre que ça vous plait… » soufflai-je l’air de rien. Me prenant totalement dans ses bras, je le laissais faire en posant ma main sur sa cuisse comme pour créer un contact de ma part envers lui.

Son visage dans mon cou, je ne pus que prendre plaisir en l’entendant me dire que je m’étais parfumé et que par conséquent moi, je pensais à lui des que je me parfumais. C’était sorti tout seul… « Et je pense toujours à vous, quand arrive l’heure de se raser. » Souriant en coin, je fixais sa barbe en soupirant quelque peu. C’était plaisant de savoir qu’il pensait à moi. Peut-être qu’il pensait à moi en faisant tout autre chose, comme s’habiller, manger et j’en passe, comme moi je le faisais, car il était évident que je pensais à lui constamment, pas que pour le fait du parfum. Mais ça je n’allais tout de même pas le lui dire avec autant d’aisance non ? Je me voyais mal le dire en tout cas, même si pour le parfum c’était déjà de trop à mon gout. « J’espère que vous pensez à moi quand vous voyez votre barbe aussi… » soufflai-je doucement en souriant de plus en plus. Ma main sur sa cuisse je la caressais lentement le laissant me serrer de plus en plus fort contre lui. C’était plaisant oui, terriblement même. Se redressant il m’apprit qu’il avait quelque chose à me dire, j’en profitais pour caresser sa joue du bout de mes doigts, lui demandant alors de me dire ce qu’il avait à dire, pourquoi il était venu tout simplement. « Je … oui … Je, j’étais venu parce que … Euh … Je … » Le regardant longuement en voyant qu’il avait du mal à me dire ce qu’il voulait me dire, je caressais continuellement sa joue, comme pour lui donner confiance. Ses yeux se fermant, un frisson s’empara alors de moi. J’avais envie de l’embrasser, lui voler un doux et simple baiser.

« Je suis venu pour vous parler de … Vous savez … Quand je suis venus … vous m’avez conseillé de coucher avec une femme autre que Stacy et que … Je … Je ne l’ai pas fait hm … Mais je suis tombé amoureux de … Cette fille si … unique et parfaite. Maintenant … Je ne sais pas comment faire pour le lui dire … Je … J’ai vraiment envie de le lui dire, de le lui faire comprendre … Mais je ne sais pas faire, je suis complètement idiot et … J’ai besoin d’aide. » Au fil de ses paroles, je me sentis blêmir. C’était, je crois la première fois que quelqu’un pouvait atteindre autant mon cœur. Me sentant idiote, conne, bête et j’en passe, j’avais qu’une envie. Mourir. Je me sentais, terriblement mal. Ma tête me tournait, mon sang affluait en moi, mes tempes me faisant alors terriblement mal. Il aimait quelqu’un et ce n’était pas moi. Comment je le savais ? Sa façon de me demander de l’aide. Je n’étais donc qu’une fille qui le conseillait ? Ni plus ni moins. Il m’avait écouté, voilà pourquoi il avait été absent tout ce mois. Il fricotait avec sa belle demoiselle, il était tombé amoureux et il devait surement être heureux. Restant silencieuse un long moment, je me reculais faiblement en détournant le regard, sentant mes yeux se rempli de larme. L’amour faisait très mal, je découvrais ce verdict terriblement vrai aujourd’hui pour la première fois. J’aurais préféré souffrir de ne jamais l’avoir revu… ça aurait été mieux pour moi, mon mental, mon cœur. Enlevant ma main de sur sa joue je mis un moment à réaliser que je ne respirais plus. Reniflant longuement, je fermais les yeux pour ravaler mes larmes. J’étais à nouveau trop bonne… « Oh… Je… Et bien…. Tant mieux pour toi alors… Je t’avais dit que tu trouverais l’amour… Je…tu devrais peut être aller la voir et lui dire clairement ? Ou l’embrasser un truc du genre… Je suis… Très… Contente pour toi. » soufflai-je la gorge nouée par la douleur. Tout à l’heure c’était lui, mais là, c’était moi qui avait besoin de quelque chose, je me sentais affreusement mal.

« Hum, je pense que la caféine vous réussit moins que l’alcool, va falloir revenir Nolan… Ce n’est pas bon… Va falloir que je vous mette à l’eau plate. L’eau gazeuse pourrait vous faire parler encore. » Je ris faiblement en songeant que je n’allais évidemment pas lui dire ce qu’il en était véritablement. A savoir qu’en réalité, c’était l’effet qu’elle, elle me faisait sur moi, qui me rendait de la sorte, aussi franc. En temps normal, café ou pas café, je ne parlais pas aussi vite, sans même prendre le temps de réfléchir. Mais ce jour là, j’avais tendance à parler trop vite, simplement à cause de la nervosité que je ressentais à être ainsi en sa présence. Elle me faisait définitivement perdre la tête et je ne savais comment réagir autrement qu’en parlant … En parlant trop vite, bien sûr. « Hm vous avez sans doute raison .. Les bulles pourraient me monter à la tête. » Répondis-je d’une voix taquine, en souriant franchement en coin. Le tout, avant qu’elle ne mentionne le fait que j’avais, apparemment, perdu mon rasoir et que Stacy avait eut la flemme de m’en acheter un. Je sentis alors une crise d’angoisse, me serrer la gorge, au point de provoquer l’arrivée d’une crise d’asthme. Raison pour laquelle elle s’éloigna rapidement pour aller me chercher un verre d’eau sucrée et un verre d’eau plate, normale. Après que je les ais bu tous les deux, je la laissai poser sa joue contre la mienne pour la frotter lentement en me disant que j’étais doux. Ce qui me fit rire, alors que je lui faisais remarquer que je ne l’étais pas autant qu’elle, la prenant alors lentement dans mes bras pour en profiter plus que de raison. « Tant mieux alors…De toute façon, une femme avec une peau de bébé, je suis sûre que ça vous plait… » Je ris faiblement en frottant un peu plus ma joue contre la sienne. Je ne pouvais décemment pas le nier, sous peine de passer pour un vil menteur. A vrai dire, c’était surtout elle qui me plaisait, plus que toute autre chose ou toute autre personne. « Ce serait mentir que de le nier … Et je ne suis pas un menteur. » Soufflais-je d’une voix douce en fermant les yeux.

Par la suite, après que je lui eus fais remarquer qu’elle n’avait pas oublié de se parfumer, elle me répondit qu’elle pensait à moi à chaque fois. Raison pour laquelle je lui appris que c’était aussi mon cas, lorsqu’arrivait l’heure de me raser. « J’espère que vous pensez à moi quand vous voyez votre barbe aussi… » Je ris doucement en caressant lentement ses cheveux, sans pouvoir m’en empêcher et sans cesser d’inspirer longuement et fortement son parfum qui m’envoutait plus que de raison. « Vous êtes … gourmande. » Marmonnais-je faiblement en rougissant malgré moi sur le coup tant ce simple adjectif, pouvait vraiment vouloir dire tout un tas de choses qui n’avaient pas forcément à voir avec de la gourmandise du point de vu nourriture. Je dus ensuite me forcer, pour me détacher un tant soit peu d’elle. Pas de grand-chose mais juste assez pour pouvoir la regarder et plonger mon regard dans le sien. J’eus un mal fou à ne pas l’embrasser, lorsqu’elle se passa faiblement la langue sur les lèvres en baissant le regard sur les miennes. Le souffle court et précipité et le cœur battant la chamade, je fermai les yeux pour lutter plus franchement, contre mon envie de presser mes lèvres contre les siennes. Hésitant et balbutiant, je finis par lui dire ce que j’avais à lui dire. Mais manquant de courage, je choisis plutôt de lui dire cela de façon à lui faire entendre que j’étais là simplement pour avoir ses conseils et ainsi pouvoir faire ce que je pensais être le mieux et de quelle façon. Je gardai les paupières closes le temps de mes paroles et les rouvris pour me figer devant sa réaction. Paupières closes et la peau terriblement pâle, elle me semblait être dans un aussi piteux état que moi, un instant plus tôt. Vivait-elle mal le fait que je puisse être tombé amoureux d’une autre ? Avait-elle … Espéré, qu’il s’agisse d’elle ? Etait-ce ce qu’elle désirait ? « Oh… Je… Et bien…. Tant mieux pour toi alors… Je t’avais dit que tu trouverais l’amour… Je…tu devrais peut être aller la voir et lui dire clairement ? Ou l’embrasser un truc du genre… Je suis… Très… Contente pour toi. »

Il faudrait être idiot pour ne pas voir qu’elle n’appréciait pas mon annonce. Ce qui me fit un bien fou, de façon presque surprenante. Je m’étais attendu à tout … Sauf à cela. A présent, rester à espérer que je ne me trompais pas. Et le fait qu’elle me tutoie brutalement, me semblait être une preuve de plus du fait qu’elle était totalement perturbée et paumée par mon annonce. Avec lenteur, je pris son menton d’une main pour lui faire tourner le visage vers moi. « Lhoà ? Vous pensez qu’elle comprendra si je l’embrasse ? » Demandais-je d’une voix douce, en passant mon pouce sur ses lèvres, avec lenteur, sans la quitter du regard. Hésitant, je finis par me pencher pour déposer un faible et bref baiser sur ses lèvres, me redressant ensuite pour la regarder avec hésitation. Je finis par déposer un nouveau lent baiser sur ses lèvres, mon cœur battant terriblement vit et fort. Je déposai ainsi, plusieurs baisers sur ses lèvres, sans la quitter du regard. Je lâchai un bref gémissement à l’instant où je plaquai plus franchement mes lèvres sur les siennes, glissant une main dans ses cheveux pour maintenir son visage contre le mien, tandis que ma langue s’immisçait entre ses lèvres, à la recherche de la sienne.

« Hm vous avez sans doute raison .. Les bulles pourraient me monter à la tête. » Riant doucement je lui lançais un regard clairement amusé et presque amoureux en le détaillant longuement de bien-être. J’étais terriblement bien avec lui. « Au pire je suis là pour vous sauver… Votre ventoline aussi, j’ai eu des cours de secourisme… Mes bouches à bouches sont parfaits… Je crois… » soufflai-je en souriant quelque peu. Parlant de barbe et de rasoir perdu je compris que je m’exprimais mal, surtout en parlant de Stacy. Rapidement en le voyant faire une crise je filais prendre deux verres d’eaux fraiches. Un sucré l’autre nature. Je les lui fis boire avant de lui dire que sa barbe me plaisir et me frottant alors à lui, le laissant me coller contre lui pour en profiter. Je le sentis se frotter à moi lorsqu’on parla de peau de bébé. « Ce serait mentir que de le nier … Et je ne suis pas un menteur. » Souriant en coin, en posant une main rapide sur sa joue je l’a lui caressais en fermant alors les yeux. Il n’était pas menteur et ça, ça me plaisait atrocement, il n’avait pas idée. Je n’avais jamais aimé les menteurs de toute façon. Les mensonges m’horripilent fortement. « ça me plait… » soufflai-je lentement en souriant en coin. Le laissant me prendre bien dans ses bras, je posais ma main sur sa cuisse avant de lui demander s’il pensait aussi à moi quand il voyait sa barbe, puisque j’appris qu’il pensait à moi en se rasant. « Vous êtes … gourmande. » Souriant en coin, je le regardais longuement. J’étais donc gourmande ? Je l’étais surtout parce que c’était lui qui me rendait ainsi, ni plus ni moins.

« Et si je vous disiez que c’est vous qui me rendez gourmande ? » soufflai-je à voix basse en le regardant en coin comme pour le provoquer quelque peu. Peu de temps après, il se détacha faiblement de moi, caressant lentement mes cheveux en me disant être amoureux, et sous le coup, je lui annonçais que… c’était bien pour lui oui et qu’il devait aller le lui dire puisqu’il me demandait conseil. Il n’avait qu’à faire ça pendant que moi je pleurerais dans mon coin. Sa main se glissant encore plus dans mes cheveux je le regardais a peine avant de sentir sa main sur mon menton me forçant alors à le regarder, ce que je fis les larmes dans les yeux. « Lhoà ? Vous pensez qu’elle comprendra si je l’embrasse ? » Baissant le regard, le relevant assez rapidement pour affronter la dure réalité de la vie, j’haussais faiblement les épaules. J’avais envie de lui dire que je m’en foutais royalement que dans le fond, je préférais qu’il s’en aille et ne me fasse plus subir ces choses-là. J’étais tombée amoureuse de lui bien trop rapidement. Son caractère sa façon d’être sa fragilité, mais surtout et aussi sa beauté m’avait frappé… Son pouce passant sur mes lèvres, je les entrouvris sous le coup. Il n’avait pas le droit de me faire subir cela, comme si c’était normal, alors que non. Mes lèvres m’appartenaient. J’avais envie de mordre son doigt. Plus par envie que méchanceté… Le voyant s’approcher, je sentis mon cœur cesser de battre l’espace d’une seconde avant de sentir ses lèvres sur les miennes. Boguant sur place, je cru perdre totalement pied. Ma tête me tournant, je posais une main sur la banquette, me retenant de ne pas tourner de l’œil. C’est moi qui allais faire un malaise. Ne le quittant pas du regard une seule seconde, je le laissais déposer un second baiser. Douce tuerie. Je mourrais.

Adieux. Mon cœur s’emballant, je sentis tout dans mon corps s’activer. La chair de poule m’envahir, le sang affluer en masse, ma tête tourner, ma vue se brouiller. Mes membres ne répondant pratiquement plus. L’effet du premier baiser. L’effet du baiser de l’homme que j’aimais. Ses baisers se faisant bien plus intenses et moins espacés je me cramponnais avec force a la banquette mais aussi au bord de la table sans le quitter du regard. L’entendant Gémir, ses lèvres se plaquant avec insistance sur les miennes, je poussai un faible gémissement. Enfin une réaction à ses baisers. Sa main s’immisçant dans mes cheveux pour me tenir contre lui, je posais mes mains sur son cou le serrant fortement sous l’intensité du plaisir. Sa langue passant entre mes lèvres j’entrouvris la bouche pour l’embrasser à mon tour. Plaquant alors ma langue contre la sienne, c’était la première fois que j’embrassais quelqu’un. Mon cœur battant la chamade, je me rapprochais de lui en l’embrassant avec ardeur et passion. Je ne contrôlais plus rien. Une de mes mains montant à ses cheveux je fis comme lui le tenant, de peur qu’il puisse s’en aller. C’était moi… C’était moi qu’il aimait… Il était amoureux de moi. Je me sentais revivre j’avais l’impression d’être à cet instant au paradis, purement et simplement. Glissant sur la banquette pour me coller sincèrement à lui, une de mes jambes se glissa sur les siennes, tandis que l’autre se replia sur la banquette tout contre son corps. Comme prête à monter sur lui. Je me retins. Je savais que c’était l’impulsivité du plaisir. Je ne voulais pas… Je ne pouvais pas faire cela. Il avait surement des besoins plus fort que moi. Rompant faiblement le baiser, je déposais de lent baiser humide sur ses lèvres avant de trembler plus violemment attrapant mon verre de coca le portant rapidement à ma bouche pour le boire d’une traite. Du sucré j’en avais besoin. Posant mon front contre le sien je baissais le regard quelques instants sur nos corps. « Je crois… qu’elle a un peu compris… Je… Vous devriez recommencer… elle avait besoin d’un remontant pour ne pas s’évanouir… » Murmurai-je doucement en frottant alors mon nez au sien comme si c’était normal. Paradis.

« Au pire je suis là pour vous sauver… Votre ventoline aussi, j’ai eu des cours de secourisme… Mes bouches à bouches sont parfaits… Je crois… » Je ris doucement en levant les yeux au ciel sur le coup. Cette fille me faisait complètement craquer, de part son caractère, ses agissements et ses propos généralement … Atypiques et inattendus. Elle ne disait jamais ce à quoi je m’attendais et c’était évidemment une chose qui me plaisait plus que de raison. A vrai dire, cela me rendait même complètement fou et j’en perdais purement et simplement la tête. Il s’agissait justement de tous ces petits détails là, que je n’avais tout bonnement pas pu oublier et qui avaient fait que j’étais tombé éperdument amoureux d’elle au point d’avoir besoin de le lui avouer aujourd’hui même. « Ne me tentez pas … je vais vouloir faire une crise d’asthme ou autre connerie de ce genre, juste pour pouvoir vérifier cela par moi-même. » Lâchais-je alors, l’air de rien, en lui adressant un regard quelque peu taquin et amusé, en coin. Par la suite, je ne pu retenir une crise d’angoisse puis d’asthme, lorsqu’elle mentionna Stacy, le plus naturellement du monde. Comme si j’avais envie de parler de cette femme haïssable, dans un tel moment. Il me semblait pourtant évident que non. Dans un même temps, j’étais bien conscient du fait qu’elle ne pouvait pas savoir que j’étais là pour elle et uniquement pou elle et non pas pour parler de Stacy. Surtout pas Stacy. Sans doute dans le but de me rassurer, elle fini par frotter lentement sa joue contre la mienne, pour me faire remarquer, alors, que j’étais doux. Compliment que je lui retournai tout aussi rapidement et elle me fit remarquer qu’elle avait une peau de bébé, affirmant ensuite que cela me plaisait. Elle avait parfaitement raison sur ce point d’ailleurs. Et je le lui fis bien comprendre d’ailleurs, en affirmant que je n’étais pas un menteur. Je ne l’avais jamais été et ne le serais jamais. « ça me plait… » Je souris en coin en la détaillant du regard sans pouvoir m’en lasser et sans répondre quoi que ce soit pour le coup. Il n’y avait, de toute façon, rien à ajouter.

Par la suite, alors que nous parlions du fait que nous avions apparemment tous les deux pensé l’un à l’autre pendant ce long moi, elle me demanda si je pensais à elle dès lors que je voyais ma barbe. Je ris doucement sans pouvoir m’en empêcher et lui fis remarquer qu’elle était vraiment gourmande pour le coup. « Et si je vous disiez que c’est vous qui me rendez gourmande ? » A cette question, je me sentis rougir instantanément comme le pauvre idiot que j’étais. Disait-elle cela pour me faire entendre le fait que c’était bel et bien le cas ? Ou me taquinait-elle simplement, comme elle avait pu le faire à mainte et mainte reprise, dès notre première et fabuleuse rencontre ? J’étais tant aveuglé par mes sentiments à son encontre, que je ne parvenais pas à savoir s’il était ou non possible, qu’elle puisse elle aussi être un tant soit peu tombée amoureuse de moi. Cela serait trop beau pour être vrai. Non ? « Je … Gourmande, comment ? » Demandais-je alors, en rougissant de plus bel. Je la pris ensuite dans mes bras pour la serrer fortement contre moi et profiter autant de son corps contre le mien, que de son parfum plus qu’envoutant. Après une longue étreinte de la sorte, je me redressai pour plonger mon regard dans le sien et mentionner enfin, ce que j’avais sur le cœur. A savoir, que j’étais follement amoureux d’une certaine jeune femme et que j’avais besoin de ses conseils pour savoir comment faire. Devant sa réaction excessive mais plaisante à souhait, je compris sans trop de mal, qu’elle était … jalouse. Ou du moins, quelque chose dans ce gout là. Lorsqu’elle retrouva la parole et me tutoya sans paraître s’en rendre compte, je décidai d’agir pour de vrai cette fois ci. Raison pour laquelle je finis par prendre son menton de ma main et lui faire redresser le visage, pour enfin plonger mon regard dans le sien. Je compris aux larmes dans ses yeux, que je ne m’étais pas trompé quant à sa réaction. Raison pour laquelle je lui demandai donc s’il suffisait que j’embrasse celle dont j’étais amoureux, pour le lui faire comprendre, puisque c’était ce qu’elle-même venait de me conseiller. Je souris en coin en la voyant hausser les épaules et finis par me pencher pour déposer un faible baiser sur ses lèvres pulpeuses.

Je déposai ainsi plusieurs lents baisers sur ses lèvres, y allant de plus en plus rapidement, avant de gémir et craquer pour de bon, plaquant alors fermement mes lèvres contre les siennes, pour un baiser bien plus passionné et fiévreux. Son gémissement m’électrisa et fit pulser plus fortement encore, mon sang dans mes veines. Je glissai ma langue entre ses lèvres, qu’elle entrouvrit instantanément, pour me laisser faire. Je glissai une main dans ses cheveux pour bien maintenir son visage contre le mien et la sentis faire de même, alors qu’elle répondait à ce baiser avec tout autant de fougue et d’ardeur que moi. Tremblant fortement, je soupirai d’aise contre ses lèvres, sans jamais les quitter des miennes, tandis que l’une de mes mans maintenait son visage et que l’autre, tentait de se raccrocher à son haut. Je lâchai un involontairement gémissement, lorsque je sentis l’une de ses jambes passer par-dessus les miennes et du lutter avec férocité contre mon désir, pour ne pas l’attirer purement et simplement, sur moi. Je me figeai quelque peu lorsqu’elle détacha ses lèvres des miennes après un ultime bref baiser et la regardai récupérer son verre de coca, pour le boire rapidement, avant de revenir contre moi, pour poser son front contre le mien. Je soupirai doucement et posai une main sur sa joue, sans la quitter un seul instant du regard. « Je crois… qu’elle a un peu compris… Je… Vous devriez recommencer… elle avait besoin d’un remontant pour ne pas s’évanouir… » Je ris doucement en posant mon autre main sur son autre joue et, sans la quitter un seul instant du regard, penchai lentement la tête pour bien plaquer mes lèvres contre les siennes. Cette fois ci, je pris le temps de caresser doucement ses lèvres de ma langue, avant de la glisser dans sa bouche à la recherche de la sienne. Je l’embrassai ainsi durant un long moment, laissant les minutes filer sans que je ne détache mes lèvres des siennes et sans que mon regard ne quitte le sien. Je du me forcer pour interrompre le baiser et redresser lentement la tête pour la regarder. Mon regard brillant, témoignait clairement du chamboulement interne auquel je devais faire face à cet instant plus que magique et destructeur. « Je … wow … » Marmonnais-je d’un voix étranglée et rauque, avant de rire doucement et poser mon front contre le sien. Après être resté ainsi sans bouger ni parler, durant plusieurs minutes, je finis par me redresser et l’attraper par la taille, pour l’attirer sur moi et la faire s’asseoir à califourchon sur mes cuisses. « Promis, je saurais me tenir … » Soufflais-je l’air de rien, en la prenant alors bien dans mes bras et posant ma joue contre son épaule. « Est-ce que vous … tu réalises vraiment tout ce que … Une éventuelle relation …pourrait entrainer ? Bon … je vais sans doute un peu trop vite … pardon … » Marmonnais-je d’une voix hésitante en rougissant franchement, lorsque je réalisais qu’après tout, j’ignorais totalement ce qu’elle ressentait pour moi.

« Ne me tentez pas … je vais vouloir faire une crise d’asthme ou autre connerie de ce genre, juste pour pouvoir vérifier cela par moi-même. » Riant doucement je plantais mon regard dans le sien en souriant en coin. Qu’il fasse donc… Je voulais bien le sauver moi. « Pas de bêtises petit garçon ! Déjà que vous ne voyez même pas mon auréole ! Avez-vous réfléchis au père noël ? Je suis sûre que votre grand père vous a bien entourloupé ! Et puis c’est vilain, parce que imaginez moi je rate mon bouche à bouche et que je me l’a joue perverse comme dans les films ? Je vous roule une galoche ? On n’a pas l’air con ! » soufflai-je en posant ma main sur ma bouche comme pour faire la fille outrée. Peu de temps parlant de rasoir et de Stacy il me fit vraiment une crise et je lui ramenais de l’eau, avant de me coller a lui et frotter ma joue à la sienne. Lui demandait s’il pensait à moi à chaque fois qu’il voyait sa barbe vu qu’il pensait à moi en se rasant il me traita de gourmande. Je ne pus qu’avouer qu’il me rendait gourmande. « Je … Gourmande, comment ? » frissonnant au ton de sa voix et de sa question, je serrais lentement ma main sur sa cuisse en déglutissant longuement. « Aussi gourmande à souhait que pourrait l’être une femme envers un homme… » Murmurai-je en réalisant que mes paroles étaient extrêmement explicite pour le coup. Se redressant en m’annonçant rapidement qu’il était amoureux, je me sentis tout à coup mal. Comme trahi et je ne pus cacher mes larmes qui montait dans mes yeux.

Lui disant de foncer plus ou moins, je sentis sa main sur mon menton me forçant à le regarder. M’embrassant de plusieurs baiser sur les lèvres, je cru rapidement mourir sous le coup en comprenant. Le baiser s’intensifiant par la suite je me collais a lui en le tenant fermement avant de passer une jambe le long de ces cuisses me rapprochant le plus possible de lui en l’embrassant franchement avant de me reculer pour boire un verre de coca en lui disant que j’avais compris le message mais qu’il fallait qu’il me remontre pour que je comprenne mieux. M’embrassant avec extrême lenteur, le baiser dura un long, très long moment. Nos langues se cherchant se rencontrant, je vivais le plus beau jour de ma vie. Je n’en doutais pas un seul instant. Rompant le baiser je déglutis en le regardant, sans pouvoir fermer les yeux. C’était impossible. Je pouvais lire le désir et… De l’amour en lui, il m’aimait… « Je … wow … » Totalement secouée par ce baiser si intense et magique, j’essayais tant bien que mal de me remettre de mes émotions. Comment faire ? Que faire justement ? C’était la première fois pour moi et je devais bien le laisser faire, le laisser maitre de la situation. Je voulais le laisser faire, qu’il puisse me guider car j’étais totalement perdue. Mais j’aimais ce ressentis, le début de notre relation, le courant qui passait entre nous, comment ne pas apprécier ? Mon cœur essayant de se remettre à battre normalement, je fermais lentement les yeux en soupirant lentement. Pour ma part je n’arrivais même pas à parler, ma gorge était totalement nouée. J’étais au paradis, aux anges même. Le paradis n’avait pas de nom, au non, le paradis était tellement beau… Frissonnant contre lui, je sentis faiblement ses mains sur ma taille avant de me sentir relever et atterrir sur ses cuisses. Rougissant violemment sous cette position si intime, j’avais tout fait pour l’éviter et lui m’y mettait en plein dedans.

Ce n’était pas que je ne voulais pas. J’avais peur de l’exciter et de le frustrer… Je savais que je n’étais pas prête même si je ressentais du désir pour lui. « Promis, je saurais me tenir … » Riant doucement sous le coup, je lui lançais un regard terriblement amusé avant de frissonner de bien-être. Je n’osais pas trop bouger non plus. Tout cela était terriblement délicat. « Je vous fait confiance… J’essaierai de ne pas trop bouger… » Soufflai-je doucement en fermant lentement les yeux, mon cœur s’emballant avec intensité en réalisant petit à petit la situation qui s’amplifiait. Je voulais figer le temps et profiter au maximum… Oh que oui je le voulais. Et pas qu’un peu, mais je savais que c’était impossible. Le sentant me prendre dans ses bras je le laissais faire, mon buste se collant doucement à son torse. Sa joue sur mon épaule, je laissais alors tomber ma joue sur sa tête. « Est-ce que vous … tu réalises vraiment tout ce que … Une éventuelle relation …pourrait entrainer ? Bon … je vais sans doute un peu trop vite … pardon … » Mon cœur ayant un raté, je déglutis longuement en fermant les yeux avec force. Le fait qu’il me tutoie me fit un bien fou. Un rapprochement en plus qui fit battre mon sang encore plus fort dans mes veines. Je savais parfaitement dans quoi je m’engageais, je savais qu’il était marié. De force ça changeait la donne ce n’était pas comme s’il l’avait aimé un jour et que là, il se retrouvait à ne plus la désirer ou autre… S’il ne l’avait jamais trompé… C’était bien parce qu’il… couchait avec. Est-ce qu’il continuerait une fois que l’on … J’avais peur de la réponse. Il dormirait avec elle tous les soirs comme d’habitudes… Des inquiétudes m’envahirent mais je ne pouvais pas et ne devait pas me faire si curieuse dès le début… Posant lentement mon index sur ses lèvres, je les lui caressais lentement en me rapprochant de lui, le serrant bien contre moi. C’était tellement ravageur et destructeur. « Je réalises parfaitement dans quoi je m’engage Nolan… vous… Tu m’as tout dit à notre première rencontre…Je suis prête à vivre ce genre de relation à te partager avec elle. Tant pis pour les conséquences et tout ce qu’elle peut apporter… Tu en vaux le coup… » Murmurai-je doucement en me redressant quelque peu. Posant lentement ma main sur sa joue je le contemplais un long moment avant de me pencher pour déposer un doux et bref baiser sur ses lèvres posant alors mon front contre le sien. « Et vous ? Toi… tu… Réalise que… Tu es mon premier en tout ? Je n’avais jamais eu de petit ami… Tu es prêt à…. A… Patienter sur… Certains plans ? » Murmurai-je en rougissant violemment baissant alors mon regard sous le coup.

« Pas de bêtises petit garçon ! Déjà que vous ne voyez même pas mon auréole ! Avez-vous réfléchis au père noël ? Je suis sûre que votre grand père vous a bien entourloupé ! Et puis c’est vilain, parce que imaginez moi je rate mon bouche à bouche et que je me l’a joue perverse comme dans les films ? Je vous roule une galoche ? On n’a pas l’air con ! » Surpris, j’écarquillai quelque peu les yeux en l’observant un long moment, sans trouver quoi que ce soit à redire à cela. Etait-elle réellement sérieuse ? Pourrait-elle vraiment … M’embrasser, plutôt que de me faire un bouche à bouche ? J’avais presque du mal à le croire pour le coup, tant c’était presque trop beau pour être vrai. Je n’en demandais même pas tant pour ma part. Et je ne doutais pas que si je venais à être mal et qu’elle m’embrassait, je tomberais en syncope pour de bon. Elle avait réellement de l’espoir, pour s’imaginer qu’un tel bouche à bouche de sa part, pourrait me remettre sur pied. « Tant pis, le père noël ne m’apporte plus de cadeau depuis longtemps de toute façon. Vous savez que vous m’achèveriez plus qu’autre chose, si vous veniez à faire ça ? » Demandais-je l’air de rien, en lui lançant un regard gentiment moqueur. Par la suite, après une brève crise d’asthme de laquelle elle m’aida à me sortir sans le moindre bouche à bouche, nous en arrivâmes à mentionner le fait qu’elle était gourmande. Alors que je la tenais toujours fermement contre moi dans une franche étreinte, je rougis fortement en l’entendant me dire que c’était moi qui la rendais aussi gourmande. Curieux, je lui demandais donc en quoi je la rendais ainsi. « Aussi gourmande à souhait que pourrait l’être une femme envers un homme… » En clair elle avait envie de moi ou, au moins, de mes lèvres. Ou alors je me faisais un film monstrueux, je ne le savais pas vraiment. Dans tous les cas, je me sentis rougir fortement alors que je gardais mon visage enfouit dans son cou, pour le lui cacher le plus possible. « Vous me rendez gourmand aussi, vous savez … » Soupirais-je l’air de rien, en rougissant de plus bel.

Malgré ma peur d’être rejeté par elle, je me redressai ensuite pour lui avouer enfin que j’étais tombé amoureux et que j’avais maintenant besoin de ses conseils, pour savoir que faire. A sa réaction, qui comprenait des larmes dans ses yeux, je compris sans mal qu’elle n’appréciait pas l’idée que je sois tombé amoureux d’une autre. Raison pour laquelle je ne tardais pas à l’embrasser d’abord avec lenteur, pour lui faire comprendre que c’était d’elle que j’étais amoureux, ni plus ni moins. De baiser en baiser, je finis par glisser franchement ma langue entre ses lèvres, à la recherche de la sienne, pour l’embrasser avec fougue et passion. Je du prendre sur moi pour ne pas craquer, lorsqu’elle passa une jambe par-dessus les miennes, en mettant tout autant de fougue dans le baiser, que moi. Mais brutalement, elle interrompit le baiser, pour boire un grand verre de coca, avant de m’annoncer qu’elle avait comprit et désirait que je reprenne le baiser, après qu’elle ait fait une pause pour se remettre. Riant doucement, j’obéis sans tarder en prenant alors son visage entre mes mains, pour l’embrasser avec lenteur et tendresse, ma langue cherchant et trouvant la sienne pour en jouer, avec le plus de douceur possible, sans jamais quitter son regard du mien. Après un long moment de ce baiser tendre et lent, je me reculai à peine, pour pouvoir la regarder longuement, totalement envouté et perdu par le plaisir que j’avais ressentis sous ce seul baiser. Le souffle coupé, je la détaillai longuement sans trouver de mot assez fort pour exprimer ce que je ressentais. Alors que je continuais de la détailler longuement du regard, je finis par l’attraper par la taille pour la faire s’asseoir à califourchon sur moi. Les rougeurs qui apparurent sur ses joues, me firent sourire quelque peu en coin, sans que je ne fasse pour autant, le moindre commentaire. Je ne tenais pas à la gêner plus encore, qu’elle ne l’était déjà. Je lui fis simplement part du fait, que je saurais me retenir. « Je vous fait confiance… J’essaierai de ne pas trop bouger… » Je ris doucement en lui lançant un regard taquin et enroulant simplement mes bras autour de sa taille, en essayant de ne pas me montrer trop pressant et insistant, par peur de l’effrayer elle. Je ne tenais pas à ce qu’elle soit mal à l’aise ou autre. « Je ne vais pas vous sauter dessus … Je crois … » Lâchais-je l’air de rien, en retenant un sourire, pour ne pas lui montrer que je la taquinais.

Tranquillement, je posai ma joue contre son épaule et soupirai d’aise en sentant sa propre joue, sur ma tête. Je fermai alors les yeux en lui demandant si elle savait réellement dans quoi elle s’engageait, la tutoyant alors pour la première fois et de façon tout à fait volontaire. Je me redressai et plongeai mon regard dans le sien, lorsqu’elle passa son index sur mes lèvres, avec lenteur. « Je réalise parfaitement dans quoi je m’engage Nolan… vous… Tu m’as tout dit à notre première rencontre…Je suis prête à vivre ce genre de relation à te partager avec elle. Tant pis pour les conséquences et tout ce qu’elle peut apporter… Tu en vaux le coup… » Je soupirai doucement en espérant sincèrement, qu’elle avait pleinement conscience du fait qu’elle se lançait dans quelque chose qui risquait de lui être difficile à supporter et ce, de plus en plus au fil du temps. « Tu ne me partageras pas vraiment avec elle tu sais … Elle … N’a pas grand-chose de moi. » Lui fis-je remarquer d’une voix douce, en montant alors mes mains à son visage, pour caresser lentement ses joues de celles ci, allant et venant sur celles-ci, tantôt de mes paumes et tantôt du dos de mes mains. « Tu penses vraiment que j’en vaux le coup ? Et si finalement … tu es déçue ? » Demandais-je ne plissant légèrement le nez à cette idée pour le moins gênante et dérangeante. Je la regardai se redresser faiblement, pour poser à son tour ses mains sur mes joues et soupirai d’aise sous son lent et doux baiser, plongeant alors mon regard dans le sien, quand son front vint se placer contre le mien. « Et vous ? Toi… tu… Réalises que… Tu es mon premier en tout ? Je n’avais jamais eu de petit ami… Tu es prêt à…. A… Patienter sur… Certains plans ? » Surpris par cette question à laquelle je ne m’étais vraiment pas attendu, je la regardai baisser le regard, alors que ses joues se teintaient d’une jolie couleur rouge bien soutenue. Souriant en coin, je me penchai pour déposer de lents baisers sur la commissure de ses lèvres, en soupirant d’aise. « Je te l’ai dis … Coucher pour coucher ne m’intéresse pas. J’attendrai autant de temps qu’il le faut. Parce que je … je suis … Amoureux de toi. » Soupirais-je doucement, en rougissant de plus bel. C’était la première fois que j’avouais clairement mes sentiments et les disais ainsi. Autant dire que je n’étais pas du tout habitué et que j’étais presque gêné. « Tu n’avais jamais eus de petit ami ? Vraiment ? Pas même de … baiser ? » Demandais-je ensuite, sans pouvoir cacher ma surprise. Se faisant, je glissai mes mains dans son cou, pour lui caresser lentement la peau, me penchant alors pour y déposer un tendre baiser, en soupirant d’aise.

« Tant pis, le père noël ne m’apporte plus de cadeau depuis longtemps de toute façon. Vous savez que vous m’achèveriez plus qu’autre chose, si vous veniez à faire ça ? » Fronçant les sourcil je relevais le regard vers lui en soupirant quelque peu. Il n’avait vraiment pas une belle vie… Tout ça à cause de Stacy… « Je vous enverrais mon père noël cette année, il est temps de remédier à cela... Hum… Je tenterais a l’occasion un de ces jours…. Promis je vous réanimerai comme il se doit ! » Faisant une crise d’asthme par la suite, je l’aidais rapidement avant de caresser ma joue contre la sienne lui murmurant qu’il était doux, venant à me dire que j’étais on ne peut plus gourmande, je lui fis comprendre que j’étais gourmande de lui… Tout simplement. « Vous me rendez gourmand aussi, vous savez … » Entrouvrant faiblement la bouche, je souris faiblement en tremblant lentement. « Je le sais à présent… J’aime ça… » soufflai-je lentement. Peu de temps après il m’annonça être amoureux et je sentis les larmes me monter. Il était amoureux et me demander de l’aide… C’était déplacé… M’embrassant de plusieurs baisers lents et doux, je me figeais avant de l’embrasser franchement lorsqu’il se mit à m’embrasser avec ardeur. Nos langues se rencontrant avec franchise, je dus rompre le baiser pour boire du coca et me remettre de mes émotions. Reprenant le baiser quelques instant après, ma jambes sur les siennes, je le laissais m’embrasser dans le quitter du regard, avant qu’il ne me mettre à califourchon sur lui.

« Je ne vais pas vous sauter dessus … Je crois … » Riant doucement avant de lever les yeux au ciel je me serrais un peu plus contre lui en soupirant quelque peu. « On est entouré de monde, je doute que l’exhibitionnisme soit votre tasse de thé... Et la mienne aussi … Seriez-vous coquin Nolan ? » Demandai-je en souriant en coin, lui pinçant faiblement la joue pour le taquiner l’air de rien. Posant sa joue sur mon épaule, je posais la mienne sur sa tête avant qu’il ne me demande si je savais dans quoi je m’embarquais. Je posais mon index sur ses lèvres le laissant se redresser quelque peu pour m’écouter parler. « Tu ne me partageras pas vraiment avec elle tu sais … Elle … N’a pas grand-chose de moi. » Soupirant lentement je baissais furtivement le regard en plissant le nez. Je le savais, mais elle l’avait déjà auprès d’elle le soir pour dormir… « Tu penses vraiment que j’en vaux le coup ? Et si finalement … tu es déçue ? » Ses mains sur mes joues je soupirais longuement de bien être un faible sourire se logeant alors sur mon visage. Le laissant faire, je posais lentement ma main sur l’un de ses poignets en soupirant longuement de bien-être. J’étais bien entendu sur et je savais que je ne serais pas déçue par lui, c’était même impossible, je l’aimais, même s’il ne le savait pas encore… « Je sais qu’elle n’a pas grand-chose de toi, mais je m’habituerais à elle… Et comment être déçue ? Je ne peux pas être déçue… Nolan, tu me plais, terriblement… Depuis notre rencontre je pense sans cesse à toi… » soufflai-je doucement en le regardant droit dans les yeux souriant en coin pour lui faire comprendre que je disais vrai. Rapidement je collais mon front au sien pour lui demandais s’il serait patient question cul… Je ne voulais pas non plus le frustrer… Mais il serait obligé d’attendre un peu.

« Je te l’ai dit … Coucher pour coucher ne m’intéresse pas. J’attendrai autant de temps qu’il le faut. Parce que je … je suis … Amoureux de toi. » Frissonnant quelque peu à ses paroles, je le regardais rougir en souriant en coin. J’aimais qu’il puisse me dire qu’il était amoureux de moi, ça me plaisait atrocement en fait. C’était la première fois qu’un homme m’aimait, et surtout qu’il me le disait… Je me sentais importante et nécessaire pour quelqu’un c’était terriblement plaisant en fait. « Tu n’avais jamais eus de petit ami ? Vraiment ? Pas même de … baiser ? » Rougissant à mon tour, je fermais brièvement les yeux en sentant sa main dans mon cou et son baiser suivant la cadence. Inspirant profondément, je remontais lentement mes mains dans ses cheveux les lui fourrageant faiblement en tirant dessus. Je me sentais bien, euphorique, ailleurs. Je voulais profiter de ce moment et pas qu’un peu. Penchant faiblement ma tête en arrière comme pour l’inciter d’avantage à continuer, je caressais ses cheveux avant de faufiler ma main sur sa nuque la lui caressant lentement en soupirant de bien-être. « J’aime terriblement le fait que tu sois pas ce genre d’homme… Si… collectionneur de femme… Je ne te ferais pas trop attendre non plus tu sais…Je commence déjà à me surprendre à avoir envie… de toi… » soufflai-je en rougissant violemment sous le coup. Me redressant faiblement je me laissais m’avachir contre lui le détaillant longuement en soupirant longuement de bien-être. Je n’avais jamais eu de petit ami, puis il fallait dire qu’avec la mort de ma sœur je n’avais pas les idées pour cela, puis m’occuper de mon frère et de ma sœur n’aidait pas non plus dans le fond. Je n’avais jamais réellement été intéressé par les hommes jusqu’à ce que je rencontre Nolan… Me reculant faiblement en posant mes coudes sur la table derrière moi je restais penchais en arrière en regardant son buste, soupirant lentement en relevant le regard vers le sien. « J’ai jamais réellement fait attention aux garçons… J’ai grandi pourtant entouré d’homme, de sexe… La différence d’âge avec ma sœur m’a fait découvrir certaines choses assez tôt… Mais je n’avais jamais pensé à…. Ça, ça ne me disait rien jusqu’à toi… » soufflai-je sans le quitter du regard un seul instant en souriant faiblement. J’avais l’impression que tout cela était naturel, normal, comme si nous avions le droit de nous afficher de la sorte alors que je savais que dans d’autre lieu nous ne pourrons pas nous afficher avec autant d’aisance. Me redressant je pris son visage en coupe déposant plusieurs petits baisers humides sur ses lèvres en frissonnant longuement de bien-être. « Ne voudrais-tu pas que l’on aille ailleurs ? Chez moi ? Pour être plus tranquille ? » Demandai-je doucement sans arrière-pensée bien entendu, je voulais juste être seule avec lui…

« Je vous enverrai mon père noël cette année, il est temps de remédier à cela... Hum… Je tenterai à l’occasion un de ces jours…. Promis je vous réanimerai comme il se doit ! » Je ris doucement en levant les yeux au ciel. M’envoyer son père noël. Si elle comptait m’offrir le moindre cadeau, je n’étais pas certain de pouvoir l’accepter. Non seulement parce que je n’étais pas habitué à ce que l’on m’offre quoi que ce soit, mais aussi parce que je ne voyais pas pourquoi elle, elle m’offrirait des cadeaux. Elle plus que n’importe qui d’autre. Sans compter que j’avais toujours trouvé plus beau, le fait de recevoir ses cadeaux au matin du vingt cinq. Or … Je ne doutais pas que je ne pourrais jamais passer noël avec elle. Pour la simple et bonne raison que du vingt quatre au vingt six décembre de chaque année, j’étais de corvée de famille, Stacy comprise. Et je ne doutais pas que c’était aussi son cas. Après tout, noël était censé être une fête de famille. Censé, en effet. A mes yeux, c’était devenu bien plus commercial qu’autre chose. Et ce, comme toutes les autres fêtes de l’année d’ailleurs. A commencer par la St Valentin. Brr cette fête qui m’avait toujours fait horreur et durant laquelle Stacy passait sa journée à tirer la tronche, parce que je ne souhaitais pas changer mes habitudes de tous les jours, simplement parce que c’était censé être la fête. Elle n’avait pas encore comprit qu’à la fête des amoureux, je ne pouvais décemment pas faire quoi que ce soit, n’étant aucunement amoureux d’elle. « Hm … Et que pourrait faire votre père-noël, pour moi ? » Demandais-je alors, quelque peu curieux de savoir si elle comptait réellement me faire des cadeaux ou autres conneries du genre. Le seul cadeau que j’avais toujours demandé, était celui du bonheur. Je ne l’avais jamais eu. Foutu père noël. Parlant ensuite du fait que je la rendais, apparemment, gourmande, alors que je la serrais doucement contre moi, je lui appris que c’était réciproque. A quoi bon le lui cacher, alors qu’elle même me l’avouait sans détour ? « Je le sais à présent… J’aime ça… » Je souris en coin et me redressai par la suite, sans répondre quoi que ce soit, pour la regarder longuement et me jeter à l’eau.

Avec difficulté, je lui avouais le fait que j’étais tombé éperdument amoureux mais ne savait comment faire pour le faire comprendre à la fille qui était concernée. Après un bref instant de réflexion devant ses réactions qui me firent frémir, je finis par déposer lentement mes lèvres contre les siennes, pour y déposer de lents et tendres baisers. Le tout, avant de m’emballer pour de bon et l’embrasser avec ardeur et insistance, ma langue se jouant inlassablement de la sienne. Lorsqu’elle fit une pause pour boire son verre de coca, je la regardai faire avant de l’embrasser de nouveau, de façon bien plus tendre et mesurée cette fois ci, comme pour me délecter de ce baiser, le plus possible. Un moment plus tard, totalement sonné par la force du plaisir que je prenais sous ces simples baisers, je l’attirais sur moi avant de lui dire qu’elle ne risquait rien car je saurais me contrôler. Je n’étais tout de même pas un animal en quête de plaisir, qui allait la violer sur cette foutue banquette. Même si, dans le fond, l’envie n’était pas manquante. « On est entouré de monde, je doute que l’exhibitionnisme soit votre tasse de thé... Et la mienne aussi … Seriez-vous coquin Nolan ? » Je ris doucement, sans pouvoir m’en empêcher et levai un instant les yeux au ciel avant de l’observer en silence pendant un long moment, le regard amusé mais néanmoins amoureux. Elle n’avait pas tout à fait tort quant au fait que je n’étais pas du genre exhibitionniste ou toute autre chose du même style. « Non en effet, ce n’est pas franchement mon genre … Moi coquin ? Pas que je sache, non … » Marmonnais-je faiblement, en rougissant sans rien pouvoir contrôler. L’idée qu’elle puisse penser cela de moi, était presque gênante et perturbante. Je n’étais pas du genre à agir de façon … Coquine, toute autre chose de ce genre. D’un côté, ce n’était pas bien surprenant, si l’on considérait le fait que je n’en n’avais tout simplement jamais eus l’occasion, avec une femme telle que Stacy. A vrai dire, la moindre folie de ce genre était à proscrire, lorsque l’on n’était pas amoureux. Non ? C’était en tout cas mon point de vu. Autant dire que ce n’était plus d’actualité à présent que j’étais bel et bien fou amoureux. Même si ce n’était, évidemment, pas de ma femme.

Par la suite, je lui appris sans détour, le fait que j’attendais le temps qu’il faudrait attendre, sans chercher à aller plus loin dans notre relation, puisqu’elle n’était apparemment pas prête. Attendre ne me posait aucunement problème et je lui dis sans broncher, lui faisant remarquer que j’étais amoureux d’elle. Je la vis rougir à ces mots, ce qui me fit légèrement sourire, sans que je ne fasse le moindre commentaire, pour autant. Surpris, je lui demandais ensuite confirmation, du fait qu’elle n’avait jamais eut de petit ami. « J’aime terriblement le fait que tu sois pas ce genre d’homme… Si… collectionneur de femmes… Je ne te ferai pas trop attendre non plus tu sais…Je commence déjà à me surprendre à avoir envie… de toi… » Je soupirai d’aise en la contemplant un long moment, sans pouvoir m’en lasser, tant c’était tout bonnement plaisant à souhait. Je souris légèrement en con, en sentant ses mains dans mes cheveux, tandis qu’elle les fourrageait avec lenteur. Soupirant d’aise, je parcourus sa gorge, du bout des lèvres, y déposant de longs et tendres baisers. « Je suis loin de l’être, même … Et ne te presse pas, vraiment. J’attendrai autant de temps qu’il le faudra. » Insistais-je d’une voix douce, en redressant la tête pour plonger mon regard dans le sien, en souriant en coin. Je ne voulais surtout pas qu’elle se sente obligée de se dépêcher, simplement pour pouvoir répondre à mes désirs physiques. Même s’il était vrai que je mourais déjà d’envie d’elle, au point où je n’avais pas touché à Stacy depuis un bon moment déjà et que j’en étais même arrivé à rêver de Mily, très souvent, pour ne pas dire toutes les nuits. Continuant de l’observer, je ne pus m’empêcher de baisser le regard sur son corps, lorsqu’elle se recula pour poser ses coudes sur la table dans son dos, mettant ainsi en avant, sa poitrine. Sans doute sans le faire exprès bien entendu. Toutefois, je ne pu m’empêcher de passer faiblement ma langue sur mes lèvres, à cette vu. Et sans pouvoir m’en empêcher, je posai mes mains sur sa taille, pour caresser faiblement son ventre, de mes pouces, en me forçant alors à relever le regard, pour le plonger dans le sien. « J’ai jamais réellement fait attention aux garçons… J’ai grandi pourtant entourée d’hommes, de sexe… La différence d’âge avec ma sœur m’a fait découvrir certaines choses assez tôt… Mais je n’avais jamais pensé à…. Ça, ça ne me disait rien jusqu’à toi… » Surpris, j’haussai les sourcils sans trop comprendre, avant de plisser le nez puis soupirer quelque peu, le tout sans la quitter du regard. « Tu as découvert … Quel genre de choses ? » Demandais-je d’une voix hésitante, presque inquiet pour le coup. « C’est … Etrange, que tu n’aies jamais été tentée, jusqu’à maintenant. Bien que … Bon sang, c’est affreusement plaisant. » Avouais-je d’une voix douce et amoureuse, en souriant un peu plus franchement.

Je me penchai ensuite, pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres, en fermant quelque peu les yeux pour en profiter pleinement. Je gémis doucement lorsqu’elle prit mon visage en coupe, pour déposer de brefs baisers humides sur mes lèvres. J’entrouvris les yeux pour la regarder en souriant à peine et profitant pleinement de la présence de ses lèvres, contre les miennes. « Ne voudrais-tu pas que l’on aille ailleurs ? Chez moi ? Pour être plus tranquille ? » Je soupirai faiblement en fermant les yeux et hochant lentement la tête, avant de regarder autour de nous. Il était vrai que, même s’il y avait peu de monde à cette heure ci, il y avait quand même quelques personnes. Or, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il serait préférable que nous ne soyons que tous les deux, pour pouvoir profiter pleinement et nous découvrir enfin, sans spectateur pour cela. « Oui, je pense que ce serait pas mal. On pourrait discuter sans spectateurs. » Soupirais-je doucement en déposant un énième baiser sur ses lèvres, avant de me lever et l’entrainer avec moi. « Ce serait pas mal que je règle ma facture avant de partir, quand même. » Lâchais-je d’une voix taquine en m’éloignant en direction du comptoir, pour qu’elle me suive.

« Hm … Et que pourrait faire votre père-noël, pour moi ? » Réfléchissant quelques instants, je levais vaguement les yeux au ciel en souriant en coin. « A voir… Une journée Thalasso en ma compagnie ? Une journée plage ? Une journée hors de l’état ? Bien sûr toujours avec moi. Je suis comprise dans le cadeau… » Peu de temps après il faiasit une crise et je l’aidais à aller mieux avant de me coller à lui. M’annonçant qu’il était amoureux je me sentis faible et nulle avant qu’il ne m’embrasse pour me faire comprendre que c’était moi qu’il aimait. Nous embrassant franchement un moment, je repris mes esprits avant de nous embrassant avec plus de lenteur cette fois le tout sans ce quitter du regard. Une fois le baiser fini, il me prit par la taille pour me poser a califourchon sur lui, pour me dire qu’il saurait être sage. « Non en effet, ce n’est pas franchement mon genre … Moi coquin ? Pas que je sache, non … » posant lentement ma main sur sa joue, je soupirais de bien être sans le quitter une seule seconde du regard. J’aimais le voir rougir, et je ne comprenais pas réellement pourquoi là, il rougissait autant… Il n’y avait pas matière à rougir, du moins à mes yeux… « Ça ne m’aurait pas gêné que tu le sois, tu sais ? Je parle d’être coquin… Pas exhibitionniste… Sinon là, je ferais peur… » soufflai-je doucement en riant un peu. Parlant par la suite du fait qu’il aurait à attendre question sexe, je le regardais longuement en lui disant qu’il ne pouvait pas craquer là, puisque nous n’étions tout de même pas seuls…

« Je suis loin de l’être, même … Et ne te presse pas, vraiment. J’attendrai autant de temps qu’il le faudra. » Souriant en coin en posant un doux et rapide baiser sur ses lèvres, je restais contre en soupirant lentement inhalant sa douce odeur. « Tu es un homme parfait… » soufflai-je doucement en déposant un lent baiser sur ses lèvres avant de me reculer me tenant sur la table. Ses mains sur ma taille, ses pouces me caressant le ventre, je frissonnant de bien être en souriant en coin, parlant alors du fait que je n’avais jamais eu de petit ami et surtout pourquoi…« Tu as découvert … Quel genre de choses ? » Plissant le nez, je détournais brièvement le regard en repensant à toute les fois où j’avais vu ma sœur faire l’amour avec un homme, ou bien même des inconnus. Les gens tellement défoncé ou alcoolisé, ne se rendant pas compte qu’ils n’étaient pas seuls… « C’est … Etrange, que tu n’aies jamais été tentée, jusqu’à maintenant. Bien que … Bon sang, c’est affreusement plaisant. » Tournant rapidement un regard vers lui je souriais en coin en riant faiblement. Comment ne pas adorer ? C’était un homme et je me doutais bien qu’il devait adorer avoir… Une maitresse ? Qui soit totalement vierge dans tous les sens du terme… « Le sexe… J’étais jeune, ma sœur me trainait à ses soirées… Disons que j’ai vu pas mal de jeunes coucher à droite et à gauche dans tous les recoins des maisons… Ma sœur y compris. Ça m’a un peu écœuré. Je ne veux pas être ce genre de fille. Qui couche simplement. Ben tu sais… J’avais quatorze ans à la mort de ma sœur… Et à seize ans mes parents nous ont largués sur Miami… Pas le temps pour les mecs… Je préfère manger du chocolat et dessiner… » Marmonnai-je doucement en le regardant droit dans les yeux avant de lui demander s’il serait d’accord pour qu’on aille chez moi.

« Oui, je pense que ce serait pas mal. On pourrait discuter sans spectateurs. » Souriant franchement en entendant sa réponse positive, je le laissais nous relever, posant les pieds au sol avant de prendre rapidement mes affaires le suivant. « Ce serait pas mal que je règle ma facture avant de partir, quand même. » Pas bête j’avais déjà oublié. Le tenant bien par la main, je le suivis au comptoir. Sans pouvoir m’en empêcher je me collais à lui, comme attiré par son corps. Je l’étais dans un sens. Croisant le regard de ma collègue je lui fis un franc sourire la laissant encaisser les consommations de Nolan. « C’est quand même pas bête, j’avais oublié pour ma part… » soufflai-je doucement en caressant son poignet de mon pouce. Regardant autour de nous je soupirais lentement avant de le tirer vers l’extérieur une fois le tout fait. Sortant dehors un frisson s’empara alors de moi sous la fraicheur de la nuit. Du monde se trouvait dans la rue, on pouvait sentir l’odeur iodé de l’océan à peine à quelques mètres. « Je suis garée juste là, la voiture noire. Je t’attends et tu me suis ? » soufflai-je doucement en déposant de lent baisers humides sur ses lèvres avant de le quitter pour filer à ma voiture. Montant rapidement, je jetais mes affaires sur le siège passager et mit le contact. Chauffage en route, je manœuvrais rapidement prête à m’engager une fois Nolan en vue. Le voyant arriver, je passais devant lui avant d’appuyer rapidement sur l’accélérateur. J’habitais à moins de vingt minutes du bar, le temps de chopper tous les feux rouges du quartier quoi… Puisque je vivais dans East Coast. Mettant un peu de musique je mis les clignotant à chaque fois que j’en avais besoin histoire de bien le diriger et ne faisait que regarder dans le rétroviseur pour voir s’il me suivait bien. Filant dans le quartier assez aisé je m’engageais dans une longue avenue avant d’aller au bout pour appuyer sur le bouton du portail. Rentrant dans le jardin je fermais le portail une fois sa voiture entrait. Me garant devant le porche de la maison, je coupais le moteur et descendis de la voiture en souriant franchement. « Ça va ? J’espère que tu as retenu le chemin pour pouvoir revenir autant de fois que tu le voudras… » Soufflai-je l’air de rien avant de filer vers la porte d’entrée glissant la clé dans la serrure ouvrant la porte allumant la lumière le laissant entrer en fermant celle-ci me tournant vers lui. « Fais comme chez toi, tu peux poser ta veste sur le porte manteau, tu veux boire un truc ? Manger ? » Soufflai-je en filant vers la cuisine.

« A voir… Une journée Thalasso en ma compagnie ? Une journée plage ? Une journée hors de l’état ? Bien sûr toujours avec moi. Je suis comprise dans le cadeau… » Surpris, j’haussai les sourcils, sans trop savoir si elle plaisantait ou si elle était parfaitement sérieuse en m’annonçant un truc pareil. Il était certain que non … N’est-ce pas ? Pourquoi voudrait-elle passer autant de temps avec moi, loin de tout et tout le monde ? J’aurais presque pu en arriver à penser que ses sentiments étaient les mêmes que les miens. Mais je ne devais surtout pas me faire de faux espoirs, au risque d’être encore et toujours, déçu. A croire que j’aimais souffrir au vu du fait que je faisais limite tout, pour attirer la souffrance à moi. J’étais parfois naïf et maladroit, de toute évidence. Quoi qu’il en soit, pour revenu aux cadeaux qu’elle proposait … Je ne pouvais décemment pas nier qu’ils me tentaient terriblement et même plus encore. Si elle venait sérieusement à me faire l’un de ces cadeaux, il était certain qu’il s’agirait du plus beau cadeau qu’il m’aurait été donné de recevoir de la part d’autrui. Parce qu’elle était comprise dans le cadeau bien entendu. Il n’y avait pas photo là-dessus. « Vraiment ? Vous pensez vraiment que je mérite ce genre de cadeau ? » Demandais-je alors, sans parvenir à dissimuler ma surprise, pour le coup, tant elle était grande, suite à ses propos. Allait-elle finir par me prendre pour le gars le plus timide et le plus, peu sûr de lui, à force que j’agisse et réagisse continuellement de la sorte ? J’osais espérer que non. La situation était déjà bien assez gênante comme cela, selon moi. Un bon moment plus tard, après une crise d’asthme de ma part et les révélations sur mes sentiments, nous nous embrassâmes à perdre haleine, avant que je ne l’embrasse de façon bien plus tendre et plus mesurée. Par la suite, je l’attrapai par la taille pour la faire s’asseoir à califourchon sur moi. Je n’avais pas trop pensé à l’ambigüité de cette position et répondais simplement à un désir et un besoin de l’avoir, au plus proche de moi.

Lorsque je lui fis part du fait que je ne comptais pas lui sauter dessus, elle me demanda si j’étais du genre coquin, en ajoutant que pour sûr, je n’étais pas exhibitionniste. Je fus quelque peu surpris par sa demande quant à savoir si j’étais ou non coquin, raison pour laquelle je me sentis rougir, encore et toujours. Le tout, en lui faisant remarquer que je ne l’étais aucunement. C’était du moins vraiment ce que je pensais, puisque de part mon passé, jamais je ne m’étais montré coquin ou toute autre chose de ce genre. « Ça ne m’aurait pas gêné que tu le sois, tu sais ? Je parle d’être coquin… Pas exhibitionniste… Sinon là, je ferais peur… » Je souris quelque peu devant ses paroles et son rire, sans la quitter du regard, comme à l’habitude. Fort heureusement, tout de même, qu’elle puisse ne pas avoir souhaité que je sois exhibitionniste. Je ne me voyais aucunement, me foutre nu devant des spectateurs étrangers, et encore moins lui faire l’amour en public. « Je ne l’ai jamais été … » Soufflais-je faiblement, en me demandant si ça la dérangerait tant que cela, que je puisse ne pas l’être. Mais dans le fond, je n’étais pas certain du fait que je ne le serais jamais par la suite, vis-à-vis d’elle. Elle pouvait parfaitement me faire le devenir, sans même s’en rendre compte, c’était un fait imparable. « Et je pense que j’aurais eus sacrément peur, si tu m’avais demandé de devenir exhib’ ou si tu avais été déçue, que je ne le sois pas. » Ajoutais-je ensuite, avant de rire doucement à cette idée saugrenue. Il fut ensuite question du fait qu’elle était vierge. Et même si j’étais surpris d’apprendre cela, mais surtout le fait qu’elle n’avait jamais eut de petit ami, je lui appris que je ne la presserai aucunement et qu’elle pouvait prendre absolument tout son temps. Je n’étais pas à ça près, de toute façon. Sans compter que j’étais éperdument amoureux d’elle. « Tu es un homme parfait… » Je soupirai quelque peu en plissant le nez, sans la quitter du regard. Je ne pouvais décemment pas penser comme elle, sur ce point là. « Je ne pense pas non … » Marmonnais-je simplement, avant de lâcher un énième bref soupir.

Par la suite, alors qu’elle se reculait quelque peu et que, pour ma part, je posais mes mains sur sa taille pour la caresser de mes pouces, je lui demandai ce qu’elle avait pu découvrir avec sa sœur. J’étais tout de même un tant soit peu inquiet pour le coup, je devais bien le reconnaître. « Le sexe… J’étais jeune, ma sœur me trainait à ses soirées… Disons que j’ai vu pas mal de jeunes coucher à droite et à gauche dans tous les recoins des maisons… Ma sœur y compris. Ça m’a un peu écœuré. Je ne veux pas être ce genre de fille. Qui couche simplement. Ben tu sais… J’avais quatorze ans à la mort de ma sœur… Et à seize ans mes parents nous ont largués sur Miami… Pas le temps pour les mecs… Je préfère manger du chocolat et dessiner… » J’hochai lentement la tête, sans la quitter du regard, songeant que sa sœur avait tout de même été sacrément étrange pour le coup. Même si, bien entendu, je n’allais pas le lui dire comme ça. Ce serait fortement déplacé et méchant de ma part. « Je peux tout à fait comprendre que tout cela t’ai … Dégoûté. Si … A cause de ça … Tu as besoin de plus de temps encore … Pas de problème. » Tentais-je alors de dire, assez maladroitement. Certes, elle n’avait aucunement été victime de viol ou autre chose de ce genre. Mais à mes yeux, assister à ce genre de choses à un jeune âge …C’était du vol d’innocence. En clair, plus ou moins la même chose. Les conséquences étaient presque les mêmes, selon moi. « Le chocolat … Le meilleur ami de la femme. » Lui fis-je remarquer d’une voix taquine, en souriant quelque peu en coin pour le coup. « Et tu dessines quel genre de choses ? » Lui demandais-je ensuite, sincèrement intéressé par tout ce qui la concernait, de près ou de loin. Après tout ceci, elle me proposa d’aller chez elle, ensemble. Bien entendu, j’acceptai, mais lui fis remarquer qu’il fallait que je règle ma facture, avant de partir. Je ne voulais pas qu’elle ait des problèmes, parce qu’elle aurait oublié d’encaisser mon paiement. Le temps de filer au comptoir, je la sentis se coller à moi, ce qui me fit sourire. « C’est quand même pas bête, j’avais oublié pour ma part… » Je ris doucement en tournant un regard amusé vers elle. « Maline mais peu de mémoire … » Lui fis-je remarquer d’une voix taquine, en arrivant au comptoir où je pu payer mes consommations, avant de m’éloigner avec elle. Je soupirai d’aise en sentant son pouce sur ma peau, me caressant avec lenteur, jusqu’à ce que nous filions dehors. « Je suis garée juste là, la voiture noire. Je t’attends et tu me suis ? » J’eus tout juste le temps de hocher faiblement la tête en signe d’acquiescement, que déjà, elle se tournait vers moi, pour déposer de lents baisers humides, sur mes lèvres. Je lâchai un bref gémissement de bien être et posai une main sur sa joue, pour maintenir son visage en place, le temps de l’embrasser avec un peu plus d’insistance, avant de me détacher d’elle pour filer à ma voiture, qui se trouvait non loin de là.

Durant tout le temps que dura le trajet, j’eus amplement le temps de réfléchir à tout cela et à penser au fait que j’étais sur le point de démarrer une véritable relation amoureuse … Adultère. C’était peut-être complètement con et risquait, mais mûrement réfléchis. J’avais eus un mois pour penser et peser le pour et le contre, de cette relation. A présent, je savais parfaitement ce que je désirais. Et ce que je désirais, c’était elle, purement et simplement. Une fois garé non loin d’elle, je descendis de voiture et la rejoignis sans tarder, incapable de détourner le regard d’elle, encore une fois. « Ça va ? J’espère que tu as retenu le chemin pour pouvoir revenir autant de fois que tu le voudras… » Je souris franchement sur le coup, en songeant que je risquais bien de passer plus de temps ici, avec elle, que chez moi. Toutes les fois où j’étais rentré très tard chez moi et que j’étais resté à l’entreprise, juste pour pouvoir retarder l’inévitable, je pourrais largement venir le passer ici avec elle, lorsqu’elle serait là. C’était un plan, encore une fois, risqué mais plaisant à souhait. « J’ai bonne mémoire photographique, ça devrait aller. » Lui répondis-je alors, sans me départir un seul instant, de mon immense sourire. Je la suivis sans un mot, en direction de la porte d’entrée, et entrai à sa suite. « Fais comme chez toi, tu peux poser ta veste sur le porte manteau, tu veux boire un truc ? Manger ? » J’hochai la tête et retirai ma veste de costume, pour la poser sur le porte manteau, avant de filer tranquillement à sa suite, en regardant autour de moi pour observer quelque peu, les lieux. « Un verre d’eau suffira. Trop de caféine dans le sang, je vais avoir besoin de faire un petit footing pour me fatiguer un minimum. » Plaisantais-je quelque peu, en souriant en coin et reportant mon attention sur elle. « Cette villa … C’est pas un peu grand pour vous trois ? » Demandais-je, après un court instant de silence.

« Vraiment ? Vous pensez vraiment que je mérite ce genre de cadeau ? » Hochant la tête je mordillais lentement mes lèvres avec envie. « J’aurais bien proposé un séjour sur un lieu paradisiaque au chaud, soleil, sans votre femme, mais je doute qu’elle accepte que vous preniez des vacances… soit disant seul. » soufflai-je lentement avant de l’aider lorsqu’il fit une crise d’asthme. Une fois fait, il ne tardait pas à m’annoncer être amoureux et m’embrassa pour me faire comprendre que c’était de moi. Me plaçant sur ses genoux, assise à califourchon sur lui, il m’annonça qu’il saurait se retenir, et je lui demandais s’il était un petit coquin, mais apparemment non…« Je ne l’ai jamais été … » Souriant faiblement en caressant lentement ses joues, je me doutais bien qu’avec une femme comme l’autre, il ne puisse pas faire grand-chose… « Et je pense que j’aurais eus sacrément peur, si tu m’avais demandé de devenir exhib’ ou si tu avais été déçue, que je ne le sois pas. » Levant les yeux au ciel, je riais doucement en fourrageant franchement ses cheveux, comme si je pouvais vouloir de cela. « Non, non, ne t’inquiète pas… Garde ton corps pour ma vue personnel, hum… » soufflai-je en venant déposer un baiser sur ses lèvres. Petit message pour lui dire de ne pas se montrer même à sa femme ? Peut-être… « Certes, mais peut être qu’avec moi… tu le deviendrais, et moi aussi… Après tout, c’est toi qui va faire mon éducation, t’en a conscience… ? » soufflai-je en mordillant lentement ses lèvres l’air de rien. M’annonçant qu’il serait patient niveau sexe, je lui fis remarquer alors qu’il était l’homme parfait… Mon mien à moi… « Je ne pense pas non … » Pinçant mes lèvres je posais mon index sur ses lèvres en soupirant lentement.

« Nolan s’il te plait… » Murmurai-je avant de me reculer, celui-ci me caressant la taille et le ventre de ses mains. Parlant de moi et de ma sœur, du fait qu’il m’avait trainé dans ses soirées, je lui expliquais pourquoi j’avais découvert certaines choses plus tôt… « Je peux tout à fait comprendre que tout cela t’ai … Dégoûté. Si … A cause de ça … Tu as besoin de plus de temps encore … Pas de problème. » Le regardant longuement, je déposais un rapide baiser sur ses lèvres en soupirant de bien être fermant lentement les yeux. « Ne t’inquiète pas Nolan, y’a pas besoin de temps en plus ou autre connerie du genre… mais merci d’y penser…Tu me plais de plus en plus … » soufflai-je lentement en léchant quelque peu ses lèvres du bout de ma langue. « Le chocolat … Le meilleur ami de la femme. » Souriant franchement je fis mine de rien en haussant quelque peu les épaules. « Et tu dessines quel genre de choses ? » Bougeant faiblement sur lui pour me coller à lui, je fourrageais ses cheveux en souriant en coin. « J’avoue que parfois je dévores des tonnes de chocolat quand j’ai un coup de blues… Mais maintenant que je t’ai toi… Je pourrais me coller contre toi et me consoler de tes bras… » soufflai-je en déposant plusieurs baisers humides sur ses lèvres. « Je dessine principalement des BD, j’en ai des tonnes, je prépare pas mal de maquette afin de les envoyer pour sortir mes propres BD, je dessine aussi des tableaux, etc, fin je touche à tout, depuis que je suis toute petite d’ailleurs. Mes parents utilisent parfois mes talents dans leurs films, genre un mur tagué ou autre, c’est de moi… » rajoutai-je doucement en le regardant longuement avant de proposer qu’on aille chez moi pour passer le temps qu’il nous restait seuls. Nous levant je le suivais payer sa note l’ayant totalement oublié pour ma part…

« Maline mais peu de mémoire … » Fronçant les sourcils, je lui pinçais franchement la taille en lui lançant un regard faussement méchant. « Je ne te permet pas ! C’était pour t’éviter d’utiliser ta carte bleue… » Dis-je l’air de rien en souriant en coin. Le laissant payer, on fila rapidement dehors. Lui montrant ma voiture pour lui dire que je l’attendais donc afin qu’il puisse me suivre, je déposais un doux baiser sur ses lèvres, avant qu’il ne prenne mon visage dans ses mains pour m’embrasser avec plus de passion. Souriant en coin j’eu du mal à me détacher de lui. Une fois sur la route, je roulais tout de même assez lentement histoire qu’il puisse mémoriser le chemin mais aussi me suivre. Une fois garée devant chez moi, je sortis du véhicule en lui demandant s’il avait donc bien mémorisé le chemin. « J’ai bonne mémoire photographique, ça devrait aller. » Souriant en coin lui lançant un regard quelque peu taquin, je lui donnais un faible coup de hanche avant de filer à l’intérieur. « Je te donnerai mon numéro et tout ça au cas ou de toute façon… » soufflai-je avant de fermer la porte et de lui faire comme chez lui. Oui il pouvait réellement le faire. Filant dans la cuisine en le regardant poser sa veste de costume sur le porte manteau, je lui demandais s’il voulait boire ou bien même manger quelque chose, le voyant me suivre de près. « Un verre d’eau suffira. Trop de caféine dans le sang, je vais avoir besoin de faire un petit footing pour me fatiguer un minimum. » Riant faiblement, je lui lançais un regard quelque peu taquin avant d’ouvrir le frigo pour en sortir une bouteille d’eau la posant sur le comptoir. Prenant deux verres, j’y mis rapidement de l’eau lui tendant son verre sans le quitter du regard.

« Cette villa … C’est pas un peu grand pour vous trois ? » Tournant un vague regard sur la villa, la grandeur des pièces, je soupirais lentement en buvant une gorgée d’eau fraiche avant d’attraper un paquet de gâteaux que mon frère n’avait pas ranger chipant un avant de l’engloutir rapidement en haussant quelque peu les épaules. « Mes parents ont choisi, je n’ai même pas pu la choisir, une vie de riche, ils n’ont pas l’habitude des petites choses je pense… Parfois ils viennent, donc ils ont leur chambre en haut. Moi j’ai le bas pour moi, Nino et Cléa dorment en haut aussi, c’est mieux… » soufflai-je doucement avant de boire une nouvelle gorgée de mon verre passant brièvement ma langue sur mes lèvres en prenant un autre gâteau le posant au milieu en lui faisant signe qu’il pouvait se servir s’il le voulait. « Je t’aurais bien proposé de t’épuiser à la place du footing mais c’est déplacé… » Soufflai-je l’air de rien en lui lançant un regard terriblement taquin et provocateur. Surtout frustrant car on savait lui comme moi qu’on ne ferait rien. Je n’étais pas réellement prête… Encore moins en sachant que nous n’étions ensemble que depuis quelques minutes… « Bon je te fais visiter le rez de chaussé, bon la cuisine, tu t’en serais douté, je pense, en face ben le salon… Derrière toi c’est un peu la salle de tout le monde… Un piano pour Nino qui aime en joué, des toiles de peinture pour moi quand j’ai envie de peindre, c’est un peu la pièce qu’on squatte tous, et les jouets en vrac de Cléa, très bien ranger comme tu peux le voir… »[/color] C’était pas du tout ranger d’ailleurs. Nino aurait pu faire un effort tout de même… « Puis là-bas ma chambre… Viens… » soufflai-je doucement en glissant ma main dans la sienne entrelaçant nos doigts le tirant faiblement vers ma chambre poussant la porte d’un coup de pied avant d’allumer et regarder mon dessin de tout à l’heure. Je l’avais totalement oublié.

« J’aurais bien proposé un séjour sur un lieu paradisiaque au chaud, soleil, sans votre femme, mais je doute qu’elle accepte que vous preniez des vacances… soit disant seul. » Je ris faiblement en hochant négativement la tête, avec lenteur. En effet, aucune chance pour que Stacy me laisse partir en vacances. Et encore moins sans elle, évidemment. A vrai dire, partir en vacances tout court, il était certain qu’elle n’était vraiment pas pour du tout. Mes dernières vacances remontaient à … Certes, à la vérité, je n’étais jamais parti en vacances, tout court. Elle m’avait souvent proposé de partir tous les deux … J’avais toujours refusé, peu désireux de la supporter plus qu’il ne faudrait. Bref, autant dire que je n’avais jamais connu le plaisir d’être en vacances où que ce soit. Le peu de fois où j’avais eus la sensation d’être un tant soit peu en vacances, c’était quand j’étais en déplacement pour le travail. Autant dire que c’était très paradoxal, en effet. « Si je dis que je pars en voyage professionnel, elle ne vérifiera pas. » Lâchais-je l’air de rien, en souriant quelque peu en coin. Sans doute était-ce idiot de mentionner une chose pareille, alors que nous n’étions même pas ensemble. Pas encore du moins, puisque par la suite, je lui avouais clairement mes sentiments et l’embrassais sans plus tarder, avec fougue et passion. Le baiser suivant, fut plus tendre et doux, avant que je ne la soulève, pour la faire s’asseoir sur moi. Il fut alors question du fait de savoir si j’étais ou non, coquin et le fait que je n’étais, fort heureusement, pas exhibitionniste. « Non, non, ne t’inquiète pas… Garde ton corps pour ma vue personnel, hum… » Je souris en coin en la détaillant du regard et commençai alors à me demander si cela concernait aussi Stacy ou non. A savoir, si je devais cesser de me balader torse nu devant elle, ou autre chose de ce genre là. « Pour toi, rien que pour toi ? » Finis-je alors par demander, pour avoir confirmation … ou non, justement. Je tenais à savoir ce qu’il en était réellement dans sa jolie petite tête blonde.

« Certes, mais peut être qu’avec moi… tu le deviendrais, et moi aussi… Après tout, c’est toi qui va faire mon éducation, t’en as conscience… ? » A la vérité, je n’y avais même pas encore songé un seul petit instant, tant je ne pensais même pas encore au côté sexuel, de notre relation. Mes sentiments avaient prit le pas sur tout le reste et à présent, je me retrouvais à y penser, parce qu’elle-même me mettait tout ça en tête. « En fait … J’avais pas encore pensé à ce détail. » Lui avouais-je avant de rire faiblement sur le coup. Dire que, le fait d’être le premier en tout pour elle, me plaisait vraiment, était un terrible euphémisme. J’aimais, ça me plaisais, ça me rendait complètement dingue et plus encore. J’en perdais purement et simplement, la tête. Par la suite, sans aucune hésitation, je lui fis part du fait que j’attendrai autant de temps qu’il le faudrait, avant que nous n’allions plus loin dans notre relation. Après tout, elle était vierge et j’étais, en plus de ça, marié. Autant dire que ce n’était pas une situation franchement simple, pour elle. Mais lorsqu’elle me fit remarquer que j’étais un homme parfait, je plissai le nez et affirmai que non. Non, ce n’était évidemment pas le cas. Loin de là même … Je me figeai faiblement en sentant son index sur mes lèvres et la regardai sans trop comprendre. « Nolan s’il te plait… » Je souris faiblement sans la quitter du regard et donnai un bref coup de langue sur son doigt, l’air de rien. Sans rien répondre, je la laissai se reculer lentement et je posai mes mains sur sa taille pour lui caresser faiblement le ventre, en parcourant son corps du regard, sans pouvoir m’en empêcher. En apprenant la vie qu’elle avait eut pendant longtemps, vis-à-vis des fêtes et de sa sœur, je lui fis remarquer que je pourrais attendre vraiment longtemps, si tel était son besoin. « Ne t’inquiète pas Nolan, y’a pas besoin de temps en plus ou autre connerie du genre… mais merci d’y penser…Tu me plais de plus en plus … » Je soupirai quelque peu en souriant en coin et posai une main sur sa joue, pour passer mon pouce sur ses lèvres, avec douceur et lenteur. « Je pense juste à toi … » Lui fis-je remarquer, d’une voix douce, sans me départir de mon léger sourire.

L’écoutant parler par la suite, je lui fis remarquer d’une voix taquine, que le chocolat était le meilleur ami de la femme, avant de lui demander ce qu’elle dessinait puisque je venais d’apprendre qu’elle aimait cela. « J’avoue que parfois je dévore des tonnes de chocolat quand j’ai un coup de blues… Mais maintenant que je t’ai toi… Je pourrais me coller contre toi et me consoler de tes bras… » Je soupirai d’aise sous ses paroles et ses baisers sur mes lèvres et ne pu m’empêcher d’enfouir mes mains dans ses cheveux, pour maintenir son visage en place et lui rendre ses baisers, en lâchant un bref et faible gémissement involontaire. « Et moi avec du chocolat ? Genre … Des cupcakes ? » Demandais-je en souriant en coin, sans la quitter du regard. « Je dessine principalement des BD, j’en ai des tonnes, je prépare pas mal de maquettes afin de les envoyer pour sortir mes propres BD, je dessine aussi des tableaux, etc, fin je touche à tout, depuis que je suis toute petite d’ailleurs. Mes parents utilisent parfois mes talents dans leurs films, genre un mur tagué ou autre, c’est de moi… » Je souris en coin en la détaillant longuement du regard et vins poser mon front contre le sien, caressant alors ses cheveux avec insistance. « Une artiste … J’aime terriblement ça … J’aimerais beaucoup voir ce que ça donne. » Soufflais-je doucement, mon souffle caressant doucement ses lèvres, avant que n’y dépose un lent baiser. Après quoi, nous filâmes avec l’intention d’aller chez elle. Je m’arrêtai pour payer mes consommations et finis par lui faire remarquer qu’elle était maline mais manquait de mémoire, puisqu’elle avait déjà oublié ma facture du jour. « Je ne te permet pas ! C’était pour t’éviter d’utiliser ta carte bleue… » Je ris doucement en levant les yeux au ciel et ne me détournant que le temps de régler tous les cafés que j’avais pu boire dans la soirée. « Je me permets en tout cas … » Soufflais-je l’air de rien, en me tournant vers elle pour quitter le bar. Une fois dehors, alors qu’elle se contentait de déposer un faible baiser sur mes lèvres, je ne pu m’empêcher de prendre doucement son visage entre mes mains, pour l’embrasser avec plus de fougue et d’insistance. Après quoi, je filais en direction de ma voiture, pour suivre la sienne et ainsi nous rendre ensemble, chez elle. Une fois arrivés, elle me demanda si j’avais bien mémorisé la route pour venir et je lui appris que j’avais bonne mémoire. Ce qui n’était en rien un mensonge d’ailleurs. « Je te donnerai mon numéro et tout ça au cas ou de toute façon… » Je souris en la suivant du regard, tandis que nous filions vers la porte d’entrée de sa villa. « J’espère bien oui … » Lâchais-je l’air de rien, avant d’accrocher ma veste au porte manteau, puis de la rejoindre dans la cuisine où je lui demandai un simple verre d’eau. Une fois dans la cuisine, je la regardai grignoter quelques gâteaux, après qu’elle eut remplit deux verres d’eau pour nous. Désireux de parler avec elle, je finis par lui demander si la villa n’était pas un peu grande pour trois personnes.

« Mes parents ont choisi, je n’ai même pas pu la choisir, une vie de riche, ils n’ont pas l’habitude des petites choses je pense… Parfois ils viennent, donc ils ont leur chambre en haut. Moi j’ai le bas pour moi, Nino et Cléa dorment en haut aussi, c’est mieux… » Je plissai légèrement le nez en hochant la tête avec lenteur. Pour ma part, j’avais aussi toujours été habitué à ce genre de vie. Pour autant, ce n’était pas ce que j’aimais le plus. J’avais toujours préféré quand j’avais vécut dans un appartement, que depuis que j’étais à nouveau dans une villa, avec deux … Pestes ! Vivre dans un villa à cinq ou six était bien mieux sinon. « Hm … Ca fait grand … Genre … La superficie d’une maison pour ton frère et ta sœur et la superficie d’une autre maison, pour toi … » Soupirais-je doucement en plissant légèrement le nez sur le coup. Buvant lentement mon verre, je la regardais manger ses gâteaux et boire de son eau, avant de se passer la langue entre les lèvres. Geste qui me fit soupirer quelque peu tant j’avais de nouveau l’envie de la sentir contre la mienne. « Je t’aurais bien proposé de t’épuiser à la place du footing mais c’est déplacé… » Surpris, je me figeais en lui lançant un regard totalement ahurit sur le coup. Elle n’avait pas le droit … Vraiment pas. Je grognai faiblement sur le coup et détournai la tête avant de la regarder de nouveau. « C’est pas du jeu si tu commences comme ça … » Lui fis-je remarquer l’air de rien, en mentionnant donc le fait qu’elle m’excitait clairement et ouvertement. Non seulement avec ses propos mais aussi, et surtout, de part son regard des plus provocateurs. « Bon je te fais visiter le rez de chaussé, bon la cuisine, tu t’en serais douté, je pense, en face ben le salon… Derrière toi c’est un peu la salle de tout le monde… Un piano pour Nino qui aime en joué, des toiles de peinture pour moi quand j’ai envie de peindre, c’est un peu la pièce qu’on squatte tous, et les jouets en vrac de Cléa, très bien ranger comme tu peux le voir… » Je ne pu m’empêcher de rire quelque peu en avisant le côté très ordonné et rangé des lieux. « J’aime bien cette méthode de rangement. Original … » La taquinais-je en souriant franchement et tournant à nouveau le regard vers elle. « Puis là-bas ma chambre… Viens… » Sans un mot, je la laissai s’emparer de ma main et entremêler nos doigts, avant que je ne la resserre faiblement de ma main et la suivis jusque dans sa chambre. Là, je me figeai quelque peu en découvrant le mur sur lequel un immense dessin illustrant quelque peu la jeune femme suite à mon départ précédent. Il ne passait pas franchement inaperçu, il fallait bien le dire. Sans relâcher sa main, j’entrai dans la chambre sans quitter le dessin du regard. « Ca me rappelle un peu le clip de la chanson Bad day … Il faudrait rajouter le type qui arrive et place un parapluie au dessus de .. Toi … » Soufflais-je doucement, en me retournant vers elle et la regardant amoureusement. « Tu n’as pas vraiment obéis, hein ? »Demandais-je d’une voix douce, en passant le revers de mes doigts, sur l’une de ses joues un tant soit peu plus creuse que lors de notre précédente rencontre.

« Si je dis que je pars en voyage professionnel, elle ne vérifiera pas. » Boguant sur le coup, je me mis à rire franchement en passant rapidement ma langue sur mes lèvres, lui lançant un regard amusé et taquin. « Ouch, le vilain petit garçon… Ce n’est pas bien ça…. Hum vous avez raison ! Faite donc ça… Noël…ce serait un bon noël… » soufflai-je doucement. Une crise D’asthme rétablit, et une annonce d’amour avoué, il m’embrassa pour me faire comprendre qu’il m’aimait moi. Un baiser d’abord intense puis lent et passionnel, il me posa sur lui, avant que je ne parle d’exhibition et lui fit la remarque que je voulais qu’il se garde pour moi… y compris sa femme… mais ça je me le gardais… « Pour toi, rien que pour toi ? » Le regardant sans trop comprendre, je baissais faiblement le regard sur son corps en soupirant d’aise. Je me doutais bien que Stacy le voyait nu et ça me rendait déjà malade, car je savais que … Je devais le partager. Dans tous les sens ? Allait-il coucher avec encore ? Peut-être que oui pour éviter les soupçons… J’en avais la nausée… « Hum… Le plus possible serait bien oui… Sinon moi aussi j’exhibe mon petit corps de sainte ! » Soufflai-je en lui pinçant le nez l’air de rien pour le taquiner. Parlant du fait qu’il pourrait être coquin je lui fit remarquer qu’il allait devoir faire mon éducation sexuelle… « En fait … J’avais pas encore pensé à ce détail. » Haussant un sourcil, je le regardais longuement avant de rire faiblement. « Oups… Je ferais mieux de me taire moi parfois… »[/color] soufflai-je en riant doucement déposant un doux et rapide baiser sur ses lèvres souriant en coin avant de me pencher en arrière contre la table, parlant alors du fait qu’il allait attendre, sexuellement parlant… « Je pense juste à toi … » posant ma main sur sa joue, je ne fis aucun commentaire en souriant en coin, parlant du fait que je préférais manger du chocolat quand j’avais un coup de blues mais que maintenant, je l’avais lui…

« Et moi avec du chocolat ? Genre … Des cupcakes ? » Fronçant les sourcils, j’avais des tonnes et des tonnes de Cupcakes en tête. C’était le genre de chose dont je raffolais et que je pourrais manger avec aisance, à m’en péter tout simplement le bide… surtout ceux au chocolat… J’aimais bien trop ça et encore plus quand ils venaient de la marque Gourmandélice. Là, on pouvait être sûr que je mangeais le paquet entier… « Hmpf, ne me tente pas, les Cupcakes c’est le genre de truc à me faire prendre du poids… quand j’en achète je ne partage même pas avec mon frère ou ma sœur… Les gourmandélices sont super bon eux… Rah, si tu ne connais pas, va falloir que je te fasse gouter, tu vas devoir doubler tes doses de sport ! » soufflai-je en me tapotant le bide l’air de rien. « Une artiste … J’aime terriblement ça … J’aimerais beaucoup voir ce que ça donne. » Rougissant faiblement je baissais lentement le regard en soupirant quelque peu. J’étais loin d’être une artiste accompli, de toute façon tous les artiste évoluent chaque jour, on apprend toujours, on n’est jamais parfait, sinon ça se saurait… « Ah bon ? T’aime les artistes ? Je te montrerais alors un de ces jours… » soufflai-je l’air de rien avant de proposer à ce que l’on aille chez moi. Nous levant et filant au comptoir pour qu’il pait, j’avais totalement oublié et c’est là qu’il me fit la remarque que j’avais peu de mémoire, même pas vrai… « Je me permets en tout cas … » Levant les yeux sans rien répondre, un bref s’échappant de mes lèvres. Sortant du bar, l’embrassant rapidement il m’embrassa lui, plus fougueusement avant de me relâcher. Filant sur les route de la ville me suivant pour venir chez moi, on ne tarda pas à arriver chez moi, sortant de la voiture en lui annonçant que je lui donnerai mon numéro de téléphone pour ne pas qu’il se perde en venant chez moi les prochaine fois de toute façon… « J’espère bien oui … » souriant en coin, je lui lançai un regard taquin avant de mordre ma langue. « Faut le mériter… »[/color] soufflai-je l’air de rien en lui tirant la langue. Entrant dans la maison, je lui servis un verre d’eau une fois que je su ce qu’il voulait boire, me servant et mangeant quelques gâteaux avec, ayant faim. J’avais toujours plus ou moins faim en rentrant du boulot de toute façon…

« Hm … Ca fait grand … Genre … La superficie d’une maison pour ton frère et ta sœur et la superficie d’une autre maison, pour toi … » Pinçant mes lèvres, je tournais un vague et rapide regard sur la maison en haussant faiblement les épaules. « C’est vrai mais bon que veux-tu ? C’est mes parents qui ont choisi… Avec une personne en plus la maison ferait moins grande, mais bon… »[/color] Soufflai-je l’air de rien. Je savais qu’il ne pourrait jamais venir vivre ici, ou bien même… dormir ou passer quelques jours ici, mais l’allusion était plus ou moins sortie toute seule. Sans perdre de temps je lui fis remarquer que je pourrais bien l’épuiser a la place du footing, mais c’était déplacé, en sachant qu’il pouvait avoir envie de moi. Rectification, qu’il avait envie de moi, au vu de son grognement. Il faisait presque peur… « C’est pas du jeu si tu commences comme ça … » Mordillant lentement mes lèvres en le regardant quelques instants je lui fis un de mes plus beaux sourires. « Pardon… Je ne recommencerais plus… Je ne voudrais pas que… tu sois un homme frustré… »[/color] soufflai-je en plissant le nez quelques instants. Rapidement je lui fis part des pièces de la maison, ou plutôt du rez de chaussée puisqu’en haut les enfants dormaient… « J’aime bien cette méthode de rangement. Original … » Levant les yeux au ciel je lui pinçais faiblement le ventre avant de le prendre par la main sans rien dire, l’amenant alors à ma chambre. Poussant la porte d’un coup de pied, j’allumais la lumière avant de me souvenir de mon dessin. Plissant le nez je ne bougeais pas en sentant la raideur de Nolan à mes côtés. Entrant bien dans la chambre sans me lâcher la main je le regardais, scruter le dessin. « Ca me rappelle un peu le clip de la chanson Bad day … Il faudrait rajouter le type qui arrive et place un parapluie au-dessus de .. Toi … » Fronçant les sourcils, je fixais mon dessin en soupirant lentement. Je n’avais pas pensé au clip Bad Day, ce n’était pas une mauvaise idée… Le dessiner lui, je pouvais le faire à présent qu’il était dans ma vie…

Sentant ses doigts sur ma joue, je frissonnais doucement en relevant mon regard vers le sien. « Tu n’as pas vraiment obéis, hein ? » Baissant rapidement le regard, je me mordis faiblement les lèvres avant de lâchais doucement sa main en me reculant quelque peu. « Pas trop non… Je suis têtue, je t’avais prévenue… » Enlevant mes baskets, je filais prendre mon crayon craie avant de sauter sur le lit l’air de rien et de commencer à dessiner. Le dessiner lui. Je me concentrais, sans rien dire, m’activant, prenant bien mon temps sur le visage, avant de dessiner le parapluie par-dessus mon visage, effaçant alors la pluie qui se trouvait sous le parapluie. Soupirant faiblement, je pris rapidement ma brosse avant d’effacer mon visage et le refaire. Mon regard allant vers celui de Nolan, un regard amoureux, une expression de gentillesse, je voulais qu’il puisse voir l’amour dans ce dessin. Je fis de mon mieux avant de me reculer et de taper dans mes mains pour enlever la craie, posant le crayon sur la table de nuit. « Comme ça c’est mieux ? » Demandai-je avant de me tourner vers lui le regardant longuement avec amour. Hésitant quelques instants, je me mis à rire, avant de courir sur le lit et lui sauter dessus, enroulant mes jambes a sa taille avant de plaquer mes lèvres sur les siennes. « Avoue qu’on est beau là… » Murmurai-je doucement en enroulant mes bras autour de sa nuque. J’avais envie de crier. Crier de joie, il me rendait heureuse.

Si je m’étais plutôt attendu à ce que Lhoà trouve pathétique, mon idée de mentir à Stacy pour pouvoir partir un tant soit peu en vacances, je fus surpris de la voir rire franchement à mon annonce. « Ouch, le vilain petit garçon… Ce n’est pas bien ça…. Hum vous avez raison ! Faite donc ça… Noël…ce serait un bon noël… » Souriant en coin, j’hochai la tête avec lenteur, sans ajouter quoi que ce soit sur ce sujet. Lorsque je fis une crise de panique puis d’asthme, ensuite, elle s’occupa d’aller me chercher deux verres d’eau, pour m’aider à m’en remettre. Avec succès d’ailleurs, puisqu’un instant plus tard, je lui avouais clairement et simplement, mes sentiments. Après quoi, je l’embrassais longuement, profitant pleinement de ses lèvres contre les siennes et de la douceur de sa langue que je pris soin de caresser avec fougue et application. Je la portai ensuite pour la poser sur moi, l’air de rien. Nous parlâmes alors du fait que je n’étais pas exhibitionniste et elle mentionna alors le fait qu’elle ne voulait pas que je montre mon corps qui n’était qu’à elle. Pensant alors à ma femme, je lui demandai si elle désirait qu’il n’y ait réellement qu’elle qui puisse le voir, pour ainsi savoir ce qu’il en était pour Stacy. « Hum… Le plus possible serait bien oui… Sinon moi aussi j’exhibe mon petit corps de sainte ! » Même si, au final, cela ne répondait pas concernant Stacy, au moins ça avait le mérite d’être clair, et ça me fit doucement rire. L’air de rien, je posai mes mains sur ses cuisses nues, pour les caresser lentement. « Je crois que tu le fais déjà ça … » Lui fis-je remarquer d’une voix douce et taquine, en lui lançant un regard tout aussi taquin, sans pour autant cesser de caresser ses cuisses avec lenteur. Tantôt du plat de mes mains et tantôt du bout des doigts. Nous parlâmes ensuite quelque peu, sexe, pour être bien certains d’être sur la même longueur d’onde. Et ce, pour la simple et bonne raison qu’elle était vierge et que par conséquent, il ne faudrait évidemment pas trop la presser. Lorsqu’elle mentionna le fait que c’était moi qui allais devoir me charger de son éducation sur ce plan là, je fus surpris et mentionnai donc le fait que je n’avais pas pensé à ça. « Oups… Je ferais mieux de me taire moi parfois… » Je ris quelque peu en levant les yeux au ciel. « Non … Pourquoi te taire ? J’aime tout ce que tu as dis jusqu’à présent. » Soufflais-je doucement, en souriant quelque peu en coin.

Discutant encore et toujours, j’en vins à la taquiner concernant son penchant pour le chocolat. L’air de rien, je lui demandais si ça lui plairait de m’avoir moi, avec du chocolat, mentionnant alors des cupcakes au chocolat. « Hmpf, ne me tente pas, les Cupcakes c’est le genre de truc à me faire prendre du poids… quand j’en achète je ne partage même pas avec mon frère ou ma sœur… Les gourmandélices sont super bon eux… Rah, si tu ne connais pas, va falloir que je te fasse gouter, tu vas devoir doubler tes doses de sport ! » Surpris qu’elle mentionne justement les cupcakes de la marque de mon entreprise, j’haussai les sourcils en la regardant un long moment sans parler. J’avais tellement l’impression de la connaître déjà, que j’étais surpris qu’elle ne sache pas encore le nom de l’entreprise que je présidais et possédais en grande partie. « C’est drôle que tu me parles de Gourmandélices … » Soufflais-je d’un voix douce, avant de glisser une main dans la poche intérieure de ma veste de costume, pour en sortir ma carte, que je lui tendis par la suite. Carte sur laquelle se trouvaient mes coordonnées, mon nom, mon poste et évidemment, le nom de mon entreprise. « Et sinon, t’achètes lesquels ? » Lui demandais-je ensuite, d’une voix taquine. Il était certain que je ne pouvais qu’être ravi, d’apprendre qu’elle aimait à ce point, les cupcakes de mon entreprise. Autant dire que je risquais de lui en faire régulièrement. Pour elle, comme pour son frère et sa sœur, aussi, bien entendu. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas réellement plongé les mains dans la conception de quel que gâteaux que ce soit. Et elle me donnait envie de recommencer tout ça. En apprenant enfin tout ce qu’elle aimait à dessiner, j’avouais que j’aimais le fait qu’elle était une artiste et que je désirais réellement voir ça. Je souris en coin à ses rougeurs sur ses joues, l’observant sans un mot. « Ah bon ? T’aime les artistes ? Je te montrerais alors un de ces jours… » Je souris en coin en hochant faiblement la tête et pinçant doucement son nez, entre mon index et mon majeur en lui lançant un regard taquin. « J’aime beaucoup l’art ! Donc forcément … » Soufflais-je doucement, en continuant de l’observer longuement.

Après qu’elle m’eut proposé d’aller chez elle, je réglai ma facture puis la suivis au dehors sans broncher, où je l’embrassai avec insistance, puis filai vers ma voiture pour la suivre ensuite, jusque chez elle. Une fois arrivés chez elle, elle mentionna le fait qu’il fallait que j’ais bien enregistré le chemin pour venir jusque là, avant de mentionner son numéro de téléphone qu’elle me donnerait. « Faut le mériter… » Je ris doucement en la voyant tirer la langue et levai les yeux au ciel avant de la regarder en souriant en coin et la suivant dans la villa. « Et je dois faire quoi pour le mériter ? » Demandais-je alors, quelque peu curieux pour le coup. Par la suite, je la suivis dans la cuisine où elle nous remplit deux verres d’eau et grignota, pendant que nous discutions, principalement de cette villa qui me semblait bien trop grande, pour seulement trois personnes. « C’est vrai mais bon que veux-tu ? C’est mes parents qui ont choisi… Avec une personne en plus la maison ferait moins grande, mais bon… » Surpris, j’haussai les sourcils en pensant aussitôt à moi. Mais aussitôt, je retombai sur terre et songeai que non, ça ne me concernait en rien. Je soupirai donc quelque peu en regardant les lieux avec plus d’attention. « Hm je vois ça … » Lâchais-je simplement, sans rien ajouter de plus. Un moment plus tard, alors que nous continuions de discuter de tout et de rien, elle avança l’idée qu’elle aurait pu m’aider à m’épuiser, pour contrebalancer avec la quantité affolante de café, que j’avais avalé durant la soirée. Je lâchai un involontaire grognement excité, en lui faisant que ce n’était pas du jeu du tout. « Pardon… Je ne recommencerais plus… Je ne voudrais pas que… tu sois un homme frustré… » Je ris faiblement en me passant lentement la langue entre les lèvres et reposant mon regard sur elle. « Je suis prêt à attendre hm … Mais il va falloir contrôler tes ardeurs ma jolie … » La taquinais-je, l’air de rien. Par la suite, elle me fit brièvement visiter le rez de chaussée, avant de m’entrainer dans sa chambre, où je boguais alors franchement sur l’immense dessin fait sur son mur. Je mentionnai la ressemblance avec un certain clip et avançai donc l’idée, qu’elle m’ajoute tout simplement dessus, pour arranger la situation représentée sur son dessin. Je revins ensuite tout prêt d’elle, pour caresser sa joue légèrement creuse, d’une main. Elle avait marqué la dernière phrase que je lui avais dis en partant. A savoir, de prendre soin d’elle. Je lui fis donc remarquer qu’elle n’avait aucunement obéit de tout évidence. « Pas trop non… Je suis têtue, je t’avais prévenue… » Je soupirai doucement en levant les yeux au ciel. « Terriblement têtue … »

Je la regardai ensuite s’éloigner pour monter sur son lit et m’ajouter sur son dessin. Je souris, m’approchai et m’arrêtai près de son lit, pour la regarder faire et la contempler littéralement, ainsi prise dans son art, sa passion. Une fois son dessin terminé, elle se tapota faiblement les mains et reposa le crayon sur la table de nuit. « Comme ça c’est mieux ? » Je parcourus longuement son dessin du regard, en souriant quelque peu. Le regard clairement amoureux qu’elle était parvenu à représenter, me rappelait pour la seconde fois de la soirée, qu’elle ne m’avait aucunement dit ou sous entendu ses sentiments. Peut-être n’était-elle pas encore assez sûre de ses sentiments. A moins qu’ils ne soient pas assez forts … ou différents des miens … « Beaucoup mieux … » Finis-je par dire en reportant mon attention sur elle. « Mais je suis plus beau sur ton dessin ! » Ajoutais-je alors, pour la provoquer, parfaitement conscient du fait qu’elle allait très certainement m’engueuler pour ça. Je sursautai faiblement, en la voyant courir sur le lit, en ma direction, pour me sauter alors littéralement dessus et enrouler ses jambes autour de ma taille. Je gémis faiblement en répondant à son baiser, sans me faire prier le moins du monde. « Avoue qu’on est beau là… » Je souris franchement en déposant de longs baisers sonores sur ses lèvres, sans la quitter un seul instant du regard. J’enroulai bien mes bras autour de sa taille, pour la serrer étroitement contre moi sans pour autant cesser mes baisers. « Plus que ça même ! » Soufflais-je contre ses lèvres, en m’avançant vers son lit, pour m’asseoir sur le bord, sans la relâcher. Je pris ensuite le temps de regarder longuement sa chambre. « Tu sais quoi ? J’aime bien ta chambre … J’avais un peu peur de tomber dans une chambre d’ado … » Finis-je par lâcher après un court silence, me tournant ensuite vers elle pour lui lancer un regard innocent. « Parce que bon, dix sept ans … » Ajoutais-je l’air de rien, en faisant mine de grimacer, devant son jeune âge.

« Je crois que tu le fais déjà ça … » Ses mains sur mes cuisses, je mis un moment avant de comprendre ce qu’il sous-entendait. Est-ce que le fait que je puisse porter un mini short le rendait, jaloux ? Ou je ne sais quoi ? Ses caresses sur ma peau me faisant frémir, je le détaillais longuement en souriant en coin. « Est-ce un sous-entendu pour me dire que je suis trop dénudée et que je montre trop mes cuisses ? Genre… Hum… Tu voudrais que j’évite ce genre de tenue quand je ne suis pas avec toi ? » Demandai-je en le regardant droit dans les yeux souriant en coin totalement aux anges. Aux anges parce qu’il aimait mon corps… Parce qu’il devait me trouver belle… Et que la jalousie était tellement une preuve d’amour… Lui annonçant qu’il allait faire mon éducation sexuelle, il m’apprit qu’il n’y avait pas encore pensé. Oups. « Non … Pourquoi te taire ? J’aime tout ce que tu as dit jusqu’à présent. » souriant en coin je frottais faiblement mon nez du sien sans rien répondre fermant brièvement les yeux, totalement envouté par ses paroles. J’étais totalement amoureuse de lui, et ça s’aggravait à chacune de ses paroles… Parlant de chocolat, j’en vins à parler de mes cupcakes favoris que je mangeais sans limite… C’était vraiment trop bon… « C’est drôle que tu me parles de Gourmandélices … » Fronçant les sourcils sans trop comprendre je le regardais faire avant de prendre sa carte de visite la tournant en me figeant sur le coup. Nolan Edgecombe, PDG de l’entreprise Gourmandélices… Wow…Wow… Mon cœur se mit à battre a cent à l’heure, surprise d’une telle annonce, je caressais lentement la carte. Je sortais donc avec le PDG de mes cupcakes préférés… Je me sentais tout à coup… Inutiles, incultes, débile… Je n’aurais jamais le niveau pour être PDG ou autre connerie du genre…

« Et sinon, t’achètes lesquels ? » sursautant presque au son de sa voix, je relevais le regard en souriant faiblement lui rendant alors la carte de visite. Je réalisais pour la première fois de la soirée, que je n’étais qu’une adolescente… Une ado normale totalement nulle en mathématiques… « J’aurais jamais cru que tu sois dans les cupcakes… C’est fou ça… Je réalise enfin que je n’ai que dix-sept ans, et que… moi contrairement à toi je suis une brèle en maths… » Marmonnai-je doucement en souriant caressant son cou du bout de mes doigts. « Je prends les classiques en général… Une fois j’ai voulu prendre les animaux pour ma petite sœur, elle m’a dit qu’ils étaient moches et que manger des animaux en cupcakes c’était dégoutant… Y’a quoi d’autre comme cupcakes ? Les météo là, sont moches… Désolée Nolan… Mais tous les autres je les prends… Me tue pas pour avoir dit ça… » Soufflai-je doucement en déposant de lent baiser sur ses lèves. « J’aime beaucoup l’art ! Donc forcément … » Souriant en coin je passais mes doigts sur ses joues en soupirant de plaisir. « Je joue aussi de la guitare, je suppose que ça aussi ça te plait ? » soufflai-je doucement avant de nous lever pour filer chez moi. Payant l’addition, on fila dehors, nous embrassant longuement avant d’aller chez moi chacun dans sa voiture. Une fois devant la porte d’entrée je lui fis comprendre que je lui donnerai mon numéro de téléphone mais qu’il devrait bien entendu le mériter… « Et je dois faire quoi pour le mériter ? » Lui lançant un regard franchement amoureux pour le coup, je me mordis la lèvre en souriant en coin. « Surprends moi… J’aime les surprises… » soufflai-je doucement l’air de rien en entrant dans la maison avant de filer dans la cuisine pour lui servir à boire ainsi qu’à moi et grignoter parlant de la maison trop grande pour trois, je fis un sous-entendu qu’à quatre ça irait mieux, mais je savais qu’il ne serait que de passage ici…

« Hm je vois ça … » Pinçant mes lèvres, je détournais le regard sans rien répondre, préférant changer de sujet et le provoquer l’air de rien pour le taquiner et voir sa réaction en fait. « Je suis prêt à attendre hm … Mais il va falloir contrôler tes ardeurs ma jolie … » Passant ma langue entre mes lèvres, un frisson s’emparant de moi, je le détaillais longuement en soupirant lentement. Calmer mes ardeurs… Mais ça voulait surtout dire que dans quelques temps… Je ne pourrais plus trop me coller à lui, ou m’assoir sur ses genoux sans qu’il n’ait envie… C’était un homme après tout… « Oui… Mais ça veut dire que dans quelques temps, je pourrais plus venir sur tes cuisses… Ou me coller de trop à toi je suppose ? » Demandai-je en le regardant longuement en plissant faiblement le nez. J’aimais déjà être assise sur ses genoux… Dans le fond j’étais une ado… Lui faisant rapidement visiter la maison, on arriva dans ma chambre ou on vit le dessin, je l’avais totalement oublié. M’annonçant que je n’avais pas suivis ses conseils, je lui fis remarquer que j’étais une fille assez têtue… C’était vrai… « Terriblement têtue … » souriant de toute mes dents pour le taquiner, je filais rapidement sur le lit sans rien dire, me mettant alors à dessiner. Lui tout simplement, je le rajoutais à la partie, souriant en coin, totalement heureuse de l’avoir sur mon mur. Une fois finie, ayant essayé de faire retranscrire mon amour a travers le dessin, je posais le crayon sur la table de nuit en demandant si là c’était mieux. « Beaucoup mieux … » Souriant en coin, ravis qu’il puisse aimer le dessin, je me tournais vers lui, pour le regarder de façon amoureuse. « Mais je suis plus beau sur ton dessin ! » Haussant un sourcil, je levais rapidement les yeux au ciel, n’importe quoi !

« Tu dis des bêtises ce n’est pas bien… T’es très beau, tu ne le sais pas encore ? Ton regard bleu, tes cheveux bruns, tes lèvres fines, douces et confortable… Tes joues faiblement creusent… Tes mains… Nolan…T’es terriblement beau… » susurrai-je lentement en le détaillant du regard un long moment comme hypnotisé par tout son être. Sans perdre de temps, je courus sur le lit pour lui sauter dessus, enroulant mes jambes à sa taille avant de déposer de doux baiser sur ses lèvres, ses mains se glissant sur ma taille pour me tenir fortement contre lui. Lui demandant d’avouer qu’on est beau, il se mit à son tour à m’embrasser des plusieurs longs baisers sur les lèvres. « Plus que ça même ! » Souriant en coin, en le laissant nous poser sur le lit, je gardais mes jambes enroulé à sa taille me collant contre lui, essayant de ne pas trop poser mes fesses sur le niveau de son membre, je ne voulais pas non plus trop l’exciter… « Tu sais quoi ? J’aime bien ta chambre … J’avais un peu peur de tomber dans une chambre d’ado … » Fronçant les sourcils sans trop comprendre, je tournais un vague regard sur ma chambre en haussant un sourcil. Elle était bien ma chambre, une chambre quoi… « Parce que bon, dix-sept ans … » Je comprenais mieux à présent… Riant faiblement en levant les yeux au ciel. Je n’avais jamais eu de poster ou autre connerie de ce genre dans ma chambre, toujours des dessins de moi à vrai dire, elle était claire et épuré, seul le mur en ardoise assombrissait la chambre. Les seules choses accrochées à mes murs étaient des photos de Monika et moi… Dans des délires et j’en passe… « En même temps, les temps évoluent… Mes dix-sept ans ne ressemblent pas à tes dix-sept ans mon chou ! Pas de poster de vieux groupes, pas de…. Y’avais quoi dans les chambres des ados à ton époque ? Des vinyles ? De la moquette ? Non je rigole mon chéri, ne boude pas... » Murmurai-je doucement en déposant rapidement des baisers sur ses lèvres en réalisant que je l’avais appelé chéri… C’était venu si naturellement… C’était plaisant… Caressant lentement son visage de mes mains, je le scrutais longuement en soupirant de bien-être. « Tu peux rester jusqu’à quelle heure ? » Demandai-je doucement en caressant alors ses épaules plaquant mon buste contre le sien pour l’embrasser avec envie, glissant rapidement ma langue dans sa bouche gémissant de plaisir.

« Est-ce un sous-entendu pour me dire que je suis trop dénudée et que je montre trop mes cuisses ? Genre… Hum… Tu voudrais que j’évite ce genre de tenue quand je ne suis pas avec toi ? » Je souris quelque peu en la regardant longuement, sans broncher. A vrai dire, je ne m’étais pas encore vraiment posé la question. Je n’avais évidemment, jamais été jaloux. Mais avec elle, maintenant que j’étais tout simplement fou amoureux … Je ne savais pas vraiment à la vérité. Songeur, je caressai ses cuisses tantôt du plat de mes mains et tantôt du bout des doigts, sans les quitter du regard. Elle avait un corps terriblement parfait et excitant. Dire le contraire serait clairement mentir. « Je sais pas vraiment … Ton style un peu … Dénudé et provoque, est loin de me déplaire. Ca fait partie de toi et c’est comme ça que j’ai craqué pour toi … Après, c’est sûr que … Si tu portais des fringues un tant soit peu plus couvrantes, quand je ne suis pas là … Et surtout pour bosser dans ce bar … Ca m’arrangerait … » Lâchais-je l’air de rien, en la regardant longuement, et passant le bout de mes doigts sous l’ourlet de son short, pour caresser le haut de ses cuisses, sans la quitter du regard. Je les retirais bien assez vite, pour continuer de discuter en faisant mine de rien. Nous parlâmes alors du fait que c’était moi qui allais devoir faire son éducation sexuelle et je dus lui faire remarquer qu’elle ne devait pas s’arrêter de parler ou je ne sais quoi. Quand elle mentionna le fait qu’elle aimait les cupcakes, après que j’ai émis l’idée de lui en faire, je fus surpris de l’entendre mentionner les Gourmandélices. L’air de rien, je sortis donc ma carte pour la lui montrer et ainsi lui apprendre que j’en étais le directeur, ni plus ni moins. Je souris quelque peu en coin en découvrant la surprise immense, qui se peignait sur son visage. Je finis par lui demander lesquels elle achetait, sans la quitter du regard. Je récupérai et rangeai ma carte, sans un mot. « J’aurais jamais cru que tu sois dans les cupcakes… C’est fou ça… Je réalise enfin que je n’ai que dix-sept ans, et que… moi contrairement à toi je suis une brèle en maths… » Surpris qu’elle réagisse et pense de la sorte, je me figeai quelque peu et me redressai sans la quitte du regard et sans trop savoir que dire ni que faire. « C’est limite si on ne m’a pas mis un costume, donné une calculatrice et foutus dans un bureau dès ma naissance. Alors je n’ai pas franchement de mérite, tu sais … » Soupirais-je doucement, en détournant un instant le regard.

« Je prends les classiques en général… Une fois j’ai voulu prendre les animaux pour ma petite sœur, elle m’a dit qu’ils étaient moches et que manger des animaux en cupcakes c’était dégoutant… Y’a quoi d’autre comme cupcakes ? Les météo là, sont moches… Désolée Nolan… Mais tous les autres je les prends… Me tue pas pour avoir dit ça… » Je ris doucement sur le coup, sans pouvoir m’en empêcher et levai les yeux au ciel avant de poser un regard taquin sur elle. A croire qu’elle était … Mon double, au féminin. Enfin, non, tout de même pas. Mais elle me correspondait à merveille et je ne doutais pas qu’elle aurait pu être terriblement parfaite comme associée, dans cette entreprise qui me tenait tant à cœur. Tellement plus que Stacy, bien sûr. En même temps, ça n’était pas très difficile de faire mieux que cette dernière. « Je le prends pas mal … Aucune de ces deux collections n’est de moi. En grande surface je vise plutôt le sobre et dans les pâtisseries, c’est les plus travaillées. Les spéciaux pour les anniversaires, noël, pâques, la St Valentin. Ceux en forme de glaces, ceux avec des fleurs en sucre, des m&ms, multicolores, à la crème de marron, effet chantilly, smileys, effet tartelettes, étoiles, bonhomme de neige, Hello Kitty, Mickey, nutella, pistache … Enfin tout le reste, ou presque. » Certes, j’avais beau ne pas être très bavard, lorsqu’il était question de ma spécialité, à savoir les cupcakes, je pouvais parler pendant des heures. Ce que la jeune femme n’apprécierait peut être pas tant que cela. Certes elle semblait aimer les cupcakes de mon entreprise. Pour autant, je ne doutais pas qu’elle s’en foutait un peu de tout ça. Après les cupcakes, il fut question d’art. Ainsi, j’appris que Lhoà était une artiste accomplie, à mes yeux du moins, puisqu’elle semblait dessiner régulièrement. Je lui fis donc part du fait que j’aimais l’art et que, par conséquent, j’aimais énormément le fait qu’elle soit une artiste. « Je joue aussi de la guitare, je suppose que ça aussi ça te plait ? » Je souris en coin en la regardant longuement, avant de hocher la tête avec lenteur. « Je savais en jouer fut un temps. Il y a très longtemps que je n’ai plus touché une guitare. Donc oui, ça me plais. Beaucoup … » Soufflais-je doucement.

Quelques temps plus tard, après que j’eus payé ma lourde consommation de café, nous filâmes pour nous rendre chez elle. Lorsque, devant chez elle, elle mentionna le fait que je devais mériter son numéro, je lui demandai ce que je devais faire pour ça. « Surprends moi… J’aime les surprises… » Je ris quelque peu en levant les yeux au ciel, avant de froncer faiblement les sourcils, pour tenter de trouver de quoi la surprendre et lui plaire assez, pour qu’elle soit d’accord. « Hm je crois que je sais … » Toute une panoplie de cupcakes au chocolat, faits maison ? Je ne doutais pas qu’elle ne pourrait décemment pas dire non. Surtout si elle les aimait autant que ce qu’elle m’avait affirmé au bar ! Par la suite, alors qu’elle venait ouvertement de me provoquer, je lui fis remarquer que j’étais parfaitement apte à attendre qu’elle soit prête pour aller plus loin dans notre relation. Mais qu’il allait falloir qu’elle calme ses ardeurs. Sans quoi, je risquerais bien d’avoir énormément de mal à me retenir. « Oui… Mais ça veut dire que dans quelques temps, je pourrais plus venir sur tes cuisses… Ou me coller de trop à toi je suppose ? » Je plissai légèrement le nez à cette pensée pour le moins dérangeante. J’aimais terriblement le fait qu’elle puisse être aussi proche de moi, sur le plan physique. Autant dire que j’allais davantage prendre sur moi, plutôt que d’accepter que nous évitions les étreintes de ce genre, par exemple. J’avais terriblement aimé l’avoir sur mes jambes au bar et nos baisers enflammés. « Non ! Je doute vraiment de pouvoir m’en passer … » Lui fis-je remarquer l’air de rien, avant qu’elle ne m’entraine dans sa chambre, après une brève visite du rez de chaussée. Là, je me figeai quelque peu devant le dessin sur son mur, et mentionnai l’éventualité de quelques ajouts, pour rendre le dessin bien plus gaie. Ce qu’elle fit d’ailleurs sans tarder, après être grimpée sur son lit. Elle me demanda ensuite ce que j’en pensais et je lui répondis que c’était bien mieux, avant d’ajouter que j’étais plus beau sur le dessin, qu’en vrai. Devinant à l’avance, la réaction qu’elle aurait. « Tu dis des bêtises ce n’est pas bien… T’es très beau, tu ne le sais pas encore ? Ton regard bleu, tes cheveux bruns, tes lèvres fines, douces et confortables… Tes joues faiblement creuses… Tes mains… Nolan…T’es terriblement beau… » Haussant un sourcil, je levai mes mains pour les regarder un moment, sans trop comprendre. Je ne comprenais pas pourquoi elle venait de les mentionner. Faisait-elle une fixette sur les mains ? Surpris, je reportai mon attention sur elle. « Quoi mes mains ? » Finis-je alors par lui demander, sans pouvoir cacher mon ahurissement total.

Je sursautai faiblement lorsqu’elle courut sur son lit, pour me sauter littéralement dessus et enrouler ses jambes autour de ma taille et ses bras autour de ma nuque. Je répondis à ses baisers et filai vers son lit, où je m’assis sans la relâcher un seul instant. Je regardai ensuite autour de moi pour découvrir sa chambre, son univers personnel et mentionnai alors le fait que ce n’était pas tout à fait une chambre d’adolescente. Chose qui, il fallait l’avouer, me plaisait vraiment. « En même temps, les temps évoluent… Mes dix-sept ans ne ressemblent pas à tes dix-sept ans mon chou ! Pas de poster de vieux groupes, pas de…. Y’avait quoi dans les chambres des ados à ton époque ? Des vinyles ? De la moquette ? Non je rigole mon chéri, ne boude pas... » Surpris, j’haussai les sourcils en la regardant sans comprendre, avant d’afficher un faible sourire. A la vérité, je n’avais moi-même jamais eus une chambre d’adolescent. Mon père aurait fait une syncope, si j’avais osé afficher un tant soit peu de joie de vivre ou de jeunesse, dans ma chambre. « Tu sais, j’ai pas eus une chambre d’ado non plus … Mais je suppose que les gens accrochaient des tableaux plutôt que des posters. Tu comprends, la photographie n’existait pas ! Et on s’éclairait encore avec des bougies et les toilettes se trouvaient dans le jardin. La moquette rouge, les murs jaunes et oranges avec des fleurs blanches. Enfin tu vois le genre … Ma chérie. » Soufflais-je alors en gardant le plus possible, mon sérieux. Mon chérie, elle m’avait appelé mon chéri … Dieu que c’était plaisant venant d’elle. Je soupirai longuement d’aise sous ses baisers et l’embrassai avec douceur, sans la quitter du regard. « Tu peux rester jusqu’à quelle heure ? » Je soupirai quelque peu à cette question. J’avais déjà oublié le fait que j’allais malheureusement devoir partir, tôt ou tard. « J’avais déjà oublié que j’allais devoir rentrer. » Soupirais-je d’une voix lasse, en levant mon bras, pour regarder l’heure sur ma montre. « Il est trois heures … Je suis plus à une ou deux heures près… » Soufflais-je l’air de rien, en souriant en coin, avant de gémir franchement lorsqu’elle m’embrassa. Je glissai mes mains dans ses cheveux, pour répondre à son baiser, en tremblant doucement de bien être et pressant bien ma langue contre la sienne. Soupirant d’aise, je glissai mes mains sur son corps, pour la tâter lentement, passant sur son dos, sa taille, son ventre, ses hanches et ses cuisses. « J’espère que j’ai le droit de toucher … Un petit peu, au moins ? » Demandais-je l’air de rien, en riant doucement. Avant de reprendre le baiser avec un tant soit peu plus d'insistance.

« Je ne sais pas vraiment … Ton style un peu … Dénudé et provoque, est loin de me déplaire. Ça fait partie de toi et c’est comme ça que j’ai craqué pour toi … Après, c’est sûr que … Si tu portais des fringues un tant soit peu plus couvrantes, quand je ne suis pas là … Et surtout pour bosser dans ce bar … Ca m’arrangerait … » Le sentant passer ses doigts sous l’ourlet de mon short, je baissais un vague regard sur mes cuisses le laissant me les caresser. Je n’aurais jamais cru que cela puisse lui poser problème, mais je pouvais comprendre… Et je le comprenais, je réagirais surement pareil s’il venait à s’habiller de façon extravagante… Relevant l regard vers lui, je souriais doucement en passant mes bras autour de son cou. « J’ai toujours aimé m’habiller de façon provocante, et encore là c’est très... Soft classique… J’ai d’ailleurs… Rarement de tenue couvrante… Mais je vais faire un effort pour le bar, pour toi… tu as peur qu’un homme me drague ou m’harcèle à la sortie de mon boulot c’est ça ? » soufflai-je en caressant ses lèvres du bout de mes doigts. Rapidement j’appris alors qu’il était le PDG de l’entreprise Gourmandélices, et j’en fus surprise. Je réalisais pour la première fois que je n’avais que dix-sept ans et que… J’étais vraiment une gamine… C’était le cas… « C’est limite si on ne m’a pas mis un costume, donné une calculatrice et foutus dans un bureau dès ma naissance. Alors je n’ai pas franchement de mérite, tu sais … » Fronçant les sourcils, je me sentis tout à coup idiote. Idiote d’avoir pensé de la sorte. Me rapprochant de lui, je déposais de lent baiser sur ses lèvres en soupirant de bien-être. « Nolan… » Murmurai-je contre ses lèvres en souriant en coin.

« Tes parents sont immonde d’avoir fait ce qu’ils ont fait… Mais de ce que je sais de toi… De notre dernière rencontre, tu as l’air de l’aimer cette entreprise, et la connaissant de réputation et parce que je mange les cupcakes de ton entreprise, je suis sûr que tu t’en occupe très bien… tu as du mérite ! Tu t’en occupes depuis des années non ? Et regarde elle est toujours là… Et puisque tu es si fort, tu pourrais jouer au professeur de maths pour ta petite maitresse… » murmurai-je contre ses lèvres déposant de lent baiser dessus, avant de parler des cupcakes que j’aimais, et ceux que je n’aimais pas. « Je le prends pas mal … Aucune de ces deux collections n’est de moi. En grande surface je vise plutôt le sobre et dans les pâtisseries, c’est les plus travaillées. Les spéciaux pour les anniversaires, noël, pâques, la St Valentin. Ceux en forme de glaces, ceux avec des fleurs en sucre, des m&ms, multicolores, à la crème de marron, effet chantilly, smileys, effet tartelettes, étoiles, bonhomme de neige, Hello Kitty, Mickey, Nutella, pistache … Enfin tout le reste, ou presque. » Le regardant longuement, je me demandais qui d’autre pouvait prendre des décisions dans son entreprise avant de penser à l’autre. La vache. Stacy. Elle pouvait donc prendre de réelle décision de la sorte ? Il n’avait pas l’air de les aimer tout comme moi. Je le plaignais vraiment pour le coup… Il méritait tellement mieux… « Elles sont de l’autre ? ça m’étonne même pas, des idées immondes…Rah ceux à la crème de marron… Hmpf, j’ai faim… Nutella… Pistache… Stop, je prends du poids rien que d’en parler… Demain je vais faire les courses… » soufflai-je doucement en tapotant mon ventre signe que j’avais terriblement faim. Parlant de mon art, je lui appris que je jouais aussi de la guitare en demandant si cela aussi lui plaisait. « Je savais en jouer fut un temps. Il y a très longtemps que je n’ai plus touché une guitare. Donc oui, ça me plais. Beaucoup … » Le regardant longuement, je l’imaginais alors avec une guitare dans les mains pour en jouer. Il fallait donc que je l’entende… Que je le vois jouer, surtout avec les mains qu’il avait, j’étais sûre de prendre un plaisir certains. Rien de sexuel, mais me procurer un bon plaisir de la sorte… Oh que oui… Passant brièvement ma langue sur mes lèvres je souriais de plus belle.

« Je te prêterais ma guitare quand tu viendras… tu pourras en jouer, je voudrais bien te voir… » soufflai-je doucement avant de quitter le bar avec lui pour filer chez moi. Une fois garé on partit vers l’entrée tout en lui annonçant que s’il voulait mon numéro de téléphone fallait me surprendre et le mériter… « Hm je crois que je sais … » Tournant un regard curieux vers lui, je me mordis la langue en souriant en coin. « Me tarde de voir alors… » soufflai-je en filant dans la cuisine pour lui servir à boire. Parlant en sous-entendu, il m’annonça que je devais calmer mes ardeurs et je demandais si j’allais devoir éviter de m’assoir sur ses genoux et ainsi de suite…« Non ! Je doute vraiment de pouvoir m’en passer … » riant lentement je lui lançais un regard taquin avant de mordre mes lèvres avec envie. Tant mieux s’il ne pouvait pas s’en passer, je ne voulais pas non plus rester à l’écart, devoir subir un éloignement certains, alors que j’aimais déjà le prendre dans mes bras ou bien même m’assoir sur lui… Il m’avait donné gout à cela, c’était de sa faute… Ne répondant rien, je l’embarquais dans ma chambre avant de refaire mon dessin après qu’il m’ait donné des idées. M’annonçant que le dessin était mieux fait je l’engueulais en lui disant tout ce que je trouvais de beau chez lui. « Quoi mes mains ? » Baissant un rapide regard sur ses mains je soupirais lentement. Il était vrai que je regardais beaucoup les mains et les siennes étaient parfaites… terriblement belle. Encore plus belle quand je pouvais voir qu’il n’avait pas l’alliance, tant mieux d’ailleurs… Je ne le supporterai pas vraiment en fait… « Tes mains sont terriblement belles Nolan… Les veines, tes doigts fins, mais masculin, la douceur de ta peau… Des mains d’hommes, des mains … Hmpf… J’aime réellement tes mains… » soufflai-je avant de lui sauter dessus, enroulant mes jambes à sa taille le laissant me serrer contre lui sur le coup, allant nous assoir sur le lit. Parlant de ma chambre, je le taquinais à savoir que sa chambre ne devait surement pas être comme la mienne au vu de l’époque ou il avait vécu…

« Tu sais, j’ai pas eus une chambre d’ado non plus … Mais je suppose que les gens accrochaient des tableaux plutôt que des posters. Tu comprends, la photographie n’existait pas ! Et on s’éclairait encore avec des bougies et les toilettes se trouvaient dans le jardin. La moquette rouge, les murs jaunes et orange avec des fleurs blanches. Enfin tu vois le genre … Ma chérie. » Frissonnant a sa dernière parole, le mot chérie, je déglutis en raclant faiblement ma gorge. Il se foutait ouvertement de moi pour tout le reste… Levant vaguement les yeux au ciel, je lui pinçais alors le nez en souriant en coin. Il n’avait pas le droit de se moquer autant de moi, c’était vilain et pas gentil du tout… « Tu sais que ce n’est pas cool de se moquer d’une jeune fille sans défense ? Vilain garçon… » soufflai-je l’air de rien en lui tirant lentement la langue pour le taquiner un tant soit peu. L’embrassant en me collant contre lui, je lui demandais rapidement quand il comptait rentrer, si seulement il pouvait rester… Je savais que c’était impossible… « J’avais déjà oublié que j’allais devoir rentrer. » soupirant lentement je baissais quelque peu le regard. Je ne voulais pas qu’il parte déjà… « Il est trois heures … Je suis plus à une ou deux heures près… » Souriant franchement, je relevais aussitôt le visage en lui montrant ma joie. Sa réponse me plaisait atrocement, oh que oui ! J’étais contente qu’il puisse rester autant de temps avec moi… « Oh… C’est vrai ? Elle ne dira rien ? Elle ne t’a rien dit la dernière fois ? » Demandai-je lentement avant de l’embrasser avec franchise et envie. Mes mains sur ses épaules, je glissais ma langue dans sa bouche, la pressant contre la sienne, sentant alors ses mains sur mon corps. Mon souffle se coupant, mon cœur s’emballant avec intensité, je dû me rappeler plusieurs fois de respirer, des frissons s’immisçant sur mon corps. Pourtant il ne touchait aucune partie sensible, il évitait même et c’était là ce que j’aimais, qu’il soit d’abord discret. « J’espère que j’ai le droit de toucher … Un petit peu, au moins ? » Rougissant faiblement, ne m’attendant pas à cette demande, je passais brièvement ma langue sur mes lèvres en soupirant longuement. Est-ce qu’il parlait pour ce qu’il venait de toucher ? Ou pour plus ? Des tonnes de questions me venaient en tête… On ne m’avait jamais touché… Mon estomac se nouant sur place, je posais mes mains sur ses épaules en les lui caressant remontant à son cou avec envie. « Oui tu peux…Tu peux me toucher. »[/color] Murmurai-je lentement en plongeant mon regard dans le sien avant qu’il ne m’embrasse à nouveau. Gémissant longuement en serrant mes mains sur ses épaules je l’embrassais avec plus de ardeur et de passion, parcourant son corps de mes mains, tirant sur sa chemise pour la défaire de son pantalon et glisser mes mains dessous afin de toucher son torse. Sa peau chaude, ses muscles, il avait l’air parfait. Frissonnant, je caressais son dos en penchant la tête pour mieux l’embrasser, lâchant un bref gémissement de bien être contre ses lèvres.

« J’ai toujours aimé m’habiller de façon provocante, et encore là c’est très... Soft classique… J’ai d’ailleurs… Rarement de tenue couvrante… Mais je vais faire un effort pour le bar, pour toi… tu as peur qu’un homme me drague ou m’harcèle à la sortie de mon boulot c’est ça ? » Je plissai le nez en caressant à nouveau longuement et tendrement ses cuisses, mon regard allant de celles-ci à son visage, avant de revenir à ses cuisses et ainsi de suite. Comment ne pas aimer son corps ? Elle était affreusement parfaite, plaisante, belle, excitante et j’en passe. Elle me plaisait plus que de raison. Comment ne pas la vouloir, en toute honnêteté ? N’importe quel homme devait la vouloir, selon moi. « On ne sait jamais ce qu’il peut arriver à une jolie jeune fille sans défense et aussi belle que toi tu l’es … » Soufflais-je doucement, en reportant toute mon attention sur elle, pour la regarder amoureusement, sans jamais cesser de sourire quelque peu. C’était fou comme je me sentais heureux et complet avec elle. Par la suite, nous discutâmes du fait que je dirigeais l’entreprise qui faisait les cupcakes qu’elle semblait véritablement aimer. En voyant sa réaction quant au fait qu’elle sentait inférieure ou je ne sais quelle autre connerie, je lui appris d’une voix lasse, que j’étais presque né avec le costume, la calculatrice et directement dans un bureau où je devrais bosser. Je soupirai doucement d’aise sous son baiser et entrouvris les yeux pour la regarder sans broncher. « Nolan… » Je déposai à mon tour, un lent baiser sur ses lèvres, sans la quitter un seul instant du regard. « Tes parents sont immondes d’avoir fait ce qu’ils ont fait… Mais de ce que je sais de toi… De notre dernière rencontre, tu as l’air de l’aimer cette entreprise, et la connaissant de réputation et parce que je mange les cupcakes de ton entreprise, je suis sûr que tu t’en occupe très bien… tu as du mérite ! Tu t’en occupes depuis des années non ? Et regarde elle est toujours là… Et puisque tu es si fort, tu pourrais jouer au professeur de maths pour ta petite maitresse… » Je ris quelque peu à ses derniers propos, déposant un long et fort baiser sur ses lèvres, en laissant échapper un bref soupir d’aise, pressant bien mes lèvres contre les siennes. « Mon père …C’était mon père. » Soupirais-je doucement tout contre ses lèvres, incapable de les quitter des miennes. Je déposai un nouveau baiser dessus, avant de reprendre d’une voix douce.

« C’est une entreprise familiale. Genre, c’est mon arrière grand-père qui l’a fondé et elle se passe de père en fils. Le mien était un enfoiré fini, qui a jugé bon de mettre quelques conditions pour que je puisse la récupérer. Mon mariage est la condition … Et je m’en occupe plus ou moins, depuis mes dix huit ans. » En dehors de ma famille et de l’avocat de mon père, Lhoà était désormais la seule personne a être au courant de cette sombre et ridicule histoire. La seule à savoir que si je voulais garder cette entreprise qui comptait tant pour moi, j’étais totalement obligé de rester marié à cette femme que je n’aimais absolument pas. Au moins maintenant, elle saurait pourquoi j’avais peu de chance de me libérer un jour, de cette … Garce. Parlant encore de mon entreprise, mais plus précisément encore des cupcakes qui en sortaient, je lui appris que ceux qu’elle n’aimait pas, n’étaient absolument pas sortis de mon esprit. Je n’entrais pas dans les détails, songeant qu’elle comprendrait d’elle-même qui pouvait avoir initié de telles horreurs. « Elles sont de l’autre ? ça m’étonne même pas, des idées immondes…Rah ceux à la crème de marron… Hmpf, j’ai faim… Nutella… Pistache… Stop, je prends du poids rien que d’en parler… Demain je vais faire les courses… » Je ris quelque peu en la regardant amoureusement, sans pouvoir m’en empêcher. J’aimais terriblement voir qu’elle pouvait avoir de l’appétit et être aussi gourmande que cela. Stacy avait beau posséder une grande partie de l’entreprise et la gérer un tant soit peu avec moi, elle ne goûtait que très rarement, ce que nous y faisions. C’était à peine si elle avait accepté de gouter les lignes qu’elle avait pourtant elle-même lancé. L’air de rien, je glissai une main sous son haut, pour lui caresser le ventre du bout des doigts. « Oui ils sont de l’autre, sont totalement moches, immangeables et chimiques à quatre vingt pour cent … » Marmonnais-je en plissant le nez, avant de sourire légèrement. « Marron, Nutella et pistache … C’est ce que t’aimes le plus ? Je prends note … » Lâchais-je alors, l’air de rien, en souriant quelque peu en coin. Je comptais bien tout mettre en œuvre, pour la voir dévorer avec appétit, des cupcakes que j’aurais moi-même préparé. Nous parlâmes par la suite d’art et je lui appris que je jouais de la guitare fut un temps. Mais que cela remontait à longtemps, puisque je n’avais plus le temps pour cela, malheureusement. Sans doute avais-je beaucoup perdu depuis. « Je te prêterais ma guitare quand tu viendras… tu pourras en jouer, je voudrais bien te voir… » Je souris faiblement en coin, en plissant le nez sur le coup. « Faudra pas te moquer de moi si je fais n’importe quoi alors … Je joue aussi du piano ! Ca a tendance à me détendre … » Ajoutais-je en souriant quelque peu.

Nous filâmes chez elle sans tarder et elle mentionna le fait que j’allais devoir la surprendre pour mériter d’obtenir son numéro. Ce qui me fit rire mais ne m’inquiéta pas plus que cela, puisque j’avais déjà quelques idées. Ce que je lui appris sans tarder, d’ailleurs. « Me tarde de voir alors… » Je ris quelque peu en levant les yeux au ciel, sans rien répondre. J’entrai chez elle où j’accrochai ma veste sur le porte manteau, avant de la rejoindre dans la cuisine, où elle me servit un verre d’eau. Nous discutâmes un court instant, avant de filer dans sa chambre, où je découvris un dessin d’elle, apparemment déprimée, après mon départ lors de notre première rencontre. Je lui fis donc remarquer qu’elle pouvait aisément m’ajouter, un peu comme dans le clip Bad Day. Ce qu’elle fit sans tarder, m’ajoutant avec un parapluie sur le dessin. Quand elle me demanda si c’était mieux, je la taquinai en lui faisant remarquer que j’étais bien plus beau sur son dessin, qu’en vrai. A la brève énumération qu’elle fit des choses qu’elle aimait chez moi, j’haussai les sourcils de surprise, en regardant mes mains. Je ne voyais vraiment pas ce qu’elle pouvait leur trouver. Il ne s’agissait que de mains … « Tes mains sont terriblement belles Nolan… Les veines, tes doigts fins, mais masculin, la douceur de ta peau… Des mains d’hommes, des mains … Hmpf… J’aime réellement tes mains… » Surpris, je lui lançai un regard totalement ahurit, avant de regarder à nouveau mes mains. Elle était folle, complètement folle. Et bizarrement, c’était une chose que j’adorais, pour ne pas dire vénérais, chez elle. Riant faiblement, je reportai mon attention sur elle. « Fétichiste des mains … » Lui fis-je remarquer d’une voix tendrement moqueuse, sans la quitter un seul instant du regard. Sans plus tarder, elle se mit à courir droit sur moi, pour me sauter dessus et enrouler ses jambes autour de ma taille et ses bras autour de ma nuque. Je ris doucement en la serrant contre moi, avant d’aller m’asseoir sur le bord de son lit. Là, je ne pu m’empêcher de la taquiner sur le fait qu’elle n’avait pas une chambre d’ado, malgré ses 17 ans. Elle se moqua alors gentiment de moi en mentionnant le genre de chambre que j’avais peu à voir moi, à son âge. L’air de rien, je mentionnai le fait que je n’avais pas eus de chambre d’ado, avant de me moquer une nouvelle fois d’elle, en faisant mine d’avoir réellement vécut à un temps atrocement vieux et ancien. Je ris doucement lorsqu’elle me pinça doucement le nez et la laissai faire sans broncher et sans la quitter du regard. « Tu sais que ce n’est pas cool de se moquer d’une jeune fille sans défense ? Vilain garçon… » Je pris un air innocent, en haussant vaguement les épaules, pour faire mine de rien. « Je ne sais pas du tout de quoi tu parles … Surtout que je suis un saint … Tu vois pas l’auréole que je t’ai piqué, au dessus de ma tête ? » Lui demandais-je d’une voix taquine, en souriant quelque peu en coin.

Lorsqu’elle me demanda à quelle heure je comptais partir, je soupirai de lassitude tant je n’avais pas l’envie de rentrer, et ajoutai qu’elle n’était pas à une ou deux heures près, après tout. « Oh… C’est vrai ? Elle ne dira rien ? Elle ne t’a rien dit la dernière fois ? » Je ris doucement en haussant simplement les épaules. « La dernière fois … Bon sang, j’étais tellement ivre que je me suis pris ma table de nuit et que j’ai fais tomber ma lampe qui a explosé en mille morceau. Elle a gueulé pendant un bon moment … Je me souviens pas de ce qu’elle a dit, je me suis endormi en cours de temps. » Lâchais-je alors en fronçant faiblement les sourcils, pour tenter de réfléchir et me souvenir de tout cela. Mais je m’en foutais dans le fond, ça n’avait pas la moindre importance. Raison pour laquelle je reportai mon attention sur Lhoà, toujours assise sur moi. Alors qu’elle m’embrassait avec insistance, je ne pu m’empêcher de parcourir son corps de mes mains. Sage, je les gardais sur son dos, sa taille, ses hanches, son ventre et ses cuisses. En sentant ses réactions sous mes caresses, je souris en coin en lui demandant si j’avais le droit de faire cela. Je soupirai d’aise lorsque ses mains sur mes épaules, remontèrent à mon cou, avec lenteur. Souriant, je la regardais amoureusement, sans broncher. « Oui tu peux…Tu peux me toucher. » Je lâchai un involontaire gémissement, lorsqu’elle plaqua à nouveau ses lèvres sur les miennes, pour m’embrasser alors, avec davantage de fougue et d’ardeur. Je me figeai faiblement en la sentant tirer sur ma chemise, qu’elle sortit de mon pantalon, pour me caresser lentement le torse. Tremblant faiblement de bien être sous ses caresses, j’entrouvris les yeux, pour lui lancer un regard fiévreux. Ses mains dans mon dos, je soupirai quelque peu et la fit alors lentement basculer sur le lit, pour l’allonger en son centre, sur le dos. Je restai en retrait à ses côtés, pour que mon corps ne touche pas trop le sien, sans jamais cesser de l’embrasser, ma langue se pressant contre la sienne avec insistance. « Interdiction de bouger. » Soupirais-je d’une voix douce contre ses lèvres, en glissant une main sous son haut, pour la loger sur l’un de ses seins, que j’entrepris de caresser et tâter avec lenteur, par-dessus sa brassière. Je glissai mon autre main dans ses cheveux, étendu sur les couvertures, pour les lui caresser avec lenteur. Tout en déposant de tendres baisers sur ses lèvres, j’empoignai, tâtai et malaxai ses seins avec insistance, avant de glisser ma main le long de son ventre, avec douceur, la caressant longuement avant de la loger sur l’arrondi de l’une de ses fesses.

« On ne sait jamais ce qu’il peut arriver à une jolie jeune fille sans défense et aussi belle que toi tu l’es … » Rougissant violemment sous ses paroles, je secouais brièvement la tête en soupirant de bien-être. J’aimais qu’il puisse me dire ce genre de chose, terriblement, c’était parfait et beau même… « D’accord …D’accord mon ange gardien… si tu veux on ira faire ma nouvelle garde-robe ensemble hum ? » soufflai-je lentement en déposant un lent et doux baiser humide sur ses lèvres. Apprenant pour son entreprise, qu’il était dans les cupcakes, j’appris pour ses parents, du moins qu’on l’avait élevé pour entreprendre les reines de cette entreprise, c’était affreux… « Mon père …C’était mon père. »Frissonnant contre ses lèvres, je fermais lentement les yeux, restant contre ses lèvres, nos souffles se mélangeant lentement et longuement. « C’est une entreprise familiale. Genre, c’est mon arrière-grand-père qui l’a fondé et elle se passe de père en fils. Le mien était un enfoiré fini, qui a jugé bon de mettre quelques conditions pour que je puisse la récupérer. Mon mariage est la condition … Et je m’en occupe plus ou moins, depuis mes dix-huit ans. » Déglutissant longuement en l’embrasant à mon tour, je ne pus m’empêcher de lécher ses lèvres et de les mordiller avec faiblesse et envie. Il ne pourrait donc jamais divorcer, nous allions vivre de la sorte un bon moment… Jusqu’à ce qu’il en ait marre de vivre dans l’adultère… Jusqu’à ce qu’un jour… Je grandisse et qu’il veuille me laisser vivre… J’avais bien trop vu de film de ce genre pour savoir que ça se finissait toujours de la sorte… « Ton père était atroce… Cette condition, comme si tu avais besoin de ça pour t’occuper de l’entreprise…On tiendra le coup d’accord ? Je ne t’abandonnerai pas… T’as assez souffert… » soufflai-je contre ses lèvres en ayant du mal à les quitter. Parlant de ces cupcakes, je compris que les plus moches venaient bien évidement de sa chère et tendre femme…

« Oui ils sont de l’autre, sont totalement moches, immangeables et chimiques à quatre-vingt pour cent … » Plissant le nez, je n’avais jamais aimé les gâteaux industrielle, c’était écœurant, encore plus quand c’était chimique… « Marron, Nutella et pistache … C’est ce que t’aimes le plus ? Je prends note … » Souriant en coin, je le détaillais longuement me demandant ce qu’il allait prévoir… Préférant ne rien répondre, j’engageais la discussion sur le fait que j’avais une guitare en plus de savoir dessiner, lorsque j’appris qu’il en avait joué plus jeune, je lui fis remarquer que je pourrais lui prêter la mienne sans aucun souci, je voulais l’entendre en jouer… « Faudra pas te moquer de moi si je fais n’importe quoi alors … Je joue aussi du piano ! Ca a tendance à me détendre … » Levant vaguement les yeux au ciel, je soupirais de bien être en mordillant lentement mes lèvres. Guitare, piano, il avait de très bon gout, d’autant plus que j’avais les deux chez moi… Alors il pourrait faire à son aise sans aucun souci de ce point-là… « J’ai aussi un piano ça tombe bien dis donc… Va falloir que tu me montres tout cela, et promis je ne rigolerai pas… » soufflai-je lentement en souriant en coin. Filant chez moi par la suite, je lui servis un verre d’eau, grignotant pour ma part avant de filer dans la chambre. Me donnant quelques conseils pour mon dessin, je le rajoutais sur le mur comme dans le clip Bad Day avant de lui dire qu’il était beau, alors que lui trouvait son dessin plus beau. Lui intimant tout ce que j’aimais chez lui il fut surpris que je puisse aimer ses mains, certes j’avais surement un bon penchant pour les mains aussi… mais les siennes…. Valait de l’or ! « Fétichiste des mains … » Plissant le nez en faisant une faible grimace, je lui tirais la langue avant de lui sauter dessus pour enrouler mes jambes à sa taille. Nous asseyant sur le lit, je restais contre lui, sur ses cuisses en souriant en coin. Parlant de chambre, je me moquais doucement de lui avant que lui ne fasse pareil mais en se fichant bien de moi. Je le traitais alors de vilain garçon. « Je ne sais pas du tout de quoi tu parles … Surtout que je suis un saint … Tu vois pas l’auréole que je t’ai piqué, au-dessus de ma tête ? » Fronçant les sourcils en faisant ressortir mes lèvres, je levais le regard au-dessus de sa tête avant de faire mine d’attraper l’auréole pour la replacer au-dessus de ma tête.

« Non mais ! On ne touche pas… Je me sentais nue… Je comprends mieux ! » soufflai-je en me retenant vraiment de rire pour ne pas craquer devant lui. Demandant quand il comptait partir, il m’apprit qu’il n’était plus à une heure ou deux de près, et tant mieux, mais est ce qu’elle allait dire quelque chose ? « La dernière fois … Bon sang, j’étais tellement ivre que je me suis pris ma table de nuit et que j’ai fait tomber ma lampe qui a explosé en mille morceau. Elle a gueulé pendant un bon moment … Je me souviens pas de ce qu’elle a dit, je me suis endormi en cours de temps. » Haussant un sourcil, je ne pus m’empêcher de rire sous cette annonce. Le pauvre, il n’avait pas été discret en fait, tant qu’elle ne l’avait pas réellement engueulé, ou bien essayer de savoir ce qu’il avait fait de sa soirée, c’était l’essentiel, je ne voulais pas qu’elle se mette à vouloir le priver de sortir ou autre connerie du genre… à son âge ça serait dramatique tout de même… « Outch…Comment tu fais pour dormir dans le même lit qu’elle ? Elle doit se coller à toi et tout non ? Berk, ça doit être affreux… » soufflai-je doucement en plissant faiblement le nez. Gémissant, on se mit à s’embrasser avec franchise, rompant le baiser pour me demander s’il pouvait me toucher, je déglutis longuement en hochant la tête confirmant alors que oui, il pouvait me toucher. Me faisant basculer sur le lit, je lâchais un faible petit cri de surprise, me retrouvant sur le dos, et lui à mes côtés nos corps ne se touchant plus, je baissais instinctivement un regard vers son entre jambe. Je pouvais comprendre….« Interdiction de bouger. » Interdiction, de bouger, j’obéissais ne bougeant pas me laissant m’embrasser, ne faisant pratiquement rien pour le moment. Totalement sonné, allongée sur ce lit, je me figeais en sentant sa main passer sous mon haut, remontant avec lenteur le long de mon ventre pour se loger sur un de mes seins.

Boguant sur place, restant inerte une seconde, sans même réfléchir, ou respirer, mon cœur cessant de battre, je fus propulsé ailleurs par une horde de plaisir brutal tout à coup. Ma tête me tournant, je lâchais un involontaire gémissement de plaisir, mon dos s’arquant, alors que mon sein durcissait sous sa main. J’étais ailleurs, je n’étais plus sur ce lit, j’avais l’impression que le trop plein de plaisir me tué, je pouvais sentir mon sang couler dans mes veines, mon cœur m’arrachant la cage thoracique, je mourrais. Mes yeux se fermant sous ses mains malaxant mes seins je tanguais, ma tête tombant sur le côté avec faiblesse. J’étais au bord de l’évanouissement. J’avais froid tout à coup, terriblement froid, je découvrais les joies du plaisir pour la première fois de ma vie. Mon bas ventre remplit de frisson, mes jambes se serrant, je me sentais euphorique. A chacun de ses malaxation je perdais la tête. Si je bougeais j’allais perdre connaissance. J’avais un mal de crane, pas une migraine non, le plaisir voulait tout simplement sortir. Sa main dans mes cheveux, j’avais du mal à réagir, à faire ou dire quoi que ce soit. Mon cœur me faisait mal, j’avais l’impression de l’entendre et que toute la maison pouvait l’entendre en fait. Mes seins totalement durcis comme jamais ils ne l’avaient été, je sentis la chair de poule parcourir mon corps sous ses doigts, lorsqu’il empoigna doucement une de mes fesses. Entrouvrant les yeux, je poussais un petit cri de plaisir en le détaillant longuement. Comment ne pas bouger ? Comment ne pas agir tout simplement ? Me redressant, je plaquais franchement mes lèvres sur les siennes avant d’attraper sa chemise, défaisant les boutons un à un, ma main tremblant tellement que j’eus du mal à le faire. Glissant ma langue dans sa bouche, la pressant contre la sienne, je tirais sa chemise la lui enlevant totalement avant de la balancer quelque part sur le lit me reculant à peine pour le regarder. Je scrutais son torse avant de m’arrêter sur son tatouage sur la clavicule. Passant le bout de mon doigt dessus, je sentis mon cœur ayant un nouveau raté, manquant de m’évanouir, me tenant à lui. J’étais vraiment en train de mourir. Attrapant un de ses pectoraux je l’empoignais avec force avant de me redresser me collant à lui sans l’obéir sur le côté, ne pas bouger. Passant une jambe faiblement entre les siennes, je tâtais et griffais longuement son torse sans pouvoir m’en empêcher. « Comment ne pas bouger devant une vue pareille ? Chéri… » Soufflai-je d’une voix basse remplit de désir, l’embrassant à en perdre haleine.