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 They say that the world was built for two. N&L

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M. Lhoà Bartholomew

M. Lhoà Bartholomew

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Date d'arrivée à Trinity : 27/02/2012



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MessageSujet: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyVen 2 Mar - 12:55


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Nolan & Lhoà



« On peut acheter de la glace ? S’il te plait Lhoà… » Plongeant mon regard bleuté dans celui tout aussi bleu que le mien de ma sœur, je lui ébouriffais rapidement les cheveux avant d’arrêter le charriot et de regarder les glaces pour enfant. A trois ans, elle ne mangeait pas non plus énormément. Je l’a laissai choisir avant de filer du rayon pour finir de faire les courses. Nino, lui était dans le rayon des jeux en train de tester une nouvelle console. Une fois le charriot plein, je filais en caisse pour payer le tout. Prenant mon temps, je récupérais Nino lui payant son jeu avant de filer en voiture. Les laissant discuter entre eux, parlant plus ou moins de ce qu’ils avaient prévus de faire ce soir, j’écoutais quant à moi la radio, les nouvelles du jour. J’étais vraiment telle une vieille, course, enfant, radio et j’en passe. Je craignais, mais c’était là, la vie que m’avaient donné mes propres parents… Ouvrant le portail de la demeure, je m’engouffrais dans le jardin avant de me garer devant le porche. Rentrant les courses je rangeais le tout préparant par la même occasion le repas pour mon frère et ma sœur. Une purée de carotte pour Cléa, elle aimait cela, et des pâtes aux fromages pour mon frère. Moi je mangeais les restes de la veille une salade. Laissant Nino faire manger Cléa, je filais sous la douche, me dépêchant alors. Je bossais dans peu de temps. Une douche bien brulante, prenant le temps de profiter, je me faufilais dans un peignoir pour me sécher, laissant mes cheveux goutter sur mes épaules. Allant me maquiller, je restais simple cependant. Un petit coup de fond de teint, du mascara et du crayon noir et le tour était joué.

Je n’aimais pas non plus ressembler à toutes ces filles qui se maquillent juste pour qu’on les remarque… Cela me désole plus qu’autre chose. Ne sommes-nous pas belle au naturelle ? Il me semblait que si… Aujourd’hui c’était vendredi. D’habitude ça annonçait un week-end chargé en boulot, mais non, j’avais justement mon week-end, je finissais ce soir à deux heures… alors autant dire que j’étais pressé d’aller bosser pour en finir rapidement ! Un simple leggin en cuir, un top assez long et large tombant à mi-cuisse de couleur blanc et une veste en cuir noir et le tout était joué. Le tout avec des petits talons aiguilles. Une fois fin prête, je fis plein de baiser à mon frère et ma sœur, lui laissant la charge de ma sœur et de m’appeler bien évidemment au moindre souci… Le patron savait ma situation, et il savait que s’il m’appelait il fallait que je rentre. Il était cool pour cela. Une fois partie, je roulais doucement en sifflotant la musique qui passait à la radio. Il n’y avait pas encore grand monde sur les routes, les gens mangeaient encore ou se préparaient justement à sortir… Ce soir grosse soirée en perspective, je n’en doutais pas une seule seconde en fait… Une fois arrivée, je posais ma veste au vestiaire et vint derrière le comptoir pour préparer la soirée avec les autres. Je commençais à peine le service, nettoyant le comptoir d’un coup de chiffon pour enlever les traces d’alcool tombé par les clients lorsque je vis un homme près du bar. Il n’y avait pas grand monde encore. Relevant la tête, des mèches me tombant sur le visage, je plongeais mon regard dans le sien, me figeant sans plus bouger. Le voyant tout aussi figé, je plissais les yeux en le voyant se mettre à tousser. D’abord doucement puis… Plus franchement. Me rapprochant, alors que le bar nous séparait, j’étais prête à le sauter pour lui venir en aide si jamais le besoin était là.

Le voyant partir vers les toilettes, je sentis mon cœur battre à mille à l’heure. J’espérais que tout allait bien pour lui… Rougissant faiblement, je secouais la tête avant de finir de laver tout le bar pendant un moment lorsque je le vis s’assoir en face de moi. « Un whisky s’il vous plait. » Hochant lentement la tête, je pris un verre le posa devant lui et mi le liquide orangeâtes devant lui. « Ça va mieux ? Je vous offre ce verre, je n’aimerais pas sortir la tenue d’infirmière si tôt… » Souriant en coin en plongeant mon regard dans le sien, je me détournais bien vite pour servir d’autre client. M’activant ainsi que les collègues, je m’approchais du client au whisky m’accoudant contre le comptoir en penchant la tête. « Un autre verre ? J’ai l’impression que vous en avait bien besoin… » Me poussant le verre vers moi, je lâchais un doux rire avant de le servir lentement le regardant un bon moment. Il avait l’air d’avoir des soucis… On avait tous nos soucis… Mais ce qui me frappait chez lui ce n’était pas réellement le fait qu’il avait l’air déprimé… Mais sa beauté… Un regard d’un bleu tellement intense, des lèvres fines et faiblement pulpeuses… Un charme fou… C’était un bel homme… Un homme qui devait tout de même avoir plus de vingt-cinq ans, si ce n’était pas plus… Alors autant cesser de suite de le regarder comme si je pouvais… Je n’avais que dix-sept ans, vierge, de partout… Du haut comme du bas. Très ironique de vouloir draguer ou tenter un truc avec un expérimenté… Baissant furtivement mes yeux sur ses mains, je me mis à sourire en constatant qu’il n’y avait pas d’alliance. J’étais en train de perdre la tête ! M’activant pour bosser, je servais les autres clients, venant le servir de temps à autres. Je ne comptais pas trop les verres que je lui servais, mais je savais qu’il en avait enquillé pas mal. Mon service se terminant je m’approchais de lui en lui faisant signe de relever la tête. « Vous devriez… Rentrer, vous êtes fatigué et l’alcool n’arrange rien vous savez… Je vais vous appeler un taxi, je m’en voudrai s’il vous arrivait un truc… » murmurai-je doucement en plongeant mon regard dans le sien, lui souriant alors de façon attendri avant de prendre doucement son verre, comme ayant peur de le brusquer.
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J. Nolan Edgecombe

J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyVen 2 Mar - 20:31


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Rentrer maintenant ou ne pas rentrer maintenant ? L’envie était tellement absente, que j’avais presque la nausée à la seule idée de mettre le pied chez moi. Les voir toutes les deux, représentait presque une torture pour moi. Et c’était bien pour cela d’ailleurs, que tous les vendredis, je trainais du pied comme jamais pour rentrer. Savoir que j’allais devoir les supporter pendant deux longues et interminables journées, me faisait froid dans le dos. Et ce jour là, était justement l’un de ces jours maudits. Vendredi … Presque vingt et une heures. Je n’avais pas d’autre choix que de quitter l’entreprise à cette heure ci. Ce que je finis donc par faire, bien que trainant du pied comme toujours. Ce fut justement alors que j’arrivais dans le quartier dans lequel je vivais, qu’un bar parmi tant d’autres, attira mon attention. Pourquoi ne pas aller boire un petit verre avant de rentrer, historie de me donner du courage ? Car du courage, il allait m’en falloir. Sans compter qu’à cette heure ci, un vendredi, j’avais toutes les chances –du moins malchances-, de les croiser à la villa. Pour mon plus grand malheur, bien entendu. Raison pour laquelle, donc, je filai dans ce bar sans plus tarder. Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus de compte à rendre à qui que ce soit, de toute façon. Mais alors que je m’approchais du comptoir, je fus statufié sur place. En moins de dix secondes, j’eus le temps d’hésiter entre m’approcher de cette jeune femme qui se trouvait derrière le bar et qui venait d’attirer inexorablement mon regard … Et prendre mes jambes à mon cou pour me barrer en courant. Oui, deux pensées, deux envies, totalement contradictoire. Tant d’ailleurs, que j’en oubliais de respirer. Mon asthme me rappela bien vite à l’ordre. Le manque d’oxygène me fit tousser. Je tentai de reprendre mon souffle entre deux quintes de toux, en vain. Très charmant et charmeur, en effet. Rouge, autant de honte que sous le manque d’air, je filai sans tarder dans les toilettes, où je m’enfermais de longues minutes durant, pour tenter de retrouver un peu d’air, à grands renforts de Ventoline. Je venais de me donner en spectacle devant cette fille qui m’avait littéralement … fais fondre sur place, simplement par un regard. J’étais con, complètement con … J’hésitai entre partir et prendre mon courage à deux mains. Seconde option … Je rejoignis donc le bar derrière lequel je pris place. Et sans trop oser regarder la jeune femme dans les yeux, lui demandai un whisky.

« Ça va mieux ? Je vous offre ce verre, je n’aimerais pas sortir la tenue d’infirmière si tôt… » Rouge de gêne devant la constatation du fait qu’elle n’avait rien manqué de ma violente quinte de toux, j’hochai ma tête avec lenteur, en regardant le liquide doré, couler dans le verre. « Ca va, merci … » Répondis-je simplement, avant de récupérer le verre pour le porter à mes lèvres, tandis qu’elle s’éloignait pour s’occuper des autres clients présents. La brûlure de l’alcool me remonta le moral, un tant soit peu. J’eus à peine le temps de terminer mon verre, que la jolie blonde était déjà de retour. Cette fois ci, je trouvai le courage de relever le regard vers elle. Et une fois de plus, j’oubliai de respirer et du me rappeler à l’ordre, pour ne pas oublier de respirer. Ce que je fis donc. Une inspiration, deux … Tout allait pour le mieux. Ou presque en tout cas. « Un autre verre ? J’ai l’impression que vous en avait bien besoin… » Sans ouvrir la bouche tant j’en étais, de toute façon, bien incapable, je poussai mon verre vers elle avec lenteur. Elle visait juste. J’en avais grandement besoin. Et même plus encore ! Pendant qu’elle s’attelait à s’occuper des autres clients, je la suivis du regard, sans pouvoir m’en empêcher. Tout chez elle me paraissait être parfait. Son visage aux traits fins et parfaits, son regard destructeur, ses yeux bleus, sont teint clair et frais, ses lèvres pulpeuses, ses cheveux d’une blondeur presque choquante. Sans parler de son corps dont il me fut incapable de détacher le regard, de longues secondes durant. Je me donnais l’impression de n’être qu’un putain de pervers, qui attendait le bon moment, pour sauter sur sa proie. Sans compter qu’elle devait avoir une petite vingtaine d’années, tout au plus. Soit, dix bonnes années de moins que moi. Où comment me rappeler que j’avais perdu ma vie entière, pour une entreprise, avec une femme que je n’aimais pas … C’était exactement là, le genre de pensées que je voulais ôter de mon esprit. Raison pour laquelle je finis donc par boire … Boire … Et encore boire. La tête avait beau me tourner franchement, j’étais incapable d’arrêter. Jusqu’au moment où la jeune femme sembla décider qu’il était plus que temps.

« Vous devriez… Rentrer, vous êtes fatigué et l’alcool n’arrange rien vous savez… Je vais vous appeler un taxi, je m’en voudrai s’il vous arrivait un truc… » Totalement décontenancé et ramené brutalement sur terre, je relevai la tête vers la blonde. Je mis un moment avant de mettre un sens sur ses paroles et plissai le nez. Si elle savait … Si elle savait combien j’étais assez désespéré pour en arriver à me bourrer la gueule tel un poivrot, seul, dans un bar dont j’ignorais presque l’existence jusqu’à ce jour … Tout ça pour oublier ma vie et pour oublier le fait, que j’étais attendu … Je lâchai un faible rire nerveux, en baissant le regard sur mes mains, qui se trouvaient nouées autour de mon verre vide. Je détachai ma main gauche de celui-ci, pour regarder l’absence de bague à mon annulaire. Je courbai ensuite le dos, sans pouvoir m’en empêcher, comme si tout le poids du monde venait d’y tomber. « Ce serait pas plus mal, vous savez ? Je veux dire … Qu’il m’arrive une grosse tuile. Que je croise la route d’un tueur en série par exemple … Ou qu’un camé croise ma route et, prit d’un coup de folie, me tranche la gorge. Que je me fasse renverser par une voiture … Ou que je fasse tomber la mienne dans un lac, avec moi à bord. Ou je pourrais aussi bien décider d’un bain de minuit. Avec l’alcool que j’ai dans le corps, y’a de grandes chances que je coule à pic et que je me noie. Ce serait bien oui … » Soupirais-je d’un voix lasse avant de relever le regard vers elle, en poussant doucement mon verre. « Un dernier … ? » Demandais-je ensuite en la regardant sans broncher. J’aurais pu en pleurer, tant l’idée de rentrer me faisait horreur. Un dernier avant que je ne rentre ? Ou un dernier avant que je ne me dégote un pont duquel sauter ?
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyVen 2 Mar - 21:05


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« Ça va, merci … » Le regardant longuement, je me pinçais faiblement les lèvres avant de filer m’occuper d’autre client. Je voyais bien que quelque chose n’allait pas chez lui, mais ça ce n’était pas nouveau. Je voyais tellement d’homme, même des femmes qui venaient pour boire. Boire et oublier simplement une dure journée, un dur moment, ou toute une vie merdique, ni plus ni moins. L’alcool pouvait aider, mais parfois ça n’aidait pas franchement, puisque la plus part des gens en devenait plus ou moins accros. Foutu alcool. Je m’occupais de lui pendant un bon moment de la soirée. A vrai dire, il resta tout le long de mon service. C’était tout de même rare. D’habitude les gens restaient quelques heures, trois tout au plus, mais jamais plus ! Lui cela faisait pratiquement cinq heures qu’il était là, assis sur sa chaise, buvant des que je le servais. Parfois je croisais plus ou moins son regard, j’avais comme l’impression qu’il me regardait bosser. Faisait-il que cela ? Ou voulait-il me faire comprendre qu’il m’attendait ? Non, je me faisais de réels films… Puis qui me dit que ce n’était pas un fou ? Un tueur ? Non, là je me faisais un tout autre film… Je savais que Miami était rempli de criminel, mais tout de même, il n’avait pas la gueule de l’emploi… M’approchant lentement de lui, j’essayais de capter son attention, avant de lui susurrer l’idée que j’allais lui appeler un taxi. Il avait bien trop bu, je ne pouvais pas prendre la responsabilité de le laisser partir et prendre le volant. Il pourrait créer un accident… Mortel… Et ça je ne me le pardonnerais jamais je me connaissais que trop bien… Son bref rire nerveux me fit frissonner de tout mon être. A croire que je venais de dire un truc insensé. « Ce ne serait pas plus mal, vous savez ? Je veux dire … Qu’il m’arrive une grosse tuile. Que je croise la route d’un tueur en série par exemple … Ou qu’un camé croise ma route et, prit d’un coup de folie, me tranche la gorge. Que je me fasse renverser par une voiture … Ou que je fasse tomber la mienne dans un lac, avec moi à bord. Ou je pourrais aussi bien décider d’un bain de minuit. Avec l’alcool que j’ai dans le corps, y’a de grandes chances que je coule à pic et que je me noie. Ce serait bien oui … »

Ecarquillant les yeux en le regardant un long moment, je me sentis tout à conne. Terriblement conne même. Il avait l’air à bout… Soit il avait de réel problème dans sa vie, soit l’alcool lui était mauvais. Première option. Il avait de gros soucis dans sa vie. Et je ne pouvais pas le laisser là, je ne pouvais pas partir et faire comme si de rien était. Et si demain j’apprenais la mort de cet homme ? Je m’en voudrais toute ma vie… Peut-être que j’aurais sa mort sur ma conscience. Et ça je ne le tolèrerais pas ! Je me sentirais terriblement coupable vis-à-vis de sa famille s’il en a une. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, j’étais décontenancé. Que faire ? Je n’allais tout de même pas partir… Il était deux heures du matin, je ne rêvais que d’une chose, filer chez moi, prendre une rapide douche et me glisser sous ma couette pour dormir à pas d’heure. J’étais debout depuis six heures ce matin alors autant dire que je tenais par miracle. « Un dernier … ? » Son verre se poussant vers moi, du moins lui le poussant vers moi, je le regardais longuement en fixant sa main. Pas d’alliance. Mon cœur s’emballant faiblement je posais lentement ma main sur la sienne plongeant alors mon regard dans le sien. D’un bleu presque gris, brillant sous l’alcool et la fatigue, je serrais faiblement sa main de la mienne en souriant lentement. « Vous savez tout comme moi que ce n’est pas réellement raisonnable… » murmurai-je doucement en détournant bien vite le regard. Non, je ne pouvais vraiment pas le laisser de la sorte. Je savais que si je passais la porte de ce putain de bar j’allais le regretter toute ma vie ! Lâchant sa main je posais mes poings sur le bord du comptoir avant de tourner la tête vers la réserve. Demain grâce matinée, alors pour quelques heures de perdues… Elles seraient vite rattrapées !

« Ne bougez pas ! » Soufflai-je d’une voix claquante, autoritaire, avant de filer dans la réserve. Prenant une bouteille de Scotch, je me pris un verre avant de filer du côté des clients. La salle se remplissait un peu plus, je cherchais une table et en vit une au loin, assez éloigné de tout. Arrivant vers cet inconnu, je lui tirais faiblement le bras. « Venez… » Le tenant tout de même, ayant peur de le voir tomber, je l’amenais à la table, avant de m’installer sur la banquette. Posant mon verre et la bouteille je l’ouvris sans plus attendre remplissant son verre avant de remplir le mien. Le prenant, je le bus cul sec, frissonnant avant de le poser de façon sèche et franche sur la table. « Bon alors, monsieur le suicidaire… Je vous interdis de prononcer une nouvelle fois ce genre de parole en ma compagnie… vous êtes… Saoule… Et ça n’arrange rien à votre mal être… qu’est ce qui ne va pas ? Je doute que vous ayez envie que l’on… vous tranche la gorge ou… Euh mourir noyé dans le lac coincé dans votre voiture ! » soufflai-je doucement en l’examinant un long moment avant de sortir mon paquet de clope m’en glissant une entre les lèvres l’allumant avant de poser le paquet au centre de la table. « Servez-vous… au point où vous en êtes une clope ne vous fera plus grand mal… »
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyVen 2 Mar - 22:01


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Un type qui buvait plus que de raison à en finir totalement ivre, qui suivait la jolie serveuse blonde du regard et qui se mettait à parler suicide … Ca n’avait très certainement rien de surprenant. Je ne doutais pas, même, que c’était là le genre de client qui faisait horreur aux barmaids. Et ce soir là, j’entrais dans ce terrible cliché. Je me demandais même pourquoi cette jeune femme, ne m’avait pas déjà refourgué à l’un de ses collègues. Peut-être n’avait-elle tout simplement pas remarqué mon regard insistant, posé sur elle. Ou, tout simplement, je n’étais pas insupportable que ce que je pensais, finalement. Dans tous les cas, elle continuait de me servir sans paraître se lasser le moins du monde. C’était du moins le cas, avant qu’elle ne me fasse remarquer qu’il était peut-être temps que je rentre chez moi. Sans doute s’imaginait-elle me faire une fleur en volant ainsi à mon secours, pour me faire rentrer chez moi, en sécurité. En sécurité, tu parles. Chez moi, c’était davantage la mort assuré, plutôt qu’autre chose. Encore un peu, et je suppliais cette parfaite inconnue, de me laisser rester ici le plus longtemps possible. Mais non, je n’étais pas encore aussi pathétique que cela, fort heureusement. Et j’avais encore une fierté … Encore un peu, en tout cas. Mais c’était déjà pas mal. Assez pour m’empêcher de faire trop de conneries en tous genres. Raison pour laquelle, plutôt que de la supplier ou autre connerie de ce genre ci, je mentionnai le fait qu’il ne serait pas plus mal pour moi, qu’il m’arrive une sacré tuile, à ma sortie de ce bar. Je n’hésitai pas à inventer toutes sortes de dangers qui me guettaient dehors, dans le fond. Quand on y réfléchissait bien, il y avait un tas de choses qui pouvaient nous arriver au dehors et nous couter la vie. Pourquoi n’avais-je donc pas penser à ça plus tôt ? Pour abréger mes souffrances, rien de tel que de trouver un moyen de mettre fin à mes jours, sans être pour autant un suicidaire parmi tant d’autres. Me faire tuer. Oui voilà, c’était parfait ça … Mais non … J’étais loin d’être suicidaire malgré tout. Ce n’était peut-être pas un si bon point que cela, dans le fond. Sans pouvoir m’en empêcher, je finis par pousser mon verre vers elle, avec lenteur, en lui demandant un dernier verre. Un dernier et je rentrais chez moi, je la laissais tranquille, je quittais ce bar dans lequel je n’aurais sans doute pas du mettre les pieds … En sentant sa main se poser sur la mienne, j’oubliai encore une fois de respirer. Quelle connerie. Et lorsque son regard se plongea dans le mien, se fut pire encore, puisque mon cœur se mit à battre à vive allure.

« Vous savez tout comme moi que ce n’est pas réellement raisonnable… » Je soupirai doucement en baissant la tête, comme un gamin prit en faute. C’était une question d’habitude, ça aussi. J’étais continuellement celui qui était considéré comme un gamin qu’il fallait recadrer, encore et encore. J’étais las de tout ça. Je soupirai quelque peu en grimaçant sans pouvoir m’en empêcher. Elle avait raison. Il fallait que je parte, que je la laisse tranquille, que j’arrête de me conduire comme un gamin inconscient, que je … paie. Soupirant, je portai une main sur ma veste de costume, que je tapotai doucement, pour tenter de retrouver le lieu où se trouvait ma carte de crédit. « Je dois combien ? » Demandais-je d’une voix faible et à peine audible tant j’avais la gorge nouée, à l’idée de mon retour chez moi. Aucun doute qu’elle allait m’engueuler de me voir rentrer si tard. Bon sang … « Ne bougez pas ! » Si je n’avais pas été totalement abruti par l’alcool, aucun doute que j’aurais fait un bond sur ma chaise, tant sa voix claquante et franche, venait de me surprendre. Je soupirai doucement en la voyant s’éloigner et songeais qu’elle voulait très certainement appeler un taxi, comme convenu. Un ordre. Encore un. J’étais habitué à présent. Je soupirai doucement et posai mon coude sur le comptoir, pour poser ma tempe gauche, sur mon poing fermé et fermai les yeux en l’attendant. J’aurais pu m’endormir ici même et dans cette position, si elle n’était pas revenue plus rapidement. Mais lorsqu’elle m’attrapa par le bras, cette fois ci je sursautai, manquant tomber sur le coup, lorsque mon coude glissa sur le comptoir, ma tête perdant ainsi son appuie. « Venez… » Je fronçai les sourcils lorsque je tournai le regard vers elle et commençai sérieusement à me demander si je ne devrais pas m’inquiéter un tant soit peu. Je commençais sérieusement à avoir peur pour le coup. Néanmoins, je la suivis sans parler. Dans le fond, je n’avais pas franchement le choix, puisque, non seulement j’étais sonné, mais en plus elle me tenait par le bras, pour me trainer avec elle. Je la suivis jusqu’à une table où elle se laissa tomber sur la banquette sans tarder. Je m’installai de l’autre côté de la banquette, sans un mot, et la regardai remplir nos verres. Pour quelqu’un qui me faisait remarquer que je devrais peut-être me montrer raisonnable, elle agissait étrangement. Je fronçai faiblement les sourcils en regardant la bouteille. Je ne me souvenais pas l’avoir invitée à boire un verre. Et je doutais que ce soit cadeau de la maison. Tant pis. Après un nouveau soupir, je portai le verre à mes lèvres et le bu cul sec, avant de le reposer sur la table, devant moi.

« Bon alors, monsieur le suicidaire… Je vous interdis de prononcer une nouvelle fois ce genre de paroles en ma compagnie… vous êtes… Saoule… Et ça n’arrange rien à votre mal être… qu’est ce qui ne va pas ? Je doute que vous ayez envie que l’on… vous tranche la gorge ou… Euh mourir noyé dans le lac coincé dans votre voiture ! » Je soupirai doucement en levant les yeux au ciel et gardant le regard posé sur le plafond. Qu’en savait-elle après tout ? Que je sache, elle ne me connaissait pas le moins du monde. Et puis qu’est-ce que ça pouvait lui faire de savoir si je voulais ou non mourir et ce que j’allais faire une fois hors de ce foutu bar ? « Je doute que ma vie vaille le coup que j’en parle. » Soupirais-je en rebaissant la tête, pour me pencher et récupérer la bouteille. Je remplis nos deux verres sans lui demander son avis et bu le mien sans perdre de temps. Je plissai faiblement le nez en sentant l’odeur de cigarette et posai le regard vers elle, pour la voir fumer avant de me tendre son paquet. « Servez-vous… au point où vous en êtes une clope ne vous fera plus grand mal… » Je souris faiblement en regardant le paquet sans vraiment le voir et fronçai les sourcils. « Si j’étais vraiment aussi suicidaire que je semble l’être, c’est ce que je ferais, en effet. » Marmonnais-je d’une voix faible, avant de sortir ma Ventoline, que je posai sur le bord de la table, avant de détourner le regard. « Mais je ne le suis pas assez, apparemment. » Ajoutais-je doucement, avant de remplir une nouvelle fois mon verre, pour le vider tout aussi rapidement. Ce fut sans doute le verre qui marqua la fin de ma retenue. Ou le début des confidences … Appelez cela comme vous le souhaitez. « Parfois j’essaie de me rassurer en me disant que je ne suis pas le seul dans un cas comme le mien … Mais en fait, si. Il y a pire … Il y a toujours pire. Mais personne qui soit dans le même cas que moi et qui puisse comprendre. » Finis-je par lâcher, avant de laisser échapper un bref rire étranglé et las. Je laissai échapper un bref gémissement torturé et croisai mes bras sur le bord de la table, pour poser mon front dessus. « Je suis tellement pathétique … » Marmonnais-je faiblement.
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M. Lhoà Bartholomew

M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyVen 2 Mar - 22:35


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Nolan & Lhoà



« Je dois combien ? » Surprise de sa question, c’est qu’il voulait vraiment partir… Hors il en était pas question tant que je n’aurais pas appelé un taxi… Un taxi ou que je serais venu en aide… après tout ce qu’il venait de me déballer il était tout aussi hors de question que je le laisse rentrer… pour avoir sa mort sur ma conscience ? La mort d’un homme qui me faisait un effet tout de même… Assez intense. « Soixante-dix dollars… Mais il est hors de question que vous preniez le volant… » soufflai-je avant d’hésiter et de lui demander de m’attendre là. Une fois en réserve je pris une bouteille, c’était rare, mais je savais qu’on avait le droit tant que ça ne devenait pas habituel… Venant de son côté, le voyant à moitié sombrer sur le comptoir, je lui fis signe de me suivre, le tenant par le bras n’ayant pas envie de le voir tomber ou autre connerie du genre. M’asseyant, je le servis, ainsi que moi-même, avant de boire mon verre cul sec et lui demander ce qui n’allait pas… On ne souhaitait pas se faire trancher la gorge à tout va tout de même… « Je doute que ma vie vaille le coup que j’en parle. » Haussant un sourcil, je levais vaguement les yeux au ciel avant de poser un coude sur la table sans réellement le quitter du regard. Il avait commencé, il se devait donc de finir, ni plus ni moins. Je ne pouvais plus le laisser partir… J’aurais bien trop peur d’apprendre sa mort dans le journal… « Moi je pense que si. Vous avez commencé à me parler de vos envies suicidaires, vous chercher mon attention, je suis là, et je veux entendre vos soucis, je ne prétends pas être la meilleure nana dans le domaine du réconfort… mais je ferais de mon mieux… » soufflai-je avant de sortir un paquet de clope pour m’en glisser une entre mes lèvre l’allumant puis lui en proposer une posant le paquet sur la table.

« Si j’étais vraiment aussi suicidaire que je semble l’être, c’est ce que je ferais, en effet. » Passant faiblement mon ongle entre mes dents, tenant ma clope, je le regardais, suivant les moindre de ses mouvements avant de voir la ventoline sur la table. Je me sentais encore plus conne. Non seulement il était asthmatique, mais en plus je fumais en sa présence. C’était donc cela qu’il avait fait tout à l’heure en arrivant ? Une crise ? Doublement conne. « Mais je ne le suis pas assez, apparemment. » Passant ma langue sur mes lèvres, je baissais un regard sur ma clope, tirant alors longuement dessus, comme si c’était là, le seul moyen de me faire réfléchir. Je fumais très rarement. D’ailleurs ce paquet je l’avais depuis près de deux mois… Mais il fallait dire que de voir cet homme de la sorte, me stressait plus ou moins… Alors… Une petite cigarette ne me ferait pas de mal… J’avais tout de même diminué depuis la mort de ma sœur… Le regardant remplir nos verres, je le lissais faire avant de fixer le mien. Mon cœur se serrant, j’avais envie de repousser finalement celui-ci vers lui pour qu’il se l’enfile. L’alcool, je n’y touchais plus trop depuis mon overdose. Certes j’enchainais sans hésitation les bières… Mais l’alcool, j’étais encore réticente… Le voyant boire son verre, je restais longuement silencieuse en déglutissant un minimum. Je me sentais impuissante. Mais je n’étais qu’une foutue inconnue… « Parfois j’essaie de me rassurer en me disant que je ne suis pas le seul dans un cas comme le mien … Mais en fait, si. Il y a pire … Il y a toujours pire. Mais personne qui soit dans le même cas que moi et qui puisse comprendre. » Frissonnant à son rire, j’avais envie de le prendre dans mes bras pour le consoler. Lui dire que j’étais là. C’était tout de même bizarre, mais j’étais ainsi, surtout qu’il ne me laissait pas insensible alors ça y jouait grandement… Le voyant croiser ses bras sur la table et poser sa tête dessus, je suivis le mouvement en posant mes deux coudes sur la table.

« Je suis tellement pathétique … » Claquant doucement ma langue contre mon palet, je pris le cendrier, le faisant glisser sur la table avant d’éteindre la cigarette, l’écrasant généreusement sans me soucier que je n’avais pratiquement rien fumé. C’était pour son bien à lui. Restant silencieuse un moment, je me dis qu’il avait peut-être besoin de rester quelques minutes seuls. Attrapant son tube de ventoline, je le fis doucement tourner entre mes doigts. Ça ne devait vraiment pas être pratiquement d’être asthmatique. Ne pas pouvoir faire tout ce que l’on veut. Il ne pouvait donc pas courir jusqu’à en perdre haleine pour soulager ses penser et virer cette mauvaise adrénaline en lui. Je faisais toujours cela quand ça n’allait pas. Peut-être qu’il avait un autre moyen…. Boire ? Il n’avait pas l’air d’être ce genre de client à trainer dans n’importe quel bar… Posant le tube avec lenteur sur le centre de la table, je le fixais à son tour. « On a tous une vie merdique, plus ou moins, chacun sa merde… Chacun sa galère… On est né pour souffrir, et quand on ne souffre pas… On se débrouille pour nous faire souffrir, ou se faire souffrir soit même. Eternelle recommencement. Je ne suis sûrement pas dans le même cas que vous, mais dite moi… Qu’est-ce qui vous ronge ? Des ennuis au boulot ? A la maison ? Vous vous êtes frotté à un gang de la ville ? » Demandai-je doucement en inspirant quelque peu avant de poser mon index sur la table dessinant faiblement des choses sans queue ni tête plus par habitude qu’autre chose. Regardant mon verre, j’hésitais longuement avant de le prendre et de le boire cul sec. Sentant le liquide me bruler la gorge et voir même plus je lâchais un bref grognement avant de me déplacer sur la banquette pour me rapprocher de lui. J’avais chaud, l’alcool se dissipait faiblement dans mon corps. Passant un bras autour de ses épaules, je posais mon menton sur son crâne en restant là, comme si cela était tout à fait normal alors qu’en fait pas du tout. « Vous n’êtes pas pathétique… Parler fait du bien, il faut se confier, il faut extérioriser ce que l’on ressent d’une quelconque façon. Si pour vous, il vous faut parler, alors ce soir, je serais là, je serais votre oreille, et je vous conseillerais. Je vous remonterais le moral et vous soutiendrai. »[/color] Murmurai-je doucement en l’encerclant bien de mes bras avant de le tirer faiblement bien contre moi, me mettant alors à le bercer comme si de rien était. Je savais que c’était un geste qui pouvait consoler et qui pouvait surtout aider. « Et vous avez raison de ne pas fumer…J’ai d’ailleurs éteint ma cigarette pour vos poumons. » rajoutai-je doucement en fermant les yeux, le berçant avec extrême lenteur tout en souriant en coin.
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptySam 3 Mar - 0:08


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« Soixante-dix dollars… Mais il est hors de question que vous preniez le volant… » Je soupirai doucement en levant les yeux au ciel. J’avais bien compris qu’elle ne me laisserait pas partir comme ça, au volant de la voiture avec laquelle j’étais venu. Mais j’avais aussi pu comprendre qu’elle voulait me voir partir au plus vite. Je n’allais pas l’assommer plus longtemps, de ma présence. « Je comptais appeler un taxi. » Marmonnais-je de mauvaise grâce, en sortant ma carte bleue pour régler cette facture qui en aurait sans doute fait fuir plus d’un. Pour ma part, je n’étais pas à ça près et ça ne représentait strictement rien pour moi. Je dépensais tellement peu par rapport à ma très chère épouse, que je n’allais pas culpabiliser pour soixante dix misérables dollars. Je regardai par la suite la jeune femme s’éloigner. Le temps pour elle de revenir, et je m’endormais presque sur le comptoir. Ce qui ne m’empêcha pas de la suivre sans broncher, lorsqu’elle m’embarqua avec elle, jusqu’à une table quelque peu éloignée. Elle nous servit chacun un verre, en me demandant purement et simplement, de raconter tout ce qui n’allait pas. Autant dire que ce n’était pas le genre de chose à me demander, à moi qui n’aimais et ne savais pas parler de moi, tout simplement. « Moi je pense que si. Vous avez commencé à me parler de vos envies suicidaires, vous cherchez mon attention, je suis là, et je veux entendre vos soucis, je ne prétends pas être la meilleure nana dans le domaine du réconfort… mais je ferais de mon mieux… » Je cherchais son attention. Je cherchais son … Choqué et gêné, je me sentis rougir franchement sur le coup, sans pouvoir m’en empêcher. C’était gênant … Affreusement gênant, de voir qu’elle avait remarqué cela. J’osais espérer qu’elle ne voyait pas cela tel que c’était réellement. A savoir, que je cherchais inconsciemment son attention, mais d’une toute autre façon que ce que l’on pourrait imaginer. Parce qu’elle me plaisait, parce que j’étais curieux d’en apprendre plus à son sujet … Mais non, elle ne pouvait décemment pas parler de ça. N’est-ce pas ? Je n’étais tout de même pas aussi transparent que cela … « Je ne cherchais pas votre attention. Je … Répondais simplement à vos propos quand vous avez affirmé que je ferais mieux de rentrer chez moi. Je ne compte pas vous assommer avec ma vie … Ne vous inquiétez pas. » Marmonnais-je faiblement en détournant le regard, totalement gêné.

Quand elle me proposa de fumer avec elle, je lui fis remarquer que je n’étais pas aussi suicidaire que ce qu’elle semblait croire sur moi, et posai ma ventoline sur la table, pour conclure mes paroles. Difficile de ne pas comprendre par là, que j’étais tout simplement asthmatique. Par conséquent, fumer n’était pas très recommandé. Malheureusement, j’étais con, idiot et tout ce qui s’ensuit. Un verre de plus et je me mis à parler. Moi qui venais d’affirmer que je n’allais pas le faire … Il était certain que je ne reviendrais plus jamais dans ce bar, tant je serais gêné à l’idée de croiser son regard après ça. Nul doute qu’elle se moquerait de moi, si elle apprenait ce qui pouvait me mettre dans un tel état. J’avais tout pour être heureux. Une entreprise, une fortune qui se comptait en millions de dollars, une villa et une épouse. Certes, l’épouse en question était loin d’avoir tout pour elle. Mais je n’étais pas seul. Pas physiquement parlant, du moins. Lorsque je réalisai que je venais d’en dire beaucoup trop déjà, je croisai mes bras sur la table, pour y poser mon bras et souffler combien j’étais pathétique. J’avais honte de moi. Terriblement. Honte de ce que j’étais, honte de ma vie, honte de mon passé, honte d’être aussi faible et stupide. Honte de payer si cher par refus pur et simple, d’abandonner une chose qui comptait tant pour moi. « On a tous une vie merdique, plus ou moins, chacun sa merde… Chacun sa galère… On est né pour souffrir, et quand on ne souffre pas… On se débrouille pour nous faire souffrir, ou se faire souffrir soit même. Eternel recommencement. Je ne suis sûrement pas dans le même cas que vous, mais dites moi… Qu’est-ce qui vous ronge ? Des ennuis au boulot ? A la maison ? Vous vous êtes frotté à un gang de la ville ? » Je laissai échapper un bref rire étouffé, sans pouvoir m’en empêcher. Souffrir … Est-ce que je souffrais ? Dans le fond, non. J’étais trop anesthésié pour cela, selon moi. J’avais trop souffert pendant des années et à présent, j’étais juste las de tout cela. Je restai silencieux un long moment, sans savoir si je devais réellement répondre à toutes ses questions. Cela l’intéressait-il sincèrement ou s’était-elle simplement prise de pitié pour moi ? Je savais que j’étais pathétique comme pas permit … Et pourtant, j’avais presque envie de parler. C’était d’autant plus pathétique. « Le boulot ? J’ai un boulot de rêve. N’importe qui tuerait pour avoir un tel boulot. » Mais je n’irais pas jusqu’à tuer ma femme pour ce boulot. A quoi bon faire ça, si c’était pour finir derrière les barreaux ? Ce serait plus qu’idiot, bien entendu.

Je me figeai franchement en sentant son bras s’enrouler autour de mes épaules, et son menton se poser sur mon crâne. Choqué par ce rapprochement physique subit, je me retins de bouger, comme par crainte de la voir s’éloigner de moi alors que j’aimais déjà ce contact. « Vous n’êtes pas pathétique… Parler fait du bien, il faut se confier, il faut extérioriser ce que l’on ressent d’une quelconque façon. Si pour vous, il vous faut parler, alors ce soir, je serais là, je serais votre oreille, et je vous conseillerais. Je vous remonterais le moral et vous soutiendrai. » Il parait que l’on se confie plus aisément à un ou une inconnue. Je ne doutais pas que c’était vrai. Après tout, je ne la reverrai jamais par la suite … N’est-ce pas ? Très certainement que non … Même si l’envie était là. Chose qui, je devais me le mettre de suite en tête, ne pouvait pas être réciproque. « Je doute que vous puissiez me conseiller. A moins que vous ne soyez mariée à un homme que vous n’aimez pas ? » Demandais-je d’une voix quelque peu sarcastique pour le coup. Aucun doute que ce n’était pas son cas. Je doutais de rencontrer un jour quelqu’un dans ma situation. Et j’étais loin, vraiment loin, d’être fier. Comment pouvait-on être fier du fait d’être unique pour une chose pareille ? Impossible, bien entendu ! « Mariée à une personne que vous aimez si peu, que la seule idée de rentrer et la voir, vous donne des envies de suicide ? » Ajoutais-je d’une voix lasse en gardant les yeux fermés. Je laissai échapper un bref soupir de contentement, lorsqu’elle enroula bien ses bras autour de moi, pour m’attirer contre elle. A aucun moment, je ne songeais à me reculer et me détacher d’elle. Je soupirai plus encore de bien être, lorsqu’elle entreprit de me bercer avec lenteur. C’était la première fois que l’on s’occupait de moi de la sorte, que l’on se montrait tendre avec moi et que l’on agissait pareillement avec moi, tout simplement. Autant dire que je ne pouvais pas ne pas en profiter tant je trouvais cela … Outrageusement bon et plaisant. « Et vous avez raison de ne pas fumer…J’ai d’ailleurs éteint ma cigarette pour vos poumons. » Je souris faiblement en coin en songeant que c’était là encore un petit détail, qui ne pouvait que jouer en sa faveur. Elle était loin d’être égoïste. « Hm …C’est … Gentil. » Soupirais-je doucement, sans savoir si cela démontrait vraiment à quel point j’étais touché par son geste, aussi simple soit-il. Je soupirai d’aise en profitant du silence qui était en train de s’installer entre nous. « Vous sentez bon … » Marmonnais-je lentement, avant de rire sans pouvoir m’en empêcher, en réalisant mes paroles qui étaient d’une stupidité sans borne.
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptySam 3 Mar - 0:56


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« Je comptais appeler un taxi. » Souriant en coin en réglant la note avec sa carte bleue, je le regardais longuement avant de sourire. « Au moins vous êtes un homme responsable. Je vous aurais ramené si vous n’aviez pas voulu de taxi… Je suis une fille têtue… » soufflai-je avant de filer chercher une bouteille dans la réserve. Revenant vers lui, de son côté je le pris par le bras pour l’installer dans une table assez éloignée avant de nous servir à boire buvant mon verre cul sec, tout en lui disant qu’il allait me parler de ses problèmes puisqu’il avait voulu mon attention. Le voyant plus ou moins rougir, je compris que quelque chose n’allait pas. « Je ne cherchais pas votre attention. Je … Répondais simplement à vos propos quand vous avez affirmé que je ferais mieux de rentrer chez moi. Je ne compte pas vous assommer avec ma vie … Ne vous inquiétez pas. » Souriant faiblement en le regardant longuement, je tirais sur ma cigarette avant de soupirer quelque peu. Il avait l’air mal à l’aise alors que je n’avais rien dit de bien gênant. Peut-être le fait que je parlais d’attention ? Voulait-il toute autre attention de ma part ? Ce fut à mon tour de rougir, baissant alors rapidement le visage en regardant mon verre l’air de rien. « Vous n’allez pas m’assommer… L’écoute est une de mes plus grandes qualités.... L’attention, la gentille et la tendresse… Je m’en voudrais terriblement si je partais sans vous avoir parlé, sans vous avoir remonté le moral un tant soit peu…Je n’ai juste pas envie de vous voir vous rendre pitoyable sous l’alcool et… Apprendre votre mort dans les journaux… Je ne me le pardonnerai jamais, alors vous allez m’assommer de votre vie comme vous le dite…Parce que je le veux… » soufflai-je en le regardant longuement avant de lui tendre le paquet de clope, du moins le poser sur le centre de la table. Le voyant sortir de la ventoline comme toute réponse, je compris qu’il ne prendrait pas de cigarette. L’écoutant parler et le regardant poser sa tête sur ses avants bras replié sur la table, je soupirais en écrasant la dite clope. D’une par respect pour lui… Deux… Car j’étais gentille.

L’écoutant parler, je lui demandais alors rapidement quel genre de problème il avait pour se mettre dans tous ces états. Maison ? Boulot ? Un gang ? Je voulais cerner le problème… « Le boulot ? J’ai un boulot de rêve. N’importe qui tuerait pour avoir un tel boulot. » Fronçant les sourcils, je me demandais quel genre de boulot pouvait-il bien avoir pour que des gens puissent vouloir le tuer… Je m’imaginais plein de truc, mais dans le fond, étant d’une famille connue et richissime, je m’en fichais un peu… Puis l’argent n’était pas mon centre d’intérêt. C’était assez plaisant de voir que quelqu’un ne me disait pas « tiens la fille Bartholomew ! » Au moins je pouvais tout aussi bien parler librement avec lui… que lui avec moi. « Un boulot de rêve ? Du genre ? » Demandai-je un tantinet curieuse. Il est vrai qu’en vue de ses fringues… Il devait bosser dans une entreprise… Patron ? Surement… Buvant le verre qu’il m’avait servi plus tôt cul sec, je frissonnais en le regardant longuement. Me rapprochant lentement de lui je le pris avec douceur dans mes bras avant de poser mon menton sur le sommet de son crâne et le bercer doucement tout en lui demandant de m’expliquer ses soucis… Et que je pouvais le conseiller, l’écouter… « Je doute que vous puissiez me conseiller. A moins que vous ne soyez mariée à un homme que vous n’aimez pas ? » Me figeant, je me sentais à nouveau conne. J’avais tout imaginé, absolument tout, même l’histoire qu’il ait pu avoir des soucis avec un des gangs de la ville, tout mais pas ça… surtout parce qu’il n’avait pas de putain d’alliance en fait. Totalement éberluée par cette annonce, je restais silencieuse en baissant un regard vers lui, le serrant alors avec plus de contenance, comme pour lui montrer que j’étais là, et que je pouvais le consoler tout simplement… Et même si j’étais présente là physiquement, je me sentais tout de même terriblement inutile… C’était affreux…

« Mariée à une personne que vous aimez si peu, que la seule idée de rentrer et la voir, vous donne des envies de suicide ? » Poussant un faible gémissement de douleur à cette phrase, de le voir si mal, je glissais ma main pour attraper l’une des siennes l’air de rien. Entrelaçant nos doigts, je les serrais fortement en le berçant un peu plus. Comment pouvait-on être marié à quelqu’un que l’on n’aimait pas ? Il pouvait tout aussi bien divorcer… Mais s’il ne le faisait pas c’est qu’il y avait surement une raison ? Peut-être qu’elle le ruinerait comme ces foutues stars… Qui demandent des pensions de malade pour rien… Il avait raison… Je n’étais pas mariée, j’étais loin d’être amoureuse en fait… Je ne l’avais jamais été, j’étais bien trop jeune pour ce genre de chose, puis avec Nino et Cléa, c’était on ne peut plus compliquer… « Vous avez raison… Je ne suis pas mariée, je suis même terriblement célibataire… Mais je vais vous donner un conseil surement con… Ne vous suicidez pas… Peut-être que vous ne l’aimez pas, vous la haïssez ou tout autre chose, mais… Il doit bien y avoir des gens qui tiennent à vous, battez-vous pour eux… Le divorce pourrait vous aider mais… Je présume que c’est impossible ? » soufflai-je doucement en fermant franchement les yeux. Il était marié… Je n’avais donc aucun espoir… Je n’en aurais jamais eu de part mon âge de toute façon… Même s’il n’aimait pas sa femme, pourquoi viendrait-il faire un adultère avec moi précisément ? C’était puéril, je devais chasser ses idées et ne plus penser au fait que… Je le trouvais terriblement à mon gout. Par la suite j’en vins à lui annoncer que j’avais stoppé ma clope pour ses poumons. « Hm …C’est … Gentil. » souriant en coin, j’enfouissais faiblement ma tête dans ses cheveu, inspirant longuement, en le berçant un peu plus déposant alors un simple baiser sur son crâne, comme si je pouvais me le permettre. C’était tout à fait déplacé en fait… Mais j’étais tellement bien, j’agissais naturellement, c’était surement un signe, un bon signe. « Je trouve cela normal, moi vous savez… je ne voudrais pas vous causer plus de tort que vous en avez déjà d’être asthmatique… ça serait tout de même bête… » Murmurai-je lentement comme si ce moment se devait d’être plus ou moins intime. Dans le fond il l’était puisque je l’avais pris dans mes bras. C’est moi qui avais décidé toute seule de ce rapprochement en fait. Et je pouvais tout de même constater que cela ne le dérangeait aucunement puisqu’il ne m’avait pas repoussé. Restant silencieuse un petit moment, je le berçais longuement et lentement en inspirant toujours le nez plongeait dans ses cheveux. « Vous sentez bon … » Surprise, je lâchais un bref petit rire rougissant alors violemment avant de le serrer un peu plus contre moi, sentant alors mon cœur battre la chamade. Il me complimentait vraiment ? C’était… La première fois et bon dieu c’était bon. D’autant plus que je ne m’étais même pas parfumé et que je venais de bosser pendant cinq heures… Alors autant dire que je le prenais vraiment à cœur ce compliment. Glissant une main dans ses cheveux je les lui fourrageais faiblement l’air de rien. « C’est vrai ? J’ai oublié de me parfumer ce matin alors… Je le prends vraiment bien votre compliment… » soufflai-je lentement avant de glisser faiblement ma tête vers sa nuque inspirant alors son odeur, un frisson s’empara de moi avec violence. Il sentait tout aussi bon… Vraiment bon même… « Vous sentez bon aussi vous savez ? » soufflai-je avant de le reprendre dans mes bras posant une main sur l’un de ses avant bas le caressant du bout de mes ongles. Restant silencieuse un moment j’entrouvris les yeux en baissant un regard vers lui. « Je m’appelle Lhoà, et vous ? »
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptySam 3 Mar - 1:50


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« Au moins vous êtes un homme responsable. Je vous aurais ramené si vous n’aviez pas voulu de taxi… Je suis une fille têtue… » Je grimaçai faiblement tandis que je récupérais ma carte, pour la ranger dans la poche intérieure de ma veste. Ca, pour être un homme responsable, j’en étais un, à n’en pas douter une seule seconde. Je l’étais peut-être même beaucoup trop. Au point où ma vie était devenue d’un ennuie tout bonnement insupportable et inacceptable. Quant au fait de savoir par quel moyen je serais rentré chez moi, il était certain que je n’aurais pas pris ma voiture. Une mauvaise expérience de ce genre, qui avait couté la vie d’une personne par le passé, m’avait amplement suffit. Sans compter que la mort de son père et de sa petite amie, était un exemple de plus, pour montrer à quel point conduire en étant ivre, était la pire connerie qui soit. « En conduisant ivre, ce n’est pas seulement ma vie que je mets en danger. Blablabla ! » Marmonnais-je en penchant la tête un coup à gauche et un coup à droite, à plusieurs reprises, en parlant comme un môme qui récite de mauvaise grâce, les règles de la maison. Ce n’était pas bien loin d’être le cas d’ailleurs, en cet instant. Question de sensation du moins. Un moment plus tard, après qu’elle fut allée chercher une bouteille derrière, elle revint pour m’embarquer dans un coin du bar, à une table reculée et totalement inoccupée. Là, je fus on ne peut plus gêner de l’entendre me faire remarquer le fait que j’avais cherché son attention. Avais-je réellement fais une chose pareille ? Dans le fond et inconsciemment, oui. Non pas par besoin de parler à quelqu’un. Mais par besoin que cette fille là précisément, s’intéresse à moi, s’inquiète pour moi … C’était d’une idiotie et d’une niaiserie sans borne. Et je ne pu m’empêcher de rougir en réalisant cela et le fait qu’elle s’en était bien rendue compte. « Vous n’allez pas m’assommer… L’écoute est une de mes plus grandes qualités.... L’attention, la gentille et la tendresse… Je m’en voudrais terriblement si je partais sans vous avoir parlé, sans vous avoir remonté le moral un tant soit peu…Je n’ai juste pas envie de vous voir vous rendre pitoyable sous l’alcool et… Apprendre votre mort dans les journaux… Je ne me le pardonnerai jamais, alors vous allez m’assommer de votre vie comme vous le dite…Parce que je le veux… »

Je soupirai quelque peu en n’osant pas la regarder. Elle était à l’écoute, gentille et … Tendre ? Tant de qualités dans une seule et même personne, c’était presque trop. Etait-elle donc parfaite ? Etait-elle réellement la fille de mes rêves, celle qui avait tout pour elle mais qi était tout bonnement inaccessible, pour tout un tas de raison ? Oui … Elle m‘en avait tout l’air. Et ça pour être inaccessible, elle l’était et pas qu’un peu. Et c’était d’un frustrant sans borne. Malgré tout, je songeais que c’était sans doute préférable. J’étais marié et elle était bien trop jeune. Bref, tout était dit … « Vous faites des études en psychologie ? Ou vous êtes juste … Une sainte ? » Ne pus-je alors pas m’empêcher de lui demander, à la fois sérieusement et à la fois doucement moqueur, mon regard se perdant une nouvelle fois dans le sien. Jusqu’au moment où elle entreprit de fumer et de me proposer une clope, que je refusais en sortant ma ventoline, pour lui faire comprendre que même si je le désirais, je ne l’aurais pas pu, pour des questions de santé. Un bref instant plus tard, je m’avachissais littéralement sur la table, sans même penser à l’image que je devais donner de moi. J’étais pathétique sur tous les tableaux, difficile de le nier pour le coup. Et je devais tout bonnement lui faire pitié. Pas étonnant, du coup, qu’elle se décide à me tenir compagnie pour me faire parler. Elle devait surtout s’en sentir obligée. Et j’étais plus pathétique encore, d’accepter une chose pareille. Sans trop tarder, elle m’énuméra alors des choses qui pourraient être susceptibles de me mette dans un tel état. Elle était loin du compte. Et je mentionnai d’ailleurs le fait que j’avais un boulot de rêve, lui faisant donc entendre que ce n’était pas là mon problème. « Un boulot de rêve ? Du genre ? » Je ris faiblement en hésitant durant de longues secondes, pendant lesquels le silence sembla s’éterniser. Devais-je lui dire mon métier ? Ce n’était en rien un secret défense. Mais j’était parfois gêné d’avouer que j’étais un homme puissant, à ma façon. « Du genre PDG. » Je ne précisais pas de quel genre de boite il s’agissait. Tout comme je ne précisais pas que ce n’était pas l’entreprise du coin mais une multinationale avec des usines aux quatre coins du monde et des revendeurs dans un tas de pays. Je me contentais de lui dire ce qu’il y avait à savoir, en clair. Ni trop, ni pas assez.

Je soupirai de bien être lorsqu’elle vint se coller à moi pour me prendre dans ses bras et me bercer avec lenteur. Et comme s’il s’agissait là du top départ, je me mis à avouer ce qui n’allait pas. Du moins, je le lui dis à demi mot, en lui demandant si elle était dans mon cas. Si elle aussi, était mariée à quelqu’un qu’elle n’aimait pas, au point d’avoir envie de suicider, plutôt que de rentrer chez elle pour retrouver sa soit disant, foutue, moitié. J’étais à peu près certain que non. En la sentant se figer tout contre moi, je songeai qu’en effet, c’était loin d’être le cas. Et peut-être réalisait-elle enfin, un tant soit peu, les raisons qui venaient de me pousser à boire plus que de raison et à mentionner des idées de suicide. Un long frisson me parcourut de part en part, lorsqu’elle laissa échapper un bref gémissement. Plus parce qu’il témoignait du fait qu’elle semblait réaliser ma situation douloureuse, qu’autre chose. Et lorsque sa main se glissa sur la mienne pour entremêler nos doigts, je ne pu m’empêcher de resserrer mes doigts autour des siens, tel un désespéré en quête de quelque chose ou quelqu’un à qui se raccrocher pour ne pas se noyer pour de bon. « Vous avez raison… Je ne suis pas mariée, je suis même terriblement célibataire… Mais je vais vous donner un conseil surement con… Ne vous suicidez pas… Peut-être que vous ne l’aimez pas, vous la haïssez ou tout autre chose, mais… Il doit bien y avoir des gens qui tiennent à vous, battez-vous pour eux… Le divorce pourrait vous aider mais… Je présume que c’est impossible ? » Je laissai échapper un nouveau bref rire plus nerveux et étranglé, que vraiment amusé. Y avait-il réellement des gens qui tenaient à moi ? J’étais incapable de voir qui. Mes sœurs peut-être, en effet. Mais chacune d’entre elles, avait sa propre vie, sa propre famille et son propre boulot. Bref, elles étaient entièrement heureuse dans leur vie et je ne doutais pas que je ne leur étais pas nécessaire, le moins du monde. Elles souffriraient de ma perte mais pas bien longtemps, j’en étais sûr. « S’il existe réellement des gens pour qui je compte, ils doivent se compter sur les doigts d’une seule main alors. » Marmonnais-je faiblement en plissant le nez, avant de me ressaisir un tant soit peu. Je ne supportais pas de me plaindre. « Et il m’est tout bonnement impossible de divorcer, sans tout perdre. Je suis condamné à cette prison … » Ajoutais-je dans un bref soupir las, sans bouger d’un centimètre. En l’entendant, par la suite, mentionner le fait qu’elle avait éteint sa clope pour moi, je lui fis remarque que c’était gentil et soupirai longuement d’aise, en la sentant enfouir son visage dans mes cheveux. Je n’avais jamais été aussi physiquement proche d’une personne. Et il était étrange de penser qu’elle n’était qu’une inconnue pour moi et que, pourtant, elle me prenait autant dans ses bras. Son baiser me fit frémir et je du me retenir pour ne pas me redresser et la prendre purement et simplement dans mes bras.

« Je trouve cela normal, moi vous savez… je ne voudrais pas vous causer plus de torts que vous en avez déjà d’être asthmatique… ça serait tout de même bête… » Je ris doucement en songeant que c’était on ne peut plus logique. Je ne doutais pas que, gentille et douce comme elle l’était, elle culpabiliserait fortement si je venais à étouffer sur place et à crever sous un manque d’air, par exemple. Même si je ne mourais pas sous ses yeux, aucun doute qu’elle culpabiliserait d’apprendre que je n’avais pas été bien du tout, une fois chez moi ou ailleurs. « Vous trouvez ça normal parce que vous êtes une personne, étonnamment bonne. » Et par bonne, j’entendais, gentille. Ni plus ni moins. Pas la moindre petite arrière pensée derrière tout ça ! Bon ok, certes … Je ne pouvais pas cacher le fait que maintenant que j’y pensais, elle l’était aussi du point de vu physique. Son corps était … Bon sang, il n’y avait rien à refaire. Et penser à ça était destructeur. Pendant que le silence s’installait de nouveau et que je profitais toujours de son étreinte, je ne pus m’empêcher de lui souffler qu’elle sentait bon. C’était un pur euphémisme, tant son odeur m’envoutait littéralement. Je souris en coin en sentant sa main dans mes cheveux, qu’elle fourragea avec lenteur, sans que je ne cherche à l’arrêter le moins du monde. « C’est vrai ? J’ai oublié de me parfumer ce matin alors… Je le prends vraiment bien votre compliment… » Je ris un peu plus franchement cette fois ci, tant j’étais touché par sa spontanéité et son naturel tout bonnement irrésistible. J’aimais ça … Terriblement même ! « Au-delà des odeurs du bar dont vos vêtements sont imprégnés … Vous sentez l’amande et la vanille. Gel douche et shampoing, je suppose ? » Lui demandais-je alors, l’air de rien, sans pouvoir m’en empêcher. J’aimais terriblement son odeur. Elle me rendait fou. « Vous sentez bon aussi vous savez ? » Je ris doucement en ayant bien du mal à garder mon sérieux et attendis un moment avant de lui répondre. « Je n’ai pas oublié de me parfumer ce matin, pour ma part … A moins que ça ne soit l’odeur de mon après rasage. Parce que je n’ai pas oublié, non plus, de me raser. » Lâchais-je d’une voix taquine, en riant un peu plus. J’avais l’impression d’oublier ce qui vendrait ensuite, une fois chez moi. Elle me faisait cet effet presque apaisant. « Je m’appelle Lhoà, et vous ? » Je soupirai doucement et me redressai avec lenteur, pour m’asseoir et la regarder un moment, mon regard plongé dans le sien. « Nolan … C’est loin d’être un prénom aussi original que le votre. Jefferson autrement … Mais c’est d’une banalité affligeante, ça aussi. » Marmonnais-je en plissant le nez, avant de soupirer et détourner le regard. « Et je parle trop quand je bois. Vous devriez peut-être m’assommer à coup de bouteille. »
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptySam 3 Mar - 2:35


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Nolan & Lhoà


« En conduisant ivre, ce n’est pas seulement ma vie que je mets en danger. Blablabla ! » Perturbée par ses paroles, je le regardais longuement en détournant le regard. Il avait bu, je ne pouvais pas lui en tenir rigueur… « Je sais…Je ne vous fait pas la leçon, je veux juste vous aider… » soufflai-je avant d’aller dans la réserve pour prendre une bouteille et l’entamer sur une table loin de tout. Allumant une clope, j’appris alors qu’il était asthmatique, avant de lui faire comprendre que je voulais l’aider puisqu’il avait demandé de l’attention. J’essayais de lui faire comprendre que j’étais comme ça de nature, douce, a l’écoute et gentille, je n’y pouvais tout de même rien… « Vous faites des études en psychologie ? Ou vous êtes juste … Une sainte ? » Surprise de sa question, je lâchais un faible rire avant de baisser le regard évitant soigneusement le sien l’air de rien. Une sainte ? J’étais belle et bien vierge, mais j’étais loin d’être une sainte pour autant… Raclant faiblement ma gorge, je relevais le visage vers lui. « J’aime la psychologie mais pour le moment je suis en dernière année au lycée… Et… Je suis tout aussi sainte… » soufflai-je en tournant la phrase différemment. Je lui annonçais simplement que j’étais au lycée et vierge… J’avais un peu peur de sa réaction mais tant pis… Après tout je ne savais pas encore son âge… Lui demandant par la suite dans quoi il s’était fourgué, je lui demandais si c’était une histoire de gang, avant d’apprendre qu’il avait un boulot de rêve. Lui demandant alors quel genre de boulot pouvait faire rager les autres, je le regardais longuement, s’avachir sur la table. « Du genre PDG. » Hochant faiblement la tête, alors qu’il ne me voyait même pas, je restais silencieuse, préférant ne rien répondre.

PDG c’était tout de même un poste important, et ça me surprenait parce qu’il avait l’air tout de même jeune… ça devait être une entreprise familiale… Oui c’était surement cela… M’approchant de lui, je le pris lentement dans mes bras avant de lui dire qu’il pouvait me parler, car je serais là pour l’écouter. Et j’appris alors qu’il était marié sans aimer sa femme. Coup dur pour moi qui avait eu un infime espoir que je pouvais l’intéressé, car il était tout de même beau avouons-le… J’essayai alors de le consoler que je le pouvais… « S’il existe réellement des gens pour qui je compte, ils doivent se compter sur les doigts d’une seule main alors. » Serrant encore plus sa main dans la mienne, je déglutis longuement en constatant qu’il était plus seul que je ne l’aurais cru. Je n’avais qu’une envie… apprendre à le connaitre et devenir son amie… Être présente pour lui. « Et il m’est tout bonnement impossible de divorcer, sans tout perdre. Je suis condamné à cette prison … » Soupirant faiblement je posais lentement ma joue sur sa tête, caressant alors son poignet de mon pouce, restant silencieuse. Il n’avait tout de même vraiment pas de chance. Je ne connaissais même pas sa femme, que je l’a haïssais déjà de lui faire autant de mal… C’était puéril de ma part, je ne le connaissais même pas… J’apprenais tout juste… Et s’il faut il ne viendrait même plus me voir après ce soir… Pathétique, je l’étais foutrement ! « Les gens sont si cons que cela ? De ne pas voir que vous êtes un type bien ? Intéressant et charmant ? Moi je veux bien être l’un de vos pouces, vous me plaisez déjà, et si vous mourriez je vous en voudrais… Et je viendrais profaner votre tombe pour vous montrer mon mécontentement ! » soufflai-je l’air de rien avant de déposer un faible et rapide baiser sur son crâne. Sans perdre de temps, je lui annonçais alors que j’avais écrasé ma clope pour lui en lui disant que ce n’était pas gentil, juste normal… « Vous trouvez ça normal parce que vous êtes une personne, étonnamment bonne. » Souriant en coin, je caressais faiblement ses cheveux en restant silencieuse un bon moment. « Vous êtes le premier à me complimenter… » murmurai-je doucement l’air de rien avant de garder le silence à nouveau. L’entendant me dire que je sens bon, je ne pus m’empêcher de dire que pourtant j’avais littéralement oublié de me parfumer ce matin…

« Au-delà des odeurs du bar dont vos vêtements sont imprégnés … Vous sentez l’amande et la vanille. Gel douche et shampoing, je suppose ? » Surprise et choquée, je me figeais quelque peu avant de baisser un regard vers lui. Trahis par l’odeur de son gel douche et de son shampoing. Pourtant je m’étais douchée ce matin, je pensais que l’odeur serait partie… Serrant faiblement ma main dans ses cheveux, je lâchais un bref mais doux rire avant d’entremêler un de mes doigts dans ses cheveux. « Juste… vous avez du flair dites donc ! Ce sont mes parfums préférés, je n’arrive pas à prendre autre chose… Parfois je prends la coco… Mais je m’en lasse vite… » soufflai-je lentement avant d’enfouir mon visage dans sa nuque, humant alors sa douce fragrance. Il sentait tout aussi bon que je ne pouvais sentir bon. Bon sang, je voulais mourir d’un trop plein de son odeur. Je lui fis alors remarquer qu’il sentait tout aussi bon, entendant alors son doux rire, je me mis à sourire en coin. « Je n’ai pas oublié de me parfumer ce matin, pour ma part … A moins que ça ne soit l’odeur de mon après rasage. Parce que je n’ai pas oublié, non plus, de me raser. » Frissonnant en humant encore plus son odeur, je poussais un long soupire de bien-être. Je voulais m’imbiber de son odeur, je voulais l’avoir sur moi… Il sentait terriblement bon et c’était plaisant d’être dans ses bras… Dans tous les sens du terme… « Hum…Quoi que ce soit, vous avez très bon gout…dites, ce n’est pas chiant de se raser ? » Demandai-je doucement comme pour le tirer vers d’autres conversations. Dans le fond c’était bien ce que je recherchais afin qu’il cesse de penser à sa cruella de femme et qu’il pense un peu à lui. Si je pouvais être sa source de joie ou tout autre sens qui avait le même but, le rendre heureux, j’étais pour.

Sans perdre de temps, je me présentais en lui murmurant alors mon prénom. Le laissant se redresser, je suivis le mouvement me relevant m’asseyant restant tout de même près de lui. « Nolan … C’est loin d’être un prénom aussi original que le vôtre. Jefferson autrement … Mais c’est d’une banalité affligeante, ça aussi. » Plongeant bien mon regard dans le sien, je le regardais longuement avant de sourire en coin. Peut-être que Nolan était plutôt courant mais il était bien le premier que je croisais pour ma part, alors… Même son second prénom était original et beau à mes yeux. Nolan… J’avais envie de susurrer son prénom contre son oreille pendant de longues heures. Un frisson parcourant mon corps, je déglutis longuement comme si de rien était. « Et je parle trop quand je bois. Vous devriez peut-être m’assommer à coup de bouteille. » Riant franchement sous le coup, je levais les yeux au ciel avant d’attraper la bouteille la levant en faisant mine de le frapper, avant de poser simplement la bouteille sur l’arrière de son crane en lui lançant un regard taquin. « Comme si j’étais capable de vous frapper… Ou d’être violente tout court... Je trouve ça mignon et charmant que vous parliez autant… ça me plait… »[/color] soufflai-je avant de poser la bouteille et lui donner un faible coup d’épaule. J’avais au moins réussi à lui changer un tant soit peu les idées, c’était déjà bien non ? Reprenant mon sérieux, je soupirais lentement avant de passer ma main sur son front. Il était tout rouge de s’être appuyé autant sur ses bras. Le caressant faiblement du bout de mes doigts, je me mis à sourire. « Nolan moi j’aime beaucoup ce prénom, vous êtes le premier que je croise… Le mien est rare en Amérique… Lhoà ça vient de Tahiti. Ma mère vient de là-bas… du moins elle est née là-bas, je n’ai pas sa peau halé, je tiens de mon père pour la peau pale…Sinon mon second prénom c’est Mily. » soufflai-je doucement en plongeant à nouveau mon regard dans le sien. Caressant toujours son front, je me rapprochais de lui en souriant en coin. « Et vous ? Des origines quelconques ? »
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptySam 3 Mar - 22:11


There's something in your eyes.


« Je sais…Je ne vous fait pas la leçon, je veux juste vous aider… » Je soupirai doucement en hochant faiblement la tête, de façon affirmative. J’étais bien conscient qu’elle voulait m’aider et je trouvais cela admirable. Mais dans le fond, je ne doutais pas que son emploi l’obligeait un peu à ça. Un bar n’avait-il pas des problèmes, s’il laissait une personne ivre, reprendre le volant à la sortie ? « J’en suis bien conscient oui. » Soupirais-je doucement en la regardant filer dans l’arrière boutique après que j’eus payé. Elle revint sans tarder, pour m’entrainer dans un coin du bar et me laissai tomber sur la banquette, sans broncher. Un moment plus tard, alors qu’elle semblait presque faire une analyse de ma petite personne et de ce dont j’avais besoin etc, je ne pu m’empêcher de lui demander si elle faisait des études en psychologie ou si elle était simplement une sainte. Je ne me souvenais pas d’avoir déjà connu une personne comme elle, aussi bonne et généreuse, prête à tout pour aider son prochain. « J’aime la psychologie mais pour le moment je suis en dernière année au lycée… Et… Je suis tout aussi sainte… » Totalement choqué, je me figeai sur place et écarquillai les yeux, alors que je la regardais comme s’il s’agissait non pas d’une jeune fille mais d’un extra terrestre débarqué d’on ne sait trop où. Je ne me souvenais pas d’avoir été un jour aussi choqué et littéralement sur le cul, tant cette annonce me laissait sans voix. En dernière année de lycée ? Elle avait donc dix sept ou dix huit ans ? Non, c’était impossible. Je lui en donnais vingt deux voir vingt trois, facilement. Et qu’entendait-elle par sainte ? Pas ce à quoi je pensais non plus, c’était impossible. Enfin, ça ne l’était pas tant, si elle avait réellement l’âge qu’elle devrait avoir, en étant encore au lycée. « Terminale, donc ? Vous … Avez redoublé des classes ou vous faites beaucoup plus que l’âge que vous avez réellement ? Je suis désolé si ça vous vexe mais je pensais que vous avez au moins vingt deux ans. Ok … C’est le genre de trucs qui se disent vraiment pas. Navré …» Je m’enfonçais. C’était horrible de continuer à s’enfoncer ainsi, encore et encore. J’étais un véritable crétin qui allait parvenir à la vexer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Comme si ça se faisait de dire à une femme, qu’elle faisait plus que son âge. L’horreur, j’étais un crétin fini. Cela démontrait à quel point j’avais perdu l’habitude de parler à une femme. Voir même, je n’avais jamais véritablement pris le temps de le faire.

Alors que nous parlions, par la suite de mes problèmes, je m’avachis littéralement sur la table après lui avoir fais comprendre que j’étais asthmatique. Et comme si j’étais déjà en confiance avec elle, je n’hésitai pas bien longtemps avant de lui apprendre que j’étais purement et simplement un PDG. Un poste très important, bien sûr. Il fut ensuite une nouvelle fois question de suicide et du fait que, selon elle, il y avait forcément des gens pour qui je comptais. Ce à quoi je répondis que si c’était réellement le cas, ils devaient se compter sur les doigts d’une seule main tant ils ne pouvaient qu’être peu nombreux. « Les gens sont si cons que cela ? De ne pas voir que vous êtes un type bien ? Intéressant et charmant ? Moi je veux bien être l’un de vos pouces, vous me plaisez déjà, et si vous mourriez je vous en voudrais… Et je viendrais profaner votre tombe pour vous montrer mon mécontentement ! » Je soupirai doucement d’aise en la sentant collée à moi, tandis qu’elle me berçait et me caressait le poignet de l’un de ses pouces. Un léger sourire étirait mes lèvres sous l’afflux de bien être et je décidai de rester silencieux un long moment, avant de lui répondre. J’étais presque gêné de l’entendre me complimenter à ce point. Elle ne me connaissait absolument pas et pourtant, affirmait que j’étais intéressant et charmant. Moi, intéressant ? Je ne le pensais pas pour ma part. Et je lui plaisais déjà ? Elle ne savait pourtant rien de moi. « Comment vous le sauriez si je venais à mourir ? Vous ne me connaissez pas et vous me trouvez déjà intéressant et charmant ? » Demandais-je sans pouvoir m’en empêcher, presque curieux d’en savoir plus sur ce qu’elle pouvait me trouver de si intéressant et charmant. Je n’étais pas habitué à entendre ce genre de choses. Autant dire que je ne pouvais que sauter sur l’occasion pour tenter de comprendre un minimum. Après un long moment de silence, je ne pu m’empêcher de lui dire qu’elle sentait bon. C’était affreusement plaisant de rencontrer une femme qui avait une odeur douce et naturelle. Comme quoi, il n’y avait pas que les parfums forts et superficiels, qui pouvaient être à la mode. Je finis par lui dire qu’elle sentait l’amande et la vanille. Je ne doutais pas que c’était là son shampoing ainsi que son gel douche. « Juste… vous avez du flair dites donc ! Ce sont mes parfums préférés, je n’arrive pas à prendre autre chose… Parfois je prends la coco… Mais je m’en lasse vite… » Je ris doucement en constatant que je ne m’étais pas trompé. Evidemment, elle n’était pas censée savoir qu’il s’agissait du genre d’odeurs que j’aimais vraiment. Je préférais ce genre là, plutôt que les gels douches de grande marque, qui avaient une senteur qui piquait presque au nez tant elle était forte.

« Ce sont aussi mes parfums préférés. Tout ce qui est naturel à vrai dire. » Soufflais-je d’une voix douce, en commençant sérieusement à avoir besoin de lutter pour ne pas m’endormir, tant je me sentais merveilleusement bien ainsi placé, dans ses bras. Elle ne tarda pas à me faire remarquer que moi aussi, je sentais bon, ce qui me fit doucement rire. Je lui fis d’ailleurs part du fait que pour ma part, je n’avais absolument pas oublié de me parfumer, ni même de me raser pour mettre de l’après rasage, d’ailleurs. « Hum…Quoi que ce soit, vous avez très bon gout…dites, ce n’est pas chiant de se raser ? » Surpris par sa question, je ne pu m’empêcher de rire franchement sur le coup, en restant silencieux un bon moment, avant de lui répondre, toujours aussi surpris. « Dites, ce n’est pas chiant de s’épiler ? » Ne pus-je alors pas m’empêcher de lui demander, songeant que se devait être tout aussi chiant, selon moi. Même s’il était vrai que de devoir se raser tous les jours, pouvait être vraiment ennuyeux. Surtout au vu de mon poste au sein de l’entreprise, qui exigeait de ma part, une tenue sans défaut. Et cela impliquait les vêtements, comme le rasage et la coupe de cheveux. Un instant plus tard, la jeune femme se présenta enfin à moi. J’avais presque oublié que j’ignorais encore son prénom, tant j’avais presque la sensation de la connaître. Je me redressai donc pour plonger mon regard dans le sien et me présenter, à mon tour. Faisant un blabla un peu trop long, je ne pu m’empêcher de lui dire qu’elle avait parfaitement le droit de m’assommer à coup de bouteille, si je parlais de trop. Tout ça à cause de l’alcool, bien sûr. J’haussai les sourcils en la voyant attraper la bouteille pour la taper très faiblement, contre l’arrière de mon crâne, avec lenteur, histoire de ne pas me faire mal du tout. J’affichai un franc sourire en coin, en continuant de la contempler, comme totalement choqué. Comme si j’avais à faire à une apparition trop belle pour être vrai. « Comme si j’étais capable de vous frapper… Ou d’être violente tout court... Je trouve ça mignon et charmant que vous parliez autant… ça me plait… » Je ris faiblement en l’entendant me dire une chose pareille, que je trouvais presque choquante. C’était la seconde fois qu’elle affirmait que j’étais charmant. C’était pour le moins … Déconcertant. « Je ne parle pas autant quand je n’ai pas un verre de trop dans le nez. » Lui appris-je en plissant légèrement le nez. A vrai dire, quand j’étais parfaitement sobre, je ne parlais que pour des choses vraiment importantes et où je n’avais pas d’autre choix que de parler, tout simplement.

Je ris faiblement lorsqu’elle me donna un bref coup d’épaule, avant de passer sa main sur mon front avec lenteur, pour le caresser lentement. « Nolan moi j’aime beaucoup ce prénom, vous êtes le premier que je croise… Le mien est rare en Amérique… Lhoà ça vient de Tahiti. Ma mère vient de là-bas… du moins elle est née là-bas, je n’ai pas sa peau halé, je tiens de mon père pour la peau pale…Sinon mon second prénom c’est Mily. » Je souris quelque peu en la contemplant un long moment sans parler. Même maintenant que je commençais à lui parler et à cerner le genre de personne qu’elle était, je ne pouvais m’empêcher d’être tout bonnement subjugué par sa beauté tout bonnement stupéfiante. « Lhoà, Mily, je ne connaissais pas ces prénoms. Très jolis … Surtout Mily. Je trouve que c’est doux, angélique … Ca vous va vraiment bien. » Soupirais-je quelque peu, en continuant de la détailler un long moment du regard, avant de me détourner faiblement, par peur de la gêner sous mon regard un peu trop insistant. Difficile de cacher l’attirance que j’éprouvais à son encontre. « Et vous ? Des origines quelconques ? » Si j’avais des origines ? Question pour le moins étrange selon moi. Tout à fait … personnelle. A croire qu’elle cherchait à me faire pense à autre chose. Ce qui, dans le fond, ne me surprendrait pas vraiment d’ailleurs. Et j’aimais vraiment beaucoup ça. C’était d’une gentillesse hors normes et appréciable. « Sauf si vous considérez qu’être New-Yorkais c’est une origine, alors oui. » Répondis-je en souriant quelque peu en coin, avant de reprendre ma contemplation de sa petite personne, sans pouvoir m’en empêcher plus longtemps. « C’aurait été dommage et étrange, d’avoir une peau bronzé avec des cheveux aussi blonds … Ou des cheveux bruns sur une peau trop pâle. » Des cheveux bruns sur une peau trop pâle. Ca me rappelait quelqu’un ça. A cette pensée, je frissonnai faiblement sans pouvoir m’en empêcher et détournai la tête en pinçant les lèvres.
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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyDim 4 Mar - 0:46


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« J’en suis bien conscient oui. » Au moins il était conscient. Ne répondant rien, je filais prendre une bouteille en réserve et vint le tirer jusqu’à une table avant de nous installer nous servir à boire et allumant une clope. Parlant de son asthme, je compris rapidement pourquoi il ne fumait pas. Avant de me demander si je faisais des études en psychologie et si j’étais sainte, je lui fis comprendre que j’étais bien une sainte… Dans le sens sexuelle et que j’étais en dernière année de lycée. Au vu de son regard choqué, je cru que j’allais devoir lui mettre sa ventoline en bouche. Finalement non. « Terminale, donc ? Vous … Avez redoublé des classes ou vous faites beaucoup plus que l’âge que vous avez réellement ? Je suis désolé si ça vous vexe mais je pensais que vous avez au moins vingt deux ans. Ok … C’est le genre de trucs qui se disent vraiment pas. Navré … » Riant faiblement, je me mordis lentement le pouce en lui lançant un regard attendrit. Il était mignon de s’excuser pour si peu. Je ne me vexais aucunement bien au contraire. J’avais l’habitude, j’avais toujours fait plus de mon âge… C’était même de famille puisque Monika avait eu les mêmes soucis à l’époque. Penser à elle me fit chaud au cœur. « Ne vous inquiétez pas… J’ai toujours fait plus vieille… J’ai dix-sept ans… dix-huit en aout… Je n’ai jamais redoublé, avant j’étais dans une école très catholique assez bourgeoise, depuis que je suis sur Miami je suis en publique alors on peut dire que pour eux je suis surdouée… » soufflai-je en souriant faiblement. Le changement m’avait fait un peu bizarre, mais on s’y habituait… Le voyant s’avachir sur la table, j’écrasais ma clope avant de le rejoindre pour le prendre dans mes bras ne tardant pas à attraper sa main quand je compris ses soucis.

Il était marié et ne pouvait pas se défaire de ce mariage. De plus il n’avait pas réellement d’amis à ce que je cru comprendre. Ce pourquoi je lui dis que moi je voulais bien être son ami je le trouvais tellement intéressant et charmant… « Comment vous le sauriez si je venais à mourir ? Vous ne me connaissez pas et vous me trouvez déjà intéressant et charmant ? » Là, il marquait un point. Dommage… Soupirant lentement je le serrais un peu plus fort contre moi avant d’avoir une idée. Il avait payé par carte bancaire, nous avions donc le ticket, nous avions son nom et son prénom, c’était une obligation… La machine enregistrait automatiquement les nom et prénoms au cas où il y aurait un problème… « vous m’avez payé par carte bleue, il me suffit de consulter la machine, j’ai votre nom et prénom en moins d’une minute… Et oui je vous trouve… Terriblement charmant… Et j’aime bien parler avec vous. Vous n’êtes pas un mec chiant qui endort… » soufflai-je lentement en ébouriffant alors ses cheveux. Restant silencieux pendant un moment, il m’apprit alors que je sentais bon. Surprise et rouge de honte je lui murmurais alors que je ne m’étais pas parfumé et que cela étaient donc mon gel douche et shampoing et il trouva sans mal les parfums que j’utilisais. J’aimais le voir trouver si facilement en fait… « Ce sont aussi mes parfums préférés. Tout ce qui est naturel à vrai dire. » frissonnant lentement, je me mis à sourire avant de fermer les yeux. J’étais totalement contente de voir qu’il aimait ces parfums-là. C’était un homme qui me plaisait, qui pourrait être le premier… Mais que je n’aurais pas… Pourquoi ? Car il était marié, et même s’il détestait sa femme, je doutais fortement qu’il se mette à la tromper, encore moins avec une fille mineure… « Vous avez de bons gouts… » murmurai-je doucement avant de lui dire que lui aussi sentait tout aussi bon que moi. N’ayant pas oublié de se parfumer ou de mettre de l’après rasage, je ne pus m’empêcher de lui demander si ce n’était pas chiant de se raser. Son franc rire, me fit frémir de plaisir. J’aimais mieux le voir ainsi que triste… C’était clair !

« Dites, ce n’est pas chiant de s’épiler ? » Riant de bon cœur, ne m’attendant pas à ce qu’il me réponde par une question, encore moins celle-là, je me serrais encore plus contre lui en déposant un faible baiser sur son crâne. Il ne pouvait pas comparer l’épilation et le rasage. Je m’épilais une fois par mois, j’étais loin d’être velue pour une fille… alors que eux, les hommes devaient tout de même se raser deux fois par semaines, parfois plus tout dépendait de la pilosité… « Vous savez, une fois par mois c’est suffisant pour moi… Et vous ? Tous les combiens ? Deux fois par semaines ? » soufflai-je doucement en souriant de plus belle. J’étais terriblement bien avec lui s’en était presque affolant. Se redressant une fois que je m’eus présenté, je plongeais mon regard dans le sien avant qu’il ne me dise ses prénoms mais aussi qu’il fallait mieux que je le frappe avec une bouteille tant il parlait beaucoup. Chose que je fis. A moitié bien sûr ! Je fis mine de le frapper avant de lui dire que j’en étais tout bonnement incapable… Je n’étais pas une fille violente… « Je ne parle pas autant quand je n’ai pas un verre de trop dans le nez. » pinçant mes lèvres, je caressais encore son front avant d’enlever avec lenteur ma main le regardant droit dans les yeux. « Est-ce que je vous verrais sobre pour en juger par moi-même ? » Demandai-je doucement. Est-ce que c’était une invitation ? On dirait bien oui… Ce n’était pas réellement volontaire, bon en fait si, s’il pouvait revenir moi j’étais pour. Encore plus si c’était pendant mon service… Raclant faiblement ma gorge, en déglutissant longuement, j’en vins alors à lui dire mon second prénom, après tout il m’avait bien dit les deux siens et je les trouvais particulièrement beau. « Lhoà, Mily, je ne connaissais pas ces prénoms. Très jolis … Surtout Mily. Je trouve que c’est doux, angélique … Ça vous va vraiment bien. » rougissant faiblement, je détournais quelque peu le regard en me pinçant alors les lèvres. C’était bien la première fois que l’on me complimentait sur mes prénoms. Raclant brièvement ma gorge, je relevais le regard pour le plonger dans le sien, oubliant de respirer quelques secondes avant de sourire franchement. « Vous pouvez M’appeler Mily si vous le souhaitez… » soufflai-je doucement en souriant encore plus dévoilant lentement mes dents. Je me sentais de plus en plus en confiance avec lui mais surtout… J’avais envie d’apprendre à le connaitre et pas qu’un peu… Parlant de mes origines, j’en vins alors à lui demander s’il en avait une ou même bien plusieurs. « Sauf si vous considérez qu’être New-Yorkais c’est une origine, alors oui. » Croisant son regard quelque peu taquin, je me mordis lentement les lèvres pour ne pas rire. Au moins il avait de l’humour. Peut-être que c’était dû à cause de l’alcool ? Je ne savais pas… J’espérais pouvoir le connaitre sans l’emprise de l’alcool, mais pour cela il fallait qu’il puisse revenir dans le bar et ça c’était une toute autre histoire. « C’aurait été dommage et étrange, d’avoir une peau bronzé avec des cheveux aussi blonds … Ou des cheveux bruns sur une peau trop pâle. » Posant mon regard sur le sien, je lui fis un doux et faible sourire. Il me faisait penser à ma petite sœur Cléa qui était brune, du moins châtain clair et d’une pâleur quasi inquiétante, avec des yeux bleus. Mais bon, je bronzais tout de même assez vite, j’avais une belle peau halé l’été et mes cheveux s’assombrissaient un peu avec le soleil et les produits. Ça ne faisait pas si moche que cela dans le fond, du moins je n’avais jamais fait attention. Posant lentement mes coudes sur la table, je me tenais la tête en le regardant, sans pouvoir m’en empêcher, en fait il était bien trop pour que je puisse détourner le regard aussi facilement. « Ma petite sœur est châtain avec des yeux aussi bleu que vous et moi… et d’une pâleur affolante… Mais je l’accorde, parfois ça fait bizarre sur certaines personnes… » soupirai-je lentement en le regardant longuement en souriant en coin. Interpellant rapidement ma collègue qui passait rapidement vers nous, je me penche vers elle, passant devant Nolan en lui demandant alors deux cafés salé. Au moins ça ferait un peu baisser l’alcoolémie que nous tenions. Je savais que je n’allais pas tarder à ressentir les effets pour ma part. Me rasseyant sur la banquette, je lui fis un franc sourire. « Alors Nolan dite moi, je sais que vous êtes PDG, vous savez mon cursus scolaire, mon âge… Et vous ? Quel âge vous avez ? »
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyDim 4 Mar - 15:10


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De discussion en discussion avec cette parfaite inconnue, je finis par apprendre son âge. Du moins, j’appris en quelle classe elle était et je dus bien reconnaître que cela me stupéfia plus que de raison. En terminale au lycée. Ce qui signifiait que soit elle avait redoublé une classe, soit elle faisait beaucoup plus que son âge. Dans un cas comme dans l’autre, j’étais on ne peut plus surpris. « Ne vous inquiétez pas… J’ai toujours fait plus vieille… J’ai dix-sept ans… dix-huit en aout… Je n’ai jamais redoublé, avant j’étais dans une école très catholique assez bourgeoise, depuis que je suis sur Miami je suis en publique alors on peut dire que pour eux je suis surdouée… » Elle était mineure. Elle était … Totalement choqué, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte sous le coup de la surprise, je me reculai quelque peu sur la banquette, sans la quitter un seul instant du regard. J’étais tout bonnement choqué d’apprendre une chose pareille. Elle faisait tellement plus, qu’à aucun moment je ne m’étais vraiment posé la question de son âge. Certes, j’avais pensé qu’elle était trop jeune pour moi, dans tous les cas de figure. Mais à ce point … Jamais. Et dire que j’avais de suite éprouvé une puissante attirance pour elle. Pour cette fille de même pas dix huit ans. Je me faisais l’effet d’être simplement un foutu pervers à présent. Et c’était affreusement gênant. Totalement gêné, je détournai le regard en n’oubliant pas de refermer la bouche. Je ris faiblement en buvant un énième verre qui me brûla doucement la gorge et soupirai quelque peu par la suite, en reportant mon attention sur elle. « Je me faisais une toute autre image des filles de votre âge. Le genre … Boutonneuse qui se planque derrière trois centimètres de fond de teint, mal habillée, mal coiffée, le visage enfantin et le corps … » Sans pouvoir m’en empêcher, je baissai un vague regard sur son corps, avant de revenir à son visage en faisant mine de rien. « Ben un corps de gosse quoi … Ou presque. » Marmonnais-je en plissant faiblement le nez en songeant que rien chez elle, ne faisait gosse. Tout au contraire même. Elle faisait même plus femme … Que certaines femmes de trente ans.

Lorsqu’il fut question de mes soucis, je perdis de ma superbe et m’écroulai littéralement sur la table devant moi. Et je soupirai de bien être quand elle s’approcha de moi pour me prendre dans ses bras et me bercer avec lenteur, me faisant soupirer et frissonner quelque peu. Quand elle mentionna le fait qu’elle viendrait profaner ma tombe si je venais à mourir, je lui fis remarquer sans détour, qu’elle ignorait tout de moi et ne pourrait donc pas le savoir, le jour où je serais mort, tout simplement. « vous m’avez payé par carte bleue, il me suffit de consulter la machine, j’ai votre nom et prénom en moins d’une minute… Et oui je vous trouve… Terriblement charmant… Et j’aime bien parler avec vous. Vous n’êtes pas un mec chiant qui endort… » Je ris doucement en la sentant ébouriffer quelque peu mes cheveux. Je ne pouvais que reconnaitre pleinement, combien elle avait raison. Bon sang, elle était loin d’être idiote. Penser à une chose à laquelle je n’avais moi-même pas pensé, pourtant si évidente. Bon, certes, j’avais pas mal d’alcool dans le sang et par conséquent, je n’étais pas capable de vraiment beaucoup réfléchir. Mais tout de même … « Et avec mon prénom et mon nom, vous ferez quoi ? Vous chercherez mon adresse ? Mon numéro de téléphone ? Hm … Si vous le dites … » Soupirais-je d’un voix quelque peu lasse. J’étais las de beaucoup trop de choses ces derniers temps. Et ça allait en s’empirant. Nous changeâmes radicalement de sujet, lorsque j’eus le culot de lui souffler qu’elle sentait bon, avant d’énumérer sans me tromper, les odeurs qu’elle dégageait. Vanille et amande. Choses que j’adorais véritablement. Et je lui en fis part, le plus naturellement du monde, d’ailleurs. Je lui appris même que j’aimais tous les parfums naturels. Chose qui, dans le fond, ne devait pas l‘intéresser. Mais à ma plus grande honte, l’alcool avait tendance à me faire parler plus que de raison et surtout, raconter des choses sans intérêt. « Vous avez de bons gouts… » Je ris quelque peu sans répondre quoi que ce soit. Nous étions sur la même longueur d’ondes, concernant les parfums. Ca nous avançait grandement d’apprendre cela l’un sur l’autre, tiens … Mais même si c’était sans réel intérêt, cela nous permettait de discuter et d’apprendre quelques trucs l’un sur l’autre. Ce qui était loin d’être déplaisant. D’ailleurs, ça me permettait de voir qu’elle n’était pas une fille superficielle. Ce qui, avouons-le, était une grande qualité à mes yeux.

Quand elle me demanda si ce n’était pas chiant de se raser, je ris quelque peu en lui demandant, le plus naturellement du monde, si ce n’était pas chiant de s’épiler. « Vous savez, une fois par mois c’est suffisant pour moi… Et vous ? Tous les combiens ? Deux fois par semaines ? » Je ris quelque peu avant de plisser le nez, sans plus rire du tout. J’avais un poste et une épouse, qui exigeaient de ma part, que je sois toujours tiré à quatre épingles. Je ne doutais pas que je serais tout autant respecté par mes employés et collaborateurs, si je venais à ne pas me raser durant toute une semaine ou plus. Mais Stacy était le genre de femme terriblement superficielle, qui ne jugeait que sur la beauté extérieure. Autant dire qu’à ses yeux, un homme mal rasé ne méritait pas le moindre intérêt. « Oh non, je le fais tous les jours. Sans quoi, ça vire en drame et troisième guerre mondiale. » Marmonnais-je d’une voix blasée, à la pensée des réactions de Stacy, quand j’osais ne pas me raser à la sortie de la douche dès le matin. Et ça, que ce soit le week-end ou la semaine. Autant dire qu’à force, j’étais capable de me raser affreusement vite et sans jamais me couper. Sacré récompense, ça valait le coup … En réalisant que je parlais beaucoup trop, je fis part à la jeune femme, du fait qu’elle avait le droit de m’assommer à coup de bouteille, pour me faire taire un tant soit peu. Elle fit mine de me frapper avec celle-ci, en me faisant remarquer que ce n’était de toute façon, pas son genre et qu’elle trouvait mon bavardage incessant, plus mignon qu’autre chose. Surpris, je lui fis remarquer que sobre, je ne parlais vraiment pas autant. Et fort heureusement d’ailleurs. Je soupirai d’aise en sentant sa main sur mon front, qu’elle caressa avec lenteur. Et à aucun moment, je ne détournai mon regard de son visage si parfait et envoûtant. « Est-ce que je vous verrais sobre pour en juger par moi-même ? » Surpris, j’haussai les sourcils sans trop comprendre s’il y avait ou non, une invitation, cachée derrière tout cela. « Je l’ignore … C’est à voir demain matin au réveil, quand j’aurais cuvé, ce que je pense de tout cela. » Soupirais-je doucement en détournant le regard. Aucun doute que je culpabiliserai d’avoir autant bu. Et que je culpabiliserai aussi, de m’être autant rapproché d’une parfaite inconnue, d’avoir apprit à la connaître un minimum et de l’apprécier autant, au point d’aimer être en sa compagnie. Et une fois la culpabilité présente, je n’oserai pas revenir la voir. Nous parlâmes par la suite de nos prénoms et je fus envouté par l’énoncé des siens. Lhoà Mily. Deux prénoms merveilleux, doux et presque angéliques, qui lui allaient à ravir selon moi. Ils étaient plaisants à entendre et à dire. J’avais de drôles d’images en tête, que j’eus tôt fait de chasser. M’imaginer lui murmurer son prénom au creux de l’oreille, le matin, au réveil … Non, c’était complètement con. Son regard plongé dans le mien, je ne pu m’empêcher de sourire, tant ses yeux m’apaisaient et me plaisaient plus que de raison. « Vous pouvez M’appeler Mily si vous le souhaitez… » Je souris un peu plus en soupirant d’aise. « Vraiment, je peux ? Adjugé vendu alors ! Ce sera Mily … » Soufflais-je d’une voix douce, sans jamais me départir de mon sourire.

Il fut ensuite question de nos origines. Et autant dire que j’étais scié d’apprendre qu’elle avait de telles origines, avec une peau et des cheveux aussi pâles. Je lui fis part du fait que pour ma part, à part être New-Yorkais, je n’avais pas franchement d’origines notables et intéressantes à détailler. Avec un naturel déconcertant, je lui fis remarquer qu’elle n’avait pas l’air du tout d’être un tant soit peu, de Tahiti. « Ma petite sœur est châtain avec des yeux aussi bleus que vous et moi… et d’une pâleur affolante… Mais je l’accorde, parfois ça fait bizarre sur certaines personnes… » Je ris quelque peu en hochant la tête avec lenteur. J’avais une certaine brune au teint pâles et yeux bleus en tête. Et pour sa part, je ne lui trouvais vraiment aucun charme ni aucune beauté. Mais peut-être était-ce du à mes sentiments presque haineux, pour elle. Je n’en savais trop rien à vrai dire. Mais c’était ainsi que je pensais et ce, depuis toujours ou presque. « Ca fait un peu gothique … Ou vampire. Fin un truc dans le genre quoi. Vous avez une petite sœur alors ? Elle a quel âge ? » Demandais-je alors, sans avoir à me forcer le moins du monde, pour m’intéresser réellement à elle et à ce qu’elle pourrait bien me raconter sur sa vie. Lorsqu’une serveuse passa, je du me reculer légèrement de la table, en voyant la blonde se redresser et passer quelque peu devant moi. Involontairement … Ou non, mon regard se posa au niveau de sa poitrine. Presque aussitôt, je détournai la tête en rougissant et posa un vague regard sur sa collègue. Je regardai à nouveau Lhoà, quand elle se réinstalla et me sourit. Franc sourire, qui fit réapparaitre le mien, instantanément. « Alors Nolan dites moi, je sais que vous êtes PDG, vous savez mon cursus scolaire, mon âge… Et vous ? Quel âge vous avez ? » Je ris quelque peu en songeant qu’il était presque gênant pour moi, de raconter mon âge, à présent que je savais le sien. Tout simplement parce que je me sentais outrageusement vieux par rapport à elle. « Hm … A votre avis ? Vous pouvez être sûre que j’ai entre vingt cinq et trente cinq ans déjà. Je suis … Hm vraiment loin des dix huit ans. » Marmonnais-je en plissant le nez, avant de tourner le regard vers les autres serveurs et soupirer doucement. « Vous aviez terminé de bosse j’espère ? Vous n’allez pas vous faire engueule pour être venu boire un verre avec un client ? Vous n’êtes pas attendue quelque part ? Par quelqu’un ? » Demandais-je alors d’une voix quelque peu nerveuse à présent. Je me sentais à la fois trop proche d’elle et à la fois trop loin, de part mon âge et de part mon mariage. Ce qui commençait déjà à être un problème ...
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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyDim 4 Mar - 17:10


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« Je me faisais une toute autre image des filles de votre âge. Le genre … Boutonneuse qui se planque derrière trois centimètres de fond de teint, mal habillée, mal coiffée, le visage enfantin et le corps … » Haussant un sourcil en le regardant fixer mon corps, je me sentis faiblement rougir me pinçant alors les lèvres un peu mal à l’aise, je devais l’avouer. « Ben un corps de gosse quoi … Ou presque. » Riant franchement sur le coup, je lui lançais un regard terriblement attendrit avant de baisser un propre regard sur mon corps. C’est vrai que j’avais un corps déjà assez féminin… Une belle poitrine… J’étais bien foutue… Mais bon je ne me trouvais pas forcément si belle que cela tout de même… « Ne me portez pas la poisse ! Je n’ai jamais eu de boutons pour le moment… Je déteste me maquiller de trop ça abime la peau… Et… Je l’accorde j’ai un corps… De femme… mais… » hésitant un moment je me pinçais les lèvres avant de sourire en coin. « Mon corps vous plairait-il tant que cela ? » demandai-je l’air de rien en plongeant bien mon regard dans le sien. M’approchant de lui le prenant dans mes bras pour le bercer, je lui ordonnais de ne pas se suicider sinon j’allais le retrouver et lui pourrir la vie… Le retrouver parce qu’il avait payé avec sa carte bleue, astucieux, j’étais maligne ! « Et avec mon prénom et mon nom, vous ferez quoi ? Vous chercherez mon adresse ? Mon numéro de téléphone ? Hm … Si vous le dites … » Souriant en coin en me collant un peu plus à lui sans pouvoir m’en empêcher je poussais un long soupire de bien être ; Que s’était plaisant de lui parler, de pouvoir avoir cette sorte… D’alchimie ? Pouvais-je dire cela ? Oui je crois…

« Oui, je viendrais chez vous… Ou je vous enverrais des petits textos… Et oui je le dis… vous savez, la franchise c’est un de mes défauts… » murmurai-je avant de l’entendre me dire que je sentais bon. Surprise qu’il puisse trouver pile les odeurs que je portais sur moi, je sentis mon cœur battre un peu plus vite. C’était terriblement plaisant en fait… Sans perdre de temps après lui avoir dit qu’il sentait tout aussi bon, je lui demandais si ce n’était pas chiant de se raser. Chose qu’il répliqua par me demander si ce n’était pas tout aussi chiant de s’épiler. Riant avec lui, j’annonçais que je m’épilais qu’une fois par mois, contrairement à lui qui devait se raser surement deux fois par semaines… « Oh non, je le fais tous les jours. Sans quoi, ça vire en drame et troisième guerre mondiale. » Plissant le nez j’avais l’impression que sa fameuse femme qu’il détestait, ou du moins n’aimait pas, lui pourrissait la vie. Normal qu’il ne l’aimait pas… Je comprenais un peu mieux suivant ses réponses… Soupirant lentement, je passais le bout de mes doigts sur sa joue. Aucune trace de poil. Il était proprement rasé. J’étais persuadée qu’il serait terriblement beau avec une barbe naissante… « Dites donc, faudrez peut être la dresser la peau de vache qui vous sert d’épouse… Je peux comprendre pourquoi vous n’en pouvez plus… Comme si une barbe de deux jours allait vous discréditer dans votre boulot… » soufflai-je doucement en caressant lentement ses cheveux. « Moi si j’étais votre femme, je vous laisserais faire ce que bon vous semble… » Ajoutai-je l’air de rien en rougissant à peine. Se redressant une fois nos prénoms échangés, il m’annonça que je devais le frapper à coup de bouteille tellement il parlait trop. Je fine mine de le frapper en lui disant que moi j’aimais et que pour juger s’il était différent sobre autant le revoir pour en juger de par moi-même…

« Je l’ignore … C’est à voir demain matin au réveil, quand j’aurais cuvé, ce que je pense de tout cela. » baissant quelque peu le regard, je passais ma langue entre mes lèvres et mes dents en soupirant lentement. Je ne le reverrais peut être jamais s’il faut… « Et bien si je vous revoie je connaitrais ma réponse… sinon, je saurais que c’était notre première et dernière rencontre… Je bosse tous les soirs, mais le vendredi je bosse toujours jusqu’à pas d’heure… Au cas où… »[/color] soufflai-je l’air de rien. Je préférais lui donner mes horaires de semaines que de week-end, vu que ça changeait assez souvent… Parlant de nos prénoms j’en vins à lui dire qu’il pouvait très bien m’appeler Mily s’il le souhaitait puisqu’il avait l’air de terriblement aimer ce prénom… « Vraiment, je peux ? Adjugé vendu alors ! Ce sera Mily … » Frissonnant en souriant en coin, je passais brièvement ma main dans ses cheveux les lui redressant sans pouvoir le quitter du regard une seule seconde. Il se passait un truc. Un truc que je ne comprenais pas mais c’était présent… Mordillant mes lèvres j’enlevais ma main de sur sa peau et de ses cheveux. « Oui vous le pouvez… Le prénom sonne bien de votre bouche… » Soufflai-je en baissant alors un regard sur ses lèvres en passant ma langue sur les miennes sans pouvoir m’en empêcher. M’annonçant que ça aurait fait drôle si j’avais été brune avec ma peau pale, je lui fis alors remarquer que ma petite sœur était brune, aux yeux bleus et pale. Mais je ne doutais pas qu’elle prendrait des couleurs plus grandes en s’exposant au soleil… « Ca fait un peu gothique … Ou vampire. Fin un truc dans le genre quoi. Vous avez une petite sœur alors ? Elle a quel âge ? » Gothique… Certes c’est vrai que quand on y pense ça peut faire une allure de gothique, mais faudrait tout de même un peu s’habiller en noir, du moins pour certaines personnes. Je n’avais jamais réellement vu de personne brune à la peau pâle jusqu’à présent.

« Surement, je n’ai jamais trop vu de personnes pâle en fait… entre Malibu et Miami…. Je vois surtout des personnes bronzé… Ma sœur étant trop petite encore peut être qu’elle sera plus halée une fois au soleil… Elle a trois ans. » soufflai-je doucement en souriant. Parler de ma petite sœur me faisait du bien. Mais ça me rappelait simplement que ma grande sœur elle, était morte depuis bientôt quatre ans… Frissonnant faiblement, j’interpelais rapidement une serveuse, me penchant par-dessus Nolan pour lui demander de nous apporter deux cafés salé. Ça ne pouvait nous faire que du bien, surtout à lui en fait, parce que moi je n’étais pas terriblement saoule non plus… Une fois assise à nouveau sur la banquette, je le regardais avant de lui demander son âge puisqu’il savait le mien. J’avais le droit de savoir… Savoir s’il était si vieux que cela… « Hm … A votre avis ? Vous pouvez être sûre que j’ai entre vingt cinq et trente cinq ans déjà. Je suis … Hm vraiment loin des dix huit ans. » Le regardant longuement, je ne pus m’empêcher de sourire en le voyant si gêné de par son âge. Pourquoi ? Pensait-il comme moi ? Que lui était trop vieux pour moi ? Alors que moi je pensais que j’étais trop jeune pour lui ? Peut-être que oui… Mais je ne voulais pas avoir de faux espoir… « Vous aviez terminé de bosse j’espère ? Vous n’allez pas vous faire engueule pour être venu boire un verre avec un client ? Vous n’êtes pas attendue quelque part ? Par quelqu’un ? » Détournant le regard vers les serveuses et serveurs, je me tournais un peu plus vers Nolan en souriant en coin. Il était tellement doux, tellement affectif, et c’était mignon de le voir s’inquiéter autant pour moi. Posant faiblement ma main sur sa cuisse je l’a lui pressais lentement avant de m’approcher de lui, mon corps se collant alors contre le sien. « Nolan, vous vous faites du souci pour rien…J’ai fini mon service et c’est pour cela que je vous ai accosté j’avais peur qu’il vous arrive quelque chose… Et non je ne me ferais pas engueulé au contraire… De plus la bouteille est gratuite… On y a droit, tant que ce n’est pas souvent, le patron est très cool… Et la seule chose qui m’attend c’est mon lit… Un lit vide qui n’attend que moi… Personne ne m’attend… »[/color] soufflai-je doucement en caressant faiblement sa cuisse du bout de mes doigts. Comme si j’essayais de lui faire passer un message. Personne ne m’attendait… Prenez le temps qu’il vous faut avec moi… Je pourrais passer ma nuit avec lui pour le coup… Passant brièvement ma langue sur mes lèvres je fixais nos verres attrapant le mien pour m’amuser avec passant le bout de mon index sur le bord en réfléchissant alors à son âge. « Pour en revenir à votre âge… Je dirais que vous avez entre vingt-cinq et trente ans. Vingt-huit ? Si je vous vieilli… Pardonnez-moi… Mais vous savez on dit que vers la trentaine c’est l’âge ou l’on se sent le mieux dans son corps… Ou c’est l’épanouissement sexuellement et tout ça… Je viens de l’apprendre en cours de science nature… » soufflai-je l’air de rien avant de rire faiblement. Ma collègue apportant les deux cafés salé je l’a laissais remporter nos verres et la bouteille gardant ma main sur sa cuisse. « Café salé, ça ne peut que vous faire du bien… Et a moi aussi je commence a sentir l’alcool me monter… » soufflai-je doucement en tournant mon regard vers lui le regardant en souriant de plus belle.
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyDim 4 Mar - 18:51


There's something in your eyes.


« Ne me portez pas la poisse ! Je n’ai jamais eu de boutons pour le moment… Je déteste me maquiller de trop ça abime la peau… Et… Je l’accorde j’ai un corps… De femme… mais… » Je ris franchement, sans pouvoir m’en empêcher. Elle était trop …Craquante. Terriblement même. Quant à sa peau, elle était d’une perfection sans faille et ça n’avait pas échappé à mon regard. En même temps, je n’étais pas certain que quoi que ce soit de son physique, ne m’ait échappé à aucun moment. La perfection de sa peau, sa teinte de pêche, ses lèvres pulpeuses qui m’appelaient irrésistiblement … Je mourais d’envie de caresser son visage de ma main et de presser doucement mes lèvres contre les siennes. Mais il fallait que je me retire ça de la tête au plus vite tant j’avais conscience que c’était tout bonnement impossible. Je me faisais plus de mal que de bien de penser à de telles choses, alors que j’étais marié … Et malheureusement fidèle. C’était vraiment con d’ailleurs. Mais c’était comme ça … « Mon corps vous plairait-il tant que cela ? » Mon rire s’étrangla dans ma gorge, mes pensées disparurent, je retombai brutalement sur terre et mes joues se colorèrent d’un rouge vraiment important et visible. Oui, oh oui … Mais non. Enfin si mais non. Ne pas baisser le regard vers son corps, ne pas … Sans pouvoir m’en empêcher, je baissai un bref regard sur son corps et relevai aussitôt les yeux, pour les reposer sur son visage, tout aussi parfait. Je soupirai quelque peu, rougis un peu plus et plissai le nez. J’avais l’impression d’être un gamin à son premier rendez-vous amoureux, avec la fille qu’il convoitait depuis des mois, pour ne pas dire des années. Alors que je n’étais rien d’autre qu’un crétin qui était en train de tomber purement et simplement sous le charme d’une gamine, alors que j’étais marié. « Euh vous … Etes bien … Faite. Ce serait idiot de le nier. » Marmonnais-je d’une voix faible et le plus rapidement possible, comme dans l’espoir qu’elle ne m’entende pas. Bien sûr, j’étais conscient que c’était vain. Nous changeâmes bien vite de sujet, pour parler du fait que j’avais mentionné l’éventualité de me suicider. Elle ne tarda pas à me dire qu’elle viendrait profaner ma tombe, si je faisais un truc pareil. Raison pour laquelle nous parlâmes de comment elle pourrait bien me retrouver alors qu’elle ne savait rien de moi. Loin d’être idiote, elle mentionna ma carte bleue. Bien sûr …

« Oui, je viendrais chez vous… Ou je vous enverrais des petits textos… Et oui je le dis… vous savez, la franchise c’est un de mes défauts… » Je levai les yeux au ciel en riant quelque peu. La franchise, un de ses défauts. « Si la franchise est l’un de vos défauts, j’aimerais beaucoup connaître vos qualités ! » Lui fis-je remarquer d’une voix doucement moqueuse, pour lui faire comprendre que ses qualités devaient réellement être hors normes. Changeant radicalement de sujet, il fut question de rasage et d’épilation, puisque nous venions de parler odeurs. Pour la simple et bonne raison que je lui avais fais remarquer qu’elle sentait atrocement bon. Je n’avais pu me retenir de le lui dire tant j’étais subjugué par le parfum qu’elle dégageait. J’étais d’un niais choquant. Au point où j’avais envie de me planquer dans un trou de souris au plus vite, tiens. Au lieu de quoi, je parlais encore avec elle, de rasage, en lui apprenant que je devais le faire tous les jours. Je ne me privais pas pour lui faire entendre que c’était, évidemment à cause de ma chère et tendre épouse …Je soupirai quelque peu en sentant son doigt passer sur ma joue et la laissai faire sans broncher. « Dites donc, faudrait peut être la dresser la peau de vache qui vous sert d’épouse… Je peux comprendre pourquoi vous n’en pouvez plus… Comme si une barbe de deux jours allait vous discréditer dans votre boulot… » Je me figeai franchement sur le coup, tant j’étais choqué et peu habitué à entendre qui que ce soit parler de Stacy ainsi. Je mis un moment à réaliser et finis par rire doucement, sans pouvoir m’en empêcher. Dieu que c’était bon de rencontrer quelqu’un qui pouvait un tant soit peu, partager ma haine à son encontre. C’était la première fois que je pouvais partager ça … Et oui, c’était vraiment bon. « Hm j’ai essayé fut un temps. Mais c’est comme la mauvaise herbe … Plus on arrache et plus y’en a. Plus j’essaie de la calmer … Pire garce elle devient. » Dis-je alors en prenant un air fataliste. Oui, bon, la comparaison était pour le moins étrange. Mais elle reflétait assez fidèlement, la sensation que j’éprouvais à son encontre. Je la voyais bien tel le lierre qui grimpe sur les façades des maisons et qui prend de plus en plus de place jusqu’à recouvrir entièrement les murs extérieurs des habitations. Une vraie horreur cette merde n’est-ce pas ? Je soupirai doucement d’aise en sentant sa main dans mes cheveux et penchai faiblement et instinctivement la tête, vers celle-ci, comme pour profiter davantage encore, de sa caresse légère. « Moi si j’étais votre femme, je vous laisserais faire ce que bon vous semble… » Surpris, j’haussai les sourcils et la regardai rougir. Je mis un moment avant de réaliser ses paroles et finis par soupirer faiblement. Dieu que j’aurais aimé vivre dans une vie où j’aurais été célibataire … Et elle plus âgée.

« Vous devriez peut-être écrire un livre sur comment être une bonne épouse. Je lui offrirais à noël. » Marmonnais-je en détournant lentement la tête. Je fus légèrement surpris lorsque la jeune femme me demanda si elle pourrait un jour me rencontrer sobre pour voir comment j’étais dans ces moments là. Après une brève hésitation et par peur de lui faire de faux espoirs, je lui fis remarquer que je ne saurais cette réponse que le lendemain au réveil, lorsque j’aurais suffisamment cuvé pour réfléchir à la situation et à notre … Rencontre pour le moins étonnante. Tout ce que je savais, c’était qu’elle m’apparaissait tel un véritable rayon de soleil, dans une vie trop sombre et trop insupportable. « Et bien si je vous revoie je connaitrais ma réponse… sinon, je saurais que c’était notre première et dernière rencontre… Je bosse tous les soirs, mais le vendredi je bosse toujours jusqu’à pas d’heure… Au cas où… » Je soupirai doucement en la contemplant un bon moment sans trop savoir que répondre tout cela. Je rêvais déjà de notre prochaine rencontre … Mais je craignais de ne pouvoir supporter une relation dans laquelle, je devrais garder de vraies distances physiques, pour ne pas être trop tenté tant le désir était bel et bien là, que je le veuille ou non. « Je n’oublierai pas … » Soufflais-je doucement, en souriant tristement. Je n’oublierai pas tout ce qu’elle faisait pour moi depuis un petit moment déjà. Et je n’oublierai pas ses horaires de travail, si jamais je ne supportais pas de ne pas pouvoir la revoir et que, par conséquent, je décidais de revenir par ici pour passer du temps avec elle. Ca ne serait pas très intelligent, en effet … Mais il m’était déjà difficile de lui résister. De plus en plus, j’apprenais à la connaître. Ainsi, j’appris ses deux prénoms et craquai littéralement sur eux. Plus encore sur le second. Mily. C’était d’une douceur merveilleuse, qui lui allait à merveille. Et je le lui dis sans hésiter d’ailleurs. Je soupirai une nouvelle fois avec douceur, en sentant sa main qui caressait inlassablement mes cheveux. « Oui vous le pouvez… Le prénom sonne bien de votre bouche… » Je souris quelque peu en coin en continuant de l’observer sans me lasser et ne répondis rien à cela. Qu’ajouter de plus de toute façon ? Plutôt que continuer sur les prénoms, nous parlâmes origines puis physique. Je lui fis part du fait que je n’aimais pas vraiment les personnes aux cheveux bien bruns et à la peau trop pâle. Comme ma femme, en résumé.

J’appris ainsi, qu’elle avait une petite sœur, ce qui attisa ma curiosité. « Surement, je n’ai jamais trop vu de personnes pâles en fait… entre Malibu et Miami…. Je vois surtout des personnes bronzées… Ma sœur étant trop petite encore peut être qu’elle sera plus halée une fois au soleil… Elle a trois ans. » Je souris en coin en hochant lentement la tête, sans parvenir à détourner mon regard de son visage. Trois ans … J’avais déjà oublié qu’elle-même était très jeune. « Hm certaines personnes cultivent leur pâleur aussi. Vous savez comme dans l’ancien temps où ça donnait une bonne image. Les personnes pâles étaient celles qui n’avaient pas besoin de s’exposer au soleil puisqu’elles avaient les moyens de ne pas travailler. Enfin vous voyez le genre. Votre sœur vous ressemble beaucoup ? Je suis sûr qu’elle est très belle … » Bon ok, indirectement, je venais de lui dire qu’elle était belle. Je n’étais pas très doué par les compliments et j’étais déjà gêné de le lui avoir sous entendu clairement. Mais c’était plus fort que moi tant j’étais époustouflé par elle. Elle parvenait à me faire oublier ma foutue épouse, c’était dire la magie qu’elle exerçait sur moi. Quand elle me demanda mon âge, je fus terriblement gêné tant je me sentais … Tout simplement vieux à comparer d’elle. Après lui avoir dit la fourchette d’âge dans laquelle je me trouvais, je lui demandais si ça n’était pas un souci qu’elle passe du temps avec moi comme c’était le cas à cet instant. « Nolan, vous vous faites du souci pour rien…J’ai fini mon service et c’est pour cela que je vous ai accosté j’avais peur qu’il vous arrive quelque chose… Et non je ne me ferais pas engueulé au contraire… De plus la bouteille est gratuite… On y a droit, tant que ce n’est pas souvent, le patron est très cool… Et la seule chose qui m’attend c’est mon lit… Un lit vide qui n’attend que moi… Personne ne m’attend… » Je souris faiblement en réalisant qu’elle ne m’avais accosté que par peur qu’il ne m’arrive quoi que ce soit. J’étais tellement sous son charme, que j’en arrivais à oublier qu’elle ne faisait tout ça que par … Pitié ? Peine ? Quelque chose dans ce goût là. Je n’avais donc aucune fierté … Je me sentais plus honteux que jamais. Tant d’ailleurs, que je ne songeais même pas à me réjouir à l’idée qu’elle n’ait pas de petit ami, comme elle venait de me le faire entendre. Ou plutôt, que personne ne l’attendait ce soir là. Dans le fond, je n’avais pas de raison de revenir par la suite. « Je suis désolé d’avoir gâché votre soirée … » Soupirais-je d’une voix gênée, en baissant la tête et rougissant sans pouvoir le contrôler.

Je mis un moment à réaliser la présence de sa main sur ma cuisse. Quand je la sentis, je baissai la tête pour la voir … Et rougir un peu plus encore. Ce n’était pas vraiment normal d’aimer autant la présence de sa main sur moi … Si ? « Pour en revenir à votre âge… Je dirais que vous avez entre vingt-cinq et trente ans. Vingt-huit ? Si je vous vieilli… Pardonnez-moi… Mais vous savez on dit que vers la trentaine c’est l’âge ou l’on se sent le mieux dans son corps… Ou c’est l’épanouissement sexuellement et tout ça… Je viens de l’apprendre en cours de science nature… » Je plissai le nez en entendant un truc pareil. Etait-ce vraiment le cas ? Me sentais-je mieux dans mon corps, qu’avant ? Sexuellement était-ce plus le pied ? Rien que l’idée, me faisait rire, tant c’était loin d’être le cas. Plus ça allait et moi l’envie de toucher à ma femme, était présente. Je n’ignorais pas d’ailleurs, qu’elle était frustrée par le peu de rapports que nous avions. Mais je m’en fichais royalement. Je n’allais pas me forcer pour lui faire plaisir, non plus … « Hm … Je vous donne quatre ans de plus et vous m’en donnez quatre de moins … Je vais sur mes trente deux ans en fait. Je les fais pas, donc ? » J’étais de plus en plus gêné et pour la première fois de ma vie, je n’assumais pas totalement mon âge. J’aurais tout donné pour en avoir dix de moins, en cet instant. Mais c’était évidemment, chose impossible. « C’est étrange … Parce que plus le temps passe et moins je me sens bien dans mon corps et … Sexuellement. » Avouais-je alors en rougissant franchement sur le coup. Un inconvénient de l’alcool sur moi. Je ne réfléchissais pas avant de parler alors que d’ordinaire, je ne disais jamais rien sans prendre le temps d’y réfléchir avant. Je me reculai à nouveau, lorsque sa collègue revint à nos côtés, pour apporter les cafés salés, apparemment. « Café salé, ça ne peut que vous faire du bien… Et a moi aussi je commence a sentir l’alcool me monter… » Je souris en coin en la regardant à nouveau, avec une grand attention. « Vous ne tenez pas très bien l’alcool alors … » Dis-je d’une voix taquine, en sachant que j’en tenais moi-même une sacré couche. Je remuai mon café de ma main gauche, tandis que je posai l’autre sur la sienne, sans vraiment réfléchir. Je la retirai presque aussitôt en réalisant mon geste et me mis à rougir en détournant le regard. L’air de rien, je posai ma main sur la table, bien sagement, en regardant de partout dans la salle, mais pas vers elle. « J’entends votre lit vous appeler, d’ici. Il va me détester de vous avoir retenu. » Parfois, il était préférable de se taire. J’aurais du le faire plutôt que de dire ça. Son lit n’aurait jamais à faire à moi de toute façon. Instantanément, je rougis de nouveau, sans plus oser poser le regard sur elle. J’osais espérer qu’elle n’avait pas le même genre de pensées en tête, que moi.
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyDim 4 Mar - 21:47


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« Euh vous … Etes bien … Faite. Ce serait idiot de le nier. » rougissant violemment pour le coup, je détournais faiblement le regard en frissonnant de bien-être. A général les hommes ne disent pas ce genre d’expression… On voyait bien qu’il était bien plus âgé… Même du temps de ma sœur, les garçons disaient plutôt qu’elle était bonne… Passant brièvement ma main sur ma joue je lâchais un bref rire. « A l’époque, quand ma sœur avait mon âge, on lui disait qu’elle était bonne… J’aime votre langage… Je suis si belle que ça à vos yeux ? J’ai quoi de particulier ? » Demandai-je l’air de rien en souriant doucement. M’approchant de lui par la suite pour le prendre dans mes bras, je le caressais avant de parler du fait que s’il se suicide je lui pourrirais la vie. Voulant faire le malin en disant que je n’avais pas son adresse j’utilisais l’excuse de la carte bleue. J’étais une petit génie… tout en disant que j’étais bien trop franche et que oui… J’aimais bien être avec lui ! « Si la franchise est l’un de vos défauts, j’aimerais beaucoup connaître vos qualités ! » Mordillant mes lèvres je soupirais lentement l’air de rien en plissant le nez. Certes la franchise pouvait être une qualité, mais c’était aussi un défaut. Il ne fallait pas l’oublier tout de même… Quand on est franc, on manque parfois de tact… « Mes qualités ? Gentille, attentionnée, douce, à l’écoute, généreuse, sensible, impliquée, volontaire, souriante, délurée, amusante… Je continue ? » Demandai-je l’air de rien en ébouriffant un peu plus ses cheveux. Parlant de son rasage bien après qu’il m’ait dit que je sentais bon, j’appris qu’il devait se raser tous les jours. Je ne pus m’empêcher de critiquer sa femme sans vergogne…

« Hm j’ai essayé fut un temps. Mais c’est comme la mauvaise herbe … Plus on arrache et plus y’en a. Plus j’essaie de la calmer … Pire garce elle devient. » riant faiblement j’ébouriffais quelque peu ses cheveux. Il ne savait donc pas y faire avec les mauvaises herbes ? Pauvre homme… il fallait que je lui donne de ce pas mes conseils ! « Vous vous y prenez mal mon cher ! Les mauvaises herbes on ne les arrache pas ! On les brule… Je dis ça… Je ne dis rien… »[/color] Bruler sa femme ? J’étais folle. Mais au moins j’étais sûr de pouvoir le faire rire un peu, je l’espère… L’air de rien j’ajoutais que si j’étais sa femme il pourrait bien faire ce qu’il veut avec sa barbe… Je m’en foutais royalement… Il ferait ce qu’il voudrait…« Vous devriez peut-être écrire un livre sur comment être une bonne épouse. Je lui offrirais à noël. » Le regardant longuement, je ne savais pas réellement comment pendre sa phrase. Voulait-il changer sa femme pour l’aimer ? C’était ce que je comprenais du moins là… « Euh…Vous voulez quelle change et devienne parfaite pour mieux l’aimer ? Non parce que là, c’est l’impression que vous donnez… » soufflai-je en le regardant assez surprise. Le serrant faiblement dans mes bras, je lui demandais alors si nous pourrions nous voir lorsqu’il serait sobre pour juger de par moi-même pour savoir s’il parlait autant… M’annonçant une réponse pas totalement positive, je lui fis par de mes horaires l’air de rien. « je n’oublierai pas … » Frissonnant longuement je ne répondis rien, totalement heureuse qu’il puisse ne pas oublier. C’était déjà un bon point dans un sens… Non négligeable. Parlant de pâleur et de peau, vis-à-vis de ma couleur de peau, j’en vins à dire que ma sœur était brune à la peau pâle, puis son âge lorsqu’il me le demanda. C’est-à-dire trois ans.

« Hm certaines personnes cultivent leur pâleur aussi. Vous savez comme dans l’ancien temps où ça donnait une bonne image. Les personnes pâles étaient celles qui n’avaient pas besoin de s’exposer au soleil puisqu’elles avaient les moyens de ne pas travailler. Enfin vous voyez le genre. Votre sœur vous ressemble beaucoup ? Je suis sûr qu’elle est très belle … » souriant à l’énonciation du fait que ma sœur devait être tout aussi belle que moi je détournais quelque peu le regard en soupirant lentement. C’était plaisant ce genre de commentaire, il n’avait pas idée… Je ne voulais pas que la soirée se finisse, oh non… Pas le moins du monde… « Je vois le genre de personne dont vous parlez… En général ce sont surtout des gens hautains qui pètent plus haut que leur cul… Dites-moi, votre femme serait-elle pareil ? Tiens ça ne m’étonnerait pas. Hum, ma sœur a les mêmes yeux que moi mais elle est brune comme notre mère. Merci pour le compliment… » Soufflai-je l’air de rien en mordillant mes lèvres. Me demandant alors si je n’allais pas me faire engueuler ou si bien même quelqu’un m’attendait je posais ma main sur sa cuisse en le rassurant non seulement sur le boulot mais aussi pour chez moi. Seul mon lit m’attendait, j’étais terriblement célibataire depuis ma naissance… alors bon ! « Je suis désolé d’avoir gâché votre soirée … » Surprise d’une telle annonce je le regardais sans trop comprendre avant de me mordre la lèvre attrapant son menton de ma main libre lui tournant le visage vers moi sans réellement réfléchir. « Vous vous foutez de moi ? Merci de me faire passer une très bonne soirée Nolan… Je suis bien là avec vous… »[/color] Soufflai-je en le regardant droit dans les yeux avant de lâcher faiblement son menton l’air de rien. Lui demandant son âge j’en vins alors à proposer qu’il avait vingt-huit ans, en espérant ne pas me tromper… « Hm … Je vous donne quatre ans de plus et vous m’en donnez quatre de moins … Je vais sur mes trente-deux ans en fait. Je ne les fais pas, donc ? » Souriant en coin en mordillant mes lèvres, il avait tout de même plus de dix ans de plus que moi et ce n’était pas à négliger…

« C’est étrange … Parce que plus le temps passe et moins je me sens bien dans mon corps et … Sexuellement. » surprise par ses paroles, je le regardais sans trop réellement comprendre. Il me sortait cela avec un naturel si déconcertant… Je me doutais bien qu’il ne devait pas réellement toucher sa femme… n’était-il pas en manque ? Il devait surement faire comme tous ces ados… Se soulager tout seul. Le pauvre. Plissant quelque peu le nez, je posais lentement mon coude sur la table en réfléchissant un petit moment. « Non vous ne faites pas du tout trente et un ans Nolan… Vous avez l’air de ne pas assumer votre âge je me trompe ? Vous savez si vous n’aimez pas votre femme, je peux comprendre que sexuellement ça soit le calme plat… Peut-être que vous devriez… Retrouver une vie sexuelle ? Pas avec votre femme… Pourquoi rester fidèle ? Si vous l’êtes… Sortir rencontrer des femmes, faire votre vie et le soir vous rentrer et retrouver votre poste de mari… En général je suis contre l’infidélité, mais quand on a une femme comme la vôtre je ne peux que vous encourager à tromper la peau de vache… » soufflai-je l’air de rien en plissant faiblement le nez caressant alors un peu plus sa cuisse. Ma collègue apportant les cafés, je lui fis alors remarquer que ça ne pouvait que nous faire du bien puisque je commençais déjà les effets de l’alcool faire effet en moi. « Vous ne tenez pas très bien l’alcool alors … » Riant faiblement, je lui lançais un regard amusé. Il m’aurait connu à une autre époque, il aurait vu que je tenais l’alcool… J’avais juste décroché, la mort brutale de ma sœur m’avait littéralement foudroyé… « Je ne bois que rarement. De la bière en général. L’alcool tue trop de gens… » soufflai-je l’air de rien sans le regarder, fixant longuement ma tasse en soupirant faiblement. Sentant sa main se poser sur la mienne, un frisson parcourut mon corps. Avant même que je n’entrelace nos doigts il enleva sa main pour la poser sur la table et détourner le regard vers la salle. Rougissant faiblement je me mordis les lèvres. « J’entends votre lit vous appeler, d’ici. Il va me détester de vous avoir retenu. » Tournant un regard vers lui, je fronçais les sourcils avant de détourner le regard. C’était tout de même bizarre comme phrase, non ? Si bien sûr que si, il venait de me faire un sous-entendu ? Est-ce qu’il voulait… Baissant un regard sur mon café, je serrais ma main sur sa cuisse tirant faiblement son pantalon avant de boire une gorgée de ma tasse plissant le nez au gout salé qui en ressortait. Au moins dans quelques minute j’irais mieux l’alcool ferait moins effet. « Peut-être que si vous entendez mon lit m’appeler, c’est qu’il vous veut lui aussi, vous ne croyez pas ? » soufflai-je l’air de rien en buvant une nouvelle gorgée de mon café faisant mine de rien. C’était pathétique de faire des sous-entendus de la sorte non ? Il me semblait bien que oui… Posant ma tasse sur la table, je laissais ma main sur sa cuisse avant de soupirer faiblement. Il fallait mettre les choses plus ou moins au clair, je crois. « Vous savez, j’ai peut-être dix-sept ans, mais je ne suis pas une gosse, je suis responsable, je suis mature… Je m’occupe de mon frère et de ma sœur toute seule depuis près de deux ans… j’ai eu ma crise d’adolescence bien avant mes seize ans en fait… Dans ma tête je suis une adulte… » soufflai-je l’air de rien. Une sorte de sous-entendu pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas besoin de faire attention à mon âge ? Peut-être bien… je voulais qu’il mette cela de côté… C’est ce que je voulais.
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyLun 5 Mar - 0:30


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« A l’époque, quand ma sœur avait mon âge, on lui disait qu’elle était bonne… J’aime votre langage… Je suis si belle que ça à vos yeux ? J’ai quoi de particulier ? » Je ne pu m’empêcher de rire légèrement sur le coup. Même si, au final, ses questions étaient assez gênantes, je ne pouvais m’empêcher de rire en l’entendant mentionner cette petite anecdote. Pour ma part, je n’avais jamais dis et ne dirai jamais à une femme, qu’elle était bonne. D’un côté, pour cela, encore faudrait-il le penser de quelqu’un. Ce qui, il fallait le dire, n’était pas prêt d’arriver. Sauf la concernant elle. Mais j’avais bien trop de respect pour elle, pour lui dire une chose pareille. « Je dois dire que j’ai toujours trouvé ce mot … Péjoratif. Je ne l’aime pas vraiment … C’est un manque de respect pour la femme. Enfin … Je suis peut-être vieille école dans le fond. Et pour répondre à votre question … Oui, je vous trouve … Vraiment belle. Vous êtes … A la fois naturelle et … Disons que je ne vois rien qui n’aille pas chez vous. » Marmonnais-je faiblement, sans parvenir à la quitter du regard. Je n’étais d’ordinaire pas très à l’aise avec les compliments. Mais quand ils s’adressaient à une jeune femme que je ne connaissais pas franchement, c’était encore plus difficile et étrange d’en faire. Après son physique, il fut question de son caractère. Mais plus précisément encore, du fait qu’elle était apparemment d’une grande franchise. Je lui fis part du fait qu’à mes yeux il s’agissait d’une qualité. Et non pas d’un défaut comme elle me l’affirmait elle-même. « Mes qualités ? Gentille, attentionnée, douce, à l’écoute, généreuse, sensible, impliquée, volontaire, souriante, délurée, amusante… Je continue ? » Je ris doucement en constatant qu’au final, elle m’avait réellement fait un résumé de ses qualités. Et ça pour être des qualités … C’en était réellement. Elle était tout bonnement parfaite. Maintenant, j’étais réellement curieux de connaître ses défauts. Dans le sens où, si elle était vraiment dotée de telles qualités, ses défauts étaient soit totalement inexistants, soit complètement effrayants et horribles. « Hm hm je vois … Du coup maintenant j’aimerais bien savoir vos défauts. Vous en avez au moins ? » Demandais-je alors en riant quelque peu à l’idée qu’elle n’en n’ait tout simplement pas. Si elle me ressortait sa franchise en guise de défaut, je n’étais pas sûr de pouvoir rester sérieux plus de trente secondes. A mes yeux, la franchise était … Une pure qualité, ni plus ni moins. Au moins, on savait de suite à quoi s’attendre avec la personne.

Par la suite, sans que je ne sache trop comment, nous en vînmes à comparer Stacy à de la mauvaise herbe, qui était de plus en plus envahissante. Plus on l’arrachait et plus elle prenait de place et envahissait les jardins, en clair. Eh bien avec elle … C’était exactement ça. « Vous vous y prenez mal mon cher ! Les mauvaises herbes on ne les arrache pas ! On les brule… Je dis ça… Je ne dis rien… » D’abord très surpris, je finis par rire doucement sans pouvoir m’en empêcher. Elle était … Complètement tarée en fait. Et bon sang j’aimais beaucoup ça. C’était vraiment très rafraichissant et plaisant. Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas trouvé qui que ce soit avec qui je pouvais parler et rire aussi aisément. Autant dire que je ne pouvais qu’en profiter au maximum. « C’est une façon de me dire que je devrais lui foutre le feu pour m’en débarrasser ? C’est pas vraiment … Très … Hm recommandé. » Marmonnais-je en plissant le nez. Si la vie pouvait être aussi simple, aucun doute que bien des gens régleraient leurs problèmes de cette façon. Malheureusement ce n’était pas le cas. Et puis de toute façon, j’étais loin d’être un meurtrier. Tuer pourrait bien me choquer à vie. Bon, certes, j’avais indirectement causé la mort d’une personne. Et rien que cela suffisait à me marquer à vie. Autant dire que tuer quelqu’un me tuerait moi-même. Même si c’était une personne aussi haïssable qu’elle. La jeune femme ne tarda pas à me dire que si elle avait été ma femme, elle m’aurait laissé faire ce que je voulais. Sauf qu’elle ne l’était pas, malheureusement. Raison pour laquelle je lui conseillai d’écrire un livre, pour qu’elle-même puisse s’arranger un tant soit peu. « Euh…Vous voulez qu’elle change et devienne parfaite pour mieux l’aimer ? Non parce que là, c’est l’impression que vous donnez… » Totalement choqué, je ne pu m’empêcher de frissonner fortement de dégoût, à ces paroles. Comment pourrais-je un jour aimer ce … Boulet, que je me trainais depuis douze longues années déjà. C’était tout bonnement insupportable. « Non … J’aimerais qu’elle change, dans l’espoir de simplifier un peu ma vie. Je ne l’ai jamais aimé, ça ne changera pas comme ça … » Soupirais-je d’une voix lasse. Le jour où je tomberais amoureux de ma femme … Il neigerait au Sahara. Inutile de croiser les doigts pour que ça n’arrive pas puisque ça n’arriverait jamais. Elle était beaucoup trop haïssable pour cela, bon sang.

Nous continuâmes de discuter sans paraître nous lasser, l’un comme l’autre. Après avoir mentionné le fait que je ne savais pas si j’allais ou non revenir la voir, nous parlâmes du physique des gens. Plus particulièrement encore, des personnes brunes à la peau trop pâle mais aussi, de sa petite sœur. « Je vois le genre de personne dont vous parlez… En général ce sont surtout des gens hautains qui pètent plus haut que leur cul… Dites-moi, votre femme serait-elle pareil ? Tiens ça ne m’étonnerait pas. Hum, ma sœur a les mêmes yeux que moi mais elle est brune comme notre mère. Merci pour le compliment… » Je ris doucement sans pouvoir m’en empêcher en songeant qu’elle avait parfaitement saisit le fait que je parlais de ma femme. De façon sous entendu bien sûr. Je n’étais pas encore suffisamment habitué à parler d’elle de la sorte, pour le faire aussi clairement et froidement. « C’est drôle que vous parliez justement d’elle quand on parle des gens pareils. Elle a les cheveux noirs … Très noirs ! Et une peau blanche … très blanche. » Lâchais-je l’air de rien, en mettant ainsi plus encore en avant, le fait qu’elle l’était et vraiment pas qu’un peu. Et apparemment, elle avait déjà cerné le personnage. « Hm je l’imagine très bien … » Soufflais-je doucement, en souriant quelque peu en coin, sans jamais la quitter du regard. Un bref instant plus tard, j’en arrivais à m’excuser d’avoir gâché sa soirée. J’avais allégrement profité de sa gentillesse, difficile de le nier. Mais à présent, j’étais de plus en plus gêné. Elle ne me laissa pas le temps de comprendre ce qui m’arrivait, qu’elle posait une main sous mon menton, pour me faire tourner la tête vers elle. surpris, je la regardai sans oser dire quoi que ce soit. « Vous vous foutez de moi ? Merci de me faire passer une très bonne soirée Nolan… Je suis bien là avec vous… » Je rougis faiblement sur le coup, sans savoir que répondre. Et lorsqu’elle relâcha mon menton, je restais à la regarder un bref instant, avant de sourire faiblement. « Sûre ? Je ne vous ennuie pas trop ? » Lui demandais-je doucement, sans trop oser y croire pour le coup. Aimait-elle réellement passer du temps avec moi ? M’appréciait-elle sincèrement ? C’était presque trop beau pour être vrai. Nous parlâmes ensuite âge et je fus gêné de lui avouer le miens, en sachant que par rapport à elle, j’étais vraiment très … Âgé. Il fallait bien dire ce qui était, tout de même. Difficile de nier cela ! Quand elle me fit remarquer qu’à la trentaine on se sentait bien dans son corps et réellement épanoui sexuellement, je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer que ce n’était vraiment pas mon cas. Presque aussitôt, je regrettai mes propos. L’alcool me faisait parler trop rapidement et sans réfléchir.

« Non vous ne faites pas du tout trente et un ans Nolan… Vous avez l’air de ne pas assumer votre âge je me trompe ? Vous savez si vous n’aimez pas votre femme, je peux comprendre que sexuellement ça soit le calme plat… Peut-être que vous devriez… Retrouver une vie sexuelle ? Pas avec votre femme… Pourquoi rester fidèle ? Si vous l’êtes… Sortir rencontrer des femmes, faire votre vie et le soir vous rentrez et retrouvez votre poste de mari… En général je suis contre l’infidélité, mais quand on a une femme comme la vôtre je ne peux que vous encourager à tromper la peau de vache… » Un long frisson me parcourut de la tête aux pieds à cette annonce. La tromper … Elle venait réellement de me dire qu’elle m’encourageait à la tromper. Mais si elle apprenait que c’était avec elle que je voulais la tromper, il était certain qu’elle fuirait. Oh bon sang … Est-ce que je venais vraiment de penser ça ? Aussitôt, je me sentis rougir, tandis que je me passai lentement la langue entre les lèvres. « Disons que je vis assez mal le fait d’avoir l’impression d’avoir perdu ma jeunesse avec une femme que je ne supporte pas. » Soupirais-je doucement, sans pour autant lui avouer que c’était depuis que je l’avais rencontré elle, que je faisais une très légère fixette là-dessus. « C’est gênant de… Parler de ça … Avec vous … Vous savez ? Et pour info … Je n’ai jamais été du genre à avoir besoin de … Coucher à droite et à gauche. Si je la trompe c’est que … Hum … J’ai trouvé une femme … extraordinaire … Enfin, vous voyez ce que je veux dire … Je ne suis pas … Du genre à coucher pour coucher. » C’était étrange tout de même que la seule femme qui soit en position de me plaire vraiment, soit justement celle qui m’avance une telle idée. Mais il ne fallait surtout pas que j me mette en tête que c’était avec quelques arrières pensées. Surtout pas … Alors qu’elle me caressait faiblement la cuisse, sa collègue nous apporta le café salé qu’elle avait demandé. L’air de rien, je lui fis remarquer qu’elle ne tenait pas l’alcool de toute évidence. « Je ne bois que rarement. De la bière en général. L’alcool tue trop de gens… » Je soupirai doucement en hochant faiblement la tête et en préférant ne rien répondre à cela. Apparemment, nous avions tous les deux pu voir les dégâts de l’alcool agir et faire du mal autour de lui. Après un bref instant de silence, je finis par lui faire remarquer que j’entendais son lit l’appeler d’ici. « Peut-être que si vous entendez mon lit m’appeler, c’est qu’il vous veut lui aussi, vous ne croyez pas ? » Moi qui avais commencé à lever ma tasse pour boire le café, je la reposai avec lenteur, incapable d’avaler quoi que ce soit dans l’immédiat. Le sous entendu était-il réellement là ou est-ce que je l’imaginais juste ? Elle ne pouvait pas sincèrement … Gêné, je me raclai la gorge avec lenteur. « Votre lit qui me veut moi ? J’en doute … » Marmonnais-je sur un ton gêné, rougissant une fois de plus pour ne pas changer. « Vous savez, j’ai peut-être dix-sept ans, mais je ne suis pas une gosse, je suis responsable, je suis mature… Je m’occupe de mon frère et de ma sœur toute seule depuis près de deux ans… j’ai eu ma crise d’adolescence bien avant mes seize ans en fait… Dans ma tête je suis une adulte… » Pourquoi insistait-elle autant ? Pourquoi parler de son âge et me demander d’oublier celui-ci ? Un long moment, je l’observai en me passant lentement la langue sur les lèvres. Presque malgré moi, je levai une main pour caresser son visage du bout des doigts, allant de sa tempe à son menton à plusieurs reprises. Certes, je me permettais … Parce que j’ignorais si je la reverrais ou non un jour. « Il est difficile pour ne pas dire impossible, de vous considérer comme une gosse. En dehors de votre physique qui vous donne quatre voir cinq ans de plus … Vous êtes mature, ça ne fait aucun doute. » Je soupirai doucement et fini par poser ma main sur la sienne, qui se trouvait sur ma cuisse, en faisant mine de rien. En même temps, je portai ma tasse à mes lèvres et en pris une gorgée en plissant le nez de dégoût. « Vous avez donc un frère aussi ? En effet, c’est beaucoup de responsabilités tout ça … »
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyLun 5 Mar - 1:41


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« Je dois dire que j’ai toujours trouvé ce mot … Péjoratif. Je ne l’aime pas vraiment … C’est un manque de respect pour la femme. Enfin … Je suis peut-être vieille école dans le fond. Et pour répondre à votre question … Oui, je vous trouve … Vraiment belle. Vous êtes … A la fois naturelle et … Disons que je ne vois rien qui n’aille pas chez vous. » Souriant en coin, je le détaillais longuement avant de soupirer longuement de bien-être. Il me plaisait de plus en plus c’était affolant. Il respectait les femmes et c’était là un plus énorme ! Oh que oui… Plus le fait qu’il puisse me trouver si belle me plaisait encore plus… « Moi j’aime votre côté vieille école… Vous êtes… Le premier à me dire ce genre de compliment en fait… » Marmonnai-je en me sentant faiblement rougir, baissant alors le regard. Essayant de changer de sujet, on en vint à parler de mes qualités, et je ne pus m’empêcher de les lui énumérer, une à une l’air de rien. « Hm hm je vois … Du coup maintenant j’aimerais bien savoir vos défauts. Vous en avez au moins ? » Plissant faiblement, je nez, je levais vaguement les yeux au ciel en cherchant alors tous les défauts que je pouvais avoir. Peu ou je ne les connaissais pas tous du moins… « Je ne peux pas dire que j’en aie pas, mais je ne les connais pas tous, je pense… Je suis assez têtue quand je m’y mets… Je prends trop les choses à cœur aussi, je m’implique trop et j’en souffre constamment… Il m’arrive parfois de m’énerver et de crier quand je suis à bout… Disons que je me suis… Assagit depuis quelques temps… » marmonnai-je lentement en repensant à la mort de ma sœur. Parlant de sa femme par la suite, il m’annonça qu’elle était comme une mauvaise herbe. Plus on arrachait et plus sa repoussait. Je me mise à rire, en disant que les mauvaises herbes on les brule… Avec un sous-entendu bien présent.

« C’est une façon de me dire que je devrais lui foutre le feu pour m’en débarrasser ? Ce n’est pas vraiment … Très … Hm recommandé. » Riant doucement j’enfouissais bien mon visage dans ses cheveux en souriant encore plus. J’imaginais très bien ce feu… Mais c’était… Il n’était pas un meurtrier et n’allait pas le devenir, mais je me doutais bien que l’image devait être un tant soit peu alléchante pour lui. « Roh oui ! Avec un peu d’essence dans les cheveux ça part tout seul ! Je plaisante… J’ai vu ça à la télé… Ne me prenez pas pour une psychopathe ! » soufflai-je en riant doucement. Parlant de rasage par la suite, j’en vins à lui dire que si j’étais sa femme je lui laisserais faire ce que bon lui semblait avec sa barbe. Lorsqu’il me dit d’écrire une livre pour lui offrir, je lui fis remarquer qu’on pourrait presque croire qu’il veut l’aimer et tout ça….« Non … J’aimerais qu’elle change, dans l’espoir de simplifier un peu ma vie. Je ne l’ai jamais aimé, ça ne changera pas comme ça … » Soupirant quelque peu, j’avais envie de le réconforter encore plus, je voulais tellement lui faire comprendre que j’étais désolée pour lui et tant d’autre chose. Relevant ma main, je lui caressais la joue en soupirant alors lentement. « Je vous le souhaite sincèrement… J’aime de moins en moins vous voir si triste… » Marmonnai-je lentement. Venant à parler des gens bruns à la peau pâle, je compris qu’il parlait aisément de sa femme. Mais ma sœur, elle, elle n’était pas comme sa femme oh non, elle était belle ma sœur et parfaite…« C’est drôle que vous parliez justement d’elle quand on parle des gens pareils. Elle a les cheveux noirs … Très noirs ! Et une peau blanche … très blanche. » Riant doucement je lui lançais un regard taquin, les grands esprits se rencontrent, comme l’on dit si bien en fait… « Hm je l’imagine très bien … » frissonnant doucement je baissais quelque peu le regard en mordillant mes lèvres. Il était adorable, vraiment, ça changeait des garçons de mon âge, y’avait vraiment pas à dire !

« Brrr, votre femme a l’air laide… Pardon, c’est sorti du cœur, sans rancune ? » soufflai-je l’air de rien sans pouvoir me départir de mon sourire taquin. Par la suite, il s’excusa de gâcher ma soirée. Surprise et choquée, j’attrapais son menton lui tournant alors bien le visage vers le mien pour le regarder longuement et lui dire que je passais une très bonne soirée… Oh que oui une soirée parfaite même ! « Sûre ? Je ne vous ennuie pas trop ? » Lui lançant un regard terriblement attendrissant, j’hochais alors la tête de façon positive. Comment pouvait-il m’ennuyer ? J’aimais déjà parler avec lui. J’étais soif de curiosité, je voulais en apprendre encore et encore sur lui ! « Pas le moins du monde, croyez-moi, n’oubliez pas. Franchise… » murmurai-je lentement sans le quitter du regard une seule seconde. Parlant par la suite à nouveau de sa femme, surtout vis-à-vis de son âge, je lui fis remarquer qu’il pouvait toujours… Tromper sa femme, oui la tromper après tout s’il ne l’aimait pas il pouvait bien le faire non ? J’étais en général contre mais bon il en souffrait plus qu’autre chose et ça me peiné de le voir de la sorte. Cet homme que je connaissais que depuis quelques minutes…« Disons que je vis assez mal le fait d’avoir l’impression d’avoir perdu ma jeunesse avec une femme que je ne supporte pas. » Pinçant lentement mes lèvres, je pouvais aisément le comprendre. Il n’avait pas eu de jeunesse ? Ne s’était-il donc pas amusé à faire la fête et autre ? Depuis combien de temps était-il marié avec cette femme ? « C’est gênant de… Parler de ça … Avec vous … Vous savez ? Et pour info … Je n’ai jamais été du genre à avoir besoin de … Coucher à droite et à gauche. Si je la trompe c’est que … Hum … J’ai trouvé une femme … extraordinaire … Enfin, vous voyez ce que je veux dire … Je ne suis pas … Du genre à coucher pour coucher. » Souriant faiblement, je serrais un peu plus ma main sur sa cuisse. C’était surement gênant oui, j’en convenais, mais je voulais l’aider, lui faire comprendre qu’il pouvait ne pas rester prisonnier de cette femme toute sa vie. Et ça me plaisait affreusement de voir qu’il n’était pas un homme à coucher constamment à droite et à gauche. Je voulais bien moi m’occuper de sa jeunesse, le faire sortir avec moi, aller en boite de nuit, danser, passer des soirées assise autour d’une table et boire en se racontant sa vie sa journée, délirer, et rire tout simplement. Je me sentais tellement à l’aise avec lui que s’en était presque affolant.

« Je vois… Marié depuis longtemps ? Vous êtes encore jeune, vous pouvez toujours sortir, comme là, parler, rire, moi je veux bien sortir avec vous, franchement vous êtes un homme tellement chaleureux, un homme drôle, je suis bien là avec vous… Et vous savez quoi ? Je vous ais peut être conseillé l’adultère… Mais c’est terriblement beau de voir qu’un homme sur cette terre ne couche pas à droite et à gauche… vos paroles sont tellement belle…Je vous souhaite de trouver cette femme… De trouver celle dont vous tomberez amoureux… Je suis sûre que si elle vous aime elle acceptera la situation… Après tout vous n’aimez pas votre femme… Elle n’a que… votre annulaire gauche ! Et… Votre présence dans son lit, je me trompe ? » Demandai-je doucement en plongeant bien mon regard dans le sien. Peu de temps après il posa sa main sur la mienne avant de l’enlever rapidement et me dire que mon lit m’attendait surement. Je ne pus m’empêcher de dire que s’il l’entendait c’était surement que mon lit le voulait aussi. Gros sous-entendu, je l’assumais… Le voyant poser sa tasse alors qu’il allait boire je ne pus m’empêcher de sourire en coin. « Votre lit qui me veut moi ? J’en doute … » Souriant faiblement, je pressais un peu plus mes doigts dans sa cuisse, comme pour attirer l’attention, comme pour lui faire comprendre que je ne mentais pas et que je disais strictement la vérité… Pourquoi mentirais-je ? Moi je le voulais bien dans mon lit. Après faire des choses c’était autre chose, vu que j’étais simplement et purement vierge… « Pourquoi vous en doutez ? Pourquoi ne voudrait-il pas de vous ? Vous êtes un sacrément bon parti… »[/color] Marmonnais-je l’air de rien, pour lui faire comprendre que je le trouvais beau. Insistant sur mon âge par la suite, comme pour lui faire comprendre de ne pas se fixer au fait que je n’avais que dix-sept ans, je le regardais longuement en souriant à peine. Sa main s’avançant vers mon visage, je le laissais faire en fermant faiblement les yeux sentant ses doigts caresser alors ma peau. C’était tellement agréable, bon… Les frissons s’immisçaient dans tous mon corps.

« Il est difficile pour ne pas dire impossible, de vous considérer comme une gosse. En dehors de votre physique qui vous donne quatre voir cinq ans de plus … Vous êtes mature, ça ne fait aucun doute. » Frissonnant lentement sans le quitter du regard une seule seconde, mon cœur se mit à battre la chamade. Il battait de plus en plus vite, et il se mit violemment à battre lorsque je sentis sa main sur la mienne. Baissant un regard sur celle-ci je ne pus m’empêcher d’entrelacer faiblement nos doigts, comme pour lui dire de ne pas l’enlever… de ne pas partir… J’étais en train de m’attacher à lui c’était violent, terriblement violent. J’allais en souffrir et je le savais… Ne dit-on pas que l’amour fait souffrir ? « Vous avez donc un frère aussi ? En effet, c’est beaucoup de responsabilités tout ça … » Redressant la tête pour le regarder, je soupirais lentement en prenant ma tasse pour boire une longue gorgée en plissant le nez. J’avais un sérieux problème avec le salé moi. Posant mon coude sur la table, je posais ma tête dessus en glissant ma main dans mes cheveux. Parler de tout cela me faisait terriblement mal au cœur et c’était tellement difficile…Fermant les yeux, je me tournais vers lui au bout de quelques secondes le regardant longuement caressant sa main de mon pouce. On aurait pu croire à un couple… On aurait pu. « Je suis mature car la vie ne m’a pas réellement fait de cadeau vous savez… J’ai un frère de quatorze ans oui, je m’occupe de lui et de ma sœur. Et quand je ne suis pas là, il s’occupe de Cléa… » Marmonnai-je lentement en détournant le regard, fixant alors les clients dans le bar un petit moment avant de concentrer mon attention vers Nolan. « Vous connaissez les réalisateurs et acteurs Bartholomew ? Genre le film, l’homme qui n’aime personne, ou bien encore, moi, Marlon et ma mère ? Ou bien évidemment le film culte que tout le monde aime, Secret Garden ? Il est sorti y’a quoi ? Un an… Vous voyez ? L’actrice principale est aussi la réalisatrice… Et bien… Ce sont mes parents… » soufflai-je doucement en le regardant avant de secouer la tête agacé. Qui ne connaissait pas cette famille ? La mort de ma sœur avait fait scandale. La débauche, la drogue, elle était tellement connue pour ses frasques… On ne ratait jamais les gosses de personnes connus, c’était bien connu…
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyLun 5 Mar - 14:19


There's something in your eyes.


« Moi j’aime votre côté vieille école… Vous êtes… Le premier à me dire ce genre de compliment en fait… » J’haussai quelque peu les sourcils sur le coup, peu certain de vraiment saisir ce qu’elle était en train de me dire. M’annonçait-elle réellement que jamais aucun homme ne l’avait complimenté ? Ou plutôt le fait qu’aucun ne l’avait fait avec autant de retenue que moi. Car je ne pouvais pas croire que jamais personne n’ait remarqué sa beauté tout bonnement époustouflante. Elle était tout simplement à couper le souffle. Pour preuve, au premier regard que j’avais posé sur elle, j’avais oublié de respirer et avais du faire face à une forte crise d’asthme. Autant dire que je m’étais bien couvert de ridicule au passage. Pour autant, elle n’avait pas fait le moindre commentaire, même en apprenant que j’étais asthmatique. Intelligent comme elle l’était, je ne doutais pas qu’elle avait fait le rapprochement. Et pourtant, elle avait fait mine de rien, ce qui n’était pas pour me déplaire. Ou alors elle s’en fichait royalement dans le fond, ce qui n’aurait rien d’étonnant non plus. « Le premier à vous faire remarquer votre beauté ? J’ai du mal à le croire. Je ne peux pas être le premier à m’en rendre compte. » Marmonnais-je faiblement, en préférant ne pas penser au nombre d’hommes, de son âge ou plus, qui avaient pu la remarquer de part le passé et même encore aujourd’hui. Surtout en considérant le fait qu’elle faisait largement plus que ses dix sept ans. Lorsqu’il fut question de ses qualités, je fus plus que surpris de l’entendre m’énumérer tout cela. A croire qu’elle n’était pas parfaite que physiquement mais aussi moralement. Raison pour laquelle, assez surpris, je lui demandai quels étaient ses défauts. J’étais vraiment curieux de le savoir à présent que je savais tout ça sur elle. « Je ne peux pas dire que j’en aie pas, mais je ne les connais pas tous, je pense… Je suis assez têtue quand je m’y mets… Je prends trop les choses à cœur aussi, je m’implique trop et j’en souffre constamment… Il m’arrive parfois de m’énerver et de crier quand je suis à bout… Disons que je me suis… Assagit depuis quelques temps… » Je souris faiblement en coin en la détaillant du regard sans me lasser. Elle était si … Craquante. J’avais l’étrange envie de la prendre dans mes bras et de la protéger de tout et tout le monde. Je la sentais à la fois forte et à la fois fragile et l’envie d’être là pour elle, ne faisait que grandir en moi. Et ce, alors même que je ne connaissais pas grande chose à son sujet encore, finalement. Après tout, je la connaissais depuis très très peu de temps.

« Prendre les choses trop à cœur, est à la fois une qualité et un défaut en effet. Mais ça prouve que vous êtes impliquée dans tout ce qui vous touche vraiment et j’aime beaucoup ça pour ma part. Et pousser une bonne gueulante quand vous êtes à bout, ça permet de remettre les choses à leur place une bonne fois pour toute, non ? » Demandais-je alors d’une voix douce. Pour ma part, je ne me souvenais pas de la dernière fois où, à bout, j’avais hurlé un bon coup. J’avais pourtant des milliers de raisons de le faire, de gueuler, de m’énerver, de m’emporter bien comme il faut. Mais ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, pour la simple et bonne raison que j’avais la sensation d’être continuellement las, plutôt qu’énervé. Par la suite, nous parlâmes justement de ma femme, alors que la blonde me serrait dans ses bras et me berçait avec lenteur. Je soupirai d’aise en la laissant faire sans chercher à me détacher d’elle, à aucun moment. Je fus surpris de l’entendre mentionner le fait que je devrais sans doute brûler ma femme pour m’en débarrasser. J’osais espérer qu’elle n’était pas une folle échappée d’un asile, qui parlait aussi sérieusement d’un meurtre. « Roh oui ! Avec un peu d’essence dans les cheveux ça part tout seul ! Je plaisante… J’ai vu ça à la télé… Ne me prenez pas pour une psychopathe ! » Je ris quelque peu en la laissant enfouir son visage dans mes cheveux, sans bouger pour autant, profitant simplement de ce contact physique qui avait le don de me faire un bien fou et de m’apaiser comme jamais. « Hm … Vous commencez à me faire un peu peur là. » Lâchais-je alors, l’air de rien, plus pour la taquiner qu’autre chose. Il était certain que je ne pouvais décemment pas avoir peur d’elle. Surtout parce qu’elle me plaisait plutôt qu’autre chose et parce que malgré sa folie apparente, elle m’apaisait comme personne n’avait jamais su le faire jusqu’à ce jour. C’était sans doute idiot que ça aille aussi vite mais c’était ainsi. A croire que nous étions faits pour nous rencontrer. Je fus toutefois clairement choqué, lorsqu’elle avança l’idée que je puisse désirer faire changer mon épouse, pour pouvoir l’aimer. Je lui fis d’ailleurs aussitôt part du fait, que je désirais simplement simplifier ma vie de tous les jours, puisque j’allais devoir me la coltiner à vie, pour mon plus grand malheur. « Je vous le souhaite sincèrement… J’aime de moins en moins vous voir si triste… » Je souris faiblement en détournant le regard. Il était tout de même étrange que nous soyons parvenu à nous attacher autant l’un à l’autre et de façon aussi précipitée, surtout. « C’est une question d’habitude. » Soupirais-je finalement, d’une voix lasse.

Nous discutâmes ensuite du physique et j’en vins à mentionner quelque peu ma femme, dans la description des personnes brunes à la peau trop pâle. « Brrr, votre femme a l’air laide… Pardon, c’est sorti du cœur, sans rancune ? » Je ris quelque peu sur le coup, tant j’aimais son franc parler à toute épreuve. C’était clairement rafraichissant selon moi. J’avais totalement perdu l’habitude des gens qui disaient de suite ce qu’ils pensaient, sans passe par des chemins détournés. « Franchise franchise … » Soufflais-je d’une voix taquine, sans me départir d’un franc sourire, alors que je la détaillais du regard sans broncher. Elle m’avait fait part du fait qu’elle était très franche, parfois trop. Et je le constatais à présent. « Je vous proposerez bien de vous montrer une photo d’elle pour que vous puissiez juger par vous-même … Mais étrangement, je ne me trimballe pas avec une photo d’elle dans mes affaires. Je la vois bien assez comme ça. » Ajoutais-je l’air de rien, en affichant alors une faible grimace de dégoût. C’était vraiment très très méchant pour Stacy. Mais méritait-elle la moindre sympathie de ma part ? J’en doutais fortement. Elle m’avait bien assez pourrie la vie, depuis toutes ces années. Je n’allais pas me montrer clément avec elle, à présent. C’était déjà plus que je ne pouvais en supporter. Un moment plus tard, après être retombé sur terre sans raison apparente, je m’excusai auprès de la jeune femme, pour avoir ainsi gâché sa soirée. Elle ne tarda pas à me faire remarque que tout au contre, elle passait une bonne soirée grâce à moi. Quelque peu surpris tout de même, je lui demandai si elle était sûre de cela. « Pas le moins du monde, croyez-moi, n’oubliez pas. Franchise… » Je souris quelque peu en coin en lui adressant un regard franchement émerveillé pour le coup. Je ne m’étais pas trompé. Sa franchise était très certainement l’une de ses plus belles qualités. Certes, je disais peut être cela surtout parce que, dans l’immédiat, ses révélations me plaisaient. Mais donc, dans l’immédiat, j’aimais sincèrement cela. « D’accord … » Soufflais-je d’une voix douce, sans rien ajouter de plus. J’osais espérer qu’elle avait conscience du fait que je passais, moi aussi, une excellente soirée en sa compagnie.

Alors que nous parlions encore et toujours de mon mariage raté, je fus presque choqué qu’elle émette l’idée que je puisse tromper ma femme. Certes, je venais de lui avouer que sexuellement, ce n’était vraiment pas ça. Mais de là à me mettre en tête que je devais la tromper, cela me surprenait vraiment d’elle. Sans compter que je n’avais moi même jamais eus une telle idée. Principalement parce que je n’étais pas du genre à avoir besoin de coucher à gauche et à droite. Ce dont je lui fis part sans tarder d’ailleurs. Je soupirai doucement en sentant sa main sur ma cuisse et hésitai un long moment à la prendre dans la mienne ou non mais, finalement, n’en fis rien. « Je vois… Marié depuis longtemps ? Vous êtes encore jeune, vous pouvez toujours sortir, comme là, parler, rire, moi je veux bien sortir avec vous, franchement vous êtes un homme tellement chaleureux, un homme drôle, je suis bien là avec vous… Et vous savez quoi ? Je vous ais peut être conseillé l’adultère… Mais c’est terriblement beau de voir qu’un homme sur cette terre ne couche pas à droite et à gauche… vos paroles sont tellement belles…Je vous souhaite de trouver cette femme… De trouver celle dont vous tomberez amoureux… Je suis sûre que si elle vous aime elle acceptera la situation… Après tout vous n’aimez pas votre femme… Elle n’a que… votre annulaire gauche ! Et… Votre présence dans son lit, je me trompe ? » Je soupirai quelque peu en fronçant les sourcils et baissant la tête, l’esprit perdu dans ses paroles. Je ne savais que répondre à tout cela. Je n’avais jamais eus dans l’idée, de coucher avec une autre femme que celle que j’avais épousée, pour mon plus grand malheur. Non pas parce que j’étais amoureux d’elle, bien entendu. Mais tout simplement parce que je n’avais pas non plus besoin d’aller coucher à tout bout de champ, avec tout un tas de femmes différentes. Une seule me suffirait. Celle que je serais capable d’aimer. « Hm marié depuis douze ans. J’avais dix huit ans … J’ai presque oublié comment c’était, avant. Et même si je la rencontrais cette fille … Je n’oserais pas lui infliger une vie pareille. Si je l’aime … Je ne voudrais pas lui causer autant de mal. » Marmonnais-je d’une voix faible en fronçant les sourcils et sans oser la regarder. « Et en effet, Stacy n’a pas grand-chose de moi. » Soupirais-je ensuite faiblement en tapotant lentement mes doigts, sur le dessus de la table, en un signe d’agacement.

Un instant plus tard, après avoir posé ma main sur la sienne puis l’avoir retiré tout aussi rapidement, je lui fis part du fait que son lit l’appelait. Elle mentionna alors le fait qu’il devait m’attendre moi aussi, ce qui me surprit plus que de raison. « Pourquoi vous en doutez ? Pourquoi ne voudrait-il pas de vous ? Vous êtes un sacrément bon parti… » Je fronçai légèrement les sourcils en préférant ne pas tirer de conclusions hâtives, tant je doutais que ses propos puissent signifier la même chose pour elle, que pour moi. Elle ne pouvait décemment pas me faire comprendre qu’elle ne serait pas contre m’avoir dans son lit … Si ? « Un bon parti … Dans quel sens ? » Lui demandais-je finalement, d’une voix quelque peu hésitante pour le coup. Je ne pouvais pas croire que je puisse sincèrement lui plaire, c’était tout bonnement impossible. Lorsqu’elle finit par mentionner le fait qu’elle était adulte et responsable et que je ne devais pas penser à son âge, je ne pu m’empêcher de caresser doucement son visage du bout des doigts, en la contemplant longuement et en lui faisant remarquer qu’il était difficile de la considérer comme une gosse, pour bien des raisons. Après un moment passé à lui caresser doucement le visage, je posai ma main sur la sienne qui se trouvait toujours sur ma cuisse et la laissai entrelacer nos doigts. Je resserrai quelque peu ma main sur la sienne sur le coup, comme un homme s’accrochant à une bouée de sauvetage. Question de survie. Je la regardai poser un coude sur la table et sa main dans ses cheveux. Plutôt que de la regarder faire, je la contemplais littéralement et fini par craquer. Je glissai ma main dans ses cheveux, pour les lui caresser avec lenteur, enroulant l’une de ses mèches de cheveux, autour de mes doigts, en souriant quelque peu en coin. « Désolé … C’était un appel difficile à ignorer. Je voulais savoir s’ils étaient aussi doux qu’ils en avaient l’air. » Soufflais-je l’air de rien, en souriant franchement en coin, de façon taquine et amusée. « Je suis mature car la vie ne m’a pas réellement fait de cadeau vous savez… J’ai un frère de quatorze ans oui, je m’occupe de lui et de ma sœur. Et quand je ne suis pas là, il s’occupe de Cléa… » Je soupirai doucement en la contemplant un long moment sans parler. Je n’ignorais pas que le fait d’avoir une vie difficile, faisait grandir rapidement, n’importe quelle personne qui vivait ça. J’avais moi-même du être adulte avant l’heure et au final, je n’avais eus que quelques petits mois de jeunesse et de liberté, qui avaient prit fin d’abord lorsque j’avais causé la mort d’une personne, puis le jour de mon mariage, pour de bon. « Chacun réagit à sa façon face à ses problèmes. Vous avez très bien réagis apparemment. » Lui fis-je remarquer d’une voix douce. Alors qu’elle observait les personnes alentours, je ne pu détourner le regard d’elle, finissant par boire mon café d’une traite en plissant le nez, pour ne pas penser au goût salé qu’il avait. Infect. « Vous connaissez les réalisateurs et acteurs Bartholomew ? Genre le film, l’homme qui n’aime personne, ou bien encore, moi, Marlon et ma mère ? Ou bien évidemment le film culte que tout le monde aime, Secret Garden ? Il est sorti y’a quoi ? Un an… Vous voyez ? L’actrice principale est aussi la réalisatrice… Et bien… Ce sont mes parents… » Je fronçai quelque peu les sourcils en tentant de mettre un nom et un visage sur ces personnes. Je n’étais pas un amateur de potins de stars mais j’avais une femme à la maison qui, pour sa part, adorait décortiquer la vie de telle ou telle célébrité. Autant dire que c’était insupportable et que je savais qui avait adopté quel enfant, quand et le prénom de ce dernier. Entre autres informations inutiles, bien entendu. Ainsi, je n’ignorais pas des frasques de l’ainée des Bartholomew. Je soupirai doucement en caressant le dos de sa main, de mon pouce, avec lenteur et douceur. « Je vois en effet … Je suppose qu’être gosse de star, ça ne doit pas être facile tous les jours. Je ne suis pas du genre à lire les potins sur les stars. Je déteste ça ! Mais … J’entends beaucoup de choses. On parle rarement de vous, non ? » Demandais-je doucement, en préférant oublier le sujet de sa sœur. Je ne doutais pas que cela devait être encore dur pour elle.
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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyLun 5 Mar - 17:26


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« Le premier à vous faire remarquer votre beauté ? J’ai du mal à le croire. Je ne peux pas être le premier à m’en rendre compte. » Levant vaguement les yeux au ciel, je lâchais un bref doux rire. Malheureusement on me remarquait plus pour mes fringues et mes tenus qu’autre chose. J’étais loin d’être accepté. Peut-être qu’on me trouvait belle, mais personne n’avait osé venir me le dire en face pour autant ceci dit… « Vous savez, les gens s’attarde plus sur mon style vestimentaire, assez rock, parfois osé, peut-être qu’on me trouve belle, mais je ne l’avais jamais entendu de vive voix… » soufflai-je doucement en plongeant mon regard dans le sien. Enumérant mes qualités il en vint à me demander alors mes défauts, chose que je fis sans perdre de temps. « Prendre les choses trop à cœur, est à la fois une qualité et un défaut en effet. Mais ça prouve que vous êtes impliquée dans tout ce qui vous touche vraiment et j’aime beaucoup ça pour ma part. Et pousser une bonne gueulante quand vous êtes à bout, ça permet de remettre les choses à leur place une bonne fois pour toute, non ? » Souriant en coin, j’affirmais doucement de la tête en mordillant lentement mes lèvres. Il n’avait pas tort… Gueuler faisait franchement du bien, surtout quand on cumulait bien trop de chose à la longue… « Vous avez parfaitement raison ! Et vous ? C’est quoi vos défauts ? Si vous en avez bien sûr… » Demandai-je d’une voix quelque peu taquine. Parlant de sa femme comme d’une mauvaise herbe, je lui donnais une astuce. On les brule, on ne les arrache pas. Et je ne pus m’empêcher de rire en disant qu’un coup d’essence sur ces cheveux et hop elle brulerait bien. Bien sûr je déconnais… Je n’étais pas une folle …

« Hm … Vous commencez à me faire un peu peur là. » Riant doucement je tapotais faiblement sa tête l’air de rien. Comme si je pouvais faire peur. Et puis quoi encore ? « Meuh non ! Je suis une sainte, ne l’oubliez pas… » Soufflai-je doucement en souriant en coin. Parlant par la suite du fait que je devrais écrire un livre sur comment être gentil avec son mari et qu’il lui offrirait je lui fis remarquer qu’on pourrait croire qu’il voulait l’aimer. J’appris qu’il voulait simplement simplifier sa vie. Je le plaignais vraiment… Le pauvre endurer une telle vie ne devait pas être si facile que cela… « C’est une question d’habitude. » Préférant ne rien répondre j’essayais de changer de sujet. Posant faiblement ma main sur sa cuisse je laissais parler mes envies l’air de rien avant de parler de sa femme, pour ne pas changer, en apprenant qu’elle était donc pâle aux cheveux noir, je lâchais franchement qu’elle devait être d’une laideur … immonde ! Brrr ! « Franchise, franchise … » Riant doucement je lui tirais faiblement la langue l’air de rien comme pour le taquiner un tant soit peu. « Je vous proposerez bien de vous montrer une photo d’elle pour que vous puissiez juger par vous-même … Mais étrangement, je ne me trimballe pas avec une photo d’elle dans mes affaires. Je la vois bien assez comme ça. » Plissant le nez, je lui fis signe de la main que je ne voulais pas. Ma grimace accompagnée de la sienne démontrait parfaitement qu’il était hors de question que je la vois. Non mais, et puis quoi encore ? « Vous êtes fou ou quoi ? Je ne veux pas faire des cauchemars ! Gardez donc cette horreur chez vous… » Marmonnai-je en ne me gênant pas pour être méchante avec sa femme. J’étais loin d’être une salope qui parlait dans le dos des gens… Mais au vu de ce qu’il endurait, qui ne le ferait pas ? Même un attardé le soutiendrai ! M’annonçant qu’il gâchait ma soirée, je pris son visage dans mes mains et lui fit comprendre qu’il ne gâchait rien ! Au contraire je passais une bonne soirée en lui rappelant le mot franchise.

« D’accord … » Souriant en coin, je le dévisageais un long moment avant de parler a nouveau de sa femme, plus précisément du fait qu’il pourrait peut-être envisager de la tromper ? Mais il n’avait pas apprécié du tout. Je pouvais aisément le comprendre et je lui fis comprendre que s’il tombait amoureux et que la dite femme aussi, elle accepterait bien la situation ou s’en accommoderait… C’était possible non ? « Hm marié depuis douze ans. J’avais dix huit ans … J’ai presque oublié comment c’était, avant. Et même si je la rencontrais cette fille … Je n’oserais pas lui infliger une vie pareille. Si je l’aime … Je ne voudrais pas lui causer autant de mal. » Pinçant faiblement mes lèvres, je remarquais de plus en plus à quel point il pensait aux autres et pas à lui. C’était beau. Mais dans son cas destructeur… « Et en effet, Stacy n’a pas grand-chose de moi. » Stacy ? C’était quoi ce prénom ? On pourrait limite croire à un pseudonyme d’une pute. Ouais les putes portaient en général ce genre de prénoms, court, franc, de façon à ce que l’on se rappelle d’elle. Pathétique. J’avais envie de rire pour le coup, mais je me retenais. Non, et puis merde. Je me mise à rire quelque peu avant de me mordre la lèvre avec lenteur. « Stacy… Ou comment porter un prénom de pute. Envoyez là faire le trottoir… elle sera bien acceptée ! » Soufflai-je l’air de rien avant de rire à nouveau, soupirant pour calmer cette petite crise.

« La vache, dix-huit ans. Je me vois mal me marier l’année prochaine… Sauf si j’aime la personne… vous savez, vous pensez trop aux autres et ça vous détruit… Vous savez si l’autre vache n’a rien de vous si vous ne couchez plus avec la fille acceptera surement la situation. L’amour fait faire certaines choses aux gens… » Marmonnai-je lentement en me demandant si je serais prête à accepter ce genre de situation. Il est clair que ça devait être assez dure toute de même… Mais pas non plus insupportable. Parlant de mon lit, par la suite, du fait qu’il l’entendait m’appeler je lui fis remarquer que s’il l’entendait c’est bien parce qu’il le voulait aussi. Le voyant poser sa tasse sur le coup, je rajoutais que c’était normal, c’était tout de même un bon parti ! « Un bon parti … Dans quel sens ? » « Dans tous les sens du terme… » Ne pus-je m’empêcher de répondre sur le champ sans prendre le temps de réfléchir. Rougissant faiblement, je détournais les yeux mal à l’aise en soupirant de bien être lorsqu’il posa sa main sur la mienne. Entrelaçant nos doigts, je le sentis serrer sa main ce qui me fit chaud au cœur, prouvant qu’il aimait cela, tout comme moi je succombais à son charme. Posant mon coude sur la table, prête plus ou moins à parler un peu de moins, je passais vaguement ma main dans mes cheveux sentant alors sa main s’immiscer dedans. Surprise je le laissais faire mon cœur s’emballant alors que le rouge me montait aux joues.

« Désolé … C’était un appel difficile à ignorer. Je voulais savoir s’ils étaient aussi doux qu’ils en avaient l’air. » Rougissant faiblement, je tournais un regard attendrit vers lui en soupirant de bien être penchant ma tête vers sa main. J’aimais qu’il puisse venir toucher mes cheveux, c’était terriblement plaisant, j’en voulais encore et encore. Qu’il caresse mes cheveux qu’il puisse se le permettre… « Ne vous excusez pas… Sont-ils doux ? Ne vous gênez pas…C’est plaisant de sentir votre main dans mes cheveux. » murmurai-je sans le quitter un seul instant du regard, totalement envouté par cet homme. Il était en train de me tuer et il ne s’en rendait même pas compte… Parlant des problèmes, du fait que j’étais mature surtout vis-à-vis de mon jeune âge, je lui appris qu’on avait tous nos soucis et que la vie nous rendait comme nous étions… « Chacun réagit à sa façon face à ses problèmes. Vous avez très bien réagis apparemment. » Souriant à peine, j’hochais brièvement la tête. Il n’avait pas tort, j’avais bien gérer tout de même, même si c’était déplaisant à mon âge de devoir assumer tout cela. Préférant ne rien répondre sur cela, j’engageais la conversation sur mes parents. Je voulais qu’il sache à qui il avait à faire. La cadette des Bartholomew. Ce n’était pas facile pour moi d’en parler… Mais il fallait le faire, pourquoi ? Je voulais peut être dans le fond le faire flancher, qu’il ne m’oublie pas et qu’il puisse revenir me voir dans ce bar… J’en rêvais sincèrement. Je m’attachais déjà à lui. « Je vois en effet … Je suppose qu’être gosse de star, ça ne doit pas être facile tous les jours. Je ne suis pas du genre à lire les potins sur les stars. Je déteste ça ! Mais … J’entends beaucoup de choses. On parle rarement de vous, non ? » Détournant bien le regard, je serrais lentement sa main en restant silencieuse. Il est vrai qu’on parlait rarement de moi, il faut dire que je ne me faisais pas tant remarquer que cela… On m’avait surtout vu lors de la cérémonie religieuse pour ma sœur. Habillée de noir caché par des lunettes de soleil pour avoir un tant soit peu d’intimité. Mais j’étais brune à l’époque… Les délires qu’avait ma sœur m’atteignaient aussi, ils me manquaient parfois… Mais je ne pourrais malheureusement pas l’oublier, jamais. Elle était ma sœur, même morte.

« C’est loin d’être facile. C’est chiant. J’ai grandi entouré d’acteur, de plateau télé et j’en passe. J’étais toujours dans les coulisses, attendre que mes parents finissent de bosser et j’en passe. Je les ai toujours jugés responsable de la mort de ma sœur. On n’a jamais réellement parlé de moi si ce n’est quand j’étais dans les mêmes délires que Monika. On a rapidement parlé du déménagement à Miami mais sans plus. Je suis discrète et solitaire ça aide. On a jamais parlé de mon frère et encore moins de ma petite sœur, j’en suis ravis, je les préserve comme je peux… » Marmonnai-je sans réellement le regarder avant de prendre ma tasse pour la finir d’une seule traite plissant le nez en m’enfonçant bien dans la banquette, penchant alors ma tête en arrière. Je préférais rester silencieuse pour le moment. Déglutissant longuement, je regardais le plafond du bar en soupirant longuement. C’était tellement triste et dur de vivre cette vie. « Mes parents ont jugés bon de m’envoyer ici, ils nous ont acheté une belle demeure dans l’un des quartiers les plus riche… Et je bosse pour payer la bouffe et tout ça… Ils se disent que comme ça on ne tombera pas dans l’excès, dans la drogue. Nous envoyer dans la ville la plus productive en vente de drogue me fait doucement rire quand même… J’aime mes parents, mais eux n’aiment que leur boulot dans le fond… Cléa qui à trois ans, ne connait pratiquement pas nos parents. Ma mère n’est plus capable de s’occuper de nous elle se réfugie dans le boulot. Mon père. No comment. »[/color] Soufflai-je en plissant doucement le nez. On avait tous nos soucis. Me redressant faiblement, sans pour autant lâcher sa main je vins alors le reprendre dans mes bras l’air de rien posant mon menton sur son épaule.
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyLun 5 Mar - 19:21


There's something in your eyes.


« Vous savez, les gens s’attardent plus sur mon style vestimentaire, assez rock, parfois osé, peut-être qu’on me trouve belle, mais je ne l’avais jamais entendu de vive voix… » Je ne pu cacher combien cette annonce avait le don de me surprendre. Il fallait tout de même être sacrément idiot ou aveugle, ou les deux, pour ne pas remarquer sa beauté flagrante et ahurissante. Elle était d’une beauté hors normes et pour ma part, je n’avais pas manqué cela. Au premier regard que j’avais posé sur elle, je l’avais pensé. Comment ne pas remarquer ses cheveux d’apparence si soyeux ? Comment ne pas voir la perfection de ses traits, la couleur de ses yeux et le teint de sa peau ? Peut-être que le fait de ne pas avoir vu immédiatement son look à cause du comptoir, m’avait aidé à ne voir que ça. Mais même maintenant que je pouvais voir ses vêtements, je ne trouvais rien à redire. C’était son style à elle, ça faisait partie d’elle, de son physique et de sa personne. Les gens étaient parfois trop idiots pour voir plus loin que le bout de leur nez. Ce n’était malheureusement pas une nouveauté. « Ou alors votre style vestimentaire les impression bien trop, pour qu’ils osent vous complimenter ou autre ? Les gens sont si facilement impressionnables … » Dis-je simplement, en haussant vaguement les épaules sur le coup. Je ne tenais pas à m’attarder sur les personnes trop idiotes pour avoir ouvert les yeux sur la beauté pure et simple, que représentait cette jeune femme. Comment ne pas voir combien elle était d’une beauté frappante ? Plutôt que de continuer là-dessus, nous parlâmes de ses qualités puis de ses défauts. J’étais curieux de savoir quels sombres secrets elle pouvait bien me cacher sur ce point. Mais apparemment, rien qui puisse me faire fuir. Je la trouvais toujours aussi parfaite et touchante, si ce n’est plus encore. « Vous avez parfaitement raison ! Et vous ? C’est quoi vos défauts ? Si vous en avez bien sûr… » Je ris quelque peu au fait qu’elle puisse avancer l’idée que je ne sois pas doté de défauts. Malheureusement, comme tout le monde, j’en avais tout un tas. Pour preuve, je n’étais pas franchement heureux dans ma vie. Et d’un côté, il m’était impossible de nier le fait que c’était en grande partie à cause, justement, de certains de mes défauts. « Hm … J’ai tendance à me laisser marcher sur les pieds, à être drogué au travail, à manquer de caractère, à être un je-m’en-foutiste dans l’âme … Je ne supporte pas d’avoir tort, je suis mauvais perdant, je fuis constamment les disputes, je suis maladroit, tête en l’air, j’ai parfois la mémoire courte. Je n’assume pas mes erreurs bien que j’en fasse constamment. Je réfléchis trop avant de parler et d’agir, je suis trop rationnel, trop speed, trop sur les nerfs … Vous en voulez encore ou ça vous suffit ? » Rien de très réjouissant. Si avec ça elle ne prenait pas la fuite, ça serait à n’y rien comprendre.

Parlant du fait que Stacy était telle une mauvais herbe, je fus pour le moins surpris, quand elle avança l’idée que je puisse en arriver à la brûler. Cette fille était folle, même si elle m’affirmait que non. Et je fis mine d’avoir peur d’ailleurs, sur le coup. « Meuh non ! Je suis une sainte, ne l’oubliez pas… » Je ris doucement en levant les yeux au ciel. Une sainte qui me donnait des idées pour comment tuer ma femme. Une sainte qui n’hésitait pas à cracher littéralement sur ladite femme, histoire que je ne sois pas seul à la haïr, sans doute. Et je lui en étais grandement reconnaissant, impossible de le nier tant j’aimais ça. Il était si rare que je puisse déverser toute la haine que j’intériorisais, à propos de Stacy. « Mouais … En attendant, je ne vois pas d’auréole qui puisse le prouver, au dessus de votre jolie tête. » Lui fis-je alors remarquer, doucement moqueur, en regardant dans le vide au-dessus de sa tête, l’air de rien. Continuant de dire du mal de mon épouse depuis maintenant douze ans, je la lui décrivis brièvement quant à son physique. Et elle ne se priva pas de me dire combien elle devait être laide, ce qui me fit franchement rire sur le coup. Je mentionnai alors que je n’avais pas de photo sur moi, pour la lui montrer. Bien sûr, il était évident que je n’allais pas me trimballer une photo d’elle, alors que je ne la supportais vraiment pas du tout. « Vous êtes fou ou quoi ? Je ne veux pas faire des cauchemars ! Gardez donc cette horreur chez vous… » Passé le moment de surprise, je partis dans un franc rire choqué mais surtout, amusé plus que de raison. Cette fille était complètement folle et bon sang que j’aimais ça. Lorsque je réalisai que je riais de bon cœur pour la première fois depuis longtemps, je songeai qu’elle avait un réel pouvoir sur moi, pour pouvoir me faire rire à ce point. Je ne pu qu’en profiter plus encore, en songeant que je n’étais même pas certain de la revoir par la suite, pour mon plus grand malheur. Chose qui me déplaisait souverainement, bien entendu. « Comme vous êtes mauvaise ! » Lui fis-je remarquer en riant de plus bel, sans pouvoir m’en empêcher. A quoi bon me retenir de rire de toute façon ? Je n’étais ni chez moi ni au travail. Libre à moi de rire un peu. J’ignorais quand j’en aurais à nouveau l’occasion. Et autant dire que c’était sacrément déprimant ça ! Sans doute même la jeune femme en avait-elle déjà conscience, sans pour autant me connaître par cœur.

Lorsqu’il fut question de ma vie sexuelle, je ris bien moins brutalement, tant elle était des plus déprimantes. Et ce fut pire encore, quand la jolie blonde avança l’idée que je trompe ma femme. Je lui fis donc part du fait que je ne voulais pas me mettre à coucher à droite et à gauche et que le jour où je coucherais avec une femme autre que celle que j’avais épousé, ce serait avec celle que j’aimerais. Mais pour cela, encore faudrait-il que je la trouve, cette perle rare, ce qui n’était pas gagné. A moins qu’il ne s’agisse d’elle. De cette jolie blonde dont je venais de croiser le regard … Mais non, c’était impossible. Elle était trop jeune, trop innocente, trop bonne pour moi, trop … Tout, tout simplement ! Je lui fis donc part du fait que je n’oserais jamais faire un truc pareille à celle dont je tomberais amoureux, avant d’enchainer avec le fait, qu’en effet, Stacy n’avait rien de moi que ma présence le soir et une alliance. En l’entendant rire, je relevai la tête pour la regarder sans trop comprendre ce qui lui arrivait. Avais-je dis quelque chose de drôle ? Pas que je me souvienne en tout cas. Autant dire que c’était déroutant de la voir rire ainsi, sans comprendre pourquoi. « Stacy… Ou comment porter un prénom de pute. Envoyez la faire le trottoir… elle sera bien acceptée ! » J’avais si peu l’habitude d’entendre ce genre de mots grossiers de la bouche de qui que ce soit, que je demeurai interdit un bon moment, sans oser dire quoi que ce soit. J’étais presque gêné d’avoir entendu un tel mot. Et le simple fait d’être gêné pour cela … Me gêna plus encore, si tant est que ce soit possible ! Quand je disais être de la vieille école, c’était encore un euphémisme apparemment, au vu de ma réaction face à un simple mot sans la moindre gravité. « Quand vous affirmiez être d’une franchise à toute épreuve, vous ne mentiez pas … » Finis-je par dire après un bref instant de silence, en riant doucement sur le coup. C’était même un euphémisme à vrai dire, que d’affirmer être franche, quand c’était pour l’être à ce point. « La vache, dix-huit ans. Je me vois mal me marier l’année prochaine… Sauf si j’aime la personne… vous savez, vous pensez trop aux autres et ça vous détruit… Vous savez si l’autre vache n’a rien de vous, si vous ne couchez plus avec, la fille acceptera surement la situation. L’amour fait faire certaines choses aux gens… » Je soupirai quelque peu en détournant le regard sans trop savoir que dire ni que faire. Dans l’immédiat, la seule personne avec qui j’avais l’envie de coucher, c’était elle. Cette jeune fille qui me poussait presque à tromper Stacy pour mon propre bien. Et j’étais loin de croire qu’elle-même le voudrait d’ailleurs. J’étais beaucoup trop vieux pour elle et le fait que je sois marié n’arrangeait rien. Aucun doute qu’elle ne serait jamais prête à vivre une telle relation avec qui que ce soit, de toute façon.

« Si je tombais amoureux, je ne vois pas comment je pourrais encore coucher avec Stacy. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas croire que qui que ce soit puisse supporter de vivre une telle relation. Vivre une relation avec un homme marié et qui ne pourra très certainement pas divorcer … » Soupirais-je d’une voix lasse, sans savoir quoi ajouter d’autre. Il n’y avait plus rien à ajouter là-dessus selon moi. C’était ainsi et rien ni personne ne pourrait changer tout cela, c’était d’une évidence implacable malheureusement. J’avais beau être en train de m’attacher à cette jolie jeune fille, elle-même ne pourrait rien pour moi … N’est-ce pas ? Lorsqu’il fut question de son lit et du fait que, soit disant, il me voulait aussi, elle m’apprit que j’étais un bon parti. Je lui demandais donc en quoi j’en étais un et je n’eus pas le temps de reprendre mon souffle, qu’elle répondait déjà. « Dans tous les sens du terme… » Si je ne compris pas tout à fait le sens de ses paroles, en fin de compte, je compris plus ou moins lorsqu’elle rougit et détourna la tête. Quelque peu gêné malgré moi, je passai faiblement ma langue sur mes lèvres en détournant alors le regard sans rien oser répondre à cela. Il me semblait que tout était dit. Soit je lui plaisais un tant soit peu … Soit je me faisais des films de fou. Après un bref instant d’hésitation, je finis par prendre sa main dans la mienne et entrelacer fortement nos doigts sur le coup. Je la contemplais encore et toujours, sans pouvoir me lasser de la vision qu’elle m’offrait. Et lorsqu’elle glissa une main dans ses propres cheveux, je ne pu m’empêcher d’y glisser à mon tour, ma main, entremêlant mes doigts à ses mèches de cheveux. L’air de rien, je lui appris que je me demandais simplement s’ils étaient aussi doux que ce qu’ils en avaient l’air. Je soupirai d’aise en la voyant pencher légèrement la tête vers ma main, comme pour m’inciter à continuer. Ce que je fis donc sans me faire prier, avant de poser doucement ma main, sur l’arrondi léger, de sa joue. « Ne vous excusez pas… Sont-ils doux ? Ne vous gênez pas…C’est plaisant de sentir votre main dans mes cheveux. » Je souris faiblement en coin en l’observant de façon clairement attendri. Tous ces rapprochements physiques, me faisaient un bien fou et je craignais d’avoir envie de plus. L’envie de l’embrasser était déjà là et ça me faisait terriblement peur. « Ils le sont encore plus que ce à quoi je m’attendais …Est-ce que vous me prenez pour un fou si je suis prêt à jurer que votre petite sœur adore y enfouir son visage ? » Demandais-je l’air de rien, avant de rire quelque peu devant le fait que je puisse avoir ce genre de pensées en tête.

Par la suite, j’appris qui étaient ses parents et donc, le fait qu’elle n’était autre qu’une gosse de star. Et apparemment, entre ce qu’elle me disait et ce que j’avais entendu dire, sa vie n’avait pas toujours été très rose. « C’est loin d’être facile. C’est chiant. J’ai grandi entourée d’acteurs, de plateaux télé et j’en passe. J’étais toujours dans les coulisses, attendre que mes parents finissent de bosser et j’en passe. Je les ai toujours jugés responsables de la mort de ma sœur. On n’a jamais réellement parlé de moi si ce n’est quand j’étais dans les mêmes délires que Monika. On a rapidement parlé du déménagement à Miami mais sans plus. Je suis discrète et solitaire ça aide. On a jamais parlé de mon frère et encore moins de ma petite sœur, j’en suis ravie, je les préserve comme je peux… » Je soupirai quelque peu en la détaillant longuement du regard. De toute évidence, nous avions en commun, le fait de n’avoir jamais eus des parents présents. Mon père, pour les mêmes raisons que ses parents à elle. A savoir, trop prit par leur boulot. Quant à ma mère elle, elle n’y était strictement pour rien. C’était une toute autre histoire bien sûr. « Mes parents ont jugés bon de m’envoyer ici, ils nous ont acheté une belle demeure dans l’un des quartiers les plus riches… Et je bosse pour payer la bouffe et tout ça… Ils se disent que comme ça on ne tombera pas dans l’excès, dans la drogue. Nous envoyer dans la ville la plus productive en vente de drogues me fait doucement rire quand même… J’aime mes parents, mais eux n’aiment que leur boulot dans le fond… Cléa qui à trois ans, ne connait pratiquement pas nos parents. Ma mère n’est plus capable de s’occuper de nous elle se réfugie dans le boulot. Mon père. No comment. » Je soupirai doucement en la regardant, sans savoir que dire ni que faire pour la réconforter. Je me figeai quelque peu en la voyant se redresser pour venir se coller à moi et la laissai me prendre dans ses bras et poser son menton sur mon épaule. Je finis par relâcher sa main, pour enrouler mes bras autour de sa taille et ainsi la serrer plus étroitement contre moi, tentant de faire abstraction du fait que son corps si féminin à souhait, était collé au mien. Je posai ensuite ma joue sur ses cheveux en fermant les yeux et me délectant de cette étreinte qui me faisait déjà perdre la tête. « Vous savez quoi ? Moi non plus je n’aime pas vous voir ainsi. Si … Triste … » Soupirais-je doucement en la serrant un peu plus vivement encore, contre moi. « Je suis certain que vos parents vous aime réellement et qu’ils ne savent simplement pas le montrer ni vous le dire. Il est impossible de ne pas être fier quand on a une fille comme vous. Vous êtes intelligente, responsable, mature, travailleuse, généreuse et j’en passe. Quant au fait qu’ils vous laissent payer la nourriture et tout ce qui s’ensuit, je suis certain qu’ils pensent bien faire. » J’enfouis lentement mon visage dans son cou, pour prendre une longue inspiration et ainsi profiter de son odeur envoutante. « Je serais fier d’avoir … Une fille … Comme vous. » Que c’était douloureux de dire une chose pareille, quand la seule chose que je désirais, était de l’embrasser et lui avoeur que, bon sang, un truc vraiment étrange et magique était en train de naitre entre nous. Mais je ne pouvais pas oublier le fait que j’étais marié et que j’avais tout de même quatorze ans de plus qu’elle …
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyLun 5 Mar - 21:55


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« Ou alors votre style vestimentaire les impression bien trop, pour qu’ils osent vous complimenter ou autre ? Les gens sont si facilement impressionnables … » Souriant en coin, je baissais un vague regard sur ma tenue en soupirant faiblement. Il était vrai que parfois je m’habillais de façon un peu osé. J’aimais bien me faire remarquer de pas mes fringues. Porter des portes jarretelles alors que j’ai un mini short… Porter du cuir… Bref, j’aimais bien et j’assumais entièrement ! « Peut-être qui sait… En tout cas je m’en fous, les mecs de mon âge sont trop… cons. » soufflai-je d’un ton las en souriant faiblement. Lui me plaisait bien plus… Parlant de mes qualités puis de mes défauts j’en vins à demander les siens, de défauts. « Hm … J’ai tendance à me laisser marcher sur les pieds, à être drogué au travail, à manquer de caractère, à être un je-m’en-foutiste dans l’âme … Je ne supporte pas d’avoir tort, je suis mauvais perdant, je fuis constamment les disputes, je suis maladroit, tête en l’air, j’ai parfois la mémoire courte. Je n’assume pas mes erreurs bien que j’en fasse constamment. Je réfléchis trop avant de parler et d’agir, je suis trop rationnel, trop speed, trop sur les nerfs … Vous en voulez encore ou ça vous suffit ? » Le regardant longuement, je compris définitivement pourquoi sa femme lui bouffer la vie. Il se laissait tout simplement faire en fait. Il n’avait pas réellement de répondant et c’était dommage. Inspirant faiblement en plongeant mon regard dans le sien je cherchais comment lui faire comprendre. « C’est vrai que ce sont des défauts assez… Vous avez un grand manque de confiance en vous et je crois que vos défauts sortent de là… On est comme on est vous savez, mais vos qualités compensent tellement vos défauts. Ce ne sont pas des défauts si mauvais que cela, vous n’êtes pas impulsif, ou bien même violent et j’en passe… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard terriblement attendri.

Ses défauts n’étaient pas si mauvais que cela dans le fond tout de même… Parlant par la suite de sa femme et qu’il devait la bruler pour s’en débarrasser, je lui fis remarquer que j’étais une sainte... C’était vrai ! « Mouais … En attendant, je ne vois pas d’auréole qui puisse le prouver, au-dessus de votre jolie tête. » Faisant un air choqué, je passais mes mains au-dessus de ma tête en cherchant l’auréole, avant de faire genre de tenir quelque chose. « Mais enfin… Ne la voyez donc vous pas ? Elle est là ! Elle brille de mille feux. Vous ne devez pas être assez sage. Croyez-vous au père noël ? » demandai-je en le regardant comme si c’était un extraterrestre venu d’ailleurs. Riant doucement, on en vint à parler du fait qu’il pourrait me montrer une photo d’elle mais qu’il n’en avait pas sur elle, je ne pus m’empêcher de dire que je ne voulais pas cauchemarder ! Et puis quoi encore !? « Comme vous êtes mauvaise ! » Haussant un sourcil en lui lançant un regard quelque peu taquin et provocateur, je me mordis faiblement les lèvres. « Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez… » Dis-je en riant doucement. Entendant par la suite le prénom de sa dite femme, je ne pus l’empêcher de rire et de dire qu’elle portait bien un prénom de pute. Au vu de son silence et de sa gêne je compris que j’étais peut être allée trop loin dans l’insulte. Il doit bien l’apprécier un minimum dans le fond… Super.

« Quand vous affirmiez être d’une franchise à toute épreuve, vous ne mentiez pas … » Fronçant les sourcils, je baissais quelque peu le regard, ne préférant rien répondre à tout cela. J’avais bien vu qu’il avait tiqué. J’étais surement trop franche dans le fond. Sans rien répondre je lui parlais alors de tromper sa fameuse Stacy. Après tout s’il ne l’aimait pas autant qu’il tombe amoureux d’une femme et qu’il puisse essayer de vivre une relation certes peu commune mais qu’il essaie d’être heureux serait déjà pas mal, mais ça ne lui allait pas… « Si je tombais amoureux, je ne vois pas comment je pourrais encore coucher avec Stacy. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas croire que qui que ce soit puisse supporter de vivre une telle relation. Vivre une relation avec un homme marié et qui ne pourra très certainement pas divorcer … » Le fixant longuement, je tiquais sur le encore… Il couchait donc avec elle ? Comment faisait-il ? Coucher avec une femme que l’on n’aime pas ? Il restait bien un homme. J’étais surement mauvaise de penser cela en fin de compte… Je ne savais pas quoi répondre c’était … J’étais totalement perdu dans ma tête. Il détestait sa femme mais allait donc lui rester fidèle à vie. C’était tout de même bizarre… Je me sentis tout à coup idiote, terriblement conne. Mieux valait ne pas répondre sur ce point-là en fait. « L’amour fait bien des choses… Comme on dit l’amour a des raisons que la raison ignore… » soufflai-je doucement en le regardant souriant en coin. Ma main toujours sur sa cuisse je le caressais faiblement avant de faire un sous-entendu clair, en lui disant que je le voulais dans mon lit. Ne répondant rien, trop rouge tous les deux, on enchainait sur autre chose. A savoir mes cheveux, surtout lorsqu’il glissa sa main dedans pour les caresser et que je lui fis par qu’il pouvait bien continuer. Sa main sur ma joue, je fermais les yeux pour en profiter pleinement.

« Ils le sont encore plus que ce à quoi je m’attendais …Est-ce que vous me prenez pour un fou si je suis prêt à jurer que votre petite sœur adore y enfouir son visage ? » Rougissant faiblement, en le regardant totalement déconcerté de par sa phrase. Il avait vraiment raison et c’était bien ça le pire. Comment pouvait-il deviner que Cléa enfouissant à longueur de temps sa tête dans mes cheveux encore plus quand elle commence à s’endormir … J’étais sincèrement surprise de voir qu’il pouvait affirmer cela dans un naturel sans faille. C’était réellement déroutant. « Je vous prend pour un fou oui… Mais vous avez raison, Cléa enfouit toujours sa tête dans mes cheveux… vous faite peur ! » soufflai-je doucement en lui lançant un regard quelque peu taquin et amusé. Par la suite, je lui appris alors pour mes parents, qu’ils étaient célèbre, pas besoin de faire un dessin, je crois qu’il avait bien compris qui j’étais et qu’il savait tout autant pour ma sœur au vu de sa réponse. J’aimais sa façon de parler, de ne pas poser de question vis-à-vis de ma sœur pour savoir si c’était bien de cette famille-là dont je parlais. Sans perdre de temps, j’en vins à le pendre dans mes bras. Lâchant ma main, il m’encercla, pour me serrer encore plus fort. Dieu que je me sentais bien comme cela, si étroitement serré, et j’en fis de même, passant mes bras autour de sa taille. « Vous savez quoi ? Moi non plus je n’aime pas vous voir ainsi. Si … Triste … » Le sentant me serrer encore plus contre lui, je lâchais un bref gémissement de bien-être. « Je suis certain que vos parents vous aime réellement et qu’ils ne savent simplement pas le montrer ni vous le dire. Il est impossible de ne pas être fier quand on a une fille comme vous. Vous êtes intelligente, responsable, mature, travailleuse, généreuse et j’en passe. Quant au fait qu’ils vous laissent payer la nourriture et tout ce qui s’ensuit, je suis certain qu’ils pensent bien faire. » Ses paroles me faisant chaud au cœur, je sentis mon corps se détendre, mon cœur s’emballer avec violence. Encore plus quand je sentis son visage s’enfouir dans mon cou. J’avais envie, de me cambrer, de pencher la tête en arrière enfin de l’inciter à m’embrasser, je voulais découvrir la douceur de ses lèvres, mais était-ce raisonnable ? « Je serais fier d’avoir … Une fille … Comme vous. » Réalité brutale et douloureuse. Je me figeais en boguant sur place. Ça c’était… Puissant. Un coup de poignard en plein cœur, et il tourne, tourne bien en moi. Je souffrais. Ces paroles venaient de me blesser profondément. Je n’étais donc vu que comme une gamine. Il aimerait donc avoir une fille comme moi ? Est-ce qu’il voulait une fille ? Il faudrait donc la faire avec cette Stacy… Je me sentais tout à coup de trop… Me détachant faiblement de lui, je tapotais quelque peu son dos avant de le lâcher complètement détournant franchement mon visage. Ou comment blesser une femme en moins d’une seconde. « Je serais fière… D’être votre fille, mais je ne le suis pas. Désolée. Peut-être qu’un jour… vous aurez des enfants et… Souvenez-vous de moi alors… Et… Éduquez-les comme il le faut Nolan… » Marmonnai-je faiblement en le regardant sans réellement le voir, blessée et vexée. C’était pire qu’un refus… Dure réalité.
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J. Nolan Edgecombe

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MessageSujet: Re: They say that the world was built for two. N&L   They say that the world was built for two. N&L EmptyLun 5 Mar - 23:28


There's something in your eyes.


« Peut-être qui sait… En tout cas je m’en fous, les mecs de mon âge sont trop… cons. » Elle n’aimait pas les mecs de son âge, donc. Ainsi, j’avais peut être un minimum de chance avec elle. Certes, c’était sans doute complètement idiot de me mettre de telles idioties en tête. Mais c’était parfaitement incontrôlable, je devais bien le reconnaître. Apprendre que notre différence d’âge n’était peut-être pas tant un frein que ce que je pensais, était loin d’être pour me déplaire. Comment passer outre en sachant que j’éprouvais une forte attirance pour elle ? Impossible, évidemment. Toutefois, je devais éviter de trop m’appesantir sur cela. Ca ne signifiait pas qu’elle était davantage intéressée pas les trentenaires. Entre le fait de ne pas apprécier les gars de même pas vingt ans et préférer ceux de trente ans, il y avait tout de même tout un monde. Je ne devais surtout pas me faire de faux espoirs sous peine d’être déçu et blessé. Comme si j’avais besoin de ça dans ma vie … Je choisis de ne rien répondre à cela, pour enchainer avec ses qualités, puis ses défauts. Par la suite, elle me demanda les miens et je n’hésitai pas bien longtemps, avant de lui répondre en tentant d’oublier le moins de défauts possibles. Il fallait reconnaître que j’en avais un sacré tas tout de même. « C’est vrai que ce sont des défauts assez… Vous avez un grand manque de confiance en vous et je crois que vos défauts sortent de là… On est comme on est vous savez, mais vos qualités compensent tellement vos défauts. Ce ne sont pas des défauts si mauvais que cela, vous n’êtes pas impulsif, ou bien même violent et j’en passe… » Je souris faiblement en soupirant quelque peu et hochant la tête avec lenteur. Je n’étais pas vraiment certain du fait que mes qualités étaient suffisamment grandioses, pour pouvoir compenser mes affreux défauts. Mais je n’allais pas non plus la détromper tout de même. Je n’avais pas tant l’esprit de contradiction que cela. « Non, je suis loin d’être violent ou impulsif. Je suis plutôt calme, réfléchis et je déteste la violence. Mais oui, je ne doute pas que je souffre d’un grand manque de confiance en moi. Ca a toujours été comme ça et je m’en suis parfaitement accommodé. » Soupirais-je d’une voix toujours aussi lasse, avant de hausser vaguement les épaules, comme pour montrer que ça n’avait pas la moindre importance pour moi. Alors que dans le fond, nous savions autant l’un que l’autre, que c’était tout le contraire. Cela avait plutôt tendance à me pourrir la vie !

Après qu’elle eut avancé l’idée que je puisse brûler ma femme pour m’en débarrasser pour de bon et qu’elle m’eut fait remarquer que pour sa part, elle était une sainte, je lui fis remarquer que je ne voyais pourtant pas d’auréole. J’haussai un sourcil lorsqu’elle leva un bras pour faire mine de la chercher au dessus de sa tête puis la trouver et la prendre doucement en main. Elle était folle … « Mais enfin… Ne la voyez donc vous pas ? Elle est là ! Elle brille de mille feux. Vous ne devez pas être assez sage. Croyez-vous au père noël ? » Si je fus d’abord vraiment surpris par cet humour totalement décalé, je ne tardai pas à rire franchement en lui lançant un regard clairement émerveillé et amusé. Elle était … Tout bonnement parfaite. Et j’aimais de plus en plus son caractère et son grain de folie qui me plaisait terriblement et la rendait si atypique et parfaite. « Hm je dois reconnaître que j’ai cessé d’y croire le jour où j’ai surpris mon grand père en train de poser les cadeaux au pied du sapin. C’est donc à cause de ça que je ne la vois pas ? Je comprends mieux en effet ! Sinon, vous rentrez quand dans votre hôpital psychiatrique ? » Lui demandais-je alors en feignant d’être le plus sérieux possible, alors que je devais lutter pour ne pas rire pour le coup. Le pire dans sa folie, c’était sans doute le fait qu’elle m’entrainait dedans. Et ce n’était vraiment pas pour me déplaire, tout au contraire même. Pour une sainte, elle se montra réellement mauvaise par la suite, en mentionnant combien ma femme devait être laide. Je lui en fis d’ailleurs part, en lui adressant un regard entendu. « Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez… » Je ris quelque peu en levant une nouvelle fois les yeux au ciel, sans rien répondre à ceci. Elle savait parfaitement de quoi je parlais bien entendu. Elle disait uniquement cela pour plaisanter. Toutefois, lorsqu’elle lâcha le mot « pute », je marquai un véritable temps d’arrêt, tant je n’étais pas habitué à l’emploi de ce genre de termes. Je demeurai donc silencieux un bon moment, à la regarder sans trop trouver que dire, avant de mentionner sa franchise. En constatant qu’elle ne répondait rien à cela, je craignis qu’elle n’ait mal interprété ma réaction. S’imaginait-elle que je ne supportais pas qu’elle puisse parler ainsi de Stacy ? Si tel était le cas, j’éprouvais le fort besoin de lui remettre les idées en place, concernant mon mariage raté. « Vous savez … Je viens d’une famille assez … Coincée. Pute est un mot que je n’ai jamais employé et que j’entends très rarement. Il m’a simplement … Surpris, de votre part… » Finis-je par dire, en rougissant franchement sur le coup, tant j’étais gêné d’avouer une chose pareille. Je me sentais totalement idiot.

Nous parlâmes longuement de l’idée que je puisse tromper Stacy puisque, de toute façon, je ne l’aimais pas du tout et ne l’avais même jamais aimée. Mais je ne pouvais tout de même pas en arriver à coucher pour coucher puisque je n’avais jamais été ainsi et ne voulais pas le devenir. « L’amour fait bien des choses… Comme on dit l’amour a des raisons que la raison ignore… » Je soupirai quelque peu en détournant le regard, préférant ne rien ajouter là-dessus. Pour la simple et bonne raison que je ne tenais pas à en rajouter une couche alors que j’étais déjà bien assez perdu comme cela. Je ne pouvais pas croire qu’une femme pourrait m’aimer assez pour accepter une telle relation, alors que j’étais et resterais malheureusement marié. J’ignorais encore s’il y avait une façon de m’en sortir tant j’avais l’impression d’avoir déjà tout tenté. Après un bref sous entendu pour me faire comprendre qu’elle me voulait dans son lit, ce qui me surprit, je ne pu m’empêcher de glisser une main dans ses cheveux, pour les lui caresser avec douceur et insistance, profitant pleinement de leur douceur, avant de poser ma main sur sa joue que je caressai tout autant. Je pu constater sa surprise lorsque je mentionnai le fait que j’imaginais parfaitement sa petite sœur enfouir son visage dans ses cheveux. Bien entendu, je ne mentionnai pas le fait que c’était ce que je rêvais de faire pour ma part. Enfouir mon visage dans ses cheveux pour y frotter doucement mon visage et inspirer fortement son odeur. « Je vous prend pour un fou oui… Mais vous avez raison, Cléa enfouit toujours sa tête dans mes cheveux… vous faites peur ! » Je ris quelque peu sans pouvoir m’en empêcher avant de lui lancer un regard quelque peu taquin. « Qu’est-ce qui vous fais croire que ce n’est pas simplement parce que j’aimerais pouvoir le faire aussi ? » Finis-je par lâcher contre toute attente, sans vraiment réaliser tout de suite mes paroles. Lorsque je réalisai enfin, je me sentis fortement rougir et détourner le regard en faisant mine de rien, malgré ma gêne.

Par la suite, alors que j’en apprenais plus sur sa vie et sur qui elle était, je la laissai se coller à moi pour me prendre dans ses bras. J’en profitais d’ailleurs, pour en faire de même, en enroulant bien mes bras autour de sa taille pour la serrer étroitement contre mon corps, ma joue contre ses cheveux dont j’humais le parfum avec délectation. Après un moment à parler, je finis par conclure en lui disant clairement que je serais fier d’avoir une fille comme elle. J’avais conscience de mettre fin à beaucoup de choses en disant cela. Mais c’était plus me faire de mal à moi, qu’à elle … Non ? C’était en tout cas ce que je pensais de façon naïve sans doute. Je le laissai se détacher de moi sans réellement comprendre et fronçai les sourcils lorsque je posai le regard sur elle. « Je serais fière… D’être votre fille, mais je ne le suis pas. Désolée. Peut-être qu’un jour… vous aurez des enfants et… Souvenez-vous de moi alors… Et… Éduquez-les comme il le faut Nolan… » Je sentis instantanément ma gorge se nouer sous ses propos plus que clairs. Elle semblait si sûre du fait que j’aurais un jour des enfants, que je me sentis purement et simplement rejeté, malgré notre rapprochement plus qu’évident. Et le fait de me dire de me souvenir d’elle, m’apparaissait clairement être un adieu. Elle avait raison, il était temps que je la laisse tranquille et pour de bon. C’avait été une soirée parfaite, elle m’avait fait oublier ma vie et mon mariage pendant un bon petit moment … Mais c’était terminé à présent et elle me le faisait bien comprendre. Je devais la laisser tranquille, il était temps. Raison pour laquelle je détournai le regard en fouillant dans une poche interne de ma veste sans oser la regarder. « Oui, je … je n’y manquerai pas … Même si je doute d’avoir un jour une fille. Enfin c’est … Sans importance. » A quoi bon rajouter quelque chose alors qu’elle s’en fichait sans doute pleinement à présent. J’avais trop parlé, je m’étais trop épanché sur ma vie, il était temps de la laisser tranquille. Je sorti un billet de cinquante dollars, pris sa main et le glissai dedans en serrant fortement sa main de la mienne en sentant le souffle me manquer et mon cœur s’emballer avant de se serrer avec force. « Le pourboire. Je … Prenez soin de vous Mily. »Soupirais-je d’une voix faible en la regardant un long moment sans trouver le courage de me détourner d’elle. Après un bref soupir, je finis par relâcher sa main, me redresser et quitter le bar avant qu’elle n’ait pu réaliser et se plaindre dudit pourboire.
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