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« Livin' On A Prayer »

Les plus belle journée sont toujours celle dont le soleil éclaire un passage sombre de ma vie. Après avoir essayer durant des mois à contacter Henri, me voilà enfin avec une réponse de lui. Il a écrit une jolie lettre, que c'est romantique. Il me dit que tout va bien et qu'ils sont en ce moment dans le Sud de la France et que Jenny, sa soeur vient d'avoir une fille. Je me balade sans cesse avec cette lettre dans mon sac. J'aime admiré en silence sa douce écriture quelque peu écorné par ses mains de travailleurs. La matinée venait de ce terminé, je venais d'avoir une excellente note en lettre et je dirigeais joyeuse vers le restaurant universitaire. Comme la plus part du temps, je mange seule. Cela fait à peine un moi que je suis à Trinity, je n'ai pratiquement aucune connaissance. Pourtant, je me suis rendus au bal de la Saint Valentin et je suis la colocataire d'une des plus belle filles de l'université, mais rien y fait et mon amis la solitude reste à mes côtés. Le restaurant est presque plein, a vraie dire je viens à l'heure de pointe, heureusement j'arrive tout de même à me trouver une table pour deux dans un coin tranquille. Ici, les gens se mettent toujours au même endroit. Les "populaires" à une certaine table et les autres ailleurs. C'est un peu comme dans les lycée américain que l'on voit en série. Je m'installe tranquillement à la table en posant mes livres en face de moi pour pouvoir étudier mes prochains examen. Je met également mes écouteurs pour avoir de la musique, je n'arrive pas à travailler sans la musique qui rythme ma vie. Je mange donc tranquillement ma salade tout en lisant: Le livre noir du colonialisme. De temps à autre je lève la tête pour admiré mes camarades dans leurs actes habituel. La vie est un théâtre qui ne cesse d'évolué et de changer. Soudain tandis que j'étais plongé dans mes observation, un jeune homme non déplaisant dit: « Je veux m’asseoir ?». J'avais déjà vus ce jeune homme. Je n'oublie jamais un visage. Ah oui ! C'est ce mec bourré qui m'a fais des avances lors du bal de la saint valentin. Je regarda autours de moi si il y avait pas une place de libre, mais malheureusement non. Le visage fermé je lui répondis: « Puisqu'il n'y pas de place ailleurs, oui. » Je retira alors mes livres que je rangea dans mon sac, sans dire un mot. A quoi bon parlé avec un alcoolique et dragueur invétéré ...

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Alors que j'avais passé une soirée horrible, une soirée de saint valentin complètement seul. Je me trouvais sur le bord de la fenêtre, la musique à fond dans les oreilles. Un léger soupire sortait de ma bouche, une clope à la main. Mon visage était sans expression, le vent venait fouetter mon visage pâle et venait surtout me décoiffer. Mon portable vibrait dans ma poche et je ne le prenais pas en mains, je ne répondais pas aux appels. Je restais au bord du vide, je me trouvais aux deuxièmes étages de ma villa, je regardais le paysage qui se trouvait en face de moi. Je réfléchissais à ce que j'avais bien pu faire à cette soirée à part draguer et faire des avances à cette belle blonde. J'écrasais alors cette clope sur le bord de la fenêtre et je remontais dans ma chambre, j'enfilais une chemise bleu et blanche, des baskets et un petit bonnet. Je prenais mes clés et mon sac de cour et je partais en marchant en direction de l'université. J'avais les mains dans les poches, je savais parfaitement que j'avais fais le con pas besoin qu'on me le répète encore une fois. J'avais l'impression d'être le seul célibataire dans cette université, quand je marchais pour y aller il n'y avait que des couples. Quand j'allais en cour, dans ma classe il n'y avait que des couples j'étais l'un des seuls à rester près de la fenêtre avec les écouteurs et regarder dehors ce qu'il se passait. Je me trouvais seul à la table, tout le monde vivait dans le bonheur avec des bagues aux doigts se prétendants fiancés ou autre. J'étais le seul à montrer mes mains sans bagues sans rien et pourtant qu'avais-je en ce moment ? La déprime se trouvait là au bout de mon nez, je ne savais pas mentir sur ce genre de chose. Quand la sonnerie retentissait dans toute l'université, je rangeais mes quelques affaires que j'avais sortie et je partais tel que j'étais entré. Le bonnet sur la tête, les écouteurs dans les oreilles et l'air totalement absent. Je me dirigeais vers le restaurant universitaire ou j'entrais avant tout le monde, je prenais un plateau et tout le reste, j'arrivais dans le self et il n'y avait plus vraiment de place. Si il y avait mes amis qui me faisaient signe de venir, mais je préférais m'éloigner d'eux pendant un moment. Je cherchais alors une place dans un petit recoin de la pièce et il restait plus qu'une table avec une place. J'arrivais et j'avais remarqué que c'était la jeune femme que j'avais croisé à la soirée. J'enlevais alors mes écouteurs et je lui demandais si je pouvais m'installer, celle-ci me laissa la place sans être ravi et je pouvais la comprendre. Je posais mon plateau et j'enlevais alors mon bonnet que je posais sur mes genoux. Je posais mon regard sur la demoiselle et je décidais au final de lui adresser à nouveau la parole... « Je suis désolé pour la dernière fois, je n'étais pas dans mes bons jours... Je n'aurais jamais du venir à cette soirée et je suis désolé d'être venu t'abordé comme ça... » Je baissais alors mon regard sur la nourriture qui se trouvait sur mon plateau et l'envie de manger avait soudainement disparu...

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Depuis l'aube de mon adolescence, j'ai toujours rêvé d'une romance digne des plus beau romans d'amour, de Tristan et Isult en passant par Roméo et Juliette et sans oublié la belle histoire de Bella et Edward dans Twilight. Toute ces choses si romantique, de longue balade sur la plage, de belle lettre écrite à la main soigneusement et de douce chanson d'amour. Pour il me semble improbable qu'aucune jeune fille est un jour rêvé de cela. Après tout depuis que nous sommes née nous regardons des histoires d'amour très cul cul mais bon. Je pense que personne ne peut oublié tout ce temps passé à regarder Cendrillon, Blanche Neige, Anastasia etc. L'autre jour alors que je erré complètement dans l'université, je trouva par hasard un prospectus pour le bal de la saint valentin qui allait avoir lieu de lendemain. Je me suis dis au fond de moi que c'était probablement un signe et que je devais mis rendre. Alors, le lendemain je me fis la plus belle possible. Je passa plus d'une heure a me préparé. Je portais une robe beige que j'avais acheté il y a peu de temps avec Mandy ma colocataire, sans oublié bien évidement les jolies escarpins qui vont avec ! Bref, je voyais un vie en rose. Je me renda seule à la soirée avec l’espérance de repartir accompagné d'un beau jeune homme qui ferait oublié Henri. Tout le monde était très bien habillé, les filles avaient sortis leurs plus belle robe ainsi que leurs chaussures les plus hautes. Les mec étaient pour une fois convenablement habillé et bien coiffé, ils avaient troqués leurs mocheté de basket pour des chaussures noirs bien cirés. J'étais souriante en voyant ce beau monde. Puis la soirée ce passa et il y avait toujours rien. Il était plus de minuit passé et la magie s'était complètement éteinte. Je décida de quitter la soirée pour me mettre bien au chaud dans mon lit et regardé un bon film. Soudain un jeune homme débraillé s'adressa à moi, ce jeune homme était celui que j'ai désormais, aujourd'hui en face de moi pour le déjeuner. Il ne me faisais pas sourire, loin de là. J'avais le visage fermé, sans aucune émotion et a vrai dire un peu trop stricte. Je rangea silencieusement mon Ipod dans mon sac avant de me remettre à manger ma salade. Je ne le regardais pas. Je fixais un objet sans intérêt pour ne avoir à le regarder. Je n'oublie jamais un visage et le sien me rendais hors de moi. Pourtant celui-ci m'adressa la parole: « Je suis désolé pour la dernière fois, je n'étais pas dans mes bons jours... Je n'aurais jamais du venir à cette soirée et je suis désolé d'être venu t'abordé comme ça... » Je dirigea alors mon regard vers lui. Que de mauvais souvenirs me revenais à l'esprit. Cette soirée restera la plus mauvaise et ennuyeuse de toute mon existence. Le matin qui l'avais suivit je l'ai passé dans mon lit à broyer du noir et de temps à autre a pleurer en regardant un film de tragédie romantique. Je pris une légère respiration remplis de courage pour lui répondre timidement à voix basse: « C'était l'alcool .. c'est pas grave ... j'ai l'habitude des alcooliques.. » . Ce n'étais qu'un alcoolique et je n'avais aucune raison d'en avoir peur, c'est ce qui me donna du courage. Après tout ce que j'ai vus et quelques fois subie avec la troupe ça ne fait plus rien. Une fois alors que nous fêtions les noces d'or d'un couple d'ancien fondateur, les garçons avaient bus toute notre réserve de vodka pour la tournée et plusieurs ont finit dans un piteux état. J'ai été bousculé à plusieurs reprise et je me suis retrouvé avec un bras cassé et des équimauses un peu partout. Là aussi une triste nuit. Bref je faisais tout pour éviter son regard. J'avais été quelque peu agressive dans mes mots, mais très (trop) timide dans l'intonation. Je ne suis pas faible, loin de là, mais j'avais tout de même crainte de sa réponse soit encore plus agressive.

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Je n'étais pas présent en cour j'étais ailleurs, je pensais à autre chose à quelques choses de plus important que les cours. Allez trouver qu'est-ce qu'il y a de plus important que les cours d'architectures, pourtant c'était les seuls cours qui me plaisait. Pourtant cette fois-ci c'était limite si je ne dormais pas, j'étais avec mes écouteurs avec ma musique enfin bref totalement à l'opposé du cour. Mais cela n'avait pas choqué le professeur et celui-ci ne m'avait rien dis et puis de toute façon il n'avait pas un mot à dire. Non je n'étais pas du genre à mâcher mes mots avant de les dires, quand j'avais quelques choses à dires je le disais sans réfléchir. Voilà pourquoi personne n'osait me dire quelques choses, les professeurs préféraient me voir en cour rien foutre que de me voir dans la rue comme une épave. J'avais d'énormes problèmes, j'étais devenu un petit con tout cela à cause d'une famille qui m'avait tourné le dos. Je n'ai jamais vraiment connu l'amour de mes parents, j'étais le bon a rien de la famille qui devait fermer sa gueule et faire ce qu'ils voulaient. Je n'avais pas le droit de vivre comme un enfant de mon âge, voilà pourquoi j'étais devenu comme ça. Ce n'était pas simplement cause de mes parents, mais ma sœur m'avait répété de ne plus jamais me laisser faire, je devais me battre dans cette vie de brut. Chaque semaines, chaque mois et chaque années je changeais de plus en plus pour devenir l'homme que je suis maintenant. Un petit con, un alcoolique et un gros fumeur et surtout un briseur de cœur pourquoi ? Pourquoi ce caractère et surtout cette face que je me donnais ? Je ne voulais plus vivre ce que j'avais vécu, je ne voulais plus souffrir à cause de cette femme qui m'avait brisé le cœur en peu de temps. Je ne voulais plus m'attacher à des femmes aussi sur d'elles, aussi énergique et fétarde. Non je voulais des femmes différentes et ici il n'y en avait pas beaucoup et celle que j'avais trouvé je l'avais perdu en cinq secondes. J'étais tellement bourré, tellement désespéré qui j'avais réagis comme un con en allant la voir. J'aurais mieux fait de rester dans mon coin avec ma bouteille de vodka au près de la plage en compagnie de mes amis. Mais non il avait fallut que je casse tout et que je passe pour le gros con de l'université et l'alcoolique de service. Je marchais en direction du self en y repensant, je passais devant tout le monde s'en me faire remarquer et je prenais ce qui se trouvait en face de moi. Je n'avais pas spécialement faim et vue ce qu'on mangeait je n'allais pas franchement me nourrir comme d'habitude. Je me demandais parfois si je n'avais pas meilleur temps de rentrer chez moi et de manger tranquillement et de rentrer après. Sauf que j'avais bien l'intention aujourd'hui de retrouver cette petite blonde que j'avais très mal abordé et que j'avais du effrayé vue la quantité d'alcool que j'avais dans le sang. J'avais donc cherché dans tout le restaurant universitaire si elle ne se trouvait pas dans le coin et par chance il y avait une place en face d'elle occupé par ces livres que je pouvais très bien virés. Elle me laissait la place et je posais mon plateau, éteignant la musique et enlevant mon bonnet je regardais mon plateau pour poser mon regard sur la demoiselle. Celle-ci ne me prêtais aucune intention après tout elle avait peut-être raison non ? Elle me répondait sérieusement sur un ton un peu plus sec que je ne l'aurais pensé mais pour une fois je ne le prenais pas mal. A vrai dire elle avait légèrement raison mais je n'étais pas si alcoolique. Je buvais seulement pendant les soirées et quand j'allais vraiment mal et on peut dire que ce jour-là rien n'allait et de voir tout le monde en couple me rongeait. J'avais envie de gueuler, de casser tout les couples qui se trouvaient en face de moi. Alors j'avais bu comme un pochtron et je ne le regrettais qu'à moitié car je me souvenais de très peu de chose. Donc le lendemain gueule de bois mais pour une fois j'étais de bonne humeur enfin à moitié. Enfin bref c'était bien compliqué et je rebaissais les yeux sur le plateau, et au final je versais tout dans l'assiette et je commençais à remettre mon bonnet pour enfin lui dire : « Oui c'est certainement ça, alcoolique. Je ne bois pas tout les jours heureusement, encore désolé de t'avoir dérangé la dernière fois et aujourd'hui, mais je tenais à m'excuser. Je vais pas te déranger plus longtemps, te laisser reprendre tes révisions. » Je renfilais un écouteur et j'appuyais sur le bouton play, je reculais la chaise et empoignais mon plateau pour me lever.

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« Oui c'est certainement ça, alcoolique. Je ne bois pas tout les jours heureusement, encore désolé de t'avoir dérangé la dernière fois et aujourd'hui, mais je tenais à m'excuser. Je vais pas te déranger plus longtemps, te laisser reprendre tes révisions. » Le jeune homme baissa la yeux, il avait ce petit air de chien battu je ne savais pas si il le faisait exprès ou non. Je ne dit sur le moment. Il avait vraiment l'air coupable, mais s'était probablement de la comédie. Suite à la soirée de la Saint Valentin, je m'étais un peu renseigné sur lui ayant un soupçon d'espoir de ce n'était qu'un accident. Malheureusement, non. Il avait a vrai dire une assez mauvaise réputation: toujours bourré dans les soirée et surtout coureur de jupons, le pire qui soit. Je ne pouvais donc pas me faire une image positive de se personnage. Tout de fois, en général, je trouve sa bien étrange d'être coureur de jupons, selon moi on ne peut être comme ça naturellement il y a forcément eu un traumatisme. Hors, je ne suis psychanalyste .. Cependant, j'étais bien trop têtu pour l'admettre et abandonné. Bon j'avoue qu'il y avait aussi une certaine part de curiosité. Ce personnage me semblait intéressent a étudier. Il mit ses écouteurs, son bonnet puis recula sa chaise et mit ses mains sur son plateau. Il était prêt a partir. Que faire ? Le retenir ou pas ? J'eus quelques secondes d'hésitation. Après tout ce n'est qu'un coureur de ses dames, alcoolique et fainéant qui n'a strictement rien a faire dans une université comme celle-ci. Je baissa les yeux puis finis par posé mes mains sur les siennes pour le retenir tout en me disant: * QU'EST CE QUE TU FAIS ????*. Une fois de plus mon esprit bornée et curieuse avait prit le dessus. Mais que dire désormais pour qu'il se rassoit ? Je ne sais pas vraiment et je n'ai eu franchement le temps d'y réfléchir que dis sans réel argument: « Euh ... merci de t'avoir excusé, c'est pas tout le monde qu'il le fait. » Pourquoi je lui avais remercié de s'être excuser ? C'est débile ! Et en plus de ça je passe pour une victime de service ! De plus je releva les yeux doucement pour a nouveau regarder les traits fin de son visage, sa coupe de cheveux en mode "je me suis pas coiffé ce matin" lui va relativement bien. Une partie de moi était contre cette idée de le retenir et de peut être apprendre a le connaitre après tout je suis seule alors ne vaut mieux pas être exigente ... Mais une autre partie avait follement envie de se jeter dans le vide peu importe ce qu'il se passera ensuite. Comme on m'a toujours dis: " Un grain de folie pour trois grains de bravoure ". Je le regarda sans rien dire tout en attendent de voir si il allait resté au pas. Il avait pratiquement rien mangé ! C'est Fou. Oui, pour moi les repas on toujours été très importante, c'est assez étrange lorsqu'on sait que je ne grossi pas voir peu. Le secret c'est l'entraînement ! Oui quand vous passez la journée à répéter les même enchaînement sur un cheval ou un éléphant, les abdo travaillent pas mal. Bref, en réalité ce qui me poussait à la retenir étais de savoir si était celui qui est ou la personne qu'il se fait paraître.

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J’avais déjà une réputation assez pourrie, assez nulle je n’avais pas besoin d’avoir une réputation de coureur de jupons envers tout le monde. Je voulais changer et devenir l’un des hommes qui étaient aimés par sa beauté et son intelligence. Je ne devais plus boire comme un trou, je devais arrêter de fumer des pets toutes les nuits, je devais faire genre de m’intéresser aux cours, je devais être plus gentleman quoi. Mais quand on ne la jamais été c’est toujours très dure de le devenir surtout quand on ne sait pas comment faire pour devenir un homme parfait. Qui a énormément d’argent et qui serait capable de donner tout l’amour qu’il a pour une seule femme et non plusieurs. Ce n’était pas avec l’aide de Phélix que j’allais changer, il était le même que moi il ne pouvait pas être fidèle plus d’une semaine. Il fumait autant que je fumais et il buvait bien plus que moi, il finissait toujours mort à toutes les soirées ou il allait. Il se tapait tout le monde, tout ce qui bougeait-il l’avait dans le lit, même à l’université dans les toilettes… J’étais peut-être le beau gosse de l’université que tout le monde rêvait de se taper, mais je devais faire un effort. Si je voulais me poser tranquillement avec une meuf je devais changer et je n’avais pas tellement le choix. Cette femme était différente, j’avais l’impression de voir une femme si douce et calme. J’étais attiré par elle et pourquoi pas par l’une des autres blondasses qui étaient moins calme, qui faisait des soirées tout les soirs. Je venais m’excuser pour mon comportement alors qu’avant je ne le faisais jamais, pourquoi je faisais ça ? J’avais l’impression de ne plus me contrôler, que c’était elle qui me contrôlais. Je remettais mon petit bonnet qui me protégeait les oreilles du froid, je remettais mes écouteurs ainsi que la musique. J’allais partir, oui je n’avais plus rien à foutre à cette table j’en avais déjà trop fait. Je passais pour un gros con au regard de cette femme, ce ‘n’était pas la peine que j’essaye de me récupérer. Elle était têtue comme une mule et cela m’étonnait pas vraiment, elle n’avait pas l’air si sociable quand je la voyais elle était toujours seule. Ou très peu accompagné de ma meilleure amie d’ailleurs qui devait certainement être sa colocataire… Je pouvais très bien lui demander de l’aide mais je n’étais pas comme ça je voulais me débrouiller seule, me prendre un râteau limite. Mais au moins j’aurais tout fait pour avoir cette demoiselle, je commençais à partir et soudain je sentais une source de chaleur sur ma main. Je tournais la tête en direction de la belle blonde, sa main était posé sur la mienne, je m’arrêtais et je posais mon regard sur elle écoutant ce qu’elle venait dire. Je ne savais pas si je devais rester ou partir, j’hésitais et au final je reposais mon plateau sur la table, posant mon regard sur la femme. « Pourquoi tu me retiens alors que je ne suis rien pour toi. Sauf un alcoolique et un coureur de jupons, je ne suis pas fréquentable pour une femme comme toi. » J’avais dis ces mots sur un ton calme mais surtout perdu, je ne comprenais plus vraiment notre situation. Je reposais mes fesses sur la chaise regardant la jeune un instant…

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« Pourquoi tu me retiens alors que je ne suis rien pour toi. Sauf un alcoolique et un coureur de jupons, je ne suis pas fréquentable pour une femme comme toi. » Il paraissait si calme et perdu comme un orphelin. Il s'assit de nouveau face à moi et posa son plateau. Le monde qui nous entourait avait disparus, si comme rien existait mise à part notre coin. En dehors de notre sphère il y avait un bruit monstre, le temps de pause du midi se terminait et tous retournèrent en cours. Et dans un coin, il y avait nous. Nous étions calme, posé et totalement exclus de cette société. Il me regarda et je ne pus m'empêché de plonger mon retard dans le sien durant quelques secondes avant de répondre: « Je ne sais pas ... » Il eu a nouveau un grand silence. Ce n'était pas une raison pour qu'il reste, c'est évident alors je repris: « Euh .. Je me dis que ce n'est que des rumeurs et puis que je suis comme saint Thomas ! Je crois que ce que je vois ! » Cette allusion était totalement débile. Je ne suis pas du tout croyante et pourtant je fais allusion à un saint. C'est stupide de ma part. Cependant, je n'y peu rien puisqu'il me rend nerveuse. Même lorsqu'il est venu me voir l'autre soir au bal il m'avait rendus nerveuse. Je ne sais pas si c'est allure, son visage ou lui tout simplement. C'est assez rare qu'une personne me rende aussi nerveuse. D'ailleurs j'ai un très bon exemple du contraire de ce que je suis en train de vivre. Lorsque j'ai rencontré Lexie, dans les toilettes de l'université, je n'ai pas hésiter une seule seconde avant de lui balancé tout ce que je pensai à propos d'elle et des gens qui lui ressemble. A premier abord rien ne nous destinaient comme amis, mais maintenant elle vient souvent me voir (enfin nous parce qu'il est aussi la meilleure amie à Mandy, oooh qu'elle chance ! ). Je me dis que par chance ce sera de même avec ce jeune homme. Bien que je sois convaincus que la plupart des personnes dites populaire soit vraiment des pestes et sa naturellement ! Mais comme j'ai appris avec le temps que j'ai passé avec la troupe, un éléphant têtu peu caché un autre intelligent. J'étais donc bel et bien décidé à en savoir plus sur ce jeune ayant visiblement quelques problème avec l'alcool mais aussi les femmes. « Quel est ton nom ? » Lui demandais-je avec un souris léger qui parcourait mes lèvres. Je posa mon plateau sur la table vide qui se trouvait a côté de la notre. Je n'avais pas finis de manger, mais peu importe de toute façon la journée est terminé pour moi alors je mangerais sur la route ou à la maison. Je me tenais droite, les cheveux tous d'un même côté, le visage plus doux et des yeux avide de curiosité.

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C'était assez compliqué en ce moment, je ne pouvais pas être au top de ma force et en plus de ça pleins de problèmes s'ajoutaient à ceux que j'avais déjà avant. Un léger soupire, une hésitation devais-je vraiment rester près d'elle ou la laisser seule et faire comme si je ne la connaissais pas. Après tout je n'étais pas un mec bien pour une demoiselle si fragile et douce, je posais mon plateau un peu plus loin. Je venais de poser mon plateau sur une table qui venait de se libérer, en effet les personnes se dépêchaient de manger pour ne pas arriver en retard en cour. Chance pour moi je n'avais pas cour en début d'après-midi, je reprenais seulement à seize-heures et encore je pouvais sécher la seule heure de l'aprem. Je pouvais bien faire ça pour rester auprès de la blonde d'ailleurs je ne connaissais pas son prénom. Je ne connaissais rien d'elle, je la connaissais seulement par son physique et son visage. Je l'avais reconnu sans problème, elle était tellement différente toujours à l'écart des autres. Je me demandais bien pourquoi elle se trouvait toujours seule, elle avait l'air d'une femme vraiment super et sympathique. En plus de ça elle était colocataire d'une belle demoiselle et très connue dans l'université. Comment pouvait elle rester dans l'ombre comme ceci ? Je n'avais pas réponse à cette question mais peut-être qu'elle allait m'en dire plus. Je souriais à ces paroles au moins une personne qui ne jugeait pas par rapport aux ragots. Voilà encore une preuve qui la différencié des autres, je posais mon regard brun sur la belle blonde en face de moi. Celle-ci avait posé son plateau à côté d'elle et me regardait fixement. Elle me demandait mon prénom, elle voulait alors vraiment me connaître pour peut-être changer mon image qu'elle avait de moi ? Un léger sourire sur mes lèvres : « Maël et toi ? ». J'avais parlé sur un ton calme et doux un peu plus chaleureux que la dernière fois c'est à dire à la soirée de la saint valentin. En même temps qu'elle idée de faire une soirée comme celle-ci sur la plage. Il y a tellement d'alcool, tout le monde était bourré ou presque sauf elle donc... Soit c'était moi qui allait la voir ou elle allait tomber sur un autre mec peut-être pire que moi dans le genre lourd et gros pervers. En effet quand on me dit non pour coucher avec moi je ne continue pas je n'essaye pas de lui faire changer des idées. Contrairement à des autres personnes que je connaissais parfaitement. Phélix revenait souvent à la charge mais ce n'était jamais méchant, mais une femme n'apprécie jamais d'être forcée. Je posais alors mon bonnet sur la table et j'enlevais la veste qui se trouvait sur mon dos. En effet la jeune c'était posé à coté d'un radiateur et au soleil contre la vitre. La chaleur était présente au rendez-vous et le calme était de nouveau présent dans le self. Je tournais mon regard vers la grosse horloge se trouvant au centre du self : « Tu n'as pas cour cette aprem ? »

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« Maël et toi ?» Ce jeune se nommait donc Maël. J'avais entendus bien des choses sur lui, mais pourtant son nom m'étais jusque là inconnus. C'est fou tout de même ! Les gens se fichent vraiment des autres mise à part leur physique .. Je souris légèrement puis dis à mon tour : « Moi c'est Bar. ». J'avais crainte qu'il se moque de mon nom comme beaucoup le font ici. C'est d'ailleurs l'une des raisons du pourquoi du comment de ma solitude. Mon nom ne me permet pas d'être social si je veux évité toute moquerie ou reproche. Je ne vois pas ce qui a de drôle, c'est juste un nom parmi tant d'autre. Le restaurant universitaire se vidais et retrouvait peu à peu son calme, les cours de l'après-midi allaient reprendre d'une minute à l'autre. Maël se tourna et regarda l'heure, il me dit ensuite: « Tu n'as pas cour cette aprem ? » Non, j'avais la chance de n'avoir peu d'heure de cours (car je n'ai pris aucune option) alors j'avais assez souvent des courtes journée. Je lui dis d'un ton calme : « Non, j'ai finis ..». Je ne demanda pas si il en avait, je pensai qu'il s'en fichait un peu donc ma question serai idiote. Je regarda ensuite un instant par la fenêtre. Il faisait beau temps dehors, c'était fréquent à Miami et a vrai dire agréable. il eu un cour moment de silence avant que ne reprenne: « Parle moi un peu de toi .. j'ai envie d'en savoir plus. » Je lui souris, mais celui-ci avait soudain l'air un peu gêné. Hors j'avais réellement envie de le connaitre un peu plus pour pouvoir me faire ma propre idée sur lui.


HS: désolé pour cette fois, c'est cours :S je me rattraperai promis !