La cloche sonne, début de la journée. Tous les élèves sont dans le hall aux casiers ou entre eux, ils discutent du film qu'ils ont vu la veille ou bien de la sortie qu'ils comptaient faire. On peut trouver plusieurs éléments perturbateurs qui attendent à la scolarité leur tour pour voir le principal. A force, ça ne leur fait plus rien malheureusement. D'autre déposent un travail en retard dans la salle des professeurs. La majorité de ceux qui ne sèchent pas entrent en cours pour passer une heure de supplice à écouter un professeur parler. Il y a aussi la queue à l'infirmerie. Entre les vrais malades et les flemmards, l'infirmière scolaire a de quoi faire. Enfin, tout en haut, à l'abri de tous les regards, certains fument la cigarette du matin sans pour autant prévoir d'aller en cour.

De la fumée sort des toilettes. Encore des fumeurs d’intercours. La patience ne fait pas vraiment partie du vocabulaire des élèves. Attendre le soir pour copuler ils ne connaissent pas non plus puisqu’ils occupent souvent le sous-sol dans le but de batifoler. Quand ils se font avoir, on les retrouve en salle de retenues. Bien sûr, il a d’autres raisons qui les emmènent là-bas, ce n’est pas ça qui manque d’ailleurs. Juste à côté de cette salle, les professeurs continuent de faire cours à ces têtes brûlées.

Rares sont ceux qui passent du temps à la bibliothèque. Les jours où vous trouverez plus de dix élèves là-bas c'est que le déluge se prépare. Un lieu de rendez-vous important pour les amoureux : le rayon paléontologie. Allez savoir pourquoi un tel endroit existe mais, il reste super pour les ébats sexuels. Pas très loin, se trouve la salle informatique. La salle pour les geeks comme disent les élèves. Cette salle est principalement utilisée pour checker son facebook, en tout cas, pas pour travailler. Les anciennes salles de classe, celles qui n'ont pas encore eu de financements pour une rénovation, sont aussi dans ce bâtiment. En fait, c'est le plus vieil endroit ici. L'auditorium et le foyer sont dans le même état que les classes. Mais ce n'est pas l'état avancé de dégradation du lieu d'amusement qui empêche les élèves d'y passer du temps. Enfin, les salles les moins fréquentées, les salles d'études. Certains élèves sérieux y vont mais ça reste peu quand on compare au nombre des étudiants.

Pour canaliser le trop plein d'énergie qu'on les élèves, ils se sont mis au sport. C'est d'ailleurs pourquoi on a attribué beaucoup d'argent au complexe sportif. Pendant que certains jouent au foot, été comme hiver, d'autres courent autour du terrain. Dans le gymnase on retrouve les différentes équipes comme le volleyball, le basket et j'en passe. La piscine est également occupée à toutes périodes. Elle est chauffée quand la température tombe ce qui plait beaucoup aux inscrits. Car oui, il faut s'inscrire pour aller là-bas. Personne ne sait pourquoi et tout le monde fraude. Pour travailler son corps on peut aussi faire du fitness ou bien mettre de la musique et se défouler dessus. Ça ne fait jamais de mal. Une fois que l'entrainement est terminé, les douches et les vestiaires sont là pour se débarrasser de l'odeur. Qui sait, peut-être se trouve un futur champion olympique entre ces murs.

Le parking n’est pas grand et ne regroupe pas beaucoup de voitures. C’est principalement celles des professeurs même si certains élèves viennent avec leurs choses sur deux ou quatre roues. Un parc se trouve juste à côté. Les bancs sont tagués de messages plus inutiles les uns que les autres. Dessus on retrouve principalement les sécheurs et les zoneurs. Pour aller au restaurant de l’université, il suffit d’aller à quelques mètres sur la gauche. Rien de très glorieux comme bâtiment et la nourriture y est presque incomestible. Enfin, un peu plus loin, à l’écart du reste, les résidences trônent. Les étudiants y vivent la semaine pour certains et rentrent chez eux le week-end. Une occasion de sortir toute la nuit malgré l’interdiction.