La plage. Etendu de sable au bord de l’eau qui attire des touristes par centaines. La plupart viennent pour se baigner ou dorer au soleil. D’autres comme moi viennent uniquement pour draguer un peu. J’avais demandé à quelqu’un de prendre le relais au bar pour pouvoir bénéficier d’un peu de repos, un jour ce n’était pas la mer à boire. J’étais donc venu tous seul pour passer une bonne journée laissant ma colocataire toute seule. J’aurais pu lui proposer de m’accompagner mais ça aurait été un calvaire pour draguer. Comment attirer quand on est déjà accompagné d’une charmante jeune femme. Venant léger je ne m’étais pas encombré outre mesure. Pourquoi prendre un parasol, ca empêche de bronzer et c’est tout sauf sexy.

Zigzagant entre les gens je me frayais un passage jusqu’au bord de l’eau. Le vent était chaud et la mer calme. Un jour parfait pour une journée à la plage ce qui expliquait que l’espace était noir de monde. Non loin de là se trouvait une jeune femme tout à fait à mon gout. Puisqu’elle n’avait pas l’air d’être accompagnée je m’assis à ses côtés. J’étais torse nu et d’après certains et certaines, mon torse était un de mes atouts majeurs, pour ne pas en citer un autre. « - Je peux t’offrir un verre ma belle ? » Retournant son attention vers moi elle me détailla des pieds à la tête avant de répliquer sur un ton mielleux. « - Tu veux pas plutôt aller chez toi ? » Je dois bien avouer que j’étais on ne peut plus surpris, j’avais envie de rester un peu ici avant de pouvoir conclure mais une telle demande ne se refuse jamais. Règle numéro 1 ne jamais refuser une belle occasion. Je lui offris donc un bon sourire. « - Avec plaisir. » Elle ne me laissa même pas le temps de me relever qu’elle me devança en me lâchant. « - Alors bon retour. » Elle se releva et partit en souriant, toute fier d’elle.

Apparemment ce n’était pas mon jour aujourd’hui. Elle devait être déjà avec quelqu’un ou n’avait vraiment aucun gout, qui peut refuser une belle gueule comme la mienne ? Tant pis pour elle. Je n’allais pas me décourager pour autant et j’allais surement avoir un peu plus de chance avec les mecs. Du moins si j’en trouvais un potable parce qu’en arrivant j’avais beau avoir regardé dans tous les coins et recoins, je n’en avais trouvé aucun. Finalement je voyais qu’il était bien plus simple d’emballer au bar que sur la plage. Tenant ce bar en question j’avais toujours une approche direct avec tous les clients ce qui était très bénéfique pour moi. Et le patron n’y voyait aucun inconvénient alors c’était parfait.

Je venais de me faire planter comme un crétin et je dois dire que ça m’enchantait guère, j’en été même vexé. J’allais me contenter de chercher quelqu’un d’autre quand j’entendis quelqu’un rire aux éclats tout prêts de moi. Enlevant mes lunettes de soleil je tournais la tête dans tous les sens afin de voir de qui il s’agissait. C’est là que je vis ma colocataire, qui devait avoir vu toute la scène en train de se moquer de moi ouvertement. Je savais à quel point elle aimait faire ça, elle ne loupait jamais une occasion. Je lui fis un grand sourire exagéré avant de faire un geste avec ma main pour lui faire signe de continuer de rire. « - Vasy moque toi bien de moi, comme si j’étais pas assez vexé comme ça. » Je restais assis en la regardant, j’avais souvent essayé de la draguer mais ça n’avait jamais fonctionné. A force j’avais fini par abandonner en me disant que je ne l’aurais jamais dans mon lit. Et maintenant c’était en quelque sorte une amie.

Vous savez, finalement j'aime assez Miami car c'est du soleil toute l'année contrairement à Paris où il pleut fréquemment. Je déteste la pluie voyez-vous ? La pluie, c'est déprimant. Alors que le soleil ça donne tout de suite envie de faire la fête, ça donne envie d'aller à la plage et personnellement ça me met de bonne humeur continuellement. Enfin tout cela pour vous dire qu'en ce moment même je suis entrain de bronzer sur l'une des plages de la côte est de Miami et de me foutre de la gueule de mon colocataire...

Le sable chaud, les garçons, les vagues... Ca me fait rêver, on se croirait presque dans un film ! La plage est vraiment un endroit que j'apprécie malgré que je ne bronze pas énormément (je me vois mal bronzée et rousse !) à la plage. Néanmoins, j'ai pris des couleurs par rapport à Paris : j'était beaucoup plus blanche de peau avant. Mes amis parisiens aiment très peu la plage car ils n'aiment pas être en maillot de bain mais je peux vous avouez que moi je n'ai aucun complexes avec mon corps et donc j'ai une vingtaine de bikinis et trikinis.

Donc, c'est étendue dans un magnifique deux pièces sur une serviette de plage, mon sac de plage à mes côtés que j'entendis non loin de moi, la voix de mon colocotaire et ami, Adam. Ah ! Celui-là, c'est toute une histoire. Il tient un bar où je passe souvent mes soirées avec lui et certains amis et étant un grand dragueur il a, à plusieurs reprises, tenté de me draguer mais malheureusement pour lui c'est sans succès. En tout cas, je releva vivement la tête et posa mon regard un peu partout jusqu'à ce que je l'apperçois enfin. Il était torse nu (son atout majeur pour draguer !), allongé au près d'une jolie fille qui lui plaisait. Amusée par la scène qui se déroulait sous mes yeux, je remarqua par la tête de la fille que mon cher Adam aller se faire rejetter. Et je laissa échaper un rire lorsque la fille partit sous son nez, ça lui apprendra de vouloir sauter sur tout ce qui bouge, une petite gifle de temps en temps ne fait pas de mal. Il était vêxé cela se lisait sur son visage et mon rire ne faisait que plus le frustré. Il est un livre ouvert... « - Vas-y moque toi bien de moi, comme si j’étais pas assez vexé comme ça. » me lanca-t-il à la figure vêxé et outré de s'être fait rejetter, lui qui n'a pas l'habitude. Sa phrase me fit de plus en plus rire. Le pauvre, je lui souria en passant une main dans mes long cheveux roux et en mettant mes lunettes de soleil. « - Je suis tout à fait désolée mon cher mais voir en direct que tu te fais rejetter est plutôt comique, dois-je avouer. » prononçais-je avec mon petit accent parisien qui fait rire certains et qui fait craquer d'autres. « - J'espère que tu me pardonnes quand même ! ». Puis finalement je me fis rapidement une longue natte égyptienne qui me retomba sur l'épaule et je me leva pour aller lui faire un bisous sur la joue car je l'aime mon colocataire, j'aime me moquer de lui comme il se moque de moi, parfois.