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 I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.

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M. Lhoà Bartholomew

M. Lhoà Bartholomew

Messages : 79
Date d'arrivée à Trinity : 27/02/2012



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MessageSujet: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyLun 27 Fév - 22:10




Moi c'est Lhoà Mily Bartholomew, je suis né(e) le 14 Août 1994 à Malibu -Calirfornie-, j'ai donc 17 ans. Dans la vie je suis en Terminal et serveuse dans un Bar/snack Côté coeur, on peut dire que je suis EN COUPLE (mais compliqué) et intéressé(e) par les HOMMES. Et pour finir, je fais parti des red bull donne des ailes.
.

questionnaire
répondez ici aux questions ci-dessous.
✏️ quatre qualités et quatre défauts qui te qualifient le mieux ? Franche - Attentionnée - Gentille - Généreuse - Impulsive - têtue - Pessimiste - Râleuse.
✏️ depuis combien de temps vis-tu à Miami ? Presque 2 ans.
✏️ la vie, tu la vois en quelle couleur ? Un jour noir, un jour bleu, un jour noir, un jour bleu. La vie en rose n'est pas pour moi...
✏️ comment tu trouves Trinity ? J'y suis pas encore... mais je sais pas, j'ai toujours rêver de Berkeley moi... Mais a mon avis mes parents vont me faire aller dans celle là.... On voit ça l'année prochaine ? .
✏️ t'en penses quoi des études ? Bof, je m'en fou un peu à vrai dire ... Je sais qu'avec le talent que j'ai niveau dessin je pourrais trouver un petit quelque chose... Je m'en fous de l'argent tant que je fais ma passion.
✏️ t'as des passions dans la vie ? Le dessin, je pourrais dessiner pendant des heures, la musique aussi, l'art et mon refuge, mon éternel amour, la seule chose qui arrive à soulager ma douleur, mes peines. Je retranscris tout en forme de BD.
✏️ une anecdote à nous raconter ? Y'a six mois je me suis fait tatouer un pentagramme satanique sur la hanche... Mes parents n'étaient pas au courant... Surprise quand ils sont arrivés à l'improviste à la maison et que j'étais en maillot de bains.... Mon père a prier le Dieu pour que Satan sorte de mon corps, et ma mère m'a jeté du sel dessus ... .
✏️ un signe particulier ? Un tatouage "Monika" sur son poignet gauche. Plus un Pentagramme Satanique un serpent se mordant la queue avec l'étoile Païenne féminine et la chèvre au milieu ICI sur le coté de la hanche gauche.
✏️ qu'est-ce que tu adores, et qu'est-ce que tu détestes ? J'adore la musique, l'art, le dessin, danser pendant des heures, rester seule et dessiner sur le mur en ardoise de ma chambre... Cuisiner et manger jusqu'à saturation... M'occuper de ma petite soeur Cléa et de mon petit frère Nino.
je déteste les faux culs, ce qui regardent ailleurs que chez eux, et qui jugent trop vite... Je déteste ceux qui me parle de mon passé, de ma soeur morte..
.
✏️ t'as des phobies, des manies, des tics ? J'ai la phobie des Piqures... Je ne peux plus en voir une ou en recevoir une sans paniquer, hurler, faire une crise d'hystérie... Niveau manies et toc, je claque souvent ma langue contre mon palet, passe ma langue sur mes lèvres, ma main dans mes cheveux. Je fronce souvent des sourcils aussi... Quand je suis énervée je fais le ménage de fond en comble... Limite a la brosse a dent... tout doit briller ... Quand je suis triste je dessine, quand je suis contrariée, je mange a saturation.....
toi & toi seul

Je m'appelle Baylee, j'ai 22 ans, vous pouvez me trouver en France dans le sud. J'ai choisi de prendre comme avatar Candice Swanepoel et j'ai connu le forum grâce à J. Nolan Edgecombe Very Happy. Mais surtout vous pourrez me trouver 7/7 jours sur le forum. Et je souhaiterais dire une dernière chose : J'ai la dalle è_é



Dernière édition par M. Lhoà Bartholomew le Mer 29 Fév - 14:45, édité 6 fois
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M. Lhoà Bartholomew

M. Lhoà Bartholomew

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Date d'arrivée à Trinity : 27/02/2012



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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyLun 27 Fév - 22:10


it's my life ...

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CARACTÈRE

Je suis loin d'être une fille facile à aimer ou du genre à être sociable et a m'incruster un peu partout, dans le genre pompom girl du lycée bien vu bien connu, non au contraire, je suis tout le contraire... Déjà de par mes parents connus dans le monde du cinéma il est vrai que c'est assez contraignant... Avant à Los Angeles c'était une habitude personne ne parlait de moi aujourd'hui, venir vivre ici... Surtout en apprenant les histoires de ma famille c'est dur.. Je suis du genre introvertie... Je me mélange pas aux gens, je suis seule, je le reste et je m'en porte bien... Je vis ma vie, je suis comme je suis et j'assume. On me critique ? Je passe la tête haute et ne m'en soucie pas, l'indifférence et le meilleur des mépris... J'ai tendance, quand j'aime une personne à être très attentionnée, gentille, douce et surtout à l'écoute, je suis pas non plus sans coeur... Bosser en tant que serveuse dans un bar / Restaurant c'est plutôt cool pour moi. Ecouter les gens, les conseiller leur dire certaines choses, j'aime bien malgré ma façon d'être introvertie de les aider... Je ne suis pas méchante... Mais quand on s'en prend à moi je peux vite péter un plomb, je suis quand même déterminée et fonceuse comme nana... Si on me cherche de trop je suis très voir trop impulsive pour l'ouvrir et vraiment m'énerver... Ma franchise peut me jouer des tours mais j'assume tout ce que je dis...

Je suis tout aussi folle que délurée quand je me m'y met... Je peux partir dans des délires incongru, rire, faire des trucs totalement fous, essayer de me changer les idées... J'aime m'évader dans la peinture et le dessin, c'est surtout pour ça que tout un pan de mon mur dans ma chambre et en ardoise... Dessiner suivant mon humeur, effacer le lendemain, tourner une page et en commencer une autre... je m'évade souvent dans mes bd, dans les livres, Je suis un peu rêveuse je l'accorde mais quand on n'a que dix sept ans, on ne peut pas réellement être dans la vraie vie, même si je dois m'occuper de mes deux frères et soeurs...


₪ Attentive ₪ gentille ₪ responsable ₪ franche ₪ fonceuse ₪ sensible ₪ impulsive.

HISTOIRE


La vie ne tient qu’à un fil. Voilà ce que c’était que la vie, on ne peut pas dire qu’elle soit éternelle, non bien au contraire… On n’était que de passage sur cette planète appelée terre. On nait, on grandit, on vie, et on meurt… Et si on n’a pas de chance, on meurt avant l’heure, comme pas mal de personnes malheureusement…. Est-ce ça notre destin ? Est-ce que notre vie est toute tracée avant que l’on nait ? Je n’ai jamais cru au destin, encore moins aux religions, quelques qu’elles soient… ça n’a jamais été dans ma vie, et ça ne le sera jamais. La vie est faite d’embuche, elle est faite de façon à nous montrer le droit chemin, à nous faire comprendre que nous ne devions pas faire les idiots ou dieu sait quoi. Toujours aller de l’avant, c’était ça ma devise, avancer pour tourner la page, mais quand on y arrive pas ? Quand on se retrouve dans une impasse, comment faire ? Quand le cœur ne suit pas les raisonnements envoyés… On n’a la vie que l’on s’est faite, ni plus ni moins. A nous de savoir être bon et pas mauvais, à nous de faire les bons choix quand ils s’offrent à nous, à nous de prendre les bonnes décisions et à ne pas tout faire foirer, à nous de tout faire pour que notre vie soit des plus harmonieuse et parfaite. Certains ont de la chance, d’autre n’en n’ont pas… Est-ce que moi j’en avais ? Je ne saurais le dire… Aujourd’hui je dirais non, demain je dirais oui, dans deux heures je dirais non, en fait, ma vie était en constance évolution, changement et j’en passe, alors comment définir réellement si j’en avais ? De toute façon des que l’on a de la chance il faut bien quelque chose de négatif à côté, nous ne pouvons pas avoir une vie toute belle toute rose, tout le temps, ça c’était littéralement impossible, à mes yeux. Mais que faire quand on perd une personne importante ? que faire quand on est face à la mort ? On ne sait pas quoi faire, on se renferme sur soi-même, on essaie d’avancer d’être présent pour les autres à notre façon, on se dit que c’est qu’un moment de notre vie, mais a la vérité, on ne tourne jamais la page, cette mort reste ancré au plus profond de vous, elle vous hante, elle vous poignarde, vous lacère, vous déchiquette, elle vous met en mille morceau et vous fait clairement comprendre qu’elle sera toujours là pour vous pourrir la vie à la moindre occasion. Elle submerge en vous tel un océan en pleine tempête, tel un tremblement, de terre, tsunami, volcan en plein éruption, bref, les souvenirs tels que la mort d’un proche ne vous quitte jamais, ils vous sombrent dans une dépression, dans un mal être constant, dans le néant… Et lorsque vous semblez vous en sortir, quelque chose vous tombe dessus, au début l’on croit à une dose intense de plaisir, de bonheur à l’état pur, puis on s’aperçoit que si l’on veut ce bonheur, il faut tout simplement souffrir, constamment, souffrir non-stop, souffrir pour avoir ce bonheur… Que dire d’autre a part oui ? Car dans le fond, on a tellement touché le fond, qu’on se dit que souffrir autant pour avoir droit à ce bonheur-là, ne peut être que bénéfique pour nous… La vie c’est ça… On n’a pas de bonheur sans sa part de souffrance, on n’est pas heureux si l’on ne souffre pas avant. Sinon que serait le bonheur si l’on ne souffrait pas ? Ma vie c’est celle-là… Souffrir pour être heureuse le temps de quelques heures… Parfois quelques jours… C’est ma vie…


« Coupez ! Coupez tout c’est à chier ! » Hurla le professeur en descendant alors les marches de l’amphithéâtre. Les élèves eux cessèrent de jouer se figeant en soupirant longuement. Certains se regardaient, se demandant qui avait foiré la scène, d’autre eux, lancés des regards narquois du style, tout est de ta faute… L’entente et la cohésion n’était vraiment pas de rigueur dans ce groupe d’étudiant malheureusement. « Mikhaeleï ! Pourquoi tu changes le texte ? Et toi Désirée pourquoi tu lui coupe la parole ? Bon sang, arrêtez de faire la scène a votre sauce ! Vous n’êtes que des putains d’étudiant qui pour l’instant ne seront jamais acteur, scénariste ou autres ! Alors faites-moi la scène correctement ! MERDE ! Quand vous serez de grand artiste vous pourrez l’ouvrir ! Mais là fermez-là ! » Les deux jeunes concernés se regardèrent, l’un de façon mauvaise reprochant a la jeune femme de lui avoir donné cette idée, et l’autre de façon amusée. « Oh allez Mikha… Ne fais pas ton rabat joie ! Tu ne disais pas non hier quand je t’ai suggéré l’idée… » « On était au lit Désirée… Si je disais oui c’était pour tout autre chose… Tu ne m’as guerre laissé le choix… » Riant faiblement la jeune femme lui fit un léger clin d’œil quelque peu coquin. « On remet ça ce soir mon ange ? On doit réviser la scène de toute façon, tant qu’à faire, autant se permettre un petit extras non ? » Regardant les autres quitter le lieu de tournage pour aller dans les loges, Mikhaeleï fit de même lui tournant alors le dos. « Je ne suis pas ton objet sexuel Désirée… Trouve-toi un autre pantin pour assouvir tes pulsions sexuelles de nymphomane ! » Se figeant la jeune fille, fronça les sourcils en soupirant longuement. Que faire ? Que répondre ? Elle n’avait pas envie de faire une scène devant tout le monde… Mikha était un garçon spécial, mais il faut dire qu’elle l’était tout autant… Pourquoi faire semblant qu’il n’était rien d’autre qu’un plan cul ? Pourquoi lui cacher ses sentiments ? Désirée n’en savait rien, elle avait peur de le perdre tout simplement. Partant a son tour de son côté, les deux jeunes gens ne se virent pas de la journée. Se ne fut qu’à la tombée de la nuit que Désirée choisi alors de rejoindre Mikha dans son appartement. Frappant de façon franche à la porte, elle attendit que celui-ci lui ouvre. La porte s’ouvrant allant pour se refermer, elle la bloqua rapidement pour passer dedans, sa minceur lui permettant de ne pas avoir a ouvrir grand la porte. « Daisy… Dégage ! Je révise mes partiels, tu sais les écrits que l’on a dans une semaine pour la fin de l’année… » Jetant sa veste sur le bureau, elle se laissa tomber sur le lit en soupirant longuement. « Oui je sais, pas besoin de réviser pour ma part… On a vraiment pas les mêmes valeurs toi et moi… » « Et voilà tu recommences… Pourquoi tu es aussi méchante ? Y’a que quand t’as envie de baiser que t’es toute gentille… Espèce de garce, achète toi un putain de god et fou moi la paix ! J’aimerai me trouver une copine, tu sais, une femme douce, élégante, belle, attentionnée qui m’offre son cœur en échange du mien… Une femme… Pas comme toi quoi… » « Bah merci dis que je suis moche… En attendant t’as pas de souci pour bander et me faire l’amour… » « Oh mais je n’ai pas dit que tu étais moche poupée ! Je parlais de ton cœur ! Tu n’en as pas… T’es une manipulatrice qui ne profite des gens que quand ils peuvent te servir ! En l’occurrence moi je te sers d’objet sexuel ! Des que t’as tes hormones en feu tu viens me sauter… Et moi qui pensais que les hommes étaient les pires… » Levant les yeux au ciel, Désirée regarda longuement Mikhaeleï l’homme qu’elle aimait depuis un an, l’homme qu’elle trouvait tout simplement parfait mais à qui elle n’arrivait pas à ce confier par peur de passer pour une idiote… « Mikha… Ne dis pas ça… » « Daisy tu sais très bien que j’ai raison, vire ton cul de nympho de mon lit et casse-toi je dois bucher… » « Je t’aime ! » « Pardon ? » « je t’aime Mikhaeleï ! Je t’aime depuis le début mais je n’osais pas te le dire… J’avais peur de te perdre et… et… » « Oh ferme là ! » Sans perdre une minute la plaquant bien sur le lit, le jeune homme se logea entre ses cuisses lui remontant alors sa robe pour la lui enlever. Bougeant franchement le bassin comme pour la rendre hystérique, il se déshabilla rapidement se retrouvant alors tous les deux totalement nus. Unissant leurs corps sans attendre se figeant dans un râle de plaisir, il la regarda en souriant en coin, déposant alors de doux baiser sur ses lèvres. « Je t’aime aussi Désirée… » murmura-t-il contre ses lèvres avant de lui faire l’amour longuement, tendrement, sauvagement, de façon débridé durant toute la nuit…

« Oh bordel de merde ! » Une voix féminine franche et claquante, retentit en plein tournage, coupant alors le film, les acteurs cessant de jouer se tournant vers la dite voix. « Coupez ! Quoi encore ? Ils respectent bien le scénario non ? » Lâcha Mikhaeleï se tournant vers sa femme Désirée. Ensemble depuis deux ans, mariés depuis un an, ils avaient eu leurs diplômes d’acteur, réalisateur et scénariste, des étudiants plus que brillant qui étaient en train de tourner leur tout premier film. « Oui… Oui… Mais…. » « Mais quoi ? » Lui coupa la parole Mikha, impatient de savoir ce que sa femme trouvait à redire sur la scène qu’ils étaient en train de tourner. Assis dans sa chaise longue, le script sur les genoux il tourna un vague regard vers sa femme avant de soupirer fronçant alors les sourcils. « La scène était parfaite ce n’est pas ça le souci… » Levant les yeux au ciel, se tournant bien vers elle, il se figea en voyant alors son pantalon totalement trempé, comme si elle s’était faite dessus. « Oh mon dieu ! T’as perdu les eaux ! » Lâcha-t-il brutalement en se relevant alors, courant vers elle pour l’aider a se relever. C’était bien là une surprise, en effet, elle n’était qu’à sept mois et demi, ils étaient loin d’attendre l’accouchement ! S’activant dans tout le studio, les gens aidaient les amoureux à porter alors Désirée à la voiture, le travail ayant commencé. Si de son côté la jeune femme souffrait le martyre pour accoucher de son côté Mikha lui conduisait de façon nerveuse et stressée. Il ne s’attendait pas du tout à devenir papa si vite… Certes il savait que ça devrait forcément venir mais pas maintenant, il lui resté encore un bon mois et il avait compté sur ce foutu mois pour s’en remettre et se dire quel genre de père il ferait pour cet enfant qui allait a présent sortir du ventre de sa femme. Conduisant bien trop rapidement klaxonnant a tout va en hurlant que sa femme était en train d’accoucher, il zigzaguait entre les voitures de Los Angeles se fichant de griller des feux rouges à tout va. « Monsieur Bartholomew ce n’est pas prudent, ralentissez ! Pensez à votre femme et votre enfant ! » Lâcha une actrice qui les accompagnait pour aider sa femme a accoucher ou du moins à passer sa douleur et essayer de ne pas tout détruire sous des coups de poings et pieds partout. Serrant les dents le jeune homme appuya sur l’accélérateur ne voulant pas que sa femme accouche dans une voiture à peine potable. Tournant rapidement dans l’allée pour filer vers l’hôpital un bruit strident se fit entendre, la voiture se stoppant nette pour se faire trainer longuement par un camion. Des cris se firent d’abord entendre puis plus rien seul le bruit de la taule froissée et de la voiture se retournant sur le toit sous la puissance du camion se faisait entendre.
« Monsieur Bartholomew ? Vous m’entendez ? Occupez-vous de la brune ! Vite ! » Tournant vaguement la tête ses yeux s’entrouvrant faiblement essayant de comprendre ce qu’il lui arrivait, Mikha comprit qu’il avait merdé quelque part… Il avait causé un accident. « Monsieur, vous m’entendez ? Nous sommes devant l’hôpital… Un camion vous est rentré dedans, votre femme se porte plutôt bien et votre fille aussi. » Sa fille ? Il avait donc une fille, et il savait que si c’était une fille elle s’appellerait donc Monika. Il était fier d’avoir une petite fille, il savait qu’il serait déjà un papa gâteux… Restant un moment en compagnie des médecins, se faisant alors soigner, ce ne fut que tard dans la soirée qu’il put rejoindre sa femme dans la chambre, celle-ci ayant un bras plâtré. « Ma chérie, elle est où ? » Furent les premières paroles de Mikhaeleï. « Tu vas bien ? Ton bras ? Et la fille qui était avec nous ? » Lâcha Désirée en lui lançant un regard franchement noir. Levant les yeux au ciel, il se dirigea vers le petit lit de sa fille ou plutôt la couveuse, passant alors sa main dans l’espace fait pour, touchant alors lentement la main de sa fille. « Notre fille est beaucoup plus importante… » « Elle est morte… Cette fille est morte en voulant m’aider espèce d’abruti ! Et tu l’as tué ! » Se figeant, en lui lançant un regard agacée il fronça les sourcils en soupirant longuement. « J’ai peut être conduit vite et mal, mais c’était le camion en tort ! Alors au lieu de rejeter la faute sur moi ferme là et réfléchit à un prochain scénario ! » Surprise d’une telle réaction, le regardant alors partir en claquant la porte, Désirée, ne reconnaissait en rien son mari. Autant dire que pour un jour qui aurait dû être gravé dans leur mémoire, se fut plutôt un jour affreux.

« Maman, maman, maaaaaaaaaaaaman ! » hurla la petite fille aux cheveux blond boucles d’une paleur inhumaine, ses yeux bleus ressortant plus que jamais. Elle voyait sa mère pour la première fois depuis plus de trois mois. Monika, vivait avec des nourrices à tout va et devait alors se passer de parent. Un père réalisateur, une mère actrice et scénariste, tous deux en pleine gloire ils ne cessaient de travailler et n’avait en aucun cas le temps de s’occuper de leur fille. Six ans que cela durait… Six longues années, mais aujourd’hui enfin, ils prenaient des vacances. Pourquoi ? Tout simplement parce que Désirée était enceinte d’une petite fille. Et elle devait bientôt accoucher. « Chut ma puce, maman est fatiguée, elle a fait un long voyage en avion et a besoin de dormir un peu… » Monika du haut de ses six ans, habillée d’une petite robe bleu nuit fluette regardait sa mère assise sur une chaise plissant alors les lèvres en soupirant longuement. « Et papa ? Il est ou papa ? » « J’en sais rien, fou moi la paix s’il te plait Monika… va jouer avec tes Barbies ! » Vexée la petite fille baissa la tête et fit demi-tour allant alors dans sa chambre. Elle n’avait pas vu ses parents depuis trois mois et voilà l’accueil qu’on lui faisait. Elle qui se faisait une joie de voir ses parents, elle savait que ce n’était qu’un début d’une longue vie sans eux. Toujours à droite et a gauche, des parents souvent absent, invités a des cérémonies a faire des films a faire tant de choses et sans elle… Elle en souffrait atrocement. Elle savait que c’était sa vie et qu’elle ne pouvait pas faire autrement, mais elle, elle voulait un papa, elle voulait une maman elle voulait partager des moments avec eux, comme les enfants de son école qui lui racontait leurs journées avec leurs parents… Elle, elle n’avait pas le droit à tout cela et ça lui manquait. Passant la journée dans sa chambre a jouer avec ces jouets, elle ne se doutait pas un seul instant que sa mère était partie. En même temps comment pourrait-elle s’en rendre compte en étant enfermée dans sa chambre ? On se le demande… elle était tellement habituée a vivre sans sa mère…Mais pourquoi sa mère n’était plus là ? Tout simplement parce qu’elle devait accoucher et que le travail avait commencé. Elle allait avoir une petite sœur. Elle était vraiment heureuse, fini les après-midis à s’ennuyer toute seule, elle aurait une sœur à pouponner elle se sentirait vraiment moins seule. Trois jours plus tard, alors qu’elle mangeait tranquillement son repas du soir avec sa nourrice, elle vit alors ses parents portant un couffin avec bien entendu un enfant dedans, une petite fille. Le posant sur la table, Monika ne bougea pas regardant alors ses parents. « Tu as une petite sœur Monika. Lhoà. Tu ne veux pas la voir ? » Relevant bien la tête en tournant un regard vers sa petite sœur se redressant alors sur sa chaise pour voir la bébé. Sans rien dire se mettant debout sur sa chaise, elle plongea sa main dans le couffin pour toucher la joue de sa sœur. La caressant faiblement, un sourire se logea alors sur son visage, heureuse d’avoir sa petite sœur près d’elle.

Si ma vie était parfaite ? Je n’en sais strictement rien, il faut dire que quand on est qu’une enfant comme moi, on ne sait jamais ce qu’il peut advenir du futur. On vit au jour le jour on ne cherche pas à comprendre tout simplement. On se dit que de toute façon, la vie est la même pour tout le monde. On ne comprend pas, on n’est pas aptes à comprendre, et ça on le comprend avec aisance une fois que l’on grandit. Mes parents sont très aimant vis-à-vis de moi, ou bien même de ma sœur ainé. Monika est surement une très bonne sœur, mais étant bien plus grande que moi, à vrai dire nous avons huit ans d’écart, alors autant dire que nous n’avons pas les même centre d’intérêt, loin de là même. Elle a beau s’amuser de temps en temps avec moi, elle se lasse vite, elle me traite d’incapable, perd patience et s’en va. Je l’a laisse faire parce que je sais que je ne suis pas dans son monde. Puis elle est plus grande, elle a besoin de nos parents. Parents qui ne sont strictement pas présent. Ou très peu de par leur métier. Si on les voit c’est parce qu’on est sur un lieu de tournage, dans une cabine du studio avec des jouets et nous avons interdiction de bouger. Voilà notre quotidien. Pour ma part, mes seuls jouets sont une feuille de papier ou plutôt plusieurs, et des feutres et crayon. Ma sœur elle, préfère amplement sa dinette, ou bien même avoir une Barbie. Elle a des sortes de caprice assez intense. Maman dit qu’elle se rebelle avant l’âge qu’il faut. Moi je ne comprends rien. Je ne m’occupe pas des disputes, je ne préfère pas, ce n’est pas de mon domaine. Je n’ai que trois ans alors autant dire, que mon monde à moi était fait d’étoiles, de soleil, de papillons et de fées. Je rêvais d’un monde ou Peter Pan viendrait m’enlever à la place de Windy ! Chaque journée qui passe, je passe mon temps à dessiner, a gribouiller tout ce que je peux sans que l’on me dise quoi que ce soit. Je mélange les couleurs, je distribue des dessins un peu à tout le monde, tout le monde m’aime d’ailleurs pour cela. Les dessins de la petite Lhoà. Ce qui créer une sorte de jalousie vis-à-vis de ma sœur qui elle, ne sait même pas dessiner, puisque ses dessins sont tout aussi nul que les miens qui n’ait que trois ans. Mes parents ne cessent pas de le lui dire. Puis alors que je n’ai que quatre ans, contre toute attente, mes parents nous annonce un autre enfant. Un garçon. Il arrive d’ailleurs très vite. Nino, voilà comment mes parents ont décidé de l’appeler, aussi brun que ma mère, contrairement à moi qui suit totalement blonde. Il a les yeux bleus comme moi c’est déjà un bon début dans le fond. Même si maman et papa ne sont pas là, on s’occupe de Nino, et Monika, elle de son côté sort de plus en plus, elle grandit, elle a besoin de sortir de vivre sa vie et je me retrouvais seule avec mon frère et les nombreuses personnes qui s’occupaient de nous. Pour ma part j’étais très proche de mon frère, à tel point que je dormais souvent avec lui. Je jouais plus aux petites voitures qu’à la poupée, j’avais les mains dans la boue et pas dans une dinette pour jeune fille. N’est-ce pas normal pour une grande sœur que de s’occuper de son petit frère ? Il me semblait que oui. Mais ça c’était des moments de purs bonheurs, des moments lointains, qui ne risquaient malheureusement plus d’arriver.

Un bruit sourd se fit entendre dans la pièce à côté de ma chambre. Fronçant les sourcils, je guettais un autre bruit mais rien. Surement un objet tombé par Monika. Je ne bouge pas et reste sur le lit a colorié mon cahier. Aujourd’hui pas cours, comme le reste de la semaine, c’était les vacances scolaire, alors on en profitait. De plus c’était l’été alors autant dire que nous ne faisions pas grand-chose. J’alternais entre le dessin, les révisions d’été sur ce foutue petit cahier qui me maintenait à un niveau on ne peut plus correcte. C’était là les règles de nos très chers parents. Même si on ne les voyait pas souvent, ils savaient nous éduquer et nous donner des valeurs. Un autre bruit se fit entendre dans la chambre de ma sœur. Fronçant les sourcils, je me redressais quelque peu pour sortir de sur mon lit. Enfilant mes chaussures, je marchais sans un bruit dans la pièce pour aller ouvrir la porte et filer dans le couloir. Le silence complet. Trouvant cela assez bizarre, je regardais un coup à droite, un coup à gauche, avant d’avancer lentement vers les chambres de ma grande sœur. Frappant pour savoir si j’avais le droit de rentrer, je posais mon oreille sur la porte essayant d’entendre le moindre petit bruit. Entendant à nouveau un bruit assez sourd, je pris la poignée et poussa alors la porte avec peur. Comme si je savais d’avance que quelque chose allait se produire… La chambre était totalement noire, les volets fermés, la lumière éteinte, cherchant l’interrupteur, je l’actionnais avant de trouver ma sœur allongée à même le sol et frapper de temps à autre sur le mur le regard totalement dans le vide. Hésitant un moment, je franchis le cap et m’approcha d’elle, m’agenouillant à ses côtés, je l’a fixais longuement en penchant ma tête sur le côté. « Monika ? Ça va ? » demandai-je d’une petite voix, vraiment petite du haut de mes sept ans. « Lhoà… Hey, y’a des papillons autour de toi, oh que tu es belle… » Ne comprenant pas, je me relevais en regardant tout autour de moi. Il n’y avait rien, aucun papillon, qu’est-ce qu’elle racontait ? Allant à la fenêtre, je l’ouvris pour pousser les volets. La lumière du jour me fit presque mal aux yeux. L’entendent gémir et hurler, je me retournais pour aller à nouveau vers elle. Elle se cachait les yeux, on aurait presque dit qu’elle avait mal et je ne comprenais pas vraiment pourquoi. J’essayais de la toucher de la bousculer comme pour avoir son attention. Puis elle se mit à rire, pleurer, puis rire… Je ne comprenais plus rien, j’étais littéralement perdue et ça me faisait vraiment bizarre de la voir dans cet état-là. Entendant des pas derrière moi, je vis la gouvernante regarder ma sœur avec effroi avant de venir à ses côtés et lui tapoter le visage en lui ouvrant les yeux. L’entendant l’autre gouvernante, parce que oui, mes parents ne faisaient pas tout à moitié, elle me poussa, les laissant parler, je ne compris que quelques mots. La portant pour l’amener à la salle de bains, je suivis le mouvements les voyant la mettre dans la baignoire toutes habillée pour l’asperger d’eau… froide ? Ma sœur hurlait, elle hurlait, ça devait vraiment être froid la pauvre… Mordant mes lèvres je vis l’une des gouvernantes me pousser hors de la pièce et me demander d’aller jouer ailleurs. Ce que je compris, c’est que ma sœur se droguait. Qu’était-ce que la drogue ?

« Dit Lhoà, vas-y Nino, tu peux le faire… » soufflai-je doucement en regardant mon petit frère. Il avait deux ans, il savait déjà dire maman et papa et plein d’autres mots, alors pourquoi pas mon prénom ? Moi je voulais qu’il sache dire mon prénom, c’était vital, je le voulais… « blllllooo » « Non pas de b devant… looooo dit loo… » soufflai-je doucement en le regardant longuement un sourire au coin de lèvres. « lolololololo… » « Bravo ! »[/color] Je fis genre d’applaudir toute contente devant lui, celui-ci m’imitant alors. Réellement contente, je me levais pour le prendre alors dans mes bras. Il était lourd pour mes petits bras mais j’arrivais parfaitement à gérer. L’amenant dans la cuisine, je le posais dans sa chaise avant de prendre des petits pots de compote lui ouvrant pour le faire alors manger. La gouvernante me regardant bien entendu faire, elle ne me laisserait jamais faire si elle n’était pas là et je le savais parfaitement. Entendant la porte d’entrée claquer, je sursautais en voyant ma sœur rentrer le teint d’une pâleur effroyable, marchant à peine droit. Cessant de donner à manger à mon frère, je tournais un faible regard vers la gouvernante avant de voir Monika arriver près de nous pour nous fourrager les cheveux. N’aimant pas cela, j’arrangeais rapidement mes cheveux en lui lançant un regard on ne peut plus agacé. « Comment vont mon frère et ma sœur ? » La regardant longuement, je pris instinctivement mon frère dans mes bras. « On va bien il mange, tu devrais aller dans ta chambre… » Dis-je doucement en croisant son regard haineux avant qu’elle ne parte en me poussant faiblement. Manquant de tomber, je l’a laissais faire sans rien dire entendant alors la gouvernante se disputer avec ma sœur. Ne préférant pas m’en mêler je m’occupais de Nino lui faisant finir la compote avant de lui essuyer le visage. C’était de plus en plus courant ce genre d’épisode, de voir ma sœur se droguer, de l’a voir revenir à la maison totalement défoncé, ne sachant pas ce qu’elle fait ou dit… La voir dans un autre état, et ce qui était dérangeant dans tout cela c’était bien le fait qu’elle se droguait sans que l’on sache pourquoi… Le manque affectif des parents ? Peut-être bien, le manque de présence pouvait être un facteur d’après nos gouvernantes…

Deux ans c’est plutôt long, deux ans écoulé depuis que ma sœur s’était plongée dans la drogue. Deux ans qu’elle ne décrochait pas et que mes parents ne faisaient en fait, pas grand-chose pour l’en sortir. Mon père lui était à fond dans son boulot et ma mère suivait la cadence. Ils pensaient que ce n’était que passager, qu’elle réaliserait que la drogue ne sert à rien… Pourtant s’y plonger si jeune démontre bien que quelque chose ne va pas non ? Pour ma part je m’inquiétais un peu, pas pour sa santé car je ne savais pas trop les conséquences que cela pouvait avoir sur elle, mais surtout car dans le fond j’avais perdu ma grande sœur. On ne parlait plus, on ne riait plus elle n’était plus la même, elle ne se souciait plus de moi… Du moins c’est bien ce que j’ai cru jusqu’à ce soir-là. J’étais tranquillement dans ma chambre en train de jouer comme à mon habitude lorsqu’elle entra sans même prendre le temps de frapper. S’installant à côté de moi elle me regarda, nerveusement en bougeant un peu trop. Manque de drogue ? Faut croire. « Ça te dit qu’on s’amuse comme avant ? » Fronçant les sourcils je lâchais ma poupée avant de me redresser pour m’assoir à côtés d’elle. « Oui ! » Sans même prendre le temps de me répondre elle me prit par le bras pour m’embarquer avec elle dans le dressing. Me jetant quelques fringues dessus, je compris qu’il fallait que je m’habille, chose que je fis assez rapidement. Une fois habillée, simplement d’un jean et d’un t-shirt elle m’embarqua par la fenêtre. Je ne devais pas faire de bruit et je n’en fis absolument pas d’ailleurs. Une fois dehors, elle me fit monter dans sa voiture avant de filer dieu sait où. La musique à fond dans la voiture, mes oreilles me faisaient un mal de chien. Je l’a laissais conduire ne disant pas un mot. Je me demandais bien ou elle pouvait m’amener, car au vu de l’heure et de la nuit… Je ne savais pas ce que j’allais pouvoir faire dehors. Se garant devant une maison, je pus voir des jeunes faire la fête. Elle m’amenait donc à une fête ? Sortant de la voiture, elle me prit par la main me présentant un peu à pas mal de monde. Ne sachant pas quoi faire, ni que dire, je restais près d’elle avant qu’elle ne me donne un verre. « Tiens bois, ne t’éloigne pas trop de moi ok ? » Me lâchant la main je l’a regardais danser avec un homme avant de m’éloigner pour chercher ou m’assoir buvant mon verre. Du jus d’orange. Du jus d’orange amélioré mais ça je ne le sentis pas tellement le cocktail était bien fait. M’installant sur un canapé, je regardais les gens s’embrasser faire les fous, danser, hurler crier, certains même pleurer. D’autre comatant sur le sol ou contre un mur. Je pouvais voir certains vomir. C’était une drôle de fêtes. Bien différente de celle que j’avais eue pour mes huit ans. Regardant un garçon s’assoir à mes côtés il m’ébouriffa les cheveux. Je le repoussais lentement en soupirant. « La môme t’es qui ? » « Lhoà… La sœur de Monika… » « Oh t’es sa sœur ? J’aurais dû m’en douter ! Blonde yeux bleus, teint pâle… » Haussant les épaules sans rien répondre je le laissais fouiller sa poche avant de me montrer plusieurs bonbon. « Choisis en un, un seul gourmande… » Regardant sa main, je pris le bleu et le mis dans ma bouche avant de le croquer et l’avaler le trouvant totalement dégoutant. Buvant une longue gorgée de jus d’orange pour faire passer le gout, je me sentis rapidement… Ailleurs. J’avais mal partout, j’avais chaud, terriblement chaud même. La sueur perlée sur mon visage. Je voyais trouble, je ne voyais pratiquement plus rien même. Le son me paraissait lointain. Je ne l’entendis même pas partir et me laisser seul sur ce canapé. Totalement shooté sous les effets de la drogue, je planais sans bouger, la douleur m’asseyant de part en part. La nausée montant en moi. J’essayais de me lever mais je n’en avais pas la force, j’avais comme l’impression d’être lourde, d’être un énorme poids. Cloué sur ce canapé, je restais donc là, fermant les yeux avant de me laisser tomber de façon à être allongée sur le côté. Ailleurs, dans un autre monde, je ne saurais dire combien de temps dura ce moment avant que ma sœur ne vienne me trouver. Réalisant à peine qu’elle était là, je n’eus même pas le courage de marcher. Me portant j’entendais vaguement ses paroles, et une fois bien redressais je lui vomissais dessus sans perdre une seconde. Le trajet du retour était silencieux, je dormais à moitié. Me forçant à monter ma fenêtre je m’écroulais sur mon lit couverte de vomi m’endormant alors à côté de ma sœur, ne me doutant pas une seule seconde que j’aurais pu mourir sous un trop plein de drogue.

« Maman ! Maman ! Tu es là ! » Entendant Nino hurler dans toute la maison, je jetais mes crayons sur le bureau avant de partir de ma chambre pour venir en courant auprès de ma mère. Lui sautant dessus me fichant que mon frère soit déjà dans ses bras, elle nous serre fort contre elle et nous embrasse à plusieurs reprises chacun notre tour. On était réellement content de la voir, il faut dire qu’on l’a voit tellement peu souvent… Et même si justement on l’a voit peu souvent, elle reste tout de même notre mère… Contrairement à notre père d’ailleurs, elle vient nous voir bien plus souvent c’était déjà un bon début dans le fond. Nous lâchant, elle nous regarda un à un avant de dire brièvement bonjour à notre gouvernante. « Votre sœur n’est à la maison ? » Regardant mon frère en coin, je fixais alors ma mère avant de hocher la tête pour dire oui. Elle était bien à la maison, mais dans un sale état. La drogue avait raison d’elle. Mais ce que je ne disais surtout pas c’était bien le fait qu’elle me trainait à ses soirées. Et ceux depuis deux ans. Je ne buvais plus rien, je ne prenais plus aucun bonbon, je faisais très attention, j’avais été bien trop malade la dernière fois et ça m’avait servi de leçon… Regardant ma mère nous laisser je l’a regardais partir en direction de la chambre de Monika. Pinçant mes lèvres je savais parfaitement ce qui allait se passer. Et ce que je pensais prit confirmation dans la minute. L’entendant hurler contre ma sœur, on pouvait clairement entendre les deux filles se disputer. Mais on pouvait surtout voir que ma sœur avait quelque peu du mal à parler, elle était plus longue, elle réfléchissait, elle était sous l’emprise de la drogue. Essayant de faire comme si de rien était, je retournais dans ma chambre. Dix ans c’était l’âge que j’avais et rien n’avait changé dans la demeure… On grandissait tous de notre côté, on voyait très peu souvent nos parents, c’était devenu un quotidien. On les voyait plus souvent à la télé qu’autre chose. Parfois c’était à se demander si nous avions des parents. C’était peut-être pour cela que ma sœur se rebellait et essayer de se faire entendre ? Je n’en savais rien … Je n’étais pas dans sa tête pour savoir quoi que ce soit et je ne le saurais peut-être même jamais. Allongée sur mon lit, je pouvais les entendre crier, hurler entendre même des choser voler dans la chambre d’à côté. Ma sœur était en train de péter un plomb. Préférant ne rien dire, je me faufilais sous ma couette et m’endormis alors comme si de rien était, comme si ma vie était parfaite alors qu’elle était loin de l’être.

« Lhoà ! Faut vraiment que tu viennes ! Allez viens petite sœur on va vraiment s’éclater ensemble… En plus j’ai acheté pas mal de fringues je suis sûre que tu les aimeras ! » Relevant le regard vers ma sœur je soupirais lentement en secouant alors lentement la tête. Il était hors de question qu’elle m’entraine dans ses délires. Sa main attrapant alors mon poignet je l’a laissais me tirer essayant de me dépêtrer de son emprise sans pour autant y arriver. Je l’a laissais faire par la suite en allant alors dans sa chambre. Me montrant un short en jean et un débardeur je n’eus pas d’autre choix que de les enfiler. C’était bien les fringues que je voulais… Mais j’aurais préférais m’en passer tout de même ! M’attachant les cheveux avec un élastique je l’a laissais à nouveau faire. « Allez… C’est les seuls fois ou on peut s’amuser ensemble, fait pas ta rabat joie ! » Levant les yeux au ciel, je lui fis un sourire comme contente de la rejoindre alors que pour le moment je restais septique. Elle avait vingt ans, pourquoi elle voulait à tout prix me trainer là-dedans ? Je n’en avais que douze… La suivant, sortant cette fois ci par la porte d’entrée, on ne fit pas de bruit. Marchant dans l’allée l’herbe fraiche crépitant faiblement sous nos pieds, nous nous dirigeâmes vers sa voiture montant dedans. La musique à fond, elle démarra au quart de tour avant de partir sur la route. Surement encore une fête. Je lui faisais confiance pour cela, sachant qu’à mon âge je ne pouvais pas entrer en boite de nuit. La regardant tapoter sur le volant sur le rythme de la musique, je croisais mes jambes en faisant pareil de mes mains sur mes cuisses avant que l’on ne se mette à chanter ensemble la chanson comme deux folles. C’était ce genre de moment que j’aimais avec ma sœur, lorsque nous étions proches, lorsque l’on n’avait pas besoin de parler pour entrer dans les mêmes délires. Un regard suffisait, un geste… Nous étions bien sœurs. Après une bonne trentaine de minutes en voiture, elle se gara dans une allée remplie de voiture. J’avais bien raison, fêtes. Restant auprès d’elle pour entrer dans la demeure, je l’a suivis dans les nombreuses pièces de la villa monstrueuse avant de prendre le verre qu’elle me tendit. Buvant un peu je sentis l’alcool dedans avant de m’éloigner me faisant quelque peu bousculer par ceux qui dansaient. Ça chantait, ça hurlait, ça puait l’alcool, la cigarette, l’herbe, certains étaient à moitié nues, totalement défoncés, à quoi ? Je ne préférais pas trop savoir en fait… Me collant contre un mur, je regardais tous ces gens faire la fête avant que ma sœur ne me rattrape pour m’attirer avec elle sur la piste de danse. J’étais loin de faire douze ans, au contraire je faisais plus au vu de ma taille déjà bien avancée, ma sœur était grande, et j’allais l’être tout autant c’était certains d’après le docteur. Il faut dire qu’avec deux parents grands… Ils n’allaient pas faire des petits… Buvant mon verre cul sec, je le jetais rapidement sur une table avant de danser avec ma sœur. Après tout pourquoi ne pas me lâcher ? Si elle fait autant la fête c’est bien que ça doit être cool… Alors autant faire comme elle, être proche d’elle lors de ces soirées. M’amusant comme jamais, je suivis le mouvement sans trop me faire prier. Boire, danser, un cachet et le tour était joué. Délires assurés, paranoïa, transe et j’en passe. Les effets de la drogue tout simplement. Une soirée riche en émotion. Et une fois finis, on retournait chez nous, ni vu ni connus. Du moins pour moi, personne ne se doutait que je commençais de plus en plus à participer aux soirées de ma très chère grande sœur. Et malheureusement, j’y prenais réellement gout sans trop m’en rendre compte.




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M. Lhoà Bartholomew

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« A la une, à la deux, à la… Trois ! » Nous regardant droit dans les yeux, on but cul sec le verre avant de le poser sur la table. Tapant dans les mains, on se remit à danser la musique de plus en plus forte, le sol vibrant sous les décibels qui sortaient des enceintes. C’était surement la plus grosse fête à laquelle ma sœur me faisait participer et je n’avais que treize ans. L’avantage de faire plus que mon âge, on me donnait déjà seize ans… C’était bien. Regardant les autres tenir une nana les pieds en l’air elle pompait sur le petit tuyau à bière afin de boire le plus possible. Moi aussi je voulais boire, moi aussi je voulais y participer. Titubant jusqu’au mec qui tenait la dite inconnu je lui fis signe que je voulais être la prochaine. J’attendais totalement excitée d’être à l’envers pour boire. Sautillant presque sur place lorsqu’elle partit en se tenant le ventre, je laissais les garçons me soulever avant de prendre le tuyau et aspirer. Boire était difficile mais je le faisais quand même. Fermer les yeux et se concentrer, j’avalais, j’avalais non-stop, je ne prenais pas le temps de respirer. J’entendais les autres huer pour me dire de continuer. Une goulée d’air, cinq de bières. J’enchainais sans réellement réfléchir, tout ce que je savais c’est que c’était putain de bon ! Lorsque je fus pratiquement pleine au point d’en avoir la gerbe, je retirais le tuyau les laissant me poser sur le sol. Tout à coup ma tête me fit mal, elle tournait violemment même. Essayant de ne pas tomber en marchant, je me sentis blémir. Ça allait passer, ce n’était rien, j’avais déjà vomi plus d’une fois. Essayant de ne rien laisser paraitre, je cherchais ma sœur du regard avant d’entrer dans la maison pour la chercher. Ne la voyant pas en bas, je montais dans les chambres. Je savais qu’elle allait me tuer si je l’a dérangeai en plein ébat mais tant pis. Ouvrant les portes sans même prendre le temps de frapper, je pouvais voir certains baisers, sans même se soucier de moi. Fouillant toutes les chambres, se fut dans la salle de bains que je trouvais ma sœur. Contre le mur, debout, face à celui-ci. Un inconnu en train de la prendre. Ces cris me firent plisser le nez. Merde c’était dégoutant comme image… ne faisant pas de bruit je refermais la porte avant de me glisser dans la baignoire derrière eux et me cacher derrière le rideau. M’allongeant je fermais lentement les yeux avant de soupirer. Je laissais le temps passer, les cris aussi. Je n’aurais d’ailleurs jamais cru que ma sœur puisse le faire autant, mais c’était bien de son âge non ? Ouais… Voyant son sac à côté de la baignoire, je l’attrapais et fouillais dedans. Tombant sur un petit sachet de coke. Je l’ouvris avant d’en mettre dans ma main. Je n’avais jamais gouté à cela, toujours l’extasie… Reniflant rapidement, je plissais le nez, celui-ci me piquant. Essuyant rapidement mon nez saignant, je me laissais bien glisser dans la baignoire, n’ayant plus trop la notion du temps. Entendant la porte claquer, je bougeais a peine avant de voir ma sœur chercher son sac, grognant pour lui faire signe que j’étais là. Le rideau sur tirant je levais les yeux vers elle. « Mais qu’est-ce que tu fous là toi ? Je baisais putain… » Levant lentement la main, un effort surhumain je tendis le pouce comme victorieuse, lui démontrant que c’était cool pour elle. La voyant me regarder longuement, je ne compris pas réellement de suite. Attrapant son sac, elle le jeta au sol avant de poser ses mains sur mon front. « T’es en sueur… Lhoà t’as les lèvres qui virent bleus… T’as fait quoi ? » Réagissant à peine, essayant de parler, ma bouche totalement pâteuse je lâchais un bref grognement en sentant ma tête tourner. Je n’entendais presque plus rien, j’étais comme au loin. L’entendant hurler la porte claquant, je tremblais alors d’un coup, avant de la sentir me secouer plus ou moins. J’essayais d’ouvrir les yeux, mais c’était tellement bon de les garder fermé, je m’endormais, c’était paisible. Entendant des voix masculines, je ne bougeais pas ma tête tombant sur le côté. « Elle fait une overdose, allumez l’eau vite, frappe la ! Gifle là, faut la tenir éveiller vite ! » Je ne sentais rien, je ne sentais strictement rien. L’eau me coulait dessus, mais je ne saurais dire si elle était froide ou chaude, j’étais trempée c’était tout ce que je savais. N’arrivant pas à ouvrir les yeux, je les laissais faire les entendant plus ou moins ce qu’ils disaient. Perdant pieds, je sombrais dans le néant.

Me réveillant dans une chambre blanche, je restais inerte dans le lit, mon corps me faisait terriblement mal. Ma sœur endormie à moitié sur le lit assise sur une chaise je gémissais faiblement la gorge totalement sèche. Voyant ma sœur se redresser, je l’a laissais parler sans trop comprendre ce qu’elle était en train de me dire. J’étais totalement ailleurs, ma tête me faisait un mal de chien et je rêvais de boire. Tournant la tête des deux côtés je levais faiblement la main pour lui faire comprendre que je voulais qu’elle me donne à boire. Chose qu’elle fit rapidement. Mais où est ce qu’on était ? « Lhoà ? Ça va mieux ? Bon sang, tu nous as fait une de ces peurs… T’aurai pu y rester qu’est ce qui t’a pris de boire autant… et la drogue aussi… Le mélange aurait pu te tuer ! Mais enfin ou avais-tu la tête bordel de… » « Oh… J’ai mal à la tête tais-toi… » soufflai-je en essayant de lui faire comprendre qu’elle me bassinait déjà à trop parler… Je voulais du calme, je voulais me reposer, j’avais vraiment mal partout… Sentant sa main se resserrer sur la mienne, je l’a laissais faire en soupirant d’aise. Nous étions donc à l’hôpital, et je ne savais même pas pourquoi, j’avais beau réfléchir, essayer de me remémorer la soirée, j’avais un énorme trou de tout cela. Peut-être valait-il mieux que je ne m’en souvienne pas ? Ouais surement. Somnolant de temps à autres, je me réveillais simplement pour demander à boire ou à avaler un gâteau quelconque sous la faim grandissant en moi. Ce fut en fin d’après-midi que j’appris alors que j’avais fait une overdose en avalant de la drogue coupée. Monika s’était d’ailleurs débrouillé pour que personne ne remarque que j’étais à l’hôpital, elle avait tout fait de sorte à ce que nos parents ne soient pas contactés ni même les gouvernantes. Elle avait appelé l’école bien avant qu’ils puissent appeler la maison, bref, elle avait assuré… Tout le monde nous croyait à l’école… Je ne savais pas si c’était une bonne chose dans le fond… Est-ce que j’allais cesser ces fêtes ? Est-ce que j’allais continuer d’aller avec elle lorsqu’elle me le demanderait ? Je n’en savais strictement rien… Mais j’étais tellement heureuse, d’être avec elle dans ces moments-là… Une fois sortie de l’hôpital, on rentra à la demeure familiale comme si de rien était comme si cela avait une journée tout à fait banale, alors que toutes les deux on savait que ce n’était pas vrai. C’était notre petit secret et ça devait le rester d’après elle. Je me doutais bien que si nos parents apprenaient ce qu’il m’était arrivé, il serait prête à la tuer … Quoi que peut être pas, dans le fond, je ne savais strictement rien de mes parents…

Plus le temps passait et plus j’avais l’impression de m’enfoncer. Pas que je sois dépendante de cette drogue, même si dans le fond j’allais faire la fête avec ma sœur bien trop souvent… Mais surtout le fait que mon corps lui, me faisait atrocement mal. Je résistais, je sentais que j’étais parfois comme en manque. C’est comme la faim… Mais en pire. Car là, ça ne concerne pas que votre estomac, non bien au contraire, ça concerne vos veines, le sang qui coule en vous… chaque petit millilitre qui coule en moi me rappelle que j’ai besoin de cette poudre blanche, ou d’un petit cachet. Les crampes sont atroces, les nausées immondes, et je n’ai que quatorze ans. Parfois j’en veux à ma sœur, mais comment lui en vouloir ? Elle ne savait surement pas ce qu’elle faisait… Mais depuis un mois, ce n’était plus pareil. Pourquoi ? Car mes parents et surtout les gouvernantes ont remarqués que ma sœur me trainait à ses soirées, et que j’étais sous l’emprise non seulement de l’alcool, mais de la drogue… Du coup, je n’avais plus le droit de sortir une fois la nuit tombé, porte fermé à clé, barreaux aux fenêtres… Dans un sens c’est pour mon bien, mais je vois bien que Monika elle, le vit très mal. Elle le vit mal, car elle ne peut plus sortir non plus… Barreaux aux fenêtres clés confisqués, elle ne peut plus sortir de la maison. Une vraie prison. Mais dans un sens ça la sèvre un peu, du moins que je soir, puisque la journée elle va à l’école… Mais je ne suis pas dupe, je sais parfaitement qu’elle a de quoi faire le soir dans sa chambre… au vu des délires qu’elle se tape toute seule le soir… Et puis ma mère ne voulait pas que le bébé qui allait arriver grandisse dans une atmosphère de drogués. Oui, ma mère était enceinte, chose qui nous étonnait d’ailleurs beaucoup… Comment être enceinte à cet âge-là ? Mais surtout… Alors que nous étions tous grand et qu’elle ne s’était jamais occupé de nous ? Monika avait vingt-deux, moi quatorze et Nino, dix… Pourquoi vouloir d’un autre ? Nous n’étions pas jaloux, du moins pas pour le moment… Si ce bébé venait à être éduqué par nos parents, là, je pense que nous ne l’accepterions pas… pourquoi lui et pas nous après tout ? Mais tant que l’enfant ne sera pas né, nous ne pouvons pas savoir… Aujourd’hui était un jour comme les autres. Un samedi, journée particulièrement chaude, les fenêtres étaient toutes ouvertes, on pouvait même entendre les oiseaux chanter, voler, s’amuser, c’était le début du printemps. Le soleil arrivait à son zénith, la chaleur augmentait, c’était une belle journée pour s’amuser dehors avec Nino. Nous passions à table dans moins de trente minutes de quoi avoir le temps de rester ensemble dehors. Et c’est bien ce que l’on fit. Jouer à cache-cache, ou bien même à s’attraper. J’étais très proche de Nino, depuis toujours, c’était le seul garçon de la tribu pour le moment, puisque nous ne savions toujours pas quel serait l’enfant que maman allait avoir. Une surprise, voilà ce qu’elle voulait. Lorsque notre gouvernante nous appela, elle m’ordonna alors d’aller chercher Monika du moins de la réveiller puisqu’elle n’était toujours pas levée. Allant à sa porte, je frappais doucement. Aucun bruit. Je frappais un peu plus fort. « Monika, c’est l’heure de manger, sort… » soufflai-je assez fort pour qu’elle puisse m’entendre de l’autre côté de la porte. Attendant un petit moment sans entendre de bruit, je me décidais alors à ouvrir la porte avec lenteur. Plongée dans le noire, je plissais les yeux en cherchant ma sœur des yeux sur le lit, mais rien ne s’y trouvais. Juste la couverture quelque peu déplacée. Soupirant lentement, j’allumais la lumière, pour trouver la chambre vide. Trouvant cela bizarre, un frisson s’empara alors de moi. Hésitant à appeler la gouvernante, j’entrais petit à petit dans la chambre, regardant partout, me dirigeant vers la salle de bains. Croisant mes bras sous ma poitrine je sentis mon cœur s’emballer, mon souffle s’accélérant comme si mon corps, mon organisme savait en avance que quelque chose n’allait pas. Tendant un bras pour pousser lentement la porte de la pièce, celle-ci grinçant, comme dans un vieux film de peur, j’enclenchais la lumière avant de me figer sous la vue. Son corps gisait au sol, inerte, ses lèvres étaient d’un bleu inquiétant, sa pâleur, tel un cadavre me donnait envie de fuir. Baissant le regard sur son corps à moitié nue, je vis alors la seringue encore injecté dans sa veine le sang ayant coulé, a présent sec sur son bras. Tremblant violemment, je cherchais à m’avancer, à essayer de faire quelque chose mais c’’était comme si mon corps ne m’obéissait plus. Ma sœur était… Morte, il était trop tard, je le savais mais je me devais de lui porter secours, je le voulais, tenter, essayer, pouvoir me dire que j’ai voulu la sauver comme elle, a su le faire l’an dernier…La seule chose que je réussi à faire fut de hurler à plein poumon, hurler comme pour libérer cette souffrance qui m’envahissait peu à peu. Des pas alertés par mes cris, une voix, puis le trou noir.

Dormir devenait de plus en plus impossible, à tel point que je me devais de dormir avec mon petit frère. Dès que je fermais les yeux, je revoyais son corps, inerte, blanc, cadavérique… et c’était là un supplice immonde. Pourtant cela faisait des mois et des mois qu’elle n’était plus des nôtres… Ma mère avait accouché, d’une petite fille, Cléa, elle était magnifique, mais j’avais peur qu’elle ne ressemble de trop à Monika, et je voyais que ma mère pensait la même chose, à tel point qu’elle nous l’avait refilé et ne s’en occupait pas. Pas comme elle avait fait avec nous bébé, à nous donner le sein. Ma mère vivait mal la mort de Monika, tout comme nôtre père d’ailleurs. Ils ne voulaient plus revenir dans la maison, pour eux, c’était inconcevable, Monika était morte dedans… C’est donc pour cela que mes parents parlaient de déménager. Déménager ne me posait pas de souci, bien au contraire… Si cela soulageait nos parents, alors après tout pourquoi pas ? Mais je n’avais pas prévu une chose. Qu’ils achèteraient, deux maisons. Une sur Miami, et l’autre dans un autre quartier bien populaire de Los Angeles. Ce fut le jour de mes seize ans, que j’appris la soit disant bonne nouvelle. J’étais apte à pouvoir vivre sans gouvernante, je pouvais travailler et surtout j’avais mon permis… Et mon cadeau d’anniversaire ? Une maison, sur l’un des plus beaux quartiers de Miami. Riche, protégé, très Huppé… Soit disant que là-bas il y aurait moins de stars, moins de fêtes et que je saurais bien gérer cela loin des grosses personnalités. Ne savaient-ils pas qu’à Miami, c’était le plus industrie de drogue que l’on pouvait trouver en Amérique du nord ? Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi faire, je subissais. En une semaine même pas, tout fut déménagé là-bas dans notre nouvelle demeure. Nouvelle vie, nouveau départ… Je n’avais vraiment pas envie de refaire ma vie… Et c’était bien là, ce que je craignais le plus. Pourquoi ? Car l’école était affreuse. Que venait faire une gosse de riche, qui plus est, de parents connus, et dont la mort de la sœur fut rendu publique ? J’avais droit à toutes sortes d’insultes. Mais je passais outre, je prenais sur moi… Si au début, j’essayais de m’en sortir en gérant mon frère et ma sœur, je compris bien vite que mes parents nous supprimés aussi l’argent. Pourquoi ? Pour que je trouve un boulot, pour que je sois comme la mère de famille qui nourrit ses enfants… Mais surtout pour ne pas avoir de quoi se payer de la drogue. Comme s’ils ne me faisaient pas confiance. Je n’avais plus rien toucher depuis bien avant la mort de Monika. Certes il m’arrivait de fumer mais pas tant que ça au final. Je ne perdis pas de temps à trouver un job dans un bar. Serveuse. Une sorte de petit bar, avec de quoi manger pour les clients. Surtout des cochonneries. Un truc en plus pour attirer la clientèle gourmande. J’y bossais surtout le soir et rentrait alors tard vers deux heures, une fois que le bar fermaient. Le week-end je rentrais un peu plus tard. Pendant ce temps-là, c’était Nino qui s’occupait de notre petite sœur. On réussissait au fil du temps à mieux s’en sortir. Mais c’était d’un dérisoire… Vivre dans le luxe, dans la richesse, une voiture sportive très couteuse, une maison d’une immense richesse, et… Un salaire si je puis dire de pauvre. Je n’avais que la nourriture à payer, les vêtements, les trucs scolaires, bref, le reste c’était mes parents, c’était déjà ça… On était comme une petite famille, une famille peu ordinaire tout simplement.

Plus le temps passait, et plus je me sentais chez moi. Un an à présent que nous vivions sur Miami, et à force les gens se taisaient, de voir que nous les ignorions, que nous ne répondions rien sur les provocations vis-à-vis de Monika… Puis le fait de bosser dans un bar de la ville, un bar commun, pas un bar de riche, un simple bar tranquille, faisait que les autres voyaient bien que je n’étais pas non plus la gosse de riche bien capricieuse et j’en passe. Non bien au contraire… Dès que je le pouvais, je me réfugiais dans ma chambre. Une chambre faite sur mesure pour moi. Tout un pan de mon mur était fait d’ardoise. Ecrire, dessiner, effacer et pouvoir tout recommencer. C’était là une chose extraordinaire qui me permettait en quelque sorte de pouvoir tourner les pages quand bon me semblait, quand je le voulais, quand j’étais prête. Tourner la page sur la mort de Monika ? Non… Je m’étais même fait tatouer son prénom sur le poignet gauche, je ne voulais pas l’oublier, je voulais simplement qu’elle fasse parti de moi. Je n’avais pas deux frères et sœurs. J’en avais trois. Je ne pouvais pas renier Monika, c’était hors de question. Petite période rebelle, au point de tatouer un pentagramme satanique sur le côté de ma hanche gauche. J’étais ce que j’étais, une petite fille sage, mais avec des côtés rebelle. Habillé la plus part du temps en rockeuse, dans un style bien à moi, je me fichais bien des autres… Et aujourd’hui c’était vendredi. D’habitude ça annonçait un week-end chargé en boulot, mais non, j’avais justement mon week-end, je finissais ce soir à deux heures… alors autant dire que j’étais pressé d’aller bosser pour en finir rapidement ! Un simple leggin en cuir, un top assez long et large tombant à mi-cuisse de couleur blanc et une veste en cuir noir et le tout était joué. Le tout avec des petits talons aiguilles. Je commençais à peine le service, nettoyant le comptoir d’un coup de chiffon pour enlever les traces d’alcool tombé par les clients lorsque je le vis s’assoir en face de moi. « Un whisky s’il vous plait. » Hochant lentement la tête, je pris un verre le posa devant lui et mi le liquide orangeâtes devant lui. Souriant en coin en plongeant mon regard dans le sien, je me détournais bien vite pour servir d’autre client. M’activant ainsi que les collègues, je m’approchais du client au whisky m’accoudant contre le comptoir en penchant la tête. « Un autre verre ? J’ai l’impression que vous en avait bien besoin… » Me poussant le verre vers moi, je lâchais un doux rire avant de le servir lentement le regardant un bon moment. Il avait l’air d’avoir des soucis… On avait tous nos soucis… Mais ce qui me frappait chez lui ce n’était pas réellement le fait qu’il avait l’air déprimé… Mais sa beauté… Un regard d’un bleu tellement intense, des lèvres fines et faiblement pulpeuses… Un charme fou… C’était un bel homme… Un homme qui devait tout de même avoir plus de vingt-cinq ans, si ce n’était pas plus… Alors autant cesser de suite de le regarder comme si je pouvais… Je n’avais que dix-sept ans, vierge, de partout… Du haut comme du bas. Très ironique de vouloir draguer ou tenter un truc avec un expérimenté… Baissant furtivement mes yeux sur ses mains, je me mis à sourire en constatant qu’il n’y avait pas d’alliance. J’étais en train de perdre la tête ! M’activant pour bosser, je servais les autres clients, venant le servir de temps à autres. Je ne comptais pas trop les verres que je lui servais, mais je savais qu’il en avait enquillé pas mal. Mon service se terminant je m’approchais de lui en lui faisant signe de relever la tête. « Vous devriez… Rentrer, vous êtes fatigué et l’alcool n’arrange rien vous savez… Je vais vous appeler un taxi, je m’en voudrai s’il vous arrivait un truc… » Des paroles innocente, je ne me doutais pas une seule seconde qu’il allait alors m’entrainait dans sa vie, me raconter sa vie… Je ne savais pas que je tomberai amoureuse de lui en une soirée.


Dernière édition par M. Lhoà Bartholomew le Mer 29 Fév - 14:42, édité 3 fois
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Calypso B. Blackwood

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyLun 27 Fév - 22:12

Bienvenue, bonne continuation pour ta fiche ♥♥.
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyLun 27 Fév - 22:19

Merci (a)
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Olivia I. Tribiani

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyLun 27 Fév - 22:27

Welcome Very Happy
Comme je disais à Morphine, contente que le forum vous ai plu Very Happy
Bon courage pour vos fiches Very Happy
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyLun 27 Fév - 22:29

Merci à toi Very Happy Petite Candice Réserve moi un lien I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 1828999080 Parce que entre Candice *-*
Et le forum est vraiment beau I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2176505670
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L. Abby-Gaëlle Bensey

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyLun 27 Fév - 22:46

CANDICE. *-* I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060
bienvenue. I love you
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M. Lhoà Bartholomew

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyLun 27 Fév - 23:07

Barbara *-*
Merci belle jeune fille Very Happy
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Drizzle-Elias Hawkins

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 6:17

bienvenue. ♥
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 10:26

Merci Very Happy

Kristen I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2176505670
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Phélix Turner

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 15:28

Olala faut pas que je fasses de bêtises avec toi sinon Abby va le tuer x)

Bienvenue I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2176505670 I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 15:30

O.O xDDDDDD N'essaie pas non faudra pas que tu te fasses tuer par plusieurs personnes *sors*

Merci à toi en tout cas Very Happy
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L. Abby-Gaëlle Bensey

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 15:35

Je t'autorise avec Candice mais QUE avec elle. (a) I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 15:36

Surprised J'aime Nolan je ne vis que pour Nolan, je respire Nolan, je mange Nolan, je suis l'ombre de Nolan Surprised pleurez pas Surprised
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Phélix Turner

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 15:39

Je vais pas pleurer. Abby t'es la plus parfaite mais comme tu vois il se passera rien avec Lhoà.

I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2350730719 > Pour Abby I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 15:41

L'infidélité ce n'est pas bien jeune homme ! namého I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 3406960028 (a)
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L. Abby-Gaëlle Bensey

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 15:42

T'as d'la chance que je t'aime toi. I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060
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R. Katelyn Everwood

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 16:53

CANDICE I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060 I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 257188748

Bienvenue à toi et merci de ton inscription Very Happy
Bonne chance pour ta fiche, si tu as des problèmes ou des questions le staff est là pour toi I love you
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 16:55

I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060 Merci beaucoup I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 1619437828
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 17:55

Candice I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 1003453391 (sorry ^^)
Bienvenue !! I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 18:02

Merci beaucoup Very Happy *-*
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Charlotte Hamilton

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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 18:20

bienvenue. (a)
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 18:26

Florrie *-*

Merci Very Happy
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MessageSujet: Re: I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily.   I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. EmptyMar 28 Fév - 22:23

Bienvenue I love you
Bon choix d'avatar I'll be holding all the tickets...And you'll be owning all the fines Lhoà Mily. 2124793060
Bonne chance pour ta fiche :)
& Si tu as la moindre question, le staff est là Wink
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