Me coucher le vendredi soir en pensant que je la verrais dès le lendemain matin, ça avait de quoi me faire foutrement plaisir. Tant d’ailleurs, que je m’étais couché avec le sourire. Sourire qui n’avait pas échappé à Stacy, qui s’était imaginé qu’il lui était destiné. En réalisant ce fait, je lui avais tourné le dos pour m’éloigner le plus possible d’elle, dans le lit. Ses paroles s’étaient noyées dans le flot de mes pensées, qui s’étaient toutes tournées vers Lhoà et elle seule. Notre journée à venir, promettait d’être parfaite. Elle ne pouvait que l’être d’ailleurs, tant que nous étions ensemble. J’ignorais si elle avait prévu quoi que ce soit pour ces longues heures à venir. Moi-même je n’avais rien prévu. Mais je ne doutais pas que nous trouverions forcément de quoi nous occuper. Quitte à ce que nous passions notre journée devant la télévision, dans les bras l’un de l’autre. Je n’oubliais pas non plus son frère et sa sœur qui seraient là et qui étaient, eux aussi, loin d’être un problème pour moi. Je ne les avais pas encore rencontré, préférant privilégier les quelques petites minutes que j’avais pu gratter sur mon emploi du temps, à les passer avec Lhoà plutôt qu’autre chose. Mais je ne doutais pas que ce jour là, samedi, en considérant le fait que je serais là toute la journée, j’allais forcément les rencontrer tous les deux. Et bien que je sois légèrement inquiet à l’idée qu’ils ne m’aiment pas, je ne pouvais pas m’empêcher de m’en réjouir. De ce que m’avait dit Mily, ils n’avaient rien contre le fait que leur sœur ait un petit ami. Pas même contre le fait que cedit petit ami, était largement plus âgé qu’elle. Chose qui, pourtant, pourrait en faire frémir plus d’un. Mais dans notre cas, ça n’avait aucunement été un souci dans le fond, en dehors du fait que j’étais malheureusement marié. Ceci était la seule chose pour laquelle nous ne pouvions vivre notre relation au grand jour et ce qui représentant le seul frein à notre relation. Pourtant, je voulais croire que notre amour pouvait et pourrait résister à ça. Restait à voir si je me faisais de parfaites illusions, ou non. Mais je voulais rester optimiste, pour une fois dans ma vie.

Lorsque j’ouvris les yeux après une nuit tout à fait calme, ce fut pour constater que le soleil n’était même pas encore levé. Et un simple regard pour le radio réveil posé sur ma table de nuit, m’apprit qu’il était à peine cinq heures. Autant dire vraiment très tôt. Trop, pour que je ne débarque chez Lhoà maintenant. Et ce, même alors qu’elle m’avait donné un double des clés de chez elle. Je tentai alors de me rendormir mais du bien vite me résoudre à me lever. La respiration trop lourde de Stacy dans mon dos, avaient tendance à m’agacer. Très certainement parce que c’était sa respiration à elle, bien entendu. Finalement, je me levai donc et quittai le lit, pour filer dans une salle de bains autre que celle qui était attenante à notre chambre. Je ne voulais pas prendre le risque de la réveiller avant mon départ. Autant l’éviter le plus possible ! Ainsi, ce fut dans une salle de bains de l’étage, que je pris ma douche. Lorsque j’en ressortis, vêtu d’un jean simple, d’un tee shirt blanc et d’une chemise à carreaux rouge et bleu, j’aperçu un filet de lumière sous la porte de la chambre de Sarah. Je doutais qu’elle se soit réveillée si tôt. Conclusion, elle ne s’était pas couchée. Pinçant les lèvres, je préférai l’ignorer comme à ma bonne habitude et descendre dans la cuisine. Là, je pris un petit déjeuner digne de ce nom et regardais l’heure tourner, bien trop lentement à mon goût. A six heures quinze, je n’y tins plus. Je rangeai mon petit déjeuner et filai dans l’entrée, pour enfiler une paire de chaussures. Portable dans une poche et mes clés dans l’autre, je n’oubliai pas de prendre celles de chez Lhoà. Une minute plus tard à peine, je montai à bord de ma voiture et filai à vive allure, en direction de chez elle. Fort heureusement pour moi, nous n’habitions vraiment pas loin de l’autre. Ainsi, il ne me fallut guère de temps pour arriver chez elle, en considérait le fait qu’un tel jour et à une telle heure, il n’y avait encore personne dehors.

J’entrai avec lenteur dans la propriété et tentai de faire le moins de bruit possible, pour ne réveiller personne. Après quoi, je filai en direction de la villa que j’ouvris avec lenteur. Là, malgré l’obscurité, je parvins à retrouver mon chemin sans trop de mal et à filer dans sa chambre que j’ouvris, toujours avec autant de lenteur. Je m’arrêtai un moment sur le pas de la porte, l’observant dans son sommeil, alors que quelques raies de lumière de l’extérieur, filtraient à travers les stores. Je souris de façon amoureuse et attendri et entrai, avant de refermer la porte derrière moi. Doucement, je m’approchai de son lit pour la contempler un long moment, avant de me déshabiller. Puisque je n’avais pas pu terminer une nuit convenable dans mon propre lit, autant la terminer ici, dans son lit et contre elle. Rapidement, je me retrouvais en boxer et la rejoignis avec lenteur dans le lit. Je me collai à son dos et passai un bras autour de sa taille, pour l’attirer faiblement contre moi, posant ma tête sur les oreillers en souriant franchement, sans pouvoir m’en empêcher. Mon visage enfouit dans ses cheveux éparpillés devant moi, je finis par sombrer rapidement dans le sommeil.

Nolan. Je n’avais plus que ce mot à la bouche depuis quelques jours. Bon, depuis que nous sortions ensemble, mais de le savoir venir passer la journée chez moi, avec moi, samedi, me rendait folle, hystérique et j’en passe. Je voulais déjà y être mais avant d’y être il me fallait passer ma soirée au boulot. Et ça s’était inévitable ! Je voulais dormir pour que le temps passe plus vite, mais impossible pour le moment. Pourtant il était déjà vingt-trois heures. Plus que deux heures, plus que… Essayant de m’activer pour faire passer le temps plus vite, je servais les clients, nettoyais les tables, encaissais les additions et j’en passe. Ramener de quoi boire au bar, je m’activais autant que je le pouvais, à tel point que je m’en rendais poisseuse. Je transpirais comme jamais, la chaleur dans le bar était de plus en plus intense, ce soir, il y avait du monde. Beaucoup de monde. Pas une minute à moi, impossible. Totalement fatiguée et éreintée je quittais le boulot à plus d’une heure tant je n’avais pas pu m’éclipser avant. Arrivant chez moi vers deux heures du matin, je filais dans la cuisine tel un robot, prenant de quoi manger en m’installant sur une chaise mangeant de façon mécanique. Je mangeais car il le fallait, car je savais que je ne tiendrais pas jusqu’à demain sinon, mais le fait de n’avoir rien mangé depuis le midi n’était pas forcément bon. Les pâtes froides n’était pas mon tripe mais j’avais tout autant le poids de les réchauffer et faire du bruit surtout. Même si mon frère et ma sœur dormaient à l’étage, j’essayais d’en faire le moins possible. Baillant longuement, je finis mon assiette avant de filer dans ma chambre me déshabillant en jetant mes fringues sur le lit. Une fois nue, je filais sous la douche restant alors un bon moment sous, me décrassant entièrement. Utilisant mon savon à la vanille et mon shampoing à l’amande, je pris tout mon temps chantonnant faiblement sous la douche. L’eau brulante rougissant ma peau je me contemplais en baillant à nouveau. Si ça continuait j’allais m’endormir sous la douche. Sortant, je m’enveloppais dans une grande serviette, prenant alors le temps de me sécher entièrement et de m’occuper de mes cheveux avec la serviette. Utiliser le sèche-cheveux à plus de deux heures du matin, non, quand même pas. Je me coucherais avec les cheveux humides. Sortant nue de la chambre je filais dans mon dressing prenant une culotte short et un débardeur les enfilant rapidement avant d’attraper un paquet de clope m’en sortant une l’allumant rapidement. J’évitais soigneusement de fumer devant Nolan, pour son asthme, chose normal, alors autant profiter d’une clope avant de filer au lit. A la fenêtre, je fixais les étoiles en souriant en coin.

Dans quelques heures… Il sera chez moi, avec moi, et pour cela j’avais prévu une belle petite tenue…Un mini short en jean avec un t-shirt ample large assez décollette en fait. De quoi lui plaire en quelque sorte… Une fois la clope finie et écrasée dans le cendrier, je fermais la fenêtre et filer sous ma couette, baillant longuement, j’éteignis à tâtons la lumière restant dans mon lit cinq minutes avant d’allumer à nouveau et de me lever. Feutre en main, je sautais sur mon lit pour dessiner sur mon mur ardoise. Tant pis si ça me prenait un temps fou. Dessinant rapidement tout de même mais m’appliquant un minimum, je me mis à dessiner ma salle de bains puis nous deux enlacer dans la serviette comme la semaine dernière, nos lèvres se frôlant à peine nos regards plongés l’un dans l’autre. Un petit souvenir de la semaine dernière et de l’avancement de notre relation, notre première douche ensemble. Bon et surtout pour lui rappeler ce qu’il m’avait dit sous la douche… Riant faiblement, je jetais le feutre sur la table de nuit avant de me laisser tomber sur le matelas, éteindre la lumière et filer sous la couette. Dormir. Soupirant lentement, totalement ailleurs, j’avais l’impression d’entendre quelque chose, mais rien de bien alarmant. Me rendormant à moitié, je sentis le lit bouger. Cléa venait surement me rejoindre. Oui ça devait être elle. Puis je me rendormie aussitôt avant qu’elle n’entre sous la couette. Le chant des oiseaux me réveillant lentement, je bougeais à peine dans le lit. Sentant une masse derrière moi, je fronçais doucement les sourcils. Nino ? Je pensais que c’était Cléa… Ne bougeant pas, j’ouvris lentement les yeux pour voir l’heure, dix heure trente. Il fallait que je me lève pour me préparer. Entendant du bruit dans le salon, je tendis l’oreille. La voix de Cléa et… De Nino ? Mais qui… Baissant le regard sur les bras, je les reconnus aussitôt. Mon cœur s’emballant ; je me tournais lentement pour tomber nez à nez avec Nolan. Gémissant faiblement, je restais conne à le regarder. Depuis quand était-il là ? Me blottissant lentement contre lui enfouissant ma tête dans son cou, je me mis à lui suçoter la peau avec lenteur, fermant mes yeux. Tirant la couette bien sur nous, nos têtes se trouvant dessous je montais à moitié sur lui, mes lèvres suçotant longuement son cou avant de remonter à ses lèvres l’embrassant faiblement. « Mon amour, tu viens de rendre mon réveil, le meilleur de toute ma vie… » Soufflai-je contre ses lèvres pour le réveiller en douceur, léchant le bout de son nez avant d’aller mordiller l’une de ses oreilles. Réalisant sa peau contre la mienne, je posais avec lenteur ma main sur son torse, ma tête tombant avec légèreté sur son épaule en baillant doucement, fermant les yeux comme pour me rendormir sur lui, contre lui. « Je t’aime… » Murmurai-je doucement me demandant si je l’avais réveillé ou pas, me rendormant pour ma part.

Pour la première fois de ma vie, j’avais enfin la sensation d’être vraiment heureux. D’avoir trouvé une raison de vivre et d’avancer. Et elle portait un nom. Très joli d’ailleurs. Lhoà. Ou encore Mily. Cette jeune et jolie jeune femme blonde, de laquelle j’étais tombé éperdument amoureux, dès le premier regard. C’était complètement fou et totalement incontrôlable, bien entendu. Raison pour laquelle d’ailleurs, je prenais autant de risques à présent. Venir la voir toute une journée, en plein week-end. J’avais parfaitement conscience du fait que c’était vraiment très dangereux et que c’était prendre un grand risque. Et pourtant, je ne pouvais pas faire autrement. Tout simplement parce que je l’aimais plus que de raison et que j’avais le véritable besoin, d’être là, avec elle. Ni plus ni moins. Quitte à ce que nous nous ennuyions tout au long de la journée. Je ne doutais d’ailleurs pas que je ne pourrais pas m’ennuyer, tant que je serais avec elle. C’était tout bonnement impossible, aucun doute à ce sujet ! Ainsi, je ne me posais même pas de question, lorsque je décidai de la rejoindre très tôt, chez elle. Quitte à la regarder dormir, si c’était ce qu’il fallait. Mais lorsque je fus dans sa chambre et que je la vis dormir, je craquai. Me déshabillant jusqu’à ne garder que mon boxer, je la rejoignis dans le lit, pour me blottir tout contre elle, dans son dos. J’enroulai un bras autour de sa taille, pour l’avoir tout contre moi, en souriant presque malgré moi, tant je me sentais vraiment bien, là, tout contre elle. Je m’endormis d’ailleurs très rapidement, réalisant qu’il n’y avait qu’avec elle, tout contre elle, que je pouvais dormir aussi bien, aussi rapidement et aussi profondément. C’était pour le moins logique, en même temps. Je réagis à peine lorsqu’elle se réveilla plus ou moins, pour se tourner vers moi. Je bronchai vraiment à peine, lorsqu’elle enfouit son visage dans mon cou, pour me suçoter la peau avec insistance. Un lent sourire étira alors mes lèvres, sous ce geste tendre et doux à souhait. Je soupirai faiblement de bien être, en la sentant tirer la couette, pour nous recouvrir entièrement, tous les deux. Je la laissai ensuite me pousser, pour m’allonger sur le dos et me grimper à demi dessus, sans cesser de suçoter ma peau. J’entrouvris les lèvres lorsque les siennes s’y logèrent et je bougeai à peine la bouche à son lent baiser, me contentant d’en profiter paresseusement. « Mon amour, tu viens de rendre mon réveil, le meilleur de toute ma vie… » A ces mots, un lent sourire étira mes lèvres, sans pour autant que je ne prenne la peine d’ouvrir les yeux.

Je souris un peu plus franchement à son lent coup de langue sur le bout de mon nez, avant qu’elle ne s’approche de mon oreille, pour la mordiller lentement. Sa tête se logea bientôt sur mon épaule, tandis qu’elle posait sa main sur mon torse. Je soupirai de bien être en la sentant faire, souriant en coin. « Je t’aime… » Je laissai échapper un faible gémissement de bien être et logeai mes mains dans son dos, pour la serrer doucement contre moi, sans avoir le courage de la serrer plus franchement. « T’aime aussi … » Marmonnais-je d’une voix totalement endormi, la sentant alors redevenir totalement immobile sur moi. Je souris faiblement en coin et soupirai d’aise, ne tardant pas à la rejoindre dans le sommeil, une nouvelle fois. Mais cette fois ci, je ne dormis pas aussi profondément ni aussi longtemps. Lorsque je me réveillai, je demeurai totalement immobile et silencieux un long moment, cherchant à bien me réveiller, sans réveiller Lhoà. Finalement, après un moment de la sorte, je la fis lentement basculer sur le lit, sans la réveiller. A la faible lueur du jour, mon regard fut attiré par son tableau, au dessus du lit. Je levai la tête vers le dessin et le détaillai du regard, en riant à peine, avant de reporter mon attention sur elle, la détaillant du regard sans me lasser. « Le meilleur réveille de ta vie hm ? » Murmurais-je d’une voix caressante, avant d’enfouir mon visage dans son cou, pour y déposer de tendres baisers. Je glissai en même temps, l’une de mes mains, sous son haut, pour la loger sur l’un de ses seins, avec douceur. Je soupirai doucement d’envie et sans attendre, remontai son haut au dessus de ses seins et me plaçai au dessus d’elle, pour descendre le long de son corps. J’entrepris de caresser ses seins de ma langue, en relevant le regard vers elle, pour guetter son réveil, en souriant en coin. Si elle avait été nue, aucun doute que mon visage serait déjà bien plus bas sur son corps. Mais ce n’était pas le cas et je me contentais donc de sa poitrine, dans l’immédiat. Ce qui n’était pas plus mal. J’aimais terriblement ses seins, tout comme le reste de son corps d’ailleurs.

Dormir, c’est tout un art, oui, parce que dormir ça fait du bien. Dans tout le corps. Dormir, de façon reposé, et sereine bien évidemment, parce que dormir quand on a des soucis, ou une vie de merde, on ne dort jamais bien. Et quand l’angoisse s’y mêle c’est pire que tout. Mais pour ma part je n’avais jamais réellement eu de souci de la sorte, si ce n’était surement lorsque Monika nous quitta à cause d’une méchante overdose… Je me souvenais parfaitement de mes cauchemars, du fait que je pleurais en me réveillant et j’en passe. Mais jamais, non jamais je n’avais été angoissé pour dormir, ou autre. Mais la meilleure façon de dormir, c’était surtout de dormir avec l’homme de sa vie. Celui que l’on aime. Et là, tout de suite, me réveiller dans les bras même de l’homme que j’aimais, autant dire que c’était terriblement parfait. Comment ne pas être aux anges ? Surtout quand on ne s’y attend pas. C’était loin d’être prévue de me réveiller contre lui, contre son corps à moitié nu qui plus est… Alors autant dire qu’il fallait en profiter, même si j’étais encore endormie et que je n’allais pas me lever pour autant. Oh que non… Roulant avec faiblesse sur le lit pour me retrouver sur lui, je soupirais lentement en lui susurrant alors que c’était le meilleur réveil de ma vie que je vivais là. Oui, et tout cela grâce à lui tout simplement. L’embrassant lentement en glissant sur son corps, je posais lentement ma tête sur son torse pour me blottir contre lui, nous couvrant de la couette. Lui murmurant un doux je t’aime, je fermais les yeux, déjà prête à me rendormir. Je me sentais tellement bien dans ses bras, que je voulais profiter encore de quelques instants pour dormir tout contre lui, nos corps proche l’un de l’autre. « T’aime aussi … » Soupirant à son je t’aime, un sourire se logea lentement sur mon visage. J’aimais l’entendre me le dire, me le murmurer, susurrer et autre… Sans rien répondre, je me laissais envahir dans un nouveau sommeil, profond, parfait.

Comment ne pas dormir de façon paisible quand on a l’homme que l’on aime à ses côtés ? Je me le demandais bien. Sans bouger, restant tout contre lui, dormant sans faire de bruit, je soufflais de façon régulière, ne rêvant pas. « Le meilleur réveille de ta vie hm ? » Entendant sa voix de loin, très loin, je bougeais à peine, sentant le sommeil me regagner, plongeant alors dans un trou béant. Sentant sa main sur mon corps, j’avais comme l’impression de rêver. Oui, je rêvais de Nolan. Mon rêve… Sa main se logeant sous mon haut, plus précisément sur mon sein, je soupirais faiblement, tressaillant en sentant ma peau réagir, mes seins durcissant. Ce rêve était totalement parfait. Oh que oui. Ne bougeant pas d’un pouce, je profitais pleinement de ce moment. Ne surtout pas se réveiller. Ses baisers sur mon cou, je soupirais en souriant à peine. J’aimais rêver de la sorte. Oh que oui, il faisait naitre en moi des envies tellement nouvelles. Le sentant monter sur moi, je bougeais faiblement en entrouvrant à peine les yeux. Non, ne pas se réveiller, dormir et rêver. Le sentant glisser sur mon corps, je fronçais doucement les sourcils. Rêve ou réalité ? Sa bouche arrivant alors à ma poitrine, je compris que ce n’était pas un rêve mais belle et bien la réalité. Cambrant faiblement mon dos sous l’afflux de plaisir, j’entrouvris les lèvres en gémissant alors doucement sans ouvrir les yeux. Mes seins durcissant de plus en plus, je bougeais lentement mes mains pour les loger dans ses cheveux en les lui fourrageant lentement les tirant par la suite. Mon cœur s’emballant, je soupirais un peu plus avant d’ouvrir les yeux pour le regarder faire. Croisant son regard, je lui fis mon plus sourire, encore endormie, mordant ma lèvre inférieure avant de pousser un peu plus son visage sur mes seins. Cambrant bien le dos, j’enlevais lentement mon débardeur, le balançant à travers la pièce en soupirant longuement. « Mon dieu, j’ai cru à un rêve… Heureusement que je me suis réveillée mon amour… » Soufflai-je doucement en bougeant à peine mon buste comme pour l’inciter à continuer. Passant ma langue sur mes lèvres, je tirais longuement la couverture sur nous, nous enfouissant complètement dedans en gémissant sous ses coups de langues, écartant franchement mes jambes pour qu’il soit bien entre, les repliant tout en les serrant autour de son corps. « J’espère que tu comptes pas sortir de mon lit avant une bonne heure… »[/color] Soufflai-je lentement en ébouriffant longuement ses cheveux, le sourire au bout des lèvres.

Dormir avec celle dont j’étais tombé amoureux. Je ne pouvais vraiment pas rêver mieux. Non, là, c’était vraiment l’apothéose, le summum du summum et je n’en demandais pas plus que cela. J’aurais même tout donné, pour pouvoir rester dans ses bras, éternellement. Mais tout ça était impossible. Plus encore, en raison du fait que j’étais marié. Certes, vraiment pas amoureux de mon épouse. Mais bel et bien marié avec une femme que je n’aimais foutrement pas et de laquelle j’aimerais vraiment me débarrasser. Il était sans doute cruel, dans le fond, de penser de la sorte. Mais je ne pouvais rien contrôler. Lorsque je pensais à elle, j’en arrivais à avoir des envies de meurtre. Pouvait-on me le reprocher au vu de la femme qu’elle était et au vu des raisons qui avaient faits que l’on s’était marié ? A mes yeux, j’étais parfaitement en droit de lui en vouloir et de la haïr. C’était d’autant plus dur, que maintenant j’avais trouvé celle que j’aimais. Certes, elle était vraiment très jeune et était à mille lieux d’être une jeune femme qui était en âge de se marier et de faire sa vie avec un homme. Mais ça n’empêchait pas que je l’aimais de façon démesurée et que si je le pouvais, je l’aurais déjà embarqué pour que nous puissions nous aimer de façon totalement officielle. Malheureusement, ce n’était pas du tout possible et nous devions donc faire avec. Supporter le fait que nous ne pouvions pas nous voir autant que nous le désirions, était le plus difficile dans tout ça. Et pourtant, nous faisions avec, parce que nous n’avions d’autre choix que celui d’accepter ça. Ou du moins, de faire avec. Car c’était plutôt ça que nous faisions. Faire avec … Et fort heureusement pour nous, je parvenais encore à trouver le temps et le moyen, de venir la voir de temps à autre. Pas autant que nous le souhaitions en effet. Mais c’était toujours ça. Ce n’était qu’une question de temps, avant que nous ne soyons vraiment habituer à cette vie. Double vie, pour ma part. Même s’il était d’une évidence imparable, que je préférais la seconde à la première. Mais je faisais avec, parce que je n’avais d’autre choix. Et je comptais bien profiter de chaque minute que j’allais passer et que je passais déjà, avec elle, pour l’aimer comme il se devait et tout ce qui s’ensuivait. Nous ne devions laisser s’écouler aucune minute, qui puisse être ennuyeuse ou non remplie. J’étais à peu près certain, qu’elle pensait la même chose que moi et était prête à tout cela. Aussi difficile qu’allait être notre relation cachée aux yeux de tous. Ainsi, lorsqu’elle me souffla que je lui offrais le meilleur réveil de sa vie, je ne pu m’empêcher de vouloir découvrir son corps. Plus encore que la fois précédente, où nous nous étions donné du plaisir l’un et l’autre.

Ainsi, je glissai une main sous son haut, pour caresser l’un de ses seins et soupirai d’aise en constatant que son corps réagissait au quart de tour. Ce qui me plaisait vraiment. Je finis par me placer sur elle et déposer de lents baisers dans son cou, y donnant parfois de faibles coups de langue. Je remontai ensuite son haut au dessus de sa poitrine, pour y déposer mes lèvres, un franc soupir d’envie, s’échappant de ma bouche. Je glissai mes mains lorsqu’elle cambra le dos, pour la serrer plus encore contre moi et déposer de longs et lents baisers sur sa peau avant de frissonner franchement, en réponse à son gémissement de plaisir. Je relevai le regard vers elle pour croiser le sien et souris en coin en sentant ses mains dans mes cheveux, pour m’inciter à continuer cette caresse que je prenais plaisir à lui faire. Je me redressai faiblement le temps qu’elle retire son débardeur, puis revins aussitôt sur sa poitrine, que j’entrepris de mordiller avec lenteur et douceur. « Mon dieu, j’ai cru à un rêve… Heureusement que je me suis réveillée mon amour… » Je ris doucement en lui lançant un regard coquin et me redressai le temps de lui voler plusieurs forts baisers. « C’était trop beau pour être vrai c’est ça ? » Lui demandais-je d’une voix totalement taquine et coquine. Je déposai un dernier tendre baiser sur ses lèvres puis entrepris de glisser à nouveau dans son cou. J’y passai la pointe de ma langue avec lenteur et délicatesse, avant de la mordiller doucement. Je descendis ensuite à nouveau à sa poitrine que je mordis à pleine bouche, sans pouvoir m’en empêcher, la laissant tirer la couverture par-dessus nous, pour nous couvrir entièrement. Je soupirai d’aise en la sentant écarter les jambes et les serrer bien autour de ma taille, puis m’y glissai pour être totalement collé à elle. « J’espère que tu comptes pas sortir de mon lit avant une bonne heure… » Je ris faiblement avant de presser bien mon bassin contre le sien, l’air de rien, pour lui faire sentir mon propre désir et l’exciter plus que de raison. « Oh non t’inquiète pas … je compte bien m’amuser un peu avec toi avant … » Soufflais-je d’une voix caressante à souhait, avant de refermer mes lèvres sur l’un de ses tétons durcit, pour le suçoter avec lenteur. Je redressai faiblement la tête pour empoigner fermement ses seins de mes mains, les malaxant avec franchise, sans pouvoir m’en empêcher. Je les tâtai, massai, malaxai, puis les fis remonter franchement de mes mains, pour venir les mordre puis y donner de lents coups de langue. Je fis ensuite glisser mes mains sur son short et entrepris de le lui retirer avec lenteur, tandis que mes lèvres descendaient le long de son corps.