Oups je crois qu'on est bloqué

Je ne suis pas en avance, il est tard et je sors tout juste de la bibliothèque. Je n'ai pas vu le temps passer et ce soir on faîte l'anniversaire des jumelles, et en tant que soeur modèle je me dois d'être présente en plus dans mon appart' d'étudiante j'ai leur cadeau. Rah j'aurais dû faire attention à l'heure, j'étais plongée dans mes cours et je n'ai pas vu passé le temps et je me suis faite avoir. Je passe en vitesse à mon casier ou je dépose ma tonne de livre, même si j'en garde quelques uns pour travailler un peu, j'arrive dans une période de partielle et je ne veux pas me rater, ma mère semble tellement fière de moi lorsque je lui annonce les bonnes notes que j'ai que je ne peux pas m'arrêter, je continue d'en avoir histoire que mes parents ne payent pas dans le vide, ils galèrent assez comme ça, je m'en veux aussi de ne pas assez les aider, j'ai beau travailler à la bibliothèque de temps en temps, je ne peux pas non plus tout payer dans mes études.

Enfin bref, je vois l'ascenseur de refermer doucement, je cours pour l'attraper avant qu'il ne parte et que je doive me taper les étages pour aller au parking. Je l'ai de justesse. Je laisse les yeux pour voir la personne qui se trouve dans l'habitacle et je vois une personne que je ne porte pas tellement dans mon coeur. Oui j'ai beau être une fille gentille qui s'entend avec pas mal de personne, certain m'agace, surtout celle qui montre leur argent à tout vent, et qui s'en vante, ou qui sont là juste pour les filles et coucher avec. Je ne supporte pas ce genre de mec, je ne les ai jamais apprécié et cela ne changera surement pas. Et William, dommage pour lui, fait parmi de ce groupe de garçons vantard qui passe ses nuits dans un lit différent avec une fille différente.

- Oh Hemingway... quelle chance j'ai.

Je lève les yeux au ciel et j'entre. Il va au même endroit que moi en plus. L'ambiance devient vite froide et presque rien ne se dit. J'ai les yeux rivé sur mes chaussures attendant que le trajet descendant passe vite. Seulement tout ne se déroule pas comme prévu.. Pourquoi ? Et bien vous croyez que c'est bon signe vous lorsqu'un ascenseur frêne d'un coup, et que les lumières rougeâtres de sécurité s'allument ? Je me rattrape d'ailleurs quelque peu à la paroi en acier de l'appareil. Il me faut quelques secondes avant de comprendre.. Ah non ! Oh Non ! Pas maintenant ! Pas ce soir ! Pourquoi il s'arrête ? Il est pas si tard ? si ? Le truc totalement débile que je pense c'est heureusement j'ai de l'eau.. et des trucs à grignoter. Et oui lorsque j'étudie je mange.. J'ai de la chance je ne prend pas de poids. Et quand même heureusement que je ne suis pas claustrophobe. Je lance un regard à mon voisin.

- Oh on est bien dans la merde.. merci de me porter la poisse.

Oui je n'y vais pas par quatre chemins. Je sais très bien qu'il va me sortir un truc qui me faire taire mais je ne peux pas m'en empêcher. Je sors mon portable, loin d'être le dernier truc à la mode, et j'essaie de capter, mais c'est bien connu que dans les ascenseurs on ne capte pas !

- Et merde c'était pas le soir.. c'est l'anniv de mes soeurs ...!

« Il est tellement facile de céder au désir
voir même trop... »

ஐ Qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? Des idiots qui n'ont jamais su profiter de leur richesse.
Malgré tout, on ne peut pas tout faire avec les dollars et bien souvent, cela s'apprend à nos dépends... comme refaire démarrer un ascenseur en panne.

« Aurais-tu l'obligeance de me foutre la paix ? - dit une voix grave – Nos fiançailles sont fausses et tu le sais aussi bien que moi. Nous n'avons pas le choix et c'est pour cette raison que je dois te supporter à longueur de temps. - l'homme marqua une pause – Seulement, le soir, lorsque je décide de sortir, je sors. Alors, laisse moi. » Une porte claqua, faisant trembler les murs. Un jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années ouvrit la portière de sa voiture et fit vrombir le moteur. Sa destination ? Inconnue. Pourtant, il semble décider à allez à un endroit précis. Son portable sonna, il décrocha sans vraiment faire attention à la route. « William à l'appareil. - dit-il en observant la route d'un regard distrait, la personne répondit. - Ok, j'arrive. » Il raccrocha et posa son portable sur le siège à côté de lui, le jeune garçon appuya sur l’accélérateur. Il arriva rapidement à destination et descendit de son cabriolet. Il claqua le portière et ferma sa voiture. Le jeune homme est habillé avec une chemise blanche, une veste en cuir et un jean. Ses cheveux sont plats et retombe sur son front. Il ouvrit la porte du bâtiments et monta dans l'ascenseur. Alors que ses portes allaient se refermer, une femme entra. « Oh Hemingway... quelle chance j'ai. » fit-elle. Effectivement, c'était une jeune fille qu'il détestait plutôt. Pourquoi ? Elle refusait de coucher avec lui, c'était une raison suffisante. Il esquissa un petit sourire. C'est alors que la boîte de métal se bloqua subitement. Il fronça un sourcil et toussa. La jeune femme lui reprocha l’événement, sincèrement ce n'était pas vraiment le moment de l'énerver. Il craqua, elle se plaignait. William n'en avait rien à faire de sa vie et voilà qu'elle la déballait comme si c'était la chose la plus normale à faire en ce moment précis. « La ferme. - ce fut cinglant – Je n'ai pas besoin que tu te plaignes. Ce n'est pas ma faute, tu n'avais qu'à choisir un autre ascenseur. Alors maintenant, si tu n'es pas contente, défoule toi sur quelqu'un d'autre, ais-je été assez clair pour toi ou tu es trop conne pour comprendre ce que je te raconte ? Je sais que tu es attardée mais j'espère un peu de compréhension de ta part si c'est possible, bien entendu. » Sur ces mots, il frappa la paroi de la machine. Il était énervé, sa fiancée l'avait énervé, son ami l'avait énervé et il n'avait pas besoin d'elle pour l'énerver encore plus.

Lucy M. Petterson a écrit:

Oups je crois qu'on est bloqué

Sur le coup le " la ferme " de William me fit effectivement taire. Mais j'étais surtout très vexée et dégoutée, à la limite de pleurer, vous savez c'est le genre de moment ou tout va mal et tout s'enchaîne comme une traînée de poudre. Et puis ce mec il était pire qu'une fille. Sa version féminine serait une véritable garce ! c'est hallucinant, et c'est surement pour cela que je ne le supporte pas. D'ailleurs il a quoi pour lui ? A part le sexe, et l'argent ? Il n'aura probablement jamais l'amour d'une véritable femme. Et c'est de ça faute, il est plutôt mignon il n y a aucun doute, mais il a tellement un sale caractère que personne ne voudra de lui. En tout cas moi je ne voudrais jamais d'un mec comme lui. J'aurais trop de choses à changer chez lui. Enfin bref, j'y vais peut-être un peu fort, et je le juge sans doute sans réellement le connaître. Je sais quoi de lui qu'il est un homme à femme ? Et alors cela ferait de lui une mauvaise personne ? Certes il n'a pas de fierté pour "baiser" dans un lit chaque soir, mais c'est son problème après tout. J'ai quand même du mal avec le fait qu'il ait voulu coucher avec moi. Il ne pense qu'au physique. Et puis il y a bien des personnes qu'on a du mal à supporter.

- Woh déjà tu ne me parles pas comme ça !

Je lui lance un regard qui se veut froid. Je regarde encore mon portable dans l'espoir d'avoir un peu de réseau. Mais rien, je tente toujours d'envoyer un sms mais il ne passe pas. Je claque mon portable et je le range dans mon sac. Je m’accroupis et je prend ma tête entre mes mains. Je tremble de nerfs, oui parce que là je la frôle la crise de nerf. Je suis coincée avec le mec que j'apprécie de le moins sur le campus. Dieu existe ? Je ne suis pas sûre !

- Sérieusement, je ne t'aime pas, tu ne m'aimes pas. Mais on est bloqué ici ! Tu pourrais faire un effort ! te montrer courtois un peu, ce n'est pas parce que je ne couche pas avec que tu dois tout de suite te montrer froid et agressif !

Oui je suis énervée et je me défoule un peu sur lui, mais franchement il faut ça, parce que sinon je vais péter un câble, ce qui arrive pourtant tout de suite. J'ai les yeux plein de larmes. Et merde c'est la merde, pas devant lui, j'ai un fierté.. je ne panique pas mais rester avec lui, m'énerve, et surtout louper l'anniversaire de mes soeur m'agace ! Je me tourne dos à lui pour pas qu'il voit ce que j'essuie sous mes yeux.

« Il est tellement facile de céder au désir
voir même trop... »

ஐ Bon Dieu, que quelqu'un la fasse taire. Voilà ce que pensait William en ce moment même. Cette fille, cette Lucy, elle avait le don d'exaspérer le jeune homme mais vous n'imaginez même pas à quel point ! « Woh déjà tu ne me parles pas comme ça ! » dit-elle le plus froidement qu'elle pu. Attention, elle se rebelle ! Le jeune homme réprima un sourire qui n'était pas le bienvenu dans cette situation. Même si il pouvait être méchant, horrible, insupportable, il savait être un gentlemen et jamais il n'aurait osé sourire dans une telle situation. Elle semblait malheureuse et malgré la haine qu'il pouvait éprouver à son égard, le jeune garçon n'arrivait pas à ne pas s'en soucier. On aurait dit que le plus grand des malheurs venait de lui tomber dessus. Elle regarde son portable mais de toute évidence, elle ne capte toujours pas. William jette un rapide coup d’œil au sien, il ne capte pas non plus. A quoi bon, dans un ascenseur en panne, ça ne sert à rien de s'acharner, la patience est la meilleure des armes. « Sérieusement, je ne t'aime pas, tu ne m'aimes pas. Mais on est bloqué ici ! Tu pourrais faire un effort ! te montrer courtois un peu, ce n'est pas parce que je ne couche pas avec que tu dois tout de suite te montrer froid et agressif ! » dit-elle énervée, on aurait dit qu'elle se défoulait sur lui. Ses yeux étaient emplis de larmes et cela toucha le garçon en plein coeur. Il ne supportait pas que son entourage pleure. Il avait trop vu son père fondre en larme au cimetière. Il fronça les sourcils lorsqu'elle lui tourna dos. Le brun s'approcha doucement et posa une main qu'il voulut chaleureuse, sur son épaule. « Excuse moi. - fit-il en souriant. - Je ne voulais pas te blesser. Je suis désolé de t'avoir porté la poisse... à cause de moi, tu loupes l'anniversaire de ta soeur. - il soupira - J'aurais pu tomber avec une fille horrible, comme ma fiancée. - il réprima un rire - Mais non, je suis tombée qui a de la volonté et qui est sans doute gentille si j’apprenais à la connaître. »