Katelyn regardait toujours le ciel, un léger sourire aux lèvres. Elle avait l'impression d'être seule avec Jonàs sur la plage, à ce moment là. Ils ne l'étaient pas pourtant, ils y avaient des gens à quelques mètres, mais presque toute la foule était partie se baigner. Et étrangement Jonàs s'était assez éloigné des gens qui étaient restés sur la plage. « J'ai toujours pensé et dit que cette étoile là c'était ma mère ! Car elle brille plus que les autres et c'était pour moi comme un message qui me disait : je suis là je prend soin de toi ! Stupide non ? » Elle suivit du regard l'étoile qu'il montrait. C'est vrai qu'elle brillait plus que les autres, mais Katelyn n'y avait jamais accordé d'importance particulière. Elle n'avait jamais cru à ce genre de choses, comme elle n'avait jamais cru en Dieu, au paradis ou à la vie après la mort. Mais elle trouvait ça vraiment adorable, et pourtant il lui en fallait beaucoup. Son sourire ne fit que s'agrandir, et elle quitta des yeux les étoiles pour regarder Jonàs. « Je trouve ça adorable moi. C'est bien d'avoir des points de repères comme ça, des trucs auxquels croire.. » Elle se retourna à nouveau pour regarder le ciel et posa une main sur son ventre. Elle n'avait jamais cru en grand chose et ça n'avait pas changé. Son enfance avait été perturbée par le départ de son père, et malgré ce qu'elle pouvait en dire, elle était toujours marquée..

Il se tourne vers elle et la voit le regarder. Lui fait un petit sourire qui s'élargit en l'entendant. « Je trouve ça adorable moi. C'est bien d'avoir des points de repères comme ça, des trucs auxquels croire.. » Il retourna la tête et fixa cette étoile qui brillait de milles feux. Il posa sa main sur celle de kat et la serra doucement et la caressant avec son pousse. C'était la première fois qu'il se sentait bien avec elle, vraiment bien. Il n'avait pas peur de se qui pourrait arriver, pas peur de se confier, juste bien. C'était la première fois qu'il lui parlait de sa mère, c'était la première fois qu'il en parlait à quelques. Jonàs n'est pas du genre à déballer sa vie. Moins il en dit sur lui mieux il se porte. C'est pour ça qu'il n'a jamais vraiment été aimé au lycée, les gens le trouvaient trop bizarre à jamais parler de lui, et qu'il devait cacher des trucs. Il eut alors un souvenir qui lui revient de l'époque du lycée, première année. Il s'était battu avec un garçon populaire qui avait embêter sa soeur Olivia, et il se souvenait de se qu'il avait écrit sur son casier. Meurtier. Comme si il avait choisi la mort de sa mère.. Il avait mis du temps à réussir à y enlever et les gens tellement stupide le fuiaient alors qu'ils ne devaient même pas savoir pourquoi il y avait marqué ça. Rien que dit repensé il serra d'avantage la main de Kat et la regarde à nouveau « Elle me manque tellement, je ne l'ai jamais vu sauf sur des photos mais j'ai un vide en moi.. Tu as déjà eu se sentiment ? moi je l'ai chaque secondes.. »

Katelyn sentit la main de Jonàs se poser sur la sienne. Elle ne dit rien, ne protesta pas, et se contenta de serrer sa main, comme il le fit lui même. Elle était légèrement perdue dans ses pensées désormais. Parce qu'il ne disait rien, et qu'elle pouvait ainsi réfléchir. Réfléchir à cette situation qui devenait sincèrement étrange. Enfin, étrange pour elle, et pour lui aussi probablement. Parce que ça n'avait rien de bizarre pour des personnes différentes, ça aurait juste été.. normal. Parce qu'aimer, c'est un sentiment banal, non ? L'homme ne peut pas repousser l'amour indéfiniment. Ce dernier finit toujours par revenir au galop. « Elle me manque tellement, je ne l'ai jamais vu sauf sur des photos mais j'ai un vide en moi.. Tu as déjà eu ce sentiment ? Moi je l'ai chaque seconde.. » Elle sortit de ses pensées pour reporter son attention sur lui. Le moment était mal choisit pour divaguer, le sujet qu'ils abordaient était plus que sérieux. Elle se doutait qu'il devait lui faire confiance pour se laisser aller ainsi. Pour se confier à elle de cette façon. Et ça la touchait, même si pour rien au monde elle ne l'avouerait. « Je comprend tout à fait ce que tu ressens. Mon père m'a abandonné quand j'avais sept ans. Il m'a dit qu'il reviendrait, mais il ne l'a jamais fait. Je ne l'ai plus revu. Et c'est là que tu doutes. Comment un père peut abandonner son enfant ? La réponse qui te vient automatiquement c'est : je ne suis pas assez intelligente, pas assez belle pour lui. Il aurait probablement préféré avoir une fille meilleure, quelqu'un d'autre. Comment expliquer à un enfant que ça n'est pas sa faute, hein ? On ne l'explique pas, on le laisse penser, c'est tout. » Elle reprit sa contemplation du ciel en silence. Elle en avait trop dit, mais elle devait bien se l'avouer : ça lui avait fait le plus grand bien.