Messages : 13 Date d'arrivée à Trinity : 18/02/2012 | Sujet: abyss ◮ mets-moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Sam 18 Fév - 22:54 | |
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| Moi c'est Abyss Ivory Maxwell, je suis né(e) le 18 janvier à Londres, j'ai donc 21 ans. Dans la vie je suis étudiante en photographie. Côté coeur, on peut dire que je suis célibataire et intéressé(e) par les hommes. Et pour finir, je fais parti des schweppes. . | it's my life ...
Ҩ Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage. Vous savez, on m'a souvent dit que les choix que l'on faisait enfants nous influenceraient plus tard, si on s'en donnait vraiment la peine et si l'on y croyait. Petite, je voulais être princesse. Croyez-moi, ça a sacrément foiré. Dès l'enfance on nous gave de mensonges pour ensuite se prendre la réalité en pleine face, et je ne sais pas trop pour quoi. Tout ce qu'il faut retenir, c'est que j'ai pas fini princesse. Pourtant, tout était bien parti pour moi : une belle petite maison avec même un petit jardin, des parents qui s'aiment et qui font tout pour donner le meilleur à leur seul et unique enfant et qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai tout foutu en l'air.
Je suis née à Londres, en plein milieu du mois de janvier, seule et unique fille de la famille Maxwell, qui vivait dans un petit quartier à l'extérieur de Londres. J'ai eu une enfance plutôt banale, rien d'exceptionnel hormis le fait que j'avais la chance d'avoir des parents qui aimaient voyager, et qui aimaient particulièrement la France. Petite, je rêvais de vivre dans un de ces grands châteaux qu'on visitait en touristes, et que je trouvais somptueux. J'avais promis à ma mère que l'on y habiterait un jour, parce que j'allais trouver le prince charmant un de ces quatre. Ils ont commencés à me faire voyager avec eux à mes cinq ans, et ce jusqu'a mes dix-huit ans. Tous les ans, au moins un mois nous partions en France, la petite famille modeste londonienne. Je garde de très bons souvenirs de mon enfance, car c'était bien l'une des plus belles périodes de ma vie, je pense bien. J'étais insouciante, je me permettais de me projeter dans le futur et de m'imaginer des contes de fées. Je suis reconnaissante à mes parents de m'avoir fait découvrir tout ça, mais je leur en veux de m'avoir peut-être laissé trop de liberté... Mes parents m'ont donné une éducation assez libre, la confiance étant la base de celle-ci, tout allait bien jusqu'à mes treize ans environs. Pourquoi j'ai basculé à cet âge-là ? A cause d'un garçon, bien sûr. Tout éclate dès qu'un garçon rentre dans votre vie, c'est bien connu. Donc à mes treize ans, j'ai eu droit à un nouveau voisin, un dénommé Alistair. Je ne savais pas pourquoi encore, mais il m'intriguait. Je sais pas si c'était son côté renfermé et solitaire, ou ses yeux ou le fait que le quartier ne sache pas grand chose que lui, mais j'étais curieuse et je voulais tout savoir de lui. Autant vous dire que ça a pas été une partie de plaisir au début, et pourtant j'ai réussi à le connaître, à "l'apprivoiser" si vous voulez. Alistair était un garçon issu d'une famille aisée, mais il n'aimait pas qu'on lui rappelle car il n'aimait pas que l'on juge les personnes pas leur rang, leur fortune. Néanmoins, il était assez têtu et faisait tout pour rendre ses parents fous, enchaînant connerie sur connerie pour se faire tout simplement remarquer dans la montagne de fric où se noyaient ses parents. Tout ce qu'il voulait, c'est qu'on lui porte de l'attention, point. Plusieurs fois mes parents m'ont mis en garde contre lui, me demandant d'arrêter de le fréquenter. J'étais une gamine, et j'étais obnubilée par ce personnage atypique pour ma part, et j'étais fière de le connaître car j'étais bien la seule. C'est lui qui m'a fait découvrir ce qu'il y avait en dehors de mon petit quartier par exemple. Ma première cigarette ? Alistair. Ma première cuite ? Alistair. Mon premier joint ? Alistair. Mon premier amour ? Alistair... Il m'a permis d'évoluer, en bien comme en mal, mais plus en mal il faut l'avouer. Nous étions les meilleurs amis du monde, et l'on se jurait que rien ne nous séparerait. Si j'avais su ce qui allait se passer par la suite, j'aurais tout fait pour l'éviter, et je ne serais peut-être pas comme ça maintenant, j'en sais trop rien. Puis arrive l'adolescence, et sa crise d'adolescence. Alistair, lui, était profondément révolté contre ses parents depuis déja un bon bout de temps, et l'idée était en train de mûrir dans ma tête quand mes parents remarquèrent que le jeune homme avait une "mauvaise influence" sur moi. Très possessive que j'étais, il était hors de question qu'ils me l'enlèvent car il était tout pour moi, et j'aurais fait n'importe quoi pour lui. Naïve et amoureuse, il fallait bien que ça arrive un jour. On se lançait des défis, on se testait, on testait notre amitié, on testait les limites, toutes les limites. Donc les sentiments s'installent, on se met en couple, on ne pense pas au futur et on vit l'instant présent, on fait toutes les conneries imaginables et possibles : jeunes, amoureux, on a seulement besoin de vodka et de clopes à dix-sept ans. J'étais éperdument amoureuse de lui, je ne me lassais pas de me plonger dans ses yeux, le fixant durant des minutes, comme quand j'étais gamine. Ah tiens, en parlant des yeux, si mes parents m'ont prénommé Abbys, c'est bien à cause de mes yeux d'un bleu très clair, un gouffre sans fond. Personnellement je ne vivais que pour les yeux d'Alistair, je ne vivais que pour lui.
Cela faisait maintenant 2 ans que nous étions en couple, Alistair et moi, et notre vie n'était que débauche. On sortait sans cesse, on se retrouvait l'un chez l'autre, on se shootait, on buvait, on s'aimait, on vivait pour nous, coupés du monde, le nez dans la coke ou autre conneries. Il en avait du fric à claquer, autant en profiter comme l'on pouvait, non ? Le jour de mes dix-neuf ans, c'est le jour où tout bascula. Je sombrais de plus en plus dans l'alcool et la drogue, et je m'attachais de plus en plus à Alistair, j'avais la hantise de me réveiller un jour et qu'il me laisse seule. Déja, mes parents en apprenant que je me droguais décidèrent de tout faire pour m'empêcher de voir celui que j'aimais et le résultat de cette interdiction fut brutale : durant plus de trois mois, je ne pouvais plus le voir et pourtant on avait tout, mais tout essayé pour passer au-dessus de ça. Je ne dormais quasiment plus, je ne mangeais plus et j'étais devenu un aspirateur à coke, paranoïaque sur les bords. Ils attendirent trois longs mois pour lever cette interdiction et la réalité leur fit face : sans Alistair, je n'étais plus rien, si ce n'est qu'un légume qui erre dans la maison. Pas un mot, pas une expression, plus rien. Ce que j'espérais du plus profond de mon être en retrouvant Alis, c'est que rien n'avait changé entre nous. Je fus surprise de le revoir après cette absence mais soulagée, et lui, ne s'attendait pas à ce que je me sois ruinée ainsi. J'eus droit à un saxon mémorable pendant plusieurs jours, avant qu'il ne décide que l'on parte en "vacances". On n'avait aucune idée de destination, notre seule limite étant notre imagination. J'ai donc quitté ma maison, ma famille pour le suivre dans cette aventure. Cela dura environ huit mois. Huit mois à voyager dans toute l'Europe, vivant dans l'excès, sans avoir les idées nettes ne serais-ce qu'une journée. Je ne savais plus si je l'aimais et inverse, je ne savais plus ce que je faisais et pourquoi je l'avais fait, mais c'était systématique. Il fallait que je croise son regard pour retomber dans ses bras. J'étais foutue.
18 janvier 2011, nous étions censés fêtes mes 20 ans à Paris, la ville que j'adorais petite et qui pourtant m'indifférait petite. On fuyait la réalité comme on le pouvait, mais visiblement ça n'allait toujours pas mieux .Je n'avais plus de vie, j'étais redevenu un légume : je crois que je suivais Alistair car avec lui, j'étais assurée d'avoir ma dope. Tiens, cela faisait longtemps qu'il ne m'avait pas dit qu'il m'aimait, qu'il ne m'avait pas appelée Abyss, préférant Ivory. Le jour de mes 20 ans, il me ramena chez moi au lieu de me ramener à Paris, me donna mon sac, et partit sans rien dire. A partir de là, silence radio. Pour ma part, je n'osais plus adresser la parole à mes parents et eux, étaient désolés de me voir dans un état si pitoyable. Il m'avait quitté, sans rien me dire. Et là, à ce moment-là, vous sentez un trou énorme dans votre poitrine. Ce connard, c'était le seul que vous avez aimé, et il s'est barré sans aucune justification, préférant fuir sous les faits : merci chéri, je suis une junkie et t'as rien fait pour m'arrêter. Et pourtant, je réalise que j'y suis toujours attachée, et ça parce que je n'ai pas eu de réponses à mes questions. Vous n'imaginez pas combien ça fait mal.
Maintenant, j'essaye de me reconstruire comme je le peux, je cherche des raisonnements mais je n'en trouve pas un seul, j'essaye d'arrêter la drogue et toutes ces saloperies que je prends mais ça m'est impossible. Arrêter tout ça, ça serait arrêter Alistair, et je ne peux pas. Le seul moyen que j'ai trouvé pour essayer de l'oublier sans pour autant y renoncer, c'est de fuir Londres. Je suis à Miami depuis à peine quelques mois, j'ai réussi à dégoter des contrats de mannequinat et j'ai pu m'inscrire à l'université, mais la route est longue encore. Et je ne finirais pas princesse, désolée maman.
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questionnaire répondez ici aux questions ci-dessous. quatre qualités et quatre défauts qui te qualifient le mieux ? sociable, amusante, franche, déterminé; lunatique, méfiante, manipulatrice, sournoise. . depuis combien de temps vis-tu à Miami ? environ cinq mois. la vie, tu la vois en quelle couleur ? heu, je switche la question.. comment tu trouves Trinity ? on va dire que ça me correspond. t'en penses quoi des études ? pas grand chose, faut en faire, c'est tout. t'as des passions dans la vie ? la photographie. une anecdote à nous raconter ? je devais avoir environ huit ans et j'ai voulu jouer l'aventurière en grimpant en haut d'un arbre, on a dû venu me sauver, je ressemblais à un chaton -et c'est vraiment con, un chaton-. un signe particulier ? j'ai une grande cicatrice sur l'avant-bras que je me suis faite en posant mon bras sur le fer à repasser -retour à la référence du chaton con-. qu'est-ce que tu adores, et qu'est-ce que tu détestes ? j'adore le thé, je déteste le café. t'as des phobies, des manies, des tics ? quand je suis nerveuse je me mets à tripoter mes bijoux ou bien je me mords l'intérieur de la joue.
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toi & toi seul Je m'appelle Manon, j'ai 17 ans, vous pouvez me trouver en Sibérie France. J'ai choisi de prendre comme avatar Ginta Lapina et j'ai connu le forum grâce à une publicité. Mais surtout vous pourrez me trouver 4/7 jours sur le forum. Et je souhaiterais dire une dernière chose : euh, j'aime pas les bananes. |
Dernière édition par Abyss I. Maxwell le Mar 21 Fév - 19:46, édité 4 fois |
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