Seize heures trente, mon sac sur l’épaule, je traversais les couloirs de l’école pour me rendre à mon casier. J’avais terminé par une heure d’histoire, je détestais cette matière, je ne l’avais jamais réellement apprécié à vrai dire. Je trouvais ce cours ennuyeux et surtout sans intérêt. Heureusement pour moi, l’heure était à présent terminée et je n’aurais plus histoire avant trois jours. C’est donc avec le sourire que j’arrivais devant mon casier saluant au passage une amie de ma classe. J’ouvrais la porte du casier avec difficulté, il fallait vraiment que je songe à demander à ce qu’on me le répare. J’y déposais mes affaires d’histoire avant de mettre dans mon sac mon classeur ou je rangeais les photos pour le book que je devais rendre à la fin du mois. D’ailleurs, j’attrapais aussi mon appareil photo, j’avais rendez-vous à la salle de danse avec mon meilleur ami qui jouait le mannequin pour moi.

La porte mon casier claquait d’un coup sec avant que je ne reprenne ma route en direction de la sortie. Je portais une paire de converse de couleur violette pâle, un jeans de couleur gris un peu usé au niveau du genou. Puis, sous ma veste noire et mon échappe blanche, je portais un pull violet claire. Lorsque je fus dehors, le vent hivernale me fis m’emmitouflé dans mon écharpe. Malgré le soleil qui brillait sur la ville, le froid de l’hiver était bien présent. J’activais mon pas de manière à arriver plus vite au gymnase.

Une fois ce dernier atteint, je poussais de mes petits bras la lourde porte de l’établissement. J’entrais en soupirant dans le hall du gymnase. Je détestais cet endroit en temps normal, je devais bien admettre que le sport n’avait jamais été une de mes occupations favorites. Alors que j’avançais à pas de loup dans le long couloir, la lumière de la salle de danse brillait au travers de la porte vitrée. Un sourire s’affichait alors sur mon visage, je continuais mon chemin en direction de la salle ou m’attendais mon meilleur ami : Valentino. J’allais poser la main sur la poigné de la porte, ma main légèrement tremblante à cause du froid. Ma main s’arrêtait lorsque j’entendais les voix de deux filles, leurs pas se rapprochaient de la porte. Une fois que la porte s’ouvrait, je tombais nez à nez avec les deux jeunes filles qui allaient quitter les lieux. « Salut, dites vous savez où est Valentino par hasard ? », leur demandais-je d’un ton calme et posé. La première, une blonde un peu plus grande que moi me regardait de bas en haut avant de regarder son amie rouquine pour lui adresser un sourire moqueur. Elles me désignèrent la salle derrière elle d’un geste de la tête un peu négligeant avant de passer à côté de moi comme si je ne leur avais même pas adressé la parole. Je les laissais passer avant de rouler les yeux au ciel.

J’entrais alors dans la petite pièce des plus illuminé, j’y vis mon meilleur ami assis sur une chaise un bouteille d’eau à la main. J’affichais un sourire ravissant, en avançant doucement en direction du beau ténébreux assis là. « Salut Valentino. Je viens pour .. les photos tu ne m’as pas oubliée j’espère ? », lançais-je alors avec une pointe d’humour. Valentino était mon meilleur ami depuis quelque temps déjà, seulement à mes yeux tout était un peu plus compliqué mais bon, là n’était pas le sujet pour l’instant. Je regardais le jeune homme avec un sourire avant d’ouvrir ma veste doucement. Valentino m’avait gentiment proposé son aide pour réaliser mon book c’était là la raison de notre rendez-vous aujourd’hui. D’ailleurs, je profitais de la coupe de cheveux un peu farfelu de mon meilleur ami pour laisser sortir mon flash histoire de le mettre tout de suite en condition…

« Tu me le rappel tout les jours Calypso, comment veux-tu que j’oublie dis moi ? », me lançais alors Valentino avant rire de bon cœur. Un air faussement outré s’installait alors sur mon visage. « En attendant, je suis persuadée que tu aurais déjà oublié l’un de nos rendez-vous si je ne t’y faisais pas penser en permanence. J’ai tord ? », rétorquais-je sans réellement réfléchir. J’étais quelqu’un de directe et plutôt franche et c’est parfis loin d’être une qualité, la preuve j’avais utilisé le terme « rendez-vous » hors ce n’était réellement pas un rendez-vous. Par chance, je ne m’étais pas rendu compte de ma bêtise et donc je ne me sentais absolument pas gênée par conséquent je ne manifestais aucun signe de maladresse. « Ca va ma belle ? », m’adressais finalement mon meilleur ami après s’être plaint de mon flash. Je lui adressais un sourire tandis que celui-ci se levait pour me prendre dans ses bras. Je fermais doucement les yeux posant mes mains dans son dos afin de l’enlacer moi aussi dans le but de lui dire bonjour. Alors que je retirais doucement mes petits bras de son dos. Je levais les yeux vers les siens afin de lui répondre. « Je vais plutôt bien merci. Et toi, prêt à te faire mitrailler par les flashs d’une future paparazzis ? », demandais-je avec un brun d’ironie, je n’avais pas l’intention de devenir paparazzis mais Valentino était danseur et les danseur était des artistes, quant à moi j’étais photographe et les artistes sont souvent pris pour cible par les paparazzis d’où ma petite remarque.

Alors que je gardais les yeux rivés sur les siens depuis quelques minutes déjà, je détournais finalement le regard gênée d’avoir fais preuve d’autant d’insistance dans mon regard. Retirant alors mon sac de mon épaule pour y chercher mon classeur où les premières photos de la séance précédente étaient déjà sur papier. « Dis moi Val, c’est avec toi qu’elles ont travaillées les deux filles très sociables que j’ai croisée dans le couloir ? », lui demandais-je tout en sortant de mon sac mon classeur de couleur rouge. M’installais ensuite sur la chaise où avait été installé le jeune ténébreux un peu plus tôt. J’ouvrais mon classeur d’un geste naturelle de la main tout en attendant une quelconque réponse venant de mon ami.

Je cherchais dans mon classeur les résultats de la dernière séance que nous avions faite. Dans ce classeur ce trouvait toute les photos que j’avais pris pour mes cours depuis le début de l’année, il y avait de bons clichés et de moins bons mais dans l’ensemble j’étais plutôt fière de mon travail. Je tombais enfin sur les photos de Valentino, j’étais assez satisfaite du rendue des photos, c’était un garçon très photogénique tout de même et on voyait bien qu’il était plutôt concentré dans ce qu’il faisait. J’appréciais réellement son coup de main, je trouvais ça adorable de sa part, surtout que Tyler commençait à en avoir marre de jouer les mannequins pour mes books alors l’aide de Valentino n’était vraiment pas de refus. Je lui tendais le classeur sans un mot, un simple sourire satisfait se dessinait sur mes lèvres, après tout, Valentino avait tout de même le droit d’observer son travail en avant première non ? …

« Oui tu as tords figures toi ! Comment peux-tu être persuadée que je vais oublier car tu me le rappelles toujours, hein ? », me lançait Valentino d’une manière taquine, je lui tirais le regardais alors avec un regard de tueuse tout en souriant d’une manière amusée, il venait de marquer un point, mais la journée était loin d’être terminé. Et je restais certaine qu’il serait capable d’oublier au moins une fois que nous devions nous voir. Alors que je me retournais pour farfouiller dans mon sac à la recherche de mon classeur, gênée de l’avoir regarder avec tant d’insistance, le jeune ténébreux répondit à la question que je lui avais retournée un peu plus tôt. Il me répondait qu’il allait bien, bien heureusement me direz-vous, voir son meilleur ami allez mal, ce n’est jamais agréable. Je lui demandais finalement s’il travaillait avec les deux filles que j’avais croisée dans le couloir peu avant mon entrer dans la salle de danse. « Seulement l’une d’elle, car l’autre c’est la copine de ma partenaire de danse et ma partenaire essaie de lui arranger un coup avec moi mais la fille c’est un thon alors… », m’expliquait-il, un léger sourire amusée s’affichait alors sur mes lèvres. La franchise du jeune garçon me plaisait beaucoup de plus, je devais admettre que savoir qu’une fille lui tournait autour me fit un léger pincement au cœur que je préférais ignorer. « Non ! La rousse, elle s’intéresse à toi ? T’es pas sérieux là ? », lui lançais-je avec un léger rire étouffer. Cette fille n’avait pas la moindre chance, mais tout même, cela me faisait une sensation étrange. Valentino, me fit une signe de la tête pour me faire comprendre qu’il était parfaitement sérieux ce à quoi je ne pus m’empêcher de rire tout en lui tendant mon classeur auquel il jetait un coup d’œil. Il se comparait alors aux rugbymen qui posaient nus pour les calendriers chaque année me faisant remarquer qu’à ce rythme là, il allait certainement être appelé pour faire comme eux. Je lui adressais un sourire provocateur. « T’emballes pas le p’tit rat d’opéra. T’as pas la carrure encore, même si t’es bien bâtit, tu vaux pas un rugbyman. », lançais-je avec un sourire en coin et un regard taquin. Evidemment, il y avait un peu de vérité dans ce que je venais de lui dire. Ben oui, fallait bien l’admettre, il était plutôt bien bâtit comme garçon. Quand je passait par l’humour, je me sentais moins idiote de lui faire ce genre de compliment, malgré le fait que je suis quelqu’un de franche, j’avais toujours un mal de chien quand j’avais en face de moi des gens à qui je tenais surtout les garçons…

Il me fit ensuite remarquer que j’étais plutôt douée, je levais alors les yeux vers les siens, mon regard s’illuminait alors ravie de l’entendre dire cela. « Merci .. », soufflais-je de manière un brun hésitante alors que mes joues viraient aux rouge tomate. Je le regardais avec admiration avant de lui adresser un sourire sympathique. « Je .. Je vais me mettre en place. », lançais-je je pris la main de mon meilleur ami pour l’emmener là où je voulais qu’il se positionne, le lieu idéale pour mes photos. Je me dirigeais ensuite vers le fond de la pièce. Je réglais mon appareil de sorte à faire les plus belles photographies possibles. Je lui adressais un sourire avant d’ajouter : « Tu es prêt ?…

« T’emballes pas le p’tit rat d’opéra. T’as pas la carrure encore, même si t’es bien bâtit, tu vaux pas un rugbyman. », lançais-je avec un sourire en coin et un regard taquin. Ce à quoi il ne manquait pas de réparti, il me fit d’ailleurs remarquer que je ferais sûrement parti des personnes qui achèteraient le calendrier. J’affichais un sourire amusé avant de faire un léger signe de la tête allant de droite à gauche. Il ajoutait qu’après l’avoir acheter, je me comporterais comme la blonde : je lui sauterais dessus. J’eus alors un petit rictus, je n’étais pas du tout le genre de fille à « sauter » sur les garçons, j’étais tout de même un peu plus disons posé. Alors qu’il me complimentait sur mes photographies, je lui adressais un discret merci avant d’ajouter timidement que j’allais m’installer. Mes joues virèrent au rouge tomate tandis que le lui prenait la main pour l’entraîner où je voulais qu’il soit pour avoir la luminosité suffisante. Je reculais ensuite afin de me trouver à la bonne distance pour mes photos. Je lui demandais s’il était prêt avant de brandir mon appareil, les joues un peu moins rouge qu’avant.

« Prêt ! Mais tu veux que je te fasse quoi pour aujourd’hui ? », demandait Valentino qui avait visiblement envie de bien faire. En temps normal, j’aurais sûrement trouver cette question suspecte mais étant donné mes étranges ressentit en présence de mon meilleur ami ces temps-ci, je préférais me taire. « Sois juste naturel et passionné. Fait comme si je n’étais pas là, comme si tu t’entraînais seul pour ton spectacle, je me charge du reste. », lui répondis-je avec un radieux sourire. Il s’exécutait alors, me montrant au passage à quel point il était doué pour la danse. Je devais avouer que le voir danser m’impressionnait toujours, il était doué et c’était tellement rare de voir un garçon passionné par ce genre de danse. Je l’observais, profitant de chaque instant pour capturer les plus beaux moments de cette démonstration. « C’est super Valentino. Continue comme ça. », lui dis-je alors tout en appuyant sur le déclencheur de mon appareil après un bon quart d’heure de travail. Je devais admettre que j’avais vraiment pris mon temps pour la séance d’aujourd’hui, je n’avais pas vraiment envie de mettre fin à cette fin de journée que je passais en si bonne compagnie. Je me relevais alors de ma position accroupie que j’avais prise pour faire quelques clichés en contre plongé. J’éteignais mon appareil avant de mettre ma main dans la poche arrière de mon jeans tout en approchant d’un pas timide vers mes affaires. « C’est parfait pour aujourd’hui Val’. Merci beaucoup pour ton aide, tu es un super model tu sais. J’admire ce que tu fais, tu es vraiment doué. », lui dis-je alors tout en détournant mon regard pour ranger mes affaires et surtout fuir le sien pour éviter de rougir à nouveau. Moi j’étais nulle en danse, ma maladresse m’empêchait de faire un seul pas. Je fermais alors mon sac avant de me retourner vers Valentino, je tombais d’ailleurs nez à nez avec ce dernier..

« C’est parfait pour aujourd’hui Val’. Merci beaucoup pour ton aide, tu es un super model tu sais. J’admire ce que tu fais, tu es vraiment doué. », complimentais-je mon meilleur ami tout en rangeant mes affaires pour m’éviter de rougir à nouveau. « Oh merci, ça me fait vraiment plaisir ce que tu me dis là Calypso. », me répondait-il tandis que j’avais le dos tourner. Lorsque je fis demi tour pour me tourner vers lui, je ne m’attendais pas à me trouver aussi près du beau ténébreux. Je me trouvais nez à nez avec lui, croisant son regard je lui adressais un léger sourire avant qu’il n’attrape ma main. Valentino m’attirait contre lui, je me laissais faire bien trop intriguée pour résister. Mon meilleur ami me regardait avec insistance rapprochant doucement son visage du mien, je me contentais de le regarder approcher sans m’opposer à quoi que ce soit. Plus il avançait et plus mon cœur s’emballait, je le sentais battre de plus en plus fort. Finalement, les lèvres du jeune garçon se posèrent au coin des miennes un court instant. Je devais admettre que ce geste était assez troublant à mes yeux, ça faisait un petit moment déjà que je ne ressentais plus la même chose en présence de Valentino, avant nous étions proches comme de très bons amis, nous passions du temps ensemble sans pour autant ne plus se quitter. Mais à présent les choses étaient un peu différente pour moi, je devais admettre que le jeune Abercrombie occupait de plus en plus mes pensées, j’avais tendance à être plutôt maladroite en sa présence ce qui prouvait que j’étais plutôt gênée, puis il y avait cette sensation dans ma poitrine à chaque contact. Tout cela me laissait penser que je tenais à lui bien plus que je ne voulais bien le laisser entendre,…

Finalement, le jeune danseur se reculait, me faisant au passage tourner une fois sur moi-même comme le faisait si bien les danseuses. J’étais bien trop troublé par son geste pour affirmer une quelconque opposition. Je me retrouvais finalement dans les bras de Valentino, dont je ne quittais pas du regard les magnifiques yeux. « Tu veux danser ? », me lançait-il avec son ravissant sourire. Je l’observais un court moment sans un mot, il n’imaginait même pas à quel point il venait de troubler mon esprit. Je ressentais un peu la même sensation que lorsque j’avais ces petits trous de mémoires qui étaient un reste de mon traumatisme. « Mh, .. oui », répondis-je d’un ton plutôt assez hésitant. Je n’avais pas osé lui dire non malgré ma maladresse dont j’étais parfaitement consciente. Il me redressait alors avant que je n’ajoute : « Mais je préfère te prévenir que .. Enfin je suis très mauvaise danseuse, je suis bien meilleure derrière un objectif .. »…

« Mais je préfère te prévenir que .. Enfin je suis très mauvaise danseuse, je suis bien meilleure derrière un objectif .. », lui dis-je assez grimaçante pour le coup. Je devais bien admettre que Valentino avait un excellent niveau et danser avec lui me fait vraiment plaisir seulement, je préférais le mettre en garde c’est tout. « T’inquiètes pas, c’est pas une compétition ! C’est juste pour s’amuser ! Alors si tu me marches sur les pieds ou que tu me tombes dessus c’est pas grave, j’aurais vécu bien pire. », me rassurait-il de sa voix des plus charmante. Je priais pour que cela n’arrive pas, en effet quand je suis gênée ou mal à l’aise, j’ai tendance à être une très grande maladroite et à l’heure actuelle, je croisais les doigts pour que cela n’arrive pas, surtout après ce baiser dont je ne comprenais toujours pas la signification. Il ajoutait alors que ce serait équilibré un bon danseur et une moins douée. Il ne savait vraiment pas à quoi s’attendre avec moi.

Il me proposait alors de me montrer quelques pas avant de commencer ou je pouvais choisir l’option d’une danse que l’on connaissait très peu tout les deux. Je lui adressais un sourire un peu timide avant de poser un regard admiratif sur lui. Je devais admettre que le lien qui nous liait tout les deux étaient changeant, je le ressentait, je connaissais Valentino depuis un bon moment maintenant et jamais nous ne nous étions comporter ainsi l’un envers l’autre. Lui aussi changeait sa façon d’être en ma présence, mais je ne savait pas si je devais imaginez ou non des choses entre nous, c’est pourquoi, je préférais faire comme s’il n’y avait rien, seulement, ma franchise mélée à ma curiosité allait très certainement se manifester un jour ou l’autre.. « Je suis partante pour une danse qu’on ne connaît pas spécialement, comme tu l’as dit, on sera quitte même si tu restes très avantagé dans ce domaine. », lui lançais-je alors avec un sourire sincère. J’appréciais ces moments passé avec le jeune ténébreux, quand j’étais avec lui j’avais l’envie que rien ne s’arrête, et pourtant, je luttais contre mes ressentit juste par crainte, la crainte de me faire des idées sûrement. Mais il m’avait tout de même embrassée, enfin, au coin des lèvres certes mais ça restait un baiser. Je levais finalement les yeux vers son visage posant un petit soupire comme pour me donner un peu de courage. « C’est parti, je suis tes pas ou bien ? Comment font les danseuse habituellement ? », demandais-je tout en gardant inconsciemment sa main dans la mienne comme si c’était naturelle..

« C’est parti, je suis tes pas ou bien ? Comment font les danseuses habituellement ? », demandais-je alors avec intérêt ce qu’il approuvait d’ailleurs sans attendre. « Que penses-tu de la danses des canards ? », me demandait-il avant de rire, l’espace d’un instant, j’ai bien cru qu’il était sérieux. Mes yeux écarquillés avait repris leur taille normale une fois que son rire se fût entendre. Il me proposait ensuite la danse du ventre, décidément, il avait de sacrée idée, même si je devais admettre qu’apprendre la danse du ventre ne me déplairait pas. Il ajoutait que son déhanché était super. J’affichais alors un sourire. « Ca peut être intéressant soit dit en passant. », dis-je alors avant de rire d’une manière un peu nerveuse je devait bien l’admettre.

« Bon plus sérieusement, soit du flamenco ou alors un slow ! Comme ça si un jour tu as un amoureux et que tu te maries avec et bien, tu sauras déjà danser ce slow. Situ choisi cette danse. », je lui adressais un sourire à cette remarque. « Ca me semble une bonne idée, surtout qu’il y a parfois des bals organisés ici alors comme ça je pourrais danser avec .. avec le garçon qui me plait. », dis-je un peu hésitante. Je devais avouer que j’avais parlé un peu trop vite. Mais bon ça ne voulait rien dire, je me contentais alors de lui sourire comme si de rien était.

« Tu as décidée ma belle ? », me demandait le beau ténébreux qui se trouvait devant moi. « C’est tout décidé. », répondais-je alors en posant ma seconde main sur son épaule après un petit moment d’hésitation. Je regardais vers nos pieds pour vérifier que je ne risquais pas de lui écraser le pied. Je relevais alors la tête pour me mettre en position pour la danse du slow. Pour me retrouver face à face avec le jeune Valentino, mes yeux dans les siens, je lui adressais un sourire des plus ravissant, le fait de sentir sa main dans la mienne me procurait une sensation agréable. Je l’observais avec attention, lui adressant un sourire un peu gêné sans pour autant le quitter du regard une seule seconde. « Je suis prête. »..

[color=crimson]« Je suis prête. »[color], lui dis-je une fois que nous nous étions mis en condition pour danser un slow. Sa main se posait sur ma taille tandis que la mienne pris place sur son épaule. Nos deux autres mains étaient l’un dans l’autre, le fait de le sentir de manière aussi tactile laissait une sensation de frissons traverser mon corps tout entier. « Super ! », me lançait-il alors. Alors que nous dansions tout deux, seuls dans la salle, Valentino m’adressait un sourire en me regardant, je répondis à ce dernier par un léger sourire en coin. « Alors comme ça il y a un garçon qui te plait et tu ne me l’as pas dit ? Je le connais ? », me demandait-il curieux. J’avais, l’espace d’un instant, espéré que Valentino soit passé outre ma remarque mais visiblement ce n’était pas son intention. Je souriais un peu gênée : s’il le connaissait ? Et comment personne ne pouvait mieux le connaître. Mon regard dans le sien, je décidais de laisser faire les choses, en essayant d’éviter tout signe de gêne et croyez moi ça n’allait pas être facile..

« Il me plaît, c’est une bien grande expression disons que, je ne sais pas si tu as déjà ressenti ça mais … Disons que les choses changent entre lui et moi et … J’ai l’impression d’être bien plus attacher à lui qu’avant … Et je dois admettre que je n’ose pas ne serait-ce qu’espérer quelque chose entre lui et moi de peur que pour lui, rien ne soit différent. », je le regardais dans les yeux, mes joues viraient au rouge à nouveau, c’était raté pour passer inaperçue. Je lui adressait alors un sourire timide avant de finalement hausser les épaules tout en continuant de suivre ses pas de danse. « Tu le connais sûrement, il est assez .. Particulier comme garçon. », lui répondis-je alors comme pour faire référence à sa particularité qu’était celle de pratiquer de la danse. Je lui adressais alors un sourire un peu moins hésitant continuant de danser sagement tout près de lui. « Et toi alors, tu as refoulé la rousse uniquement à cause de son physique ou bien il y a une fille qui fait chavirer le cœur de notre cher Valentino Abercrombie ? », lui demandais-je alors à mon tour toute aussi intéressée que lui un peu plus tôt..

« Et toi alors, tu as refoulé la rousse uniquement à cause de son physique ou bien il y a une fille qui fait chavirer le cœur de notre cher Valentino Abercrombie ? », lui demandais-je alors à mon tour toute aussi intéressée que lui un peu plus tôt. En effet, il m’avait demander juste avant de qui il s’agissait, mais je préférais éluder la question c’était bien trop embarrassant et c’était un coup à se prendre un râteau phénoménale. Après tout c’était peut-être pour cela que j’avais la sensation que tout était différent entre nous, il me sentais peut-être trop proche de lui et peut-être voulait-il me faire comprendre en changeant de comportement qu’il voyait bien que quelque chose clochait. Et s’il savait tout ? Et si son baiser de tout à l’heure avait été un test ? Et si lui craquait sur une autre fille ? Je ne me sentais définitivement pas de lui dire qu’il s’agissait de lui.. Finalement, Valentino m’expliquait qu’il y avait un peu des deux, mais qu’il ne me dirait pas de qui il s’agissait, il était persuadé que j’allais me moquer de lui et ne pas le croire. Je le regardais alors dans les yeux un peu surprise. « Me moquer de toi ? Pourquoi je ferais une chose pareille ? Je suis ta meilleure amie Valentino, tu peux tout me dire tu sais .. », lui dis-je alors d’une voix douce et rassurante. Je savais que tout comme moi, il n’était pas du genre à lâcher le morceau aussi facilement, c’est pourquoi je n’allais pas en rester là, je saurais qui est cette fille coûte que coûte..

Nous continuons à danser, je suivais ses pas, essayer de le suivre au maximum, pour l’instant, je n’avais fait aucune gaffe et c’était tant mieux. « Tu veux vraiment savoir de qui il s’agit ? Tu risques de vraiment tombé de haut tu sais. Mais si tu veux réellement savoir, je répondrais à tes questions si tu réponds aux miennes d’abord. Honneur aux femmes n’est-ce pas ? », lui dis-je alors en le regardant dans les yeux, je n’étais pas du genre à mentir, mais si c’était pour sauver notre amitié et par conséquent garder Valentino dans mon entourage, je serais prête à le faire en ne divulguant pas son nom mais celui d’un autre s’il le fallait. « Alors, qui est la jeune demoiselle qui t’as conquis et ne me dit pas que je ne la connaît pas, si je ne la connaissais pas tu ne m’aurais jamais dit que tu ne me le dirais même pas dans mes plus beaux rêves.. », renchérissais-je en continuant à le regarder avec insistance et intérêt. « Oublis pas : si tu réponds, je réponds.. », ajoutais-je histoire de faire un peu plus de pression…

Il était visiblement conscient que je serais toujours là pour lui, que je serais prête à entendre toute sorte de chose et le soutenir quoi qu’il arrive. Je lui proposais alors un deal qui nous mettrait tout les deux d’accord : s’il me répond, je lui répond. J’ajoutais alors d’un air satisfait que l’honneur était aux femmes presque persuadées qu’il allait me dire oui. « Ouais, honneur aux femmes … », reprit-il sans réelles convictions. A cet instant précis la première chose qui me passait par la tête était qu’une chose clochait. « Oublis pas : si tu réponds, je réponds.. », ajoutais-je histoire de faire un peu plus de pression. Je lui adressais un sourire comme pour le mettre à l’aise. Voyant bien qu’il était un peu tendu..

« Je ne peux pas te dire Calypso… », me rétorquait-il alors ajoutant ensuite qu’il était désolé. Il détournait alors son regard tandis que le mien commençait à montrer mon incompréhension. De quoi avait-il peur ? Il savait que je craquais sur lui c’était impossible sinon. Ca ne pouvait pas s’expliquer autrement, il voulait pas me faire de mal et donc préférait ne rien me dire parce qu’il savait tout. Je fermais les yeux en pensant qu’il pouvait savoir avant de faire un léger signe non de la tête qui montrait mon pessimisme. Je cessais finalement de danser, ouvrant à nouveau les yeux pour le regarder avec insistance. « Tu as donc si peu confiance en moi ? Où tu ne veux pas me faire souffrir ? », dis-je le plus naturellement du monde. J’en avais sûrement trop dis mais tant pis, je ne pouvais pas revenir sur ce que je venais de dire. Ca m’apprendra à ne pas réfléchir avant de parler. Je fis un non de la tête avant de me retourner pour aller vers mes affaires, rangeant tout dans mon sac d’un air plus ou moins frustrer…

« Tu as donc si peu confiance en moi ? Où tu ne veux pas me faire souffrir ? », demandais-je naturellement sans spécialement réfléchir avant de prononcer le moindre mot. Gênée, je finissais par lui tournée le dos un peu blessée, dans les deux sens, je ne pouvais que me sentir mal : soit il savait que je craquais sur lui et ce n’était pas réciproque, soit il n’avait vraiment pas la moindre confiance en moi. Dans les deux cas, je sentais un petit pincement au cœur. Je savais que maintenant, il devait certainement se douter de quelque chose, mais je n’avais vraiment pas pris le temps de réfléchir, les mots avaient dépassés mes pensées. J’avais donc mis fin à ce slow que nous dansions depuis un petit moment à présent. Je remballais mes affaires d’un air un peu fâchée, blessée. J’allais attraper mon sac pour le mettre sur mon épaule quand Valentino s’approchait de quelques pas.

« Est-ce que je suis le garçon qui te plaît Calypso ? », me demandait le beau ténébreux tandis que je lui tournais encore le dos. Je fermais une seconde les yeux, mais quelle idiote j’avais pu être sur ce coup, comment j’ai pu me vendre de la sorte. Je me sentais idiote, blessée et gênée à la fois, j’avais vraiment gagné ma soirée. Je me retournais d’un coup, marchant sur le lacet de ma chaussure qui s’était sûrement ouvert pendant que nous dansions. Je trébuchais alors tombant en arrière, en plus de mes sentiments plus qu’embarrassant, ma maladresse reprenait le dessus. Je levais les yeux vers Valentino qui me tendait sa main, je pris sa main pour m’aider à me relever, la lâchant aussitôt debout. « Ca n’a plu aucune importance de toute façon. Et la prochaine fois que tu veux faire comprendre à une fille qu’elle n’a aucune chance, évite de l’embrasser. C’est atrocement agréable sur l’instant mais véritablement douloureux après… », lui lançais-je en me baissant pour renouer mon lacet. Je me relevais ensuite, ma franchise avait visiblement parler, et si là il n’avait pas compris que c’était lui le garçon qui me plaisait, je ne savait vraiment pas comment le lui faire comprendre. « On se vois demain pour le déjeuner, à moi que tu ne sois trop occupé pour manger avec ta meilleure amie », lui lançais-je avant de le regarder une dernière fois avant de lui tourner le dos pour me diriger vers la sortie. En plus d’être quelqu’un de très franche, j’étais maladivement jalouse, et le mélange des deux pouvait me rendre vraiment mauvaise. Qui plus ait j’étais rancunière alors voyez vous, je n’étais vraiment pas un cadeau. Je l’observais dans les yeux, mon regard légèrement vitreux avant de faire un pas en avant avec dans l’idée de quitter cette pièce le plus vite possible ...

Je lui avais dit ce que je pensais de manière claire et précise ma franchise avait pris le dessus. Je tournais alors les talons, un peu blessée et contrariée. Alors que j’allais sortir de la salle, je me baissais pour refaire mon lacet qui m’avait causé une petite dégringolade un peu plus tôt. Je commençais ensuite à m’avancer vers la porte de sortie, Valentino restait silencieux, j’en déduisais donc qu’il avait du comprendre que c’était lui le garçon qui me plaisait. Aucun mot pour me retenir pas une réaction, j’explosais à l’intérieur j’avais eus un tout petit espoir après son baiser de tout à l’heure mais, à présent, je n’espérais plus rien. Valentino ne cherchait même pas à me retenir, il se contentait de rester silencieux au milieu de la pièce. Rien n’était déjà plu pareil entre nous, mais après ça, tout serait réellement différent.

J’allais sortir de la salle de danse quand le beau ténébreux se décidait enfin à m’adresser la parole. Il me demandait si l’idée que le fait qu’il ne me dise pas était peut-être lié au fait que j’étais la personne concernée ne m’avait pas effleuré l’esprit. C’était vrai que j’y avait pensée, mais comment aurais-je pu à un seul moment en être certaine ? Il m’a donné un baiser et après ? Certains garçons le font sans réelle intension, Valentino était célibataire il était donc en droit d’embrasser une fille. Moi aussi j’étais célibataire, il n’y avait rien de mal là-dedans bien que ce ne soit pas notre genre à aucun de nous deux. Je me retournais alors avant de le regarder d’un air des plus incompréhensif, il y avait eu trop de chose en même temps, je lui plaisais oui ou non ? C’était si dur à dire ? … Je l’observais avant de soupirer d’un air de plus perdue. « Je t’aime Calypso Mais je n’ai jamais osé te le dire avant car tu es ma meilleure amie et j’avais peur que tout ne sois pas réciproque et que notre amitié soit gâchée … », ajoutait-il quelques instants après sa première remarque. J’étais un peu déboussolée, avais-je bien entendue ? Entendais-je ce que je voulais entendre ou ce qu’il me disait réellement. Mon regard vitreux, traduisait toute mon incompréhension. « Tu as dit que tu m’aimais ? … », lui demandais-je d’une voix bouleversée, je n’étais pas certaine de ce que j’avais entendue ou peut-être que je n’osais pas le croire, je ne savais pas. « Dit moi que j’ai bien entendue Valentino, .. », lui dis-je toujours autant peu certaine de ce que je venais d’entendre …

« Je crois bien que oui... », fut les seuls mots à sortir de sa bouche lorsque je lui demandais si j’avais bien entendue. Mes yeux traduisaient plusieurs choses, ils étaient vitreux, l’émotion que je ressentais s’apparentait à une joie sans fin. Je m’avançais alors de quelques pas, jusqu’à me trouvé à nouveau au plu près de lui. Je levais la tête pour plonger mon regard dans le sien. Ma petite taille m’obligeait à lever la tête comme une petite fille le fait pour regarder les adultes. Je l’observais avec la plus grande des attentions, je ne perdais pas une seule seconde de ce qu’il se passait dans ses yeux. Je m’approchais un peu plus de son visage. « Prouve le moi, montre moi que je ne me trompe pas, que je ne suis pas simplement entrain de rêver.. », lui dis-je d’une petite vois amoureuse. L’espoir d’un baiser, un espoir ou plutôt une envie, une envie que l’on pourrait qualifié d’irrésistible.

J’étais proche de son visage, et bien que je pensais rêvée, que je n’étais en rien certaine de ce que je venais de vivre, je voulais allez jusqu’au bout, et si tout cela n’était que le fruit de mon imagination, je n’aurais aucun regret. Je m’approchais d’avantage de lui, venant poser à mon tour mes lèvres sur les siennes, je ne jouais pas, je voulais ce baiser, je voulais ce garçon. Valentino était mon meilleure amie depuis bien longtemps, mais à présent tout était tellement différent. Malgré mes doutes sur la situation, au fond de moi je savais ce qui clochait entre nous deux je ne voulais simplement pas y croire de peur que les choses ne soit pas réciproque. Mais il m’avait clairement fait comprendre que ce que je ressentais était partagé.

Je l’embrassais donc un petit instant, posant au passage mes mains sur son torse. Je me retirais alors posant mon regard une nouvelle fois dans le sien. Gardant mes mains sur son torse plutôt bien bâtit. « Moi je t’aime Valentino .. », lui dis-je finalement les joues plus rouge encore qu’une tomates mûre..