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 ELEONORA ▬ born to be someone.

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AuteurMessage
Eleonora N. Sanchez

“ Eleonora N. Sanchez ”

Messages : 1
Date d'arrivée à Trinity : 07/05/2012
Age : 42

Red Solo Cup is ..my friends !
Without You:
My heart is:



ELEONORA ▬ born to be someone. Vide
MessageSujet: ELEONORA ▬ born to be someone.   ELEONORA ▬ born to be someone. EmptyLun 7 Mai - 23:52




Moi c'est ELEONORA NINA SANCHEZ, je suis né(e) le 21 JUIN 1981 à SAN LUIS POTOSI, j'ai donc 30 ans. Dans la vie je suis comédienne - professeur d'art dramatique. Côté coeur, on peut dire que je suis CELIBATAIRE et intéressé(e) par les HOMMES/FEMMES. Et pour finir, je fais parti des FANTA.
.
it's my life ...

ELEONORA ▬ born to be someone. Tumblr_l5i0zmDYHr1qbg4lro1_500
"Mais enfin, c'est ridicule !"
m'exclamais-je en levant les mains au ciel, accompagnant ma remarque d'un léger rire qui dénonçait très certainement toute la frustration que mon pauvre être pouvait ressentir en ce moment précis. Je regarde la femme face à moi. Elle semble confortablement installée dans son fauteuil, elle a les mains jointes et me regarde fixement. Elle ne va pas me lâcher la grappe. Je dois me confier à elle. C'est cette femme, cette inconnue, à qui je dois parler de tout ça, de toutes ces craintes, de toutes ces envies, de tout ce que je ressens, c'est à elle que je dois expliquer mon passé pour comprendre mon présent. Etait-ce vraiment nécessaire ? Non. Du moins, je présume que non. Le passé, comme on dit, est passé, je ne veux pas remuer ça. Je n'aime franchement pas en parler. Mais cette femme reste stoïque et n'attend qu'une chose : que je lui parle de moi. J'inspire un grand coup et joins à mon tour mes mains. Ca me fait mal au coeur de devoir exposer ma vie à une étrangère tout bonnement parce que j'ai eu le malheur de lancer un tacos en pleine figure de mon prof d'anglais. Je la regarde dans les yeux, essayant de la dissuader d'une quelconque approche concernant ma vie :"Concrètement, ceci n'a aucun intérêt". L'expression dans son regard me fait savoir qu'elle ne croit pas un mot de ce que je raconte. Je soupire loonguement, ferme les yeux. "Très bien, vous avez gagné. Par quoi on commence ?"

[...]


Je suis née le 21 Juin 1981 dans la ville de San Luis Potosi, au Mexique. C'est une très jolie ville je trouve, elle a un patrimoine assez conséquent et ses édifices sont vraiment considérables, ses jardins... Oui, c'est vraiment très beau. C'est toujours ce que je me disais quand je me balladais dans les rues, toujours. Malheureusement, la beauté de cet endroit touristique ne saurait cacher ses pauvres quartiers. C'est de la que je viens, c'est certainement dans le quartier le plus pauvre de San Luis que j'ai grandi avec mes parents et mes 9 frères et soeurs. Notre maison n'était pas bien grande, mon père l'avait construit de ses propres mains avec le matériel que l'on trouvait. Dans ce petit logement, trois chambres : Celle des parents, celle pour les 4 garçons et la dernière pour les 5 filles. Très vite j'ai appris à être solidaire avec les miens et me suis toujours portée volontaire pour aider mes semblables. Entre frères et soeurs, nous avions une grande complicité, et il faut l'avouer, c'est surtout entre nous qu'on s'élevait et qu'on apprenait à vivre. Les parents étaient peu présents car ils travaillaient avec acharnement, je ne leur en ai jamais voulu, disons que grâce à ça j'ai acquis une forme d'autonomie très tôt. Ma mère était femme de ménage et mon père... Je n'ai jamais vraiment su ce qu'il faisait, mais un beau jour ils laissèrent tout tomber pour ouvrir leur propre restaurant. Au début, ça marchait assez bien. Ils n'avaient pas à verser de salaire à des cuisiniers, des serveurs et tout le toutim : à 11, on se débrouillait bien. C'est ...]quand leur affaire ne faisait plus trop succès que tout commençait à se gâter. Mon grand frère Justino, qui avait eu la chance d'être brillant à l'école, prit son indépendance et s'en alla vivre à Mexico alors qu'il avait 19 ans. Dès lors je n'étais plus très rassurée; Justino était plus mon père que mon frère à vrai dire. Peu après son départ - j'avais alors 12 ans, notre famille eu de véritables difficultés. Je laissais souvent mes rations de nourriture du soir à mes petites soeurs ou à mon pauvre père qui fatiguait, qui fatiguait tant qu'il finit par nous quitter très peu de temps après. Nous n'avions plus de ressources. Ma soeur Rosa, de deux ans mon aînée, commença à chercher des petits boulots que font ces adolescents pour avoir un peu d'argent de poche. Ma mère, complètement désesperée, ne trouva qu'un moyen pour nous faire gagner un peu d'argent quant à elle : M'emmener, court vêtu, maquillée et bien coiffée voir de nombreux hommes. Cela lui fendait le coeur me disait-elle, mais elle n'avait rien trouvé d'autre. J'avais 13 ans la première fois qu'on abusa de moi. Et j'en voulais à ma mère, je lui en voulais de vendre le corps de sa fille si facilement et au premier venu, chaque soir je pleurais et maudissais tout ce qui m'entourait, je trouvais mon sort si pitoyable, si triste. Je ne comprenais pas pourquoi il fallait faire ça, c'était si malsain, ça faisait tellement mal. Mais je devais mentir, faire comme si de rien n'était. Justino, qui travaillait désormais, nous envoyait chaque mois de quoi vivre. A 15 ans je me prostituais sans gêne pour à mon tour mettre des sous de côtés, sans que ma mère ne le sache. Je n'avais plus aucune valeur, plus aucune morale, je ne voulais plus aider les gens dans le besoin car ceux-çi n'avaient pas su m'aider quelques années plus tôt. Je ne voulais plus être cette enfant dupe qui voyait le bien partout, même dans les pires situations. Quelques mois après, sans prévenir quiconque, je pris la route pour Mexico, allant rejoindre mon frère. Quant il me trouva là-bas il s'énerva d'abord, me disant que j'étais folle à lier d'avoir tout laisser. Mais je retrouvais mon père, je retrouvais mon pilier, et lui, je n'avais pas besoin de lui mentir : Je m'effondrai dans ses bras et lui raconta tout ce qu'on m'avait affligé pendant des années. Il me prit sous son aile et je vivais désormais avec lui, à la rentrée suivante j'intégrais un lycée de la ville. Peu habituée à l'école, c'était quelque chose qui ne me correspondait pas vraiment. Toutefois j'y appris beaucoup de choses, et en deux ans je parlais un anglais impeccable (J'avais déjà acquis des bases plus jeune pour les touristes qui venaient dans le restaurant de mes parents) grâce notamment à Justino qui devait souvent se rendre aux USA et qui m'apprenait à sa façon. C'est au lycée que je commençais le théâtre et la danse. C'était deux choses qui me passionnaient, qui me passionnent toujours aujourd'hui. A 19 ans, je fis mon premier voyage hors du Mexique. Les Etats-Unis, ahh ! C'était si grand, si riche. Quelques mois après je venais y vivre avec l'accord de Justino qui me rendait visite tous les mois. J'allais alors à l'université et continuais le théâtre, où on me repéra assez rapidemment. Je jouais dans de nombreuses pièces et apparaissait même à l'écran dans de nombreux courts-métrages. En cours, j'étais obsedée par mon prof d'anglais. Cet homme sublime avec ses yeux si bleus, avec sa voix si grave et sa philosphie que j'approuvais tant. Plus le temps passait, plus il devenait un confident. Jusqu'au soir où il devint un peu plus... Deux fois par semaine, il venait dans mon petit appartement, je cuisinais pour lui, nous parlions de la vie puis nous dormions ensemble après de longues embrassades... Il était marié. Avait des enfants. Mais je n'y pensais pas et n'avait aucun remord, à la lumière de nos amours, cela importait peu. Jusqu'à ce que cet homme commence à s'éloigner pour se rapprocher de sa famille qu'il "négligait un peu trop" disait-il. Je lui en voulais. Je lui en voulais tellement. C'est pour ça qu'un jour, devant un bon nombre d'élèves et quelques autres profs, je lui balançais mon repas en pleine face suite à une remarque que j'avais trouvée déplacée. "Ici on aime pas les filles qui se servent de leurs charmes pour vivre. Tu dois bien avoir autre chose dans la tête, non ?" Cette remarque avait été un coup de poignard dans le coeur, il avait osé. Lui que j'aimais tant, lui qui connaissait pourtant une partie de mon histoire. Je n'avais pu me contenir. On m'a alors recommandé une psychologue qui devait très probablement pouvoir expliquer ce geste déplacé. J'ai 23 ans, nous y sommes.


[...]

Deux ans après cet épisode, j'emmenage à Miami. Pourquoi ? Parce que cette ville fait rêver, tout bonnement, qu'on m'y a proposé beaucoup de pièces à jouer et mêmes quelques apparitions dans des publicités, encore des court-métrages et tout un tas de choses qui me font rêver. Ici, ma vie me semble plus belle, simple. Néanmoins, voulant gagner un peu plus d'argent, je me décidais à poursuivre une formation pour devenir professeur d'art dramatique. Je voulais transmettre ma passion, et de toute façon, je ne me voyais que travailler là-dedans. J'enseigna d'abord le théâtre dans une petite troupe puis, quelques temps après, je me renseignais dans plusieurs universités de la ville pour savoir si je pouvais occuper un poste. On me proposa deux universités, mais la mauvaise image de Trinity m'attira, bizaremment. Je me disais qu'ici je n'aurais pas trop à forcer sur le boulot avec des élèves de toute façon pas si interessés, mais que peut-être je pourrais dénicher quelques talents parmis tous ces étudiants et en intriguer plus d'un avec l'art dramatique, qui sait..
questionnaire
répondez ici aux questions ci-dessous.
✏ quatre qualités et quatre défauts qui te qualifient le mieux ? attentive, solidaire, franche, fidèle - orgueilleuse, vaniteuse, tempérament nerveux, fragile.
✏ depuis combien de temps vis-tu à Miami ? 6 ans..
✏ la vie, tu la vois en quelle couleur ? Lavande !
✏ comment tu trouves Trinity ? Sans prise de tête.
✏ t'en penses quoi des études ? très peu pour moi, merci.
✏ t'as des passions dans la vie ? le théâtre, la danse, la mode, la cuisine.
✏ une anecdote à nous raconter ? j'ai déjà balancé un tacos en pleine figure d'un prof.
✏ un signe particulier ? Je suis petite de taille, si c'est une particularité...
✏ qu'est-ce que tu adores, et qu'est-ce que tu détestes ? Mes passions. Et les sorties, j'adore sortir ! Ce que je déteste... L'être humain. Je l'aime autant qu'il me répugne. Et ces pauvres filles qui ne savent pas s'habiller, et ces pauvres mecs sans style.
✏ t'as des phobies, des manies, des tics ? Une phobie pour les insectes.
toi & toi seul

Je m'appelle Khalissa, j'ai - ans, vous pouvez me trouver en France. J'ai choisi de prendre comme avatar Eva Longoria et j'ai connu le forum grâce à une publicité. Mais surtout vous pourrez me trouver 5/7 jours sur le forum. Et je souhaiterais dire une dernière chose : Cet endroit est charmant ♥.
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