Un brin je-m'en-foutiste, c'est élèves ne prennent absolument pas leurs études au sérieux. Ils ne prennent même rien au sérieux. On pourrait même se demander comment ils ont été acceptés vu leurs résultats plus que catastrophiques. C'est en partie à cause d'eux que l'université à cette réputation. Le niveau n'étant déjà pas bien élevé, mais là, on a affaire à des étudiants hors compétition.

Ces étudiants sont là pour diverses raisons. Certains n'avaient pas le choix. D'autres tenaient absolument à faire des études, peu importe où et se sont retrouvés ici, à Trinity. Mais ils ont une chose en commun. Les études ce n'est pas vraiment leur truc et ils ne savent absolument pas ce qu'ils veulent faire dans la vie.

Ils font la fierté de Trinity. Enfin, fierté est un bien grand mot. Eux, ont décidé de prendre leurs études au sérieux. Après tout, ce n'est pas parce qu'on est dans la pire université qui soit qu'on doit les négliger. Un diplôme reste un diplôme. Et eux, ils ont compris que pour réussir dans la vie, il fallait au moins ça, montrer que l'on était motivé, quoi qu'il arrive.

Les professeurs qui composent le personnel éducatif de l'université. A l'image de leurs élèves, la plupart ne sont pas motivés et viennent en cours plus par obligation que pour vraiment faire quelque chose. Adeptes des pires méthodes d'enseignement, pas étonnant que la moitié des étudiants soient incapables de restituer des connaissances avec des profs comme ça. Mais ne vous méprenez pas, parmi tous ces flemmards, on trouve quelques professeurs motivés et qui refusent de croire qu'à Trinity, tout est perdu d'avance.

Ils ne sont ni élèves ni professeurs à Trinity, ce sont les habitants de Miami. Les enfants, trop jeunes pour aller à l'université, les adultes, qui en sortent et qui entrent dans la vie active, ou encore les étudiants des autres universités de la ville, qui ont préféré privilégier les établissements réputés de Miami, au détriment de Trinity. Ils n'ont plus ou pas de liens avec l'université et pour la plupart, ils en sont plus que ravis !